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Collé à toi, voilà ce que je suis,
Me ressens-tu ? Sens tu mon cœur qui bât ?
Oui. Je le sais, de tes yeux tu me suis
Pernicieux passage à tabac.
Devant toi toujours, je suis faible,
Tu me tiens trop étroitement serré.
Pourtant mon corps semble du sable,
De la fumée, il est comme éthéré.
Tu mets tes larmes dans la balance,
Alors que je peux m’y noyer.
Elles sont pour moi autant de lances,
Et pour mon cœur un vibrant plaidoyer.
Encore un jour passé… sans publier,
Mais combien de semaines, de mois, d’années,
Devront encore passer avant de t’oublier ?
Comment peux-tu sur mon âme damnée
Autant d’effet encore avoir ?
Tu me tiens en ton pouvoir.
De t’aimer je ne puis cesser,
Pourtant mon cœur est cassé.
Tu m’abandonnes donc jamais ?
Toujours tu me rejettes, mais…
Arrête l’horloge
Las je suis,
Aux règles je déroge
Du regard je te suis… |