Agence des Infirmiers Non-Diplômés
Bonjour bonjour ! Ouf, mais quel long moment sans écrire sur Fanfiction/Manyfics ! :o
Que voulez-vous, on est une étudiante surchargée ou non ! :p
Je suis désolée du retard, je sais que c’est énervant quand un/une auteure prend hyper trop de temps pour poster… Mais bon, mieux vaut tard que jamais !
Voici donc la suite des aventures de Ron le Fêlé… euh, Prophète et de nos deux sauveteurs de l’humanité préférés, Hermione et Harry !
Étant donné que cela fait deux ans que je n’ai pas updaté cette fiction (culpabilité, quand tu nous tiens !), voici les trucs importants à se souvenir :
- Pomfrey l’Infirmière, après avoir décidé de tester une potion foireuse sur notre rouquin préféré, a été viré et, comme on s’en doute, elle a prit la nouvelle avec le calme olympien d’une femme enceinte réalisant qu’elle a perdu les eaux dans le milieu d’un bois.
- Ron, suite à une vertigineuse chute et à la potion ma foi bien nocive, s’est senti interpellé par des esprits divins, tel Moise, et s’est rentré dans le crâne que sa mission terrestre serait désormais de soigner ses comparses malades en ouvrant sa propre petite hôpital clandestine. Malgré le fait qu’il n’a aucune connaissance médicale, cela va de soi (où serait l’humour dans cette fiction, sinon ?) !
- Dumbledore a toujours ses bonbons au citron.
Voilà voilou ! En espérant que ce chapitre vous plaise J
Love y’all
P-S : ce chapitre a été écrit sur What goes around comes around et la discographie au grand complet de Leona Lewis.
Chapitre 5 : On placarde !
- Je n’arrive toujours pas à croire que tu acceptes de faire cela !
Hermione, accoudée contre le rebord d’une fenêtre, examinait d’un œil critique le seul ami sain d’esprit qu’il lui restait, soit Harry, qui tentait tant bien que mal (et surtout mal) de trimballer la pile chambranlante d’affiches qu’il avait le malheur de devoir porter.
Néanmoins, comme il l’avait expliqué à Hermione, une parole était une parole et comme il avait dit à Ron qu’il l’aiderait à démarrer son centre de soins clandestin, il se devait de le faire !
- Mais enfin, Harry… avait dit Hermione alors que les deux étaient installés dans les fauteuils défoncés de la salle commune (coupures budgétaires obligent), attendant Ron qui s’était mis dans le crâne qu’il se devait de purifier les dortoirs avant de pouvoir y dormir. Ron a complètement perdu la raison ! Penses-tu sincèrement que c’est une bonne idée qu’il traite des maladies et des plaies ? Il est complètement nul en potions et en charmes !
Avant que vous n’enflammez torches et serviettes imbibées d’essence, sachez qu’Hermione avait des arguments totalement sensés pour justifier ces commentaires pour le moins incendiaires (Ciel, mais quel jeu de mots !). En effet, pour quelqu’un qui avait failli perdre un œil et l’ouïe à tout jamais lorsque Ron avait décidé de lui faire goûter un filtre énergisant de sa propre invention, elle était bien placée pour savoir qu’il était préférable qu’il reste éloigné d’une chambre d’hôpital/infirmerie/laboratoire d’au moins 50 mètres.
Harry avait alors secoué la tête, trop plein de cette empathie et confiance exagérée qu’il accordait à peu près à tout ce qui bouge.
- Hermione, personne avec un semblant d’intelligence n’acceptera de se faire soigner par Ron ! De toutes façons, Dumbledore n’autorisera jamais ce projet, qu’est-ce que tu crois ? C’est simplement une lubie post-traumatique, ça va lui passer !
Malheureusement, une semaine avait passé depuis son accident et cette conversation et Ron n’avait toujours pas descendu de son nuage prophétique emplit de bonnes intentions.
En fait, c’était pire que jamais.
Il s’était d’abord mis à la méditation, prétextant qu’il «écoutait et prenait note des enseignements divins» qu’il recevait. Par la suite, il s’était mit à la recherche d’un local où établir ses pénates médicales et, finalement, avait chargé Harry, en tant que fidèle disciple, d’aller afficher ces parchemins qui faisaient offre d’emploi à la nouvelle clinique médicale «Les voix de la guérison».
C’est à ce moment qu’Hermione avait pété les plombs et avait fait ce qu’elle faisait le mieux, soit tâcher de régler une situation qui ne la regardait en rien.
