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Careless Whisper
Par SilverNaiad
Harry Potter  -  Romance  -  fr
6 chapitres - Complète - Rating : K+ (10ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 4     Les chapitres     15 Reviews    
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Seulement deux petites lettres

Disclamer :Tout, absolument tout est à JKR. Dommage pour nous.

Pairing :Dois-je le préciser ? =)

Résumé : Ginny soupçonnait Harry d'avoir une liaison. Elle se disait que c'était probablement rien, juste une aventure de passage, rien de sentimental. Malheureusement pour elle, elle était très loin de la vérité.

Note de l'auteur : Bon, ce coup-ci un petit OS centré sur Ginny, parce qu'elle est quand même un peu impliquée dans l'histoire, la petite rouquine ^^

Contrairement aux précédents OS, celui-là n'est pas tout rose, au contraire. Mais, comme les OS précédents, je vous conseille d'écouter This night de Black Lab en lisant le texte, car je me suis beaucoup inspirée de l'atmosphère qu'elle dégage pour l'écrire. Sur ce, j'arrête de parler et vous laisse lire.

Bonne lecture !

Seulement deux petites lettres.

Ginny monta au tout dernier étage de la maison. Elle était sûre de se tromper pourtant. Elle devait forcément avoir tort. Parce qu'Harry ne pourrait jamais la tromper. N'est-ce pas ?

Elle n'en avait parlé à personne mais depuis quelques temps, elle était devenue soupçonneuse envers son mari. Il rentrait plus tard que prévu, inventait des missions à l'étranger qui le retenait pendant plus d'une semaine alors qu'elles n'existaient pas. Elle n'en était pas fière mais elle avait contacté son bureau pour demander confirmation et Harry ne se trouvait sur aucune affaire sérieuse en ce moment et il partait du ministère tous les soirs à 17h.

Mais alors que faisait-il jusqu'à 19h, l'heure où il rentrait chez eux, complètement claqué ?

Elle espérait avoir tort surtout. Parce qu'une vulgaire tromperie ruinerait leur mariage. Ginny ne pardonnait pas ce genre de choses.

Alors, elle monta au dernier étage de la vieille maison des Black et tourna la poignée de l'ancienne chambre de Regulus. Elle n'était jamais entrée dans le bureau d'Harry, tout comme lui n'était jamais entré dans son propre bureau. Ils étaient mariés mais respectaient tout de même le jardin secret de l'autre. Malheureusement pour elle, Ginny découvrit que le jardin secret de son mari était beaucoup plus vaste qu'elle ne l'avait prévu.

Le rouge aux joues, elle entreprit d'inspecter la pièce. Au tout début, c'était d'une manière innocente, elle regarda dans les tiroirs, les photos accrochés aux murs et feuilleta vaguement les dossiers empilés sur le bureau. Puis, elle ne se souvient plus comment, tout dérapa.

Elle se mit alors à fouiller absolument partout. Elle regarda dans les poches de ses vestes et robes d'Auror, les renifla même, pour vérifier qu'elle n'y trouvait aucun parfum qui ne lui était pas familier. Elle se souvint avoir lu une fois qu'une femme jalouse pouvait être capable des pires bassesses. Ce n'était rien comparé à une femme jalouse, soupçonneuse, mère et qui s'appelait Ginny Potter. Elle retira les dossiers et autres classeurs des étagères et les décortiqua, pages par pages. Elle fut soulagée de ne rien trouver. Alors elle regarda sous tous les meubles, tâta le dessus de l'armoire à l'aveuglette et vérifia même que toutes les planches du parquet étaient bien fixées.

Ce n'est que deux bonnes heures après avoir commencé son inspection qu'elle se décida de recommencer, échevelée et au bord de la crise de nerf. De nouveau, elle regarda sur le bureau, ouvrit les tiroirs, les referma …Puis Ginny se figea et ré-ouvrit le premier tiroir à droite du bureau. Il avait quelque chose de bizarre. Elle ouvrit celui de gauche et se rendit compte, le cœur battant, que celui de gauche avait plus de profondeur. Elle retira donc tout ce qu'il y avait dans celui de droite et toqua légèrement contre le fond.

Ça sonnait creux. Elle sortit sa baguette et marmonna un «Alohomora» tremblant. Le faux fond s'ouvrit facilement et Ginny resta sans voix lorsqu'elle découvrit ce qu'il contenait. Il y avait un morceau de parchemin jaune, une poignée de photos –toutes retournés – quelque chose qui ressemblait à un crin de cheval noir, un écrin à bijou couleur marine et deux – trois autres babioles sans intérêt.

Elle prit l'écrin entre ses mains, inspira longuement et l'ouvrit. A l'intérieur, il y avait l'alliance qu'elle avait mise au doigt d'Harry le jour de leur mariage. Pourtant elle était sûre de l'avoir vu la porter tout à l'heure en partant travailler. Ginny fronça les sourcils et reposa l'écrin là où elle l'avait trouvé, puis elle prit le morceau de parchemin et commença à lire.

Ce fut à ce moment-là que tout commença réellement à s'écrouler. Elle lisait les mots et arrivait à les comprendre sans vraiment en saisir le sens.

Je sais que je ne suis pas censé t'écrire. Je sais bien que ta femme est de plus en plus suspicieuse. Mais, pour tout te dire, pour le moment, c'est à moi que je pense. Je te vois d'ici lever les yeux au ciel. Je t'entends déjà me dire « C'est ton occupation favorite. ». Peut-être même, aurais-tu passé ta main dans tes cheveux en disant. Merlin, ce que tu m'agace à faire ça !

