| - 4 -   Empaqueté, enfermé par la foule, Ressent ce mal en toi, la solitude, Elle est là dans ta gorge cette boule. Glaciale sensation dans la foultitude.   Pourquoi chercher à crier, se débattre ? Tout ce que tu fais part en vrille, Aussi douce et tendre qu’une marâtre, Elle te baise surtout et te grille.   Sauras-tu laisser aller, lâcher prise, Rien n’est jamais trop facile. Trop tard pour toutes ces bêtises, Tu te perds dans leurs bras graciles.   Y a t il une lumière quelque part ? Un chemin, quelqu’un à suivre ? Un bonheur dont tu aurais une part ? Une parcelle de joie, une raison de vivre ?   Tu veux encore te bercer d’illusions, Croire que la vie c’est peut-être bon. Que ton corps n’est pas déjà sous perfusion, Pourquoi alors est-ce si nauséabond ?   L’amour n’existe pas, seulement le mal, Quitte ce monde sans tarder Tu uses pour rien tes glandes lacrymales, Tes yeux clos sont déjà trop fardés. |