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au 31 Mai 21 :
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Un chasseur chassant chasser...
Par Artemine
Harry Potter  -  Humour  -  fr
5 chapitres - Rating : T (13ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 1     Les chapitres     4 Reviews    
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Découvertes.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à l'univers d'"Artemis Fowl" donc à Eoin Colfer et/ou à celui d'"Harry Potter", donc JK Rowling. Je possède tout le reste.

Notes de l'auteur : J'ai récupéré le personnage d'Artemis à partir du tome 6, et les personnages d'Harry Potter évoluent dans un monde sans Voldemort, c'est à dire une école normale avec des gens normaux (magiques, mais normaux ^^), où Harry Potter et ses amis ne sont qu'élèves de Gryffondor. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu tous les Harry Potter, ni de les avoirs tous vus. De même pour Artemis Fowl. Juste de connaître un peu les personnages quoi ! De plus, c'est un slash Draco/Artemis, alors si ce n'est pas de votre goût, passez de suite votre chemin ! Pour les autres, well, have fun !

 

---

 

Artemis soupira. Il faisait tourner sa chaise de bureau à l'aide de ses pieds depuis déjà plus d'une heure. Une activité consternante. Son ordinateur était en veille, et la phrase „Aurum potestas est" défilait sur son écran. De temps à autre, il regardait par la fenêtre. Il y voyait son père, sa mère et les jumeaux, jouant au ballon dans l'herbe. Une activité affligeante. Il cherchait d'autres synonymes et avait déjà trouvé regrettable, navrant et lamentable quand son téléphone vibra, faisant sursauter Artemis. Il le fit tomber de la table sur lequel il était déposé et l'attrapa au vol. Malheureusement, son sens de l'équilibre n'avait pas eu le loisir de s'améliorer ses dernières années, et dans des grands battements de bras il tomba à la renverse. Artemis Fowl était tout à fait déplorable en ce moment. Cela lui était tout à fait inhabituel. Il resta allongé sur le sol, ses yeux bleus fixant le plafond. Ce n'était certainement pas sa journée. D'autant qu'il avait déjà eu du mal à choisir ses mocassins ce matin... c'est à ce moment extrêmement mal choisi que Butler entra. Ce n'était DEFINITIVEMENT pas son jour.

-Artemis ? Vous allez bien ?

Malgré les autres rides qui ornaient de plus en plus son visage, Artemis connaissait par coeur les rides au coin des yeux de son garde du corps. Les rides qui indiquaient trois choses : danger, inquiétude ou alors une étrange expression qui devait signifier «que quelqu'un m'explique ». Actuellement c'était les trois qui se battaient pour figurer sur le visage de Domovoï. Finalement, ayant fait des yeux le tour de la pièce, s'étant assuré que son protégé n'était pas blessé, il opta pour « qu'Artemis m'explique ce qui est entrain de se passer ». Celui-ci avait une tête de désespéré.

-Butler. Je m'ennuiiiiiiiiiiiiie.

Butler haussa définitivement un sourcil. C'était plutôt… comment dire ça ? Assez rare de voir Sir Artemis Fowl allongé par terre, sans mocassins et en disant d'une voix aigu le « i » de je m'ennuie.

-Vous vous ennuyez ?

Dans un effort désespéré et avec l'aide de son majordome venu l'aider par pure pitié, il se releva tant bien que mal. Il se rassit sur sa chaise tout en regardant du coin de l'œil qui l'avait appelé et avait osé le faire tomber. Nous étions en août, et il avait laissé tomber la bague-téléphone professionnelle pour un portable classique avec des touches et un écran. Quelle banalité. Il observa un moment le nom qui s'affichait à l'écran, se demandant vraiment s'il savait lire.

-Vieux frère, vous voyez bien le même prénom que moi ?

Butler se disait que son protégé devenait de plus en plus bizarre mais il répondit tout de même :

-Minerva.

-Bien. Enfin un peu d'action.

Il appuya sur le petit téléphone vert, rappelant son correspondant. Minerva décrocha à la première sonnerie.