Fonçant vers le bureau de Dumbledore, elle avait renseigné le directeur sur la folie (qu’elle espérait passagère) de Ron, le danger public potentiel qu’il représentait et, en somme, le pourquoi du comment il fallait l’enfermer dans une tour, Rapunzel style, en attendant que ces méninges se replacent.
Alors qu’elle assenait arguments par-dessus arguments (en insistant bien sur les mots «fêlé» et «danger»), Dumbledore essayait tant bien que mal de se concentrer sur ce que disait la jeune fille, mais sans succès. Non pas qu’il n’accordait pas d’importance à ses élèves, détrompez-vous ! Non, il en avait tout simplement trop à gérer en ce moment. Tout d’abord, il devait réussir à trouver un/une nouvel(le) infirmier(e) pour l’école mais, jusque là, toutes les entrevues s’étaient révélées infructueuses. Loin de se considérer difficile dans les choix de ses futurs employés, il reste que même son esprit quelque peu loufoque avait tiqué lors des trois dernières entrevues, soit celles d’un ex-détenu qui avait apprit les notions médicales en prison alors qu’il «soignait des bobos» avec du ruban adhésif et de la colle, d’une sorcière aveugle unijambiste ne parlant que l’allemand et d’une séduisante jeune femme dont la seule expérience dans le milieu médical relevait d’un rôle de figurante dans un film coquin.
Va sans dire que presque toutes les personnes excessivement qualifiées ne voulaient rien savoir d’un poste dans une école de sorcellerie croulante sous les rivalités des différentes maisons, où des étudiants en rut et plein d’hormones en situation d’apprentissage avaient en leur possession des baguettes magiques. Pour ce qui est des gens faisant partie de la catégorie «presque toutes», ils avaient déjà un poste dans d’autres écoles.
Bref, cette situation bien ennuyante était agrémentée des lettres de Mme Pomfrey qui, depuis le fin fond de sa cellule capitonnée suite à cette malheureuse histoire de tentative d’empoisonnement du directeur, le suppliait de la reprendre.
Reconnaissant trop bien les signes avant-coureurs de la saleté de migraine qu’il se trimballait par intervalle depuis une semaine, il se dépêcha d’assener, lorsque la jeune miss Granger eut fini sa campagne de salissage, que Ron Weasley ne représentait pas une bien grande menace, qu’il s’agissait simplement d’une petite excentricité et, qu’assurément, personne ne voudrait se faire soigner par une personne sans expérience ni connaissances médicales.
- Mais, nous sommes à Poudlard, monsieur ! Tout peut arriver ! dit Hermione d’un ton d’évidence.
Sans avoir besoin de demander d’explications, il savait pertinemment, alors qu’il la regardait par-dessus sa tisane citronnée, qu’elle faisait référence à ce mémorable incident où Rogue avait été mis en charge de donner des cours d’éducation sexuelle à des premières années, faute de manque de personnel. Résultat, après quatre visites des inspecteurs du Ministère de la Magie et diverses plaintes de parents après que leurs enfants eussent refusé d’aller aux toilettes par peur de se faire poursuivre par des morpions et que certains tâchèrent de se trancher «l’organe du Diable», le cours fut tout bonnement annulé et Rogue fut libre de retourner à ses bien-aimées potions.
Poussant un soupir, il posa sa tasse et intima à la brillante élève de dormir sur ses deux oreilles car personne ne viendrait se faire soigner par Ronald Weasley.
Insultée, la sorcière était retournée dans la salle commune des Gryffondor, où elle avait clairement indiqué à Ron qu’il était hors de question que lui et son dégoûtant bâton ne viennent exorciser son dortoir des mauvais esprits.
Se remémorant cet épisode avec mauvaise humeur, Hermione aida tout de même Harry à transporter les saletés de parchemin, d’une part pour soulager son ami d’une tâche dont elle savait qu’elle ne plaisait en rien à son ami et, d’autre part, pour éviter les collisions frontales comme celle qui venait de se produire à l’instant avec un groupe de Serpentards.
D’un commun accord, ils avaient convenu de placer les affiches le plus possible dans des coins reculés et peu achalandés, par exemple devant le bureau de Rusard et dans le couloir des Lamentations (appelé ainsi puisque c’était le lieu où les peintures qui avaient fait leur temps se retrouvaient entassées, souvent à leur plus grand damne). Toutefois, ils avaient été dans l’obligation d’en placer près de la Grande Salle, puisque Ron avait expliqué que c’était un endroit propice à l’émancipation de ses chakras. Hermione avait alors rétorqué que les chakras n’avaient rien à voir avec l’achalandage de la Grande Salle, et avait failli assommer Ron lorsqu’il lui avait dit, d’un air condescendant, qu’il était normal qu’elle ne comprenne rien puisque ses neurones étaient bouchées par les inepties qu’elle lisait dans les livres.
