Chapitre 2
– C’est vraiment toi... Dray ? Murmura Harry de contentement et de soulagement en l'apercevant, une boule coincée dans sa gorge, n’en revenant toujours pas de le voir devant lui.
Ce dernier, qui le fixait aussi, lui fit signe de le rejoindre. Une fois fait, il le serra fort dans ses bras et huma son odeur, se détendant plus. Harry en profita pour l'imiter et se nicher entre ses jambes…
– Je suis heureux que l’on ait pu te retrouver et que tu ailles bien! Dit Harry, brisant le doux silence qui régnait depuis plusieurs minutes.
– Et moi je suis ravi d’être enfin rentré! Et je m’en veux de mettre fin à ce bon moment. Soupira Draco un peu hésitant sur sa dernière phrase.
– Mais??? Questionna Harry, qui eut l’impression qu’une brique venait à nouveau de se loger dans son estomac avant même de savoir de quoi il en retournait.
– Voldemort est au courant pour nous deux!
Voilà, c’était dit, la bombe venait d’être larguée!
– Oh! Dit Harry anxieux. C’était pour ça le kidnapping?
– Oui, il croyait que je lui parlerais de toi… Au moins, la bonne nouvelle, c'est que nous pourrons enfin arrêter de se cacher et de faire semblant.
– Mais à quel prix? Souffla Harry malheureux et inquiet, se séparant de lui pour le regarder. Je refuse de revivre l’enfer de cette semaine… Je ne veux pas te perdre Draco, je ne le supporterai pas… Finit-il la gorge nouée, pleurant presque avant de se recoller sur lui pour un peu de réconfort.
– Oh, Harry! Draco le serra plus fort dans ses bras, ressentant un pincement au cœur de le voir comme ça.
Préférant changer de sujet, Harry lui raconta sa semaine, de son héritage qu’il arrivait à mieux contrôler, d’où son air fatigué, malgré qu’il dormait bien. D’ailleurs Draco dut le sermonner à ce sujet, lui disant de se modérer.
– Je sais Dray, mais je souhaite que tout ça se termine rapidement pour pouvoir avoir une vie normale, sans craindre de perdre un être cher… Je n’ai jamais demandé à être le survivant… Tout ce que je désirais, c’était avoir une famille aimante où j’aurais pu être heureux, ce n’est pourtant pas la lune! Mais même ça, Voldemort me l’enlève un à un. Fini Harry en chuchotant, des larmes silencieuses dévalant ses joues.
– Ne t’en fais pas Ry, tu l’auras ta famille et tu seras heureux. Essaya de l'encourager Draco, triste que le destin s’acharne autant sur son compagnon.
Plusieurs minutes passèrent dans un silence relativement calme et apaisant pour les deux garçons.
– Qu’est-ce qui t’est arrivé? Demanda finalement Harry, peu sûr de vouloir réellement une réponse, mais ressentant le besoin de savoir.
Le blond se mit alors à lui raconter son enlèvement et sa captivité, avec un peu de réticence, omettant plusieurs scènes de torture, ne voulant pas trop rentrer dans les détails afin de ménager son compagnon.
Flash-back
Tout en effectuant sa ronde au deuxième étage, Draco, en croisant très peu d’élèves, sut qu’il était inutile de la prolonger plus longtemps, au vu de l’heure personne ne sortirait. Tournant à l’angle du couloir pour rejoindre son dortoir, il ne fit pas attention aux ombres qui le suivaient silencieusement depuis déjà quelques minutes. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment la tête à surveiller. Ce fut seulement quand il entendit un faible « Stupéfix » qu’il comprit qu’il aurait dû être plus attentif, mais avant qu’il ne puisse réagir, il se retrouva sur le sol, immobile.
Ses assaillants le prirent sans ménagement avec eux et s’éloignèrent dans les dédales de couloirs sans faire de bruits. Ils sortirent du château afin de se rendre dans le parc puis ils se dirigèrent à l’orée de la forêt. A partir ce moment là, ils s’arrêtèrent et l’un d’eux sortit une vieille pendule cassée de sa poche. Tous la touchèrent et Draco se sentit attrapé au niveau du nombril. Un portoloin.