-Fowl ! Depuis quand est-ce que tu ne réponds plus au téléphone ? T'étais tombé de ta chaise ? demanda-t-elle d'un air sarcastique, suivit d'un petit rire.

-Paradisio… que me vaut ce plaisir ?

-Pas grand-chose. Je voulais que tu me passes ton père.

Artemis faillit retomber de sa chaise d'étonnement mais se rattrapa in extremis à la table devant lui.

-Mon père ? Il a un téléphone, tu sais. De plus, dorénavant je mène les affaires de la famille alors c'est à moi que tu dois t'adresser.

-Du calme mon chou. C'est pas pour affaire. Et je ne voulais pas appeler ton père en premier, je voulais avoir le plaisir d'entendre ta voix quand je t'annoncerais de quel sujet je voudrais parler avec lui. De la magnifique fête de mariage que ton papa a organisé pour ta maman, vu que j'y suis invitée, je voulais savoir comment je pouvais participer.

Un sourire s'entendait nettement dans sa voix. Le cerveau d'Artemis marchait à toute vitesse. Malgré tout il ne répondit que sept mots.

-Ne. M'. Appelle. Plus. Jamais. Mon. Chou.

Sa voix vibrait de colère et ses mots étaient entrecoupés, pour bien tous les appuyer. Minerve ria, Artemis raccrocha sèchement et Butler derrière avait assez de mal à garder son sérieux. Il baissait les yeux pour tenter de mettre un peu d'ombre sur son sourire amusé, mais c'était vraiment un défi. Hélas, peut-être que son sens de la répartie avait régressé, le talent d'observation d'Artemis lui n'avait qu'augmenté puisque ces derniers temps il n'avait rien eu à faire à part regarder des choses. Il n'était pas dupe non plus, évidemment.

-J'ai vraiment pas envie de rire, moi. Avait sorti Artemis d'un ton furieux.

-Moi non plus. Qu'est ce qu'il y a de drôle ?

Juliet était arrivée dans la pièce, un tas de vêtements couvert de vert et de terre dans les bras. Son frère releva la tête, de nouveau sérieux et professionnel. Il fallait le pardonner, Artemis II s'ennuyait fort depuis quelques temps et ce n'était pas vraiment beau à voir. Il lui fallait quelque chose de nouveau, où il allait mourir d'ennui seul devant son ordinateur à jouer aux échecs en ligne. Justement, Angeline, la mère de l'ex génie du mal rentrait à son tour dans le grand bureau de son fils.

-Mais c'est pas un moulin ici ! protesta ce dernier en voyant les gens rentrer et sortir de son antre.

-Mon chéri, tu sais bien que ça fait déjà deux ans que ce bureau est une pièce comme les autres. D'ailleurs à ce propos. Les Butler, sortez je vous prie.

Les Butler sortirent donc de la pièce, laissant les Fowl discuter entres eux.

-Mon chéri, tu me fais de la peine. Commença Angeline en s'approchant de son fils en souriant d'un air condescendant.

-Pitié, pas ça.

Artemis se tourna sur sa chaise, pour ne plus faire face à sa mère. Il avait vraiment touché le fond. Angeline se tenait toujours derrière lui, portant seulement une chemise de son mari, trop grande pour elle et une culotte. Artemis se doutait que les habits que portaient Juliet étaient ceux de tout le monde, qui s'étaient salis en se roulant dans l'herbe. Déprimant. Cependant Angeline n'était pas là pour parler d'herbe verte ou de fou rire en famille car elle commençait à connaître son fils. Elle fit pivoter sa chaise et planta ses yeux dans le bleu de ceux de son fils.

-Maman ! dit Artemis en voyant les yeux de sa mère.

C'était généralement cette réaction que provoquait le regard d'Angeline sur son fils. Il est vrai qu'il était assez intimidant. C'est ce que confirma Artemis Fowl Senior en rentrant à son tour dans le bureau, ses cheveux bruns décoiffés.