Harry avait du empêcher son amie de l’abattre avec la carafe de jus de citrouilles.
- Calme toi, Hermione, lui avait-il discrètement murmuré, alors que Ron sans aucune discrétion un chant sensé purifier la nourriture, sous les regards ahuris de ses voisins de table. Il n’est pas dans son état normal !
- Oui, je suis parfaitement calme, Harry, dit la jeune fille d’une manière parfaitement toute sauf calme. On a un être déboussolé assit devant nous, qui n’a aucune aide médicale, qui croit parler à des êtres célestes et qui planifie de sauver une école entière avec des saignées et un bâton infesté de larves ! Et ne viens pas me dire le contraire, accusa-t-elle lorsqu’elle le vit ouvrir la bouche pour essayer d’appliquer une défense faible en arguments en faveur de son ami. J’ai trouvé une larve dans mes cheveux ce matin, et je sais que tu en as recraché une alors que tu buvais de l’eau de la carafe ce matin, je t’ai vu !
Le binoclard acquiesça, penaud.
Affichant l’air d’un chef de groupe paramilitaire qui cherche à faire tomber un élément nuisible, elle retourna à ses rôties désormais froides, ignorant délibérément Ron qui discutait avec une Lavande qui buvait ses paroles.
- Tu as raison, Ron ! s’exclama la blondasse en ricanant bêtement. Les pansements en toile d’araignée, c’est trop fort !
- Je vais étriper cette salope.
- Je sais, Hermione. Je sais, marmonna Harry en s’éloignant toutefois de quelques centimètres de la lionne.
C’est qu’une Hermione en colère, ça fait peur, vous savez.
Alors que les deux amis se disaient que la journée ne pourrait pas être pire, ils entendirent la voix d’un Dumbledore, ma foi à l’air épuisé, surplombés les jacassements des étudiants :
- J’ai une annonce à faire, s’exclama le directeur, ce qui était évident merci. Étant donné que vous adorez vous lancer des sortilèges potentiellement mortels et que chacun d’entre vous semble se blesser au moins dix fois dans l’année, il est impossible de passer plus d’une semaine sans infirmière qualifiée. Comme ce délai est passé et que, déjà, pas moins de trois bagarres ont éclaté, nous devons trouver un remplaçant temporaire à Mme Pomfrey puisque les professeurs ont les mains pleines avec tous ces élèves amochés, j’ai décidé, avec consortium, de déléguer le professeur Severus Snape à cette tâche.
Un silence abasourdi accueilli cette annonce et les étudiants amochés frémirent d’horreur.
- C’est une blague ou quoi ? s’écria Harry à ceux qui l’entouraient.
- Je crois pas, marmonna Neville en se triturant les mains. Il est toujours enragé, imagine le devant un élève malade. Je crois que je vais finalement accepter de prendre les gouttes d’huile de morue que ma grand-mère voulait que je prenne pour éviter d’être malade !
Sur ces paroles de détresse, il agrippa plume et parchemin, inscrivit une rapide note et, le front en sueur, cassa pratiquement la patte de son hibou dans sa hâte de l’attacher. Celui-ci s’envola d’un air furibond (non, je refusais qu’il la casse, je suis pour la protection animale moi, hihi !).
- T’as vu ça, Hermione, ce connard nous dévisage déjà tous ! s’exclama Harry, les yeux plissés devant le visage arrogant de Rogue. Hermione ?
Mais Hermione avait les yeux rivés sur autre chose que Rogue, soit Ron qui marmonnait déjà à ses comparses qui buvaient ses paroles avec un air d’approbation.
- C’est clair qu’il leur parle de cette stupide histoire d’hôpital, dit-elle en grinçant des dents, les yeux plissés.
C’est à ce moment que Ron choisit de faire suer :
- Oh, mon amie récalcitrante, attrape un parchemin, nous avons déjà de potentiels médicomages à interviewer.
Par précaution, Harry préféra agripper le pan de robe de son amie, question d’éviter un esclandre.
Et voilà ! Qui croyez-vous qui sera un super médicomage/infirmier non-diplômé ? Hermione semble récalcitrante, non ?
Au prochain chapitre, vous découvrirez les choix de notre Prophète adoré et assisterez aux entrevues (on en a des privilèges nous !) !
Encore désolée du retard et j’update d’ici la prochaine semaine, juré sur mon devoir d’espagnol emmerdant ! J
Bisous mes lapins et à la prochaine !
Colbie –xxx-
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