Ils arrivèrent ainsi devant l’entrée d’un grand manoir que Draco était dans l’impossibilité d’identifier, car sa position l’en empêchait. Suspendu sur l’épaule d’un de ses ravisseurs, la marche reprit. Seulement plus il avançait, plus Draco se sentait mal. Il avait comprit ce qui l’attendait avant même d’être sorti de Poudlard.
Au bout de cinq minutes de marche, il fut projeté face contre terre et il sentit alors le charme être rompu. En relevant doucement la tête afin de voir dans quel endroit il se situait, il y aperçut la personne qui lui faisait face. Des yeux rouges et une face de serpent.
– Bonsoir Draco! Siffla Lord Voldemort lorsque Draco croisa son regard. Je suis content de te voir parmi nous ce soir.
Le blond de répondit pas. La vérité c’est qu’il ne pouvait pas ouvrir la bouche tant il tremblait de peur devant cet être infâme, mais surtout extrêmement puissant.
– C’est très impoli de ne pas répondre quand l’on te parle! Crucio! Cracha le Lord Noir.
Le sort atteignit Draco si vite qu’il n’eut pas le temps de se préparer au choc. La douleur s’empara de son corps avec une puissance telle qu’il ne put retenir ses cris de douleurs. Il eut l’impression que cela avait duré des heures avant le sort ne soit rompu.
– Tu as de la chance, ce soir je suis relativement de bonne humeur. Et puis j’ai envie de discuter avec toi, d’où ta présence à mes côtés ce soir. Estime-toi heureux, c’est un honneur que je te fais là. Déclara Voldemort, satisfait.
– Heureux ? Chuchota Draco. Je ne vois pas en quoi je devrais l’être.
Le Seigneur Noir éclata soudainement de rire avant de s’arrêter brusquement et de se lever pour attraper Draco par le col de son uniforme. Il le remit sur ses pieds avec une force que très peu lui soupçonnait et dit d’une voix glaciale qui envoya des frissons dans le corps de toutes les personnes présentes dans la salle:
– Ne joue pas au plus malin avec moi, jeune Malfoy. J’ai appris beaucoup de choses ces derniers temps. Par exemple… Voldemort fit une pause puis reprit dans un demi-sourire qui fit se glacer le sang de Draco. J’ai appris que tu fréquentais Potter, c’est vraiment dommage que tu sois de leur côté, tu aurais pu faire de grandes choses avec nous. Je t’avais même prévu une place de choix à mes côtés auprès de ton père également.
– Allez-vous faire foutre! Cracha le blond qui avait retrouvé sa verve à la suite de cette déclaration.
– Langage Draco! Je vais être clément et te laisser une dernière chance, dit moi tout ce que tu sais de Potter et de l’Ordre du Phoenix et quand je vaincrai tu auras la vie sauve. Poursuivit Voldemort.
– Et vous servir d’esclave?Jamais!
– C’est ce qu’on verra! Doloris! Aboya le Lord se contrôlant un peu sur sa force.
Prit par surprise encore une fois et ayant perdu l’habitude, Draco ne put s’empêcher de crier.
– Alors, tu veux toujours te taire?
– Vous n’êtes qu’un fou et jamais vous ne gagnerez! S’entêta le blond qui se mit à recevoir une série de sorts très douloureux.
Près d’une heure après, Voldemort demanda à ce qu’on l’enferme dans un cachot un moment, prévoyant de lui rendre visite et réitérer sa question, et si son séjour ne le faisait pas assez réfléchir, il continuerait jusqu'à ce qu’il craque. A cette pensée Voldemort sourit sadiquement en regardant son invité de marque s’éloigner.
Après de longues heures passées dans cette petite cellule humide et froide, attaché avec des chaînes, une paillasse comme lit avec une couverture rêche qui ne le réchauffait même pas, la porte s’ouvrit une seconde fois pour laisser entrer le Lord Noir.
– Alors Draco, je t’ai laissé pratiquement une demi-journée pour réfléchir à ma proposition. Ta réponse est-elle toujours la même? Demanda Voldemort, baguette en main.