-Tu sais que c'est avec ce regard que ta mère m'as fait faire un tas de choses ? Mais nous ne sommes pas là pour discuter de ça. Ta mère et moi voulions te demander ce que tu désirais pour ton anniversaire. Une fête peut-être ?

Artemis haussa un sourcil.

-Une fête ? Une fête ? Et j'inviterais qui ? Je déteste les fêtes, et vous le savez bien ! En plus, je ne fête jamais mon anniversaire.

Ses parents se regardèrent.

-Ce serait l'occasion, non ?

-Je suis désolé, vous auriez surement bien aimé un garçon normal qui veut une fête pour ses dix huit ans, malgré tout je ne veux pas de fête, et pas de cadeau. Ce que je veux je l'achète ou je le vole, et je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais célébrer différemment le jour où je vais pouvoir acheter des cigarettes et de l'alcool légalement. Je ne vois pas ce qu'il y a à fêter, à part la disparition totale d'une vie à peu près excitante le temps de baratiner une caissière pour acheter de la bière. Et puis de toute manière, je n'avais qu'à faire un aller retour en Albanie ou l'alcool se vend à n'importe qui.

On aurait dit qu'Artemis Jr avait appris son texte par cœur. Il est vrai qu'il y pensait depuis plusieurs jours, mais il était plutôt fier du résultat. On était le 29 août, et son anniversaire était dans trois petits jours. Il savait très bien qu'il aurait droit aux cadeaux traditionnels, et ils s'en voulaient de faire autant de peine à ses parents mais il n'était vraiment pas d'humeur. De toutes les façons, une théorie s'était auto-démontrée au fil des siècles : les Artemis Fowl n'étaient jamais d'humeur à ce qu'on leur annonce des choses qu'ils n'avaient pas envie d'entendre. La différence avec le reste de la population mondiale était que suivant ce qui passait sous la main des Fowl qui n'étaient « pas d'humeur », la personne en face d'eux pouvait terminer une discussion avec un œil en moins, une jambe brisée ou un sérieux problème d'élocution. D'une manière générale, il ne fallait pas annoncer de choses négatives ou qui pourraient être considérées comme mauvaise à un Fowl. Il y avait des façons plus agréables de souffrir. Connaissant mieux que quiconque cette théorie innommable mais renommée, Artemis Sr sortit du bureau en attrapant le bras de sa femme derrière lui. Butler revint dans la pièce après la sorti des parents de son protégé.

-Je peux vous parler ?

Artemis se retourna vers son ordinateur, faisant de petits carrés sur son bureau avec sa souris.

-à tes risques et périls. Je ne suis en aucun cas responsable de ce qui t'arrivera après, même si c'est de ma main que l'agrafeuse est lancée.

-Je peux l'éviter ? demanda Butler d'un ton innocent.

-Comme bon te semble. De toute façon je doute sérieusement de ma capacité à lancer l'agrafeuse assez loin, assez fort et assez haut pour ne serait-ce que t'écraser le pied. Je t'autorise à en douter aussi.

-J'en doute, acquiesça Butler. Mais ça peut vous faire plaisir, je peux me rapprocher.

Artemis soupira en entendant la pitié dans le ton de la voix de son garde du corps.

-ça ira. Dîtes ce que vous avez à dire.

Butler ouvrit son veston et sortit de la poche intérieure un petit livre, intitulé « Histoire de la Magie ». Il le tendit à Artemis, qui le prit en se tournant et observa le titre un moment. C'était un vieux livre, avec une couverture marron et rien d'autre écrit dessus qu' « Histoire de la Magie ». il releva la tête vers Butler, une pointe d'espoir dans la voix mais ne voulant le reconnaître.

-Qu'est ce que c'est ?

Butler sourit. Il savait reconnaître lorsque le brillant cerveau en face de lui cogitait.

-je ne mets pas en doute votre sens de l'observation, mais c'est un livre.

Artemis lui lança un regard méprisant.

-Bien, vous avez répondu à ma question. Mais encore ?

-Ouvrez le donc.

