Disclaimer : Tout appartient à JKR
Note : Petite fiction qui me trottait dans l'esprit... On verra ce que ça donnera !
En attendant que l'inspiration daigne me visiter pour la suite de Saint' Nitouche, je vous laisse avec ce truc, et je vous dis à la prochaine ! o/
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Potter,
Peut-être te fous-tu de moi. En tout cas, c'est l'impression que tu me donnes depuis quelques jours.
A vrai dire, je serais curieux de savoir pour quelle raison m'évites-tu depuis plusieurs jours. Tu es parti en trombe de mon appartement la dernière fois que tu es venu, et depuis, plus rien.
Plus rien. Nada. Ketchi.
Tu ne réponds pas à mes hiboux, tu ne réponds pas à mes Beuglantes, tu ne réponds pas à mes notes de service. Tu ne réponds pas même aux provocations que je t'envoie quand on se croise dans les couloirs du Ministère.
Parlons-en, par ailleurs, du Ministère. Sais-tu que tu ne me considères pas même comme un étranger, lorsque tu me croises ? Un étranger, avec ton foutu sens social, tu lui souris, tu lui taille le bout de gras, tu lui fais visiter le Ministère, les bureaux, que sais-je encore. Et tu finis par déjeuner avec lui pour être sûr qu'il soit bien accueilli dans son nouvel environnement.
Lorsque tu me croises, je peux tout aussi bien me promener tout nu avec une bouée représentant un joyeux canard autour de la taille, un tuba dans la bouche et un bonnet de bain dans les cheveux, je suis invisible pour toi.
Je suis invisible pour toi, Potter.
Et je crois bien que je déteste ça. De quel droit te permets-tu de me rayer de ta vie aussi facilement ? Voilà neuf jours que tu es parti de chez moi, sans prononcer un mot, sans me donner d'explication. T'en souviens-tu encore ? Nous étions dans la douche, tu avais – une fois de plus, d'ailleurs – décidé que tu avais envie de parler, et voilà que tu t'es tiré au beau milieu de ta tirade ? Tu commençais à peine à me répéter que tu m'aimais, que tu t'es brutalement cassé de mon appartement, me laissant tout seul – excuse moi l'expression –, comme un con.
Inutile de te dire que je veux des explications. J'en veux, j'en voudrais, j'en réclame, j'en exige, j'en attends, prend le qualificatif que tu veux.
Mais ne joue pas au plus con. Pas avec moi, Potter. Pas après que l'on en soit arrivé là. Nous ne sommes plus les gamins de 17 ans qui jouaient au jeu du chat et de la souris, à provoquer, à reculer de peur des conséquences, à se chercher sans trop se trouver.
Assume ton putain de côté Gryffondor, et fais-moi l'honneur de répondre à ma missive, connard.
Draco Malfoy.
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Hop ! Deux chapitres pour le prix d'un, pour la longueur qu'ils font, pas la peine de les laisser traîner plus longtemps.
Deux chapitres courts donc, j'en suis désolée, le dernier chapitre sera le dernier, et assurément, il sera plus court.
Je vous retrouve donc une prochaine fois pour le quatrième et dernier chapitre ! o/
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