– Je n’ai rien à vous dir… Ahhhhhhhh! Se mit à crier Draco avant même d’avoir pu terminer sa phrase sous un autre doloris.
Voldemort était furieux de ne rien obtenir de lui, mais se promit de lui faire cracher le morceau, personne ne lui résistait, sauf ce fichu Potter qu’il comptait bien réussir à avoir à sa bonne.
La séance dura longtemps, donnant peu de repos à Draco qui soufrait le martyr et avait de la difficulté à retrouver son souffle. Trouvant qu’il en avait eu assez pour le moment, Voldemort s’éclipsa, se promettant de revenir très souvent, voir même de confier cette tâche à ses favoris, peut-être que l’un d’eux réussirait à le faire parler. De plus, Malfoy père serait sûrement content de voir son fils, il pourrait peut-être le ramener dans le bon chemin. Après tout, ce n’était que le début de son séjour.
Draco ignorait depuis combien de temps son calvaire durait. Il savait juste que le Lord Noir venait souvent lui rendre visite plusieurs fois par jour du moins c’était son impression. Mais il était surpris que personne d’autre à part lui ne soit venu dans son cachot. Il aurait pensé être plus maltraité que ce qu’il était bien que ce qu’il subissait lui était largement suffisant et que ça lui demandait toute son énergie. Seulement il sentait qu’il n’était pas au bout de ses peines. Et il ne se doutait pas à quel point il avait raison.
Cela faisait quasiment 7 jours que Draco était enfermé dans ce cachot miteux dans les fins fonds sous-sols du Manoir de Voldemort. Il était épuisé physiquement. Il avait des courbatures de partout et ne sentait presque plus sa jambe gauche ainsi que son avant-bras droit. Il avait de nombreuses entailles suite à des sorts de découpe particulièrement vicieux et moralement il commençait à fléchir un peu. Il n’avait plus exactement la notion du temps, mais il ne perdait pas pour autant l’esprit. Il devait cela à son éducation Malfoyenne qui se trouvait utile pour une fois. La seule chose qui lui permettait de tenir était de penser à Harry. Certes sept jours pouvaient paraître ridicules dans n’importe quelles situations ou presque, mais quand on se retrouvait prisonnier, surtout du plus grand mage noir de tous les temps, cela paraissait être une éternité.
Mais par-dessus tout, Draco refusait de penser à ce qui se trouvait également dans le cachot où il se trouvait ou encore dans ceux qui se trouvaient à proximité du sien. Les bruits qui résonnaient n’étaient pas des plus rassurants et sachant qu’il n’était pas courageux de nature, il essayait de fermer complètement son esprit à ce qui se trouvait autour de lui pour ne pas sursauter toutes les deux minutes et ne pas donner satisfaction au maître des lieux.
Deux autres jours passèrent encore et Draco était toujours dans le même état d’esprit, mais il ne voulait pas faillir. Il devait tenir pour Harry, pour eux. Il voulait y croire. Croire qu’un avenir était possible pour eux malgré la menace plus que sombre du Mage Noir. Il avait foi en son compagnon. Ses pensées furent interrompues par le grincement de la porte de son cachot, ce qui signifiait que quelqu’un entrait. Seulement le jeune homme entendit très nettement d’autres pas qui suivaient le premier.
Il releva alors la tête et devint encore plus pâle que ce que son état lui permettait. Le Seigneur des Ténèbres n’était pas venu avec n’importe qui.
– Bonjour Draco, bien dormi? Ah non j’oubliais, mes gardes m’ont dit que tu tremblais de peur pendant la nuit. Se moqua le Lord Noir. Aurais-tu peur des rats?
Le blond ne répondit pas au sarcasme, préférant se préserver pour la suite des « festivités ».
– Je vois que tu n’es toujours pas décidé à parler, c’est pour cela que je t’ai amené une petite surprise vois-tu. Lucius approche mon ami.
Lucius Malfoy s’approcha alors lentement de son maître tout en ne lâchant pas son fils du regard.