Mais tu aurais tort, Potter.

Depuis des années, maintenant, c'est à toi que je pense le plus. A toi. Sais-tu seulement ce que ça me fait que de vivre caché dans l'ombre de ta femme ?

J'ai toujours pensé que tu avais plus de considération que ça envers elle. Je pense qu'elle devrait savoir.

Ne prends pas ça pour de la compassion. Ça n'est pas ça du tout. Au contraire, c'est de l'égoïsme pur et simple. Parce que je te veux tout entier. Alors, sois un bon Gryffondor, prends ton courage à deux mains, et dis-lui tout. Ça lui fera mal, évidemment, mais rien d'insurmontable.

DM

Ginny s'assit maladroitement sur la chaise. Ses yeux ne pouvaient pas quitter la lettre de l'amant de son mari.

Harry avait un amant. Pas une maîtresse, non, mais un amant. Elle regarda les lettres «DM »et, sans s'en rendre véritablement compte, elle se mit à pleurer. Son corps semblait avoir compris bien avant sa tête.

Elle avait l'impression que tout tournait autour d'elle et que le monde ne se résumait qu'à ça. A ses deux insignifiantes lettres de l'alphabet qui, ensemble, formaient une personne. Une personne lâche, arrogante, cruelle, pleurnicharde. Une personne qui avait passé toute son adolescence à se moquer d'elle, de sa famille, de ses amis à cause de leur sang. Une personne qui avait totalement obsédé Harry pendant des années.

Draco Malfoy était l'amant d'Harry.« Depuis des années maintenant… »

Et ça résonnait dans sa tête, douloureusement, ça lui donnait la migraine et l'envie de vomir. Malfoy et Harry. Ginny emprisonna sa tête douloureuse entre ses mains et pressa. Malfoy et Harry. Ça n'apaisa pas la douleur. Malfoy et Harry.

Elle avait pensé que l'aventure serait juste un truc sexuel. La fameuse crise de la quarantaine et malgré tout, elle lui aurait pardonné si ça n'avait était que ça. Parce qu'elle aimait Harry, qu'ils avaient des enfants et qu'entre eux, c'était bien plus fort qu'une simple partie de jambes en l'air. Mais pour Harry, son histoire avec Malfoy était bien plus forte que leur histoire à eux, manifestement.

Et ça, qu'Harry soit tombé amoureux de quelqu'un d'autre, qu'il ait brisé tous leurs vœux de mariage et depuis des années, ça, elle n'était pas sûre d'être assez forte pour le lui pardonner. Parce que ce qu'elle venait de découvrir, et même si c'était la vérité, faisait passer tout le reste pour des mensonges. Elle se demanda depuis combien de temps ça durait et s'il l'avait un jour aimé. Peut-être avait-il seulement pitié d'elle. Elle ferma les yeux douloureusement.

Ses larmes avaient cessées de couler mais Ginny ne bougea pas. Elle demeura ainsi, prostrée, voûtée, totalement anéantie par un morceau de papier.

Jamais son être n'avait autant souffert qu'à cet instant. Même après le mort de Fred. Même après avoir vu Harry, immobile et pâle, aux pieds de Voldemort. Elle n'avait jamais eu autant mal.

D'un geste lent, elle replia la lettre et la mit dans l'une de ses poches. Puis, d'un coup de baguette, elle remit le bureau de son mari en place et ressortit. Elle ne voulait même pas regarder les photos dans le tiroir caché. Elle se dit qu'elle avait eu assez mal comme ça. Pour rien au monde elle ne voulait les voir ensemble, heureux, riant ou s'enlaçant.

Ses pas résonnèrent dans la maison vide. Elle se sentait comme la maison des Black. Usée, vielle, vide.

Ginny entra dans son propre bureau, inspira de nombreuses fois, longuement et prit un parchemin et une plume.

Malfoy,

Tu seras sûrement surpris en lisant cette lettre, mais il faut absolument que nous parlions toi et moi. Le plus tôt possible.

Dis-moi tes possibilités.

Ginny Potter

Puis, elle donna cette lettre au hibou de la famille et attendit, nerveuse, la réponse qui, elle l'espérait, arriverait bientôt. Elle avait décidé de prendre les choses en main. Elle voulaittoutsavoir. Mais elle ne se sentait pas la force d'affronter Harry alors elle demanderait à … à l'autre même si elle aurait préféré cent fois quelques Doloris plutôt que de l'avoir en face d'elle.

Son hibou revint quelques minutes plus tard et avec lui, un simple parchemin.

Je ne serais à Londres que dans une semaine. Je te propose qu'on s'y retrouve le 20 en début d'après-midi.

DM

Ginny respira par à coup mais elle ne répondit pas tout de suite. Et pendant l'heure suivante, son regard ne quitta pas les deux lettres avec lesquelles l'amant de son mari avait signé sa lettre, ainsi que la fin de sa vie à elle.

Fin.

Décidément, l'inspiration ne veut plus me quitter !

Enfin, j'espère que ça n'est pas une mauvaise chose =)

Alors, un petit avis sur ce petit texte ? Complètement raté ? Naze ? Pas mal ? Merveilleux (non, je n'en demande pas tant^^) ?

Bonne journée/soirée/nuit à tout le monde !

 
 
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