Artemis obéit. Enfin non, il n'obéit pas, il ouvrit le livre. Comme lui avait conseillé son majordome. Nuance. Ce qui lui arrivait rarement, Artemis fit confiance au hasard. Il choisit une page avec son doigt et ouvrit en grand le petit manuel. En haut de cette page était écrit : « 14e siècle :

Persécution des sorcières et sorciers qui passent au bûcher ; les Moldus ont très peur de la magie et sont peu enclins à la reconnaître. Gwendolin la Fantasque a été brûlée sur le bûcher 47 fois dans des déguisements divers grâce au sortilège de Gèle-Flamme. ».

-Le sortilège de « Gèle-Flamme ». « Moldus ». Butler, qu'est-ce que c'est ?
Domovoï commença à s'expliquer.

-J'ai trouvé ce qui semble être un manuel de classe sur un quai d'une gare de Londres, King's Cross. Je l'ai bien évidemment ramassé, voyant le titre. J'ai fait quelques recherches sur le net, je n'ai rien trouvé de concluant. Aucun livre ne s'appelle comme ça, personne n'as écrit de recueil de poèmes, nouvelles ou n'importe quoi du même genre. Evidemment, ce n'est le nom d'aucun manuel de classe d'aucune école quelconque, « Moldu » ne veut rien dire et sortilège de « Gèle-Flamme » n'est qu'apparemment une invention d'internautes écrivant des histoires toutes plus nulles les unes que les autres. C'est pourquoi je vous soumets cette énigme, j'imagine qu'après ce que je vous aurais dit, cela vous plaira plus qu'autre chose.

Les yeux d'Artemis brillaient d'excitation. En ce moment, il lui en fallait peu mais il savait que ce que disait son garde du corps n'était certainement pas des conneries. Il referma le livre, ayant pour projet de se pencher un peu plus dessus, et finalement dit un seul mot à son garde du corps.

-Merci.

Ce dernier hocha la tête, et répondit avec un sourire :

-Je n'ai pas le droit à l'agrafeuse ?

Artemis tendit la main vers son bureau, pris l'agrafeuse et l'envoya de toutes ses forces vers Butler. Celui-ci l'attrapa au vol, et la relança. Elle tomba droite sur le bureau, à la place exacte à laquelle elle se trouvait avant de voler.

-Vous vous améliorez, vieux frère. Vous m'avez atteint. Bon anniversaire.

Butler sortit, laissant Artemis seul avec son sourire satisfait. Il se cala mieux dans son siège de bureau et ouvrit le livre à la première page. Il était écrit : « Drago Lucius Malefoy, Slytherin. ». Artemis sourit.

-Drago Lucius Malefoy… Tu es ma prochaine cible !

Pendant ce temps, à quelques kilomètres de là, sur des collines d'écosse… Un blond de 18 ans cherche en vain dans son sac. Une fille se tient à coté de lui visiblement impatiente puisqu'elle tape silencieusement du pied. Un autre garçon regarde le blond fouillé en rigolant dans sa barbe. Silencieusement.

-Le premier qui rigole, ou que je vois rigoler, il aura affaire à moi. N'est-ce pas, Blaise ?

Le regard gris métallique de l'héritier Malefoy se dirigea vers le Blaise en question, qui arrêta immédiatement de sourire.

-On va être en retard, Malefoy.

Ses yeux se tournèrent vers Pansy Parkinson, la jeune fille qui tapait du pied, et il lui dit d'un air méprisant :

-Mais part sans moi. Je n'y vois aucun inconvénient.

Elle préféra rester. Elle avait fait le bon choix. Si elle était partie, elle l'aurait payé surement très cher. On ne demande pas à Drago Malefoy de se dépêcher. Et on l'attend. Il y avait un air de ressemblance entre l'écossais brun aux yeux bleus et le londonien blond aux yeux gris. Celui-ci s'énervait contre son « foutu » sac.

-Où est ce livre d'histoire de la magie, bordel ?

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La suite bientôt ! Bien évidemment, quelques reviews pourraient m'encourager à aller plus vite... à vous de voir !



 
 
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