L’Agence des Infirmiers Non-diplômés

Hola holou! Here I go again dudes! Je suis total trop désolée pour le retard! Premièrement, j’avais plus le temps (eh oui, entre boulot, école… et en plus, quand j’avais le temps, j’étais trop épuisée! XD). De plus, je viens de me faire laisser alors…

Mais bon, tout cela pour dire que je suis de retour et j’espère très franchement que vous apprécierez mes nouveaux chapitres J

Je vous envoie tous pleins de bisous!

Colbie –xxx-

Chapitre 2 : Le Prophète

Pour une rare fois dans sa vie, Pom Pom Pomfrey se trouvait légèrement indisposée. En effet, assise dans le bureau du Professeur Dumbledore, elle songeait que le cas d’un adolescent malade d’une forte fièvre aggravée par un remède non-approuvé fait à base d’excréments de pigeons et piments extra-forts avait de fortes chances de lui valoir au moins un avertissement (on est optimiste ou on ne l’est pas!) de la part du Ministère de la Magie.

Toutefois, elle avait l’espoir de sauver sa carrière et c’est donc pour cette raison que, tout de suite après avoir ramassée Weasley et sa jambe cassée, elle s’était rendue au bureau du directeur alias J’administre-Poudlard-depuis-des-années-et-j’ai-survécu. S’il y avait bien une personne assez folle pour s’occuper et sauver son cas, eh bien c’était bien  lui! En effet, il ne fallait pas oublier que cet homme était sur la black list du ministère de la magie, qu’il était le receveur d’environ 500 menaces de mort à l’année, qu’il avait connu tout autant de tentatives de meurtre et qu’il administrait une école pleine d’étudiants en rut, située près d’une forêt remplie de créatures et d’immondices diverses et qu’il gardait, malgré tout cela, un sourire étincelant jour après jour. S’il était assez fêlé pour cela, il serait assez fêlé pour elle!

Enfin, c’est ce qu’elle croyait…

Alors qu’elle ruminait ses idées noires en se demandant si les Bahamas étaient une option considérable  compte tenu de sa situation, Albus Dumbledore fit irruption dans la pièce avec, comme on lui connaît, un regard bienveillant ‘’à travers ses lunettes à demi-lunes’’, comme le cite si bien J.K Rowling (p-s : je l’adore, ne vous méprenez pasJ). Toutefois, sous ce regard, le très majestueux et très barbu directeur était bien embêté : en effet, il s’avérait que la situation de Pomfrey était, tel un hérisson prit dans une botte de foin, indémêlable. En effet, Dumbledore ne savait par où commencer! Le fait qu’elle ait testé illégalement un médicament s’avérant toxique sur un élève déjà bien amoché, que ledit élève est passé par la fenêtre ou encore que celui-ci était toujours en train de délirer et séquestré dans une tour avec un état ne cessant d’empirer? Oh, Seigneur!

S’asseyant dans son fauteuil directorial, il tenta d’expliqua le plus habilement possible à la sympathique mais susceptible infirmière la décision qu’il venait de prendre face à ce trouble potentiel :

-          Je suis navré Pom Pom mais… vous êtes virée.

Il allait lui proposer un bonbon au citron pour lui faire digérer la nouvelle mais, voyant qu’elle virait d’une superbe couleur aubergine, il s’abstint. Les portraits, quant à eux, ne prêtèrent aucune attention à la scène et se réinstallèrent pour dormir : ils en avaient vu d’autres!

Sur la pointe des pieds, Hermione et Harry escaladaient l’escalier tout escarpé menant à la tour où Ron était enfermé ‘’pour son bien’’.

-          Pour son bien, mouais! s’exclama Harry alors qu’il se coinçait le pied pour la dixième fois dans une fissure de l’escalier. Il a plus de chance de mourir écrasé par cette satanée tour tellement elle est amochée! Et c’est quoi cette idée de le placer là?

Hermione, qui avait toujours été plus pragmatique que son ami, enjamba prudemment une crevasse et le lui expliqua, non sans lui dire de parler moins fort :

-           Sois logique, Harry! Les professeurs refusent qu’on nous voyons Ron dans cet état, imagine ce que diraient les élèves s’ils apprenaient que c’est à cause de l’infirmière de l’école! Ils ne lui feraient plus confiance….

Harry, qui haïssait quelque peu Pomfrey depuis l’épisode traumatisant où celle-ci avait tenté de lui apprendre à mettre un condom sur un corps en plastique articulé le jour où il lui avait demandé de l’aide pour la contraception, affirma qu’il se balançait que l’infirmière perde son travail et que c’était sa faute si Ron était dans cet état.

-          Oh, bien sûr, répondit Hermione tandis qu’Harry s’arracha pratiquement un tendon en s’écorchant le cou dans un bout de mur en pierre mal taillé, elle aurait ce qu’elle mériterait pour cette bévue médicale mais quand même, les infirmières n’apprécient généralement pas les écoles de sorcellerie, c’est un peu trop dangereux! Et, pour répondre à ta question à savoir pourquoi Ron a été placé là, j’imagine que c’est pour l’empêcher de s’enfuir!

À cela, Harry ne savait quoi rétorquer. En effet, la tour était dans un coin perdu et effrayant du château, ils n’avaient localisé Ron que grâce à la carte du Maraudeur, la température frôlait le    -10 ⁰ C et la tour ressemblait à un ancien donjon de torture ce qui ne serait pas étonnant compte tenu que le château avait été construit à l’époque médiévale…  Donc, effectivement, si on regardait tous ces éléments d’un œil objectif, Ron avait peu de chance sortir de là seul ou de retrouver son chemin s’il y parvenait.

Finalement, après maints efforts et sang versé par Harry, ils arrivèrent devant une porte délabrée tenant à peine sur ses gonds.

-          Tu crois qu’ils l’ont attaché? murmura Harry. Il se serait sûrement enfuit, sinon! 

-          Probablement, dit Hermione d’un ton étrangement calme- son habitude à se retrouver dans des coups étranges et troublants, probablement.

Elle prit une inspiration, marmonna un ‘’Ron?’’ hésitant, poussa la porte, entra et poussa un hurlement.

-           Hermione! S’écria Harry qui entra à son tour, le cœur battant, pour se retrouver devant un spectacle stupéfiant.

Et voilà! 2ième chapitre achevé! :D En espérant que vous aurez aimé, dites moi ce que vous en pensez (p-s : j’accepte aussi les reviews anonymesJ)

Love et pleins de bisous!  CC –xxx-