– Lucius, je sais que récemment tu as entendu de nombreux bruits de couloirs dans le manoir et aujourd’hui j’ai décidé de te faire part de la vérité concernant ton misérable rejeton. Car vois-tu je ne tolère pas son attitude. Je compte donc sur toi pour remettre ton fils dans le droit chemin auquel cas tu en pâtiras mon cher. Me suis-je bien fait comprendre?
– Oui mon seigneur, murmura Lucius sans ciller.
– Parfait. Je savais que je pouvais compter sur toi mon fidèleserviteur. Puis, se tournant de nouveau vers Draco, il déclara. Ton fils fréquente le jeune Potter, seulement il refuse de parler sur sa relation et ne veut pas rejoindre mes rangs. A toi de rétablir cette erreur.
Puis sans un regard, il quitta le cachot laissant le père et le fils seuls, s’affrontant du regard.
– Tu me déçois beaucoup Draco. Je t’ai pourtant élevé mieux que ça il me semble. Commença Malfoy Senior.
– Il faut croire que vous avez dû rater quelque chose alors. Car je refuse de me soumettre. Cracha en retour Malfoy Fils.
– Un peu de respect envers son maître Draco! Je ne tolère pas ce genre d’attitude fils!
– Et moi je n’accepte pas de servir d’esclave!
– Crucio!
Draco hurla de douleur malgré qu’il s’y soit attendu. Seulement il connaissait son père et il savait que ce n’était que le début d’un long moment de souffrance.
Ce ne fut que deux heures plus tard qu’un Lucius Malfoy plutôt content sorti du cachot pour retourner auprès de son maître laissant derrière lui un corps inerte et passablement amoché.
Fin flash-back
– Mais c’est horrible… Murmura Harry, relativement choqué par les révélations que son compagnon venait de lui faire.
– C’est mon père Harry, venant de lui c’est logique.
– Comment peux-tu dire une chose pareille? Draco! Aucun père ne devrait faire ça à son propre fils.
– Mon père et moi n’avons pas la même vision des choses et puis il a toujours était un peu dominateur dans l’âme… soupira Draco.
– Ce n’est pas une raison. Trancha Harry.
Un silence s’installa ensuite. Harry se serra d’avantage contre Draco pour lui transmettre sa chaleur, car ce dernier avait commencé à trembler légèrement. Puis la voix d’Harry s’éleva doucement.
– Comment as-tu fait pour sortir de là?
– Je ne sais pas vraiment… Le dernier souvenir que j’ai avant de mettre réveillé est que… j’étais dans le cachot de Voldemort avec mon père et qu’il… qu’il n’a pas arrêté de me jeter des sortilèges de son cru pendant que Voldemort me posait encore et encore des questions…
Sa voix se cassa et il commença à pleurer silencieusement. Il se tourna, dos à Harry. Celui-ci compris aussitôt son malaise et le prit dans ses bras pour le réconforter du mieux qu’il le pouvait.
– Je suis désolé Draco, je ne voulais pas te faire de mal en te demandant de me raconter. Pardonne-moi mon amour, je t’aime tant si tu savais. J’ai eu si peur pour toi. Je n’aurais pas dû te demander de me raconter ça. Pardon s’il te plait pardon, je t’aime!
Tout en s’excusant, Harry le couvrait de baisers sur la nuque. Draco se calma légèrement puis dit :
– Ne t’excuse pas Harry, c’est dur, mais j’ai besoin d’en parler. Il faut que tu saches, mais aussi que ça sorte. Excuse-moi. J’aurais dû être plus vigilant ce soir-là…
– Tu n’as absolument pas à t’excuser Draco, tu m’entends? Toi plus que quiconque.
– D’ac… D’accord.
Le blond se retourna vers son petit ami qui l’embrassa tendrement quand ils se firent face.
– Je me souviens d’une douleur horrible dans le bas du dos. Mon père prenait vraiment du plaisir à me lancer des sorts tous plus horribles les uns que les autres et… et… Vol.. Voldemort il… il rigolait… c’était horrible…
Sa voix se brisa une nouvelle fois et Harry ne put que le serrer encore plus si c’était possible pour lui faire comprendre qu’il était là maintenant, qu’il n’était plus seul. Et il le lui dit.
– Chut, calme toi mon cœur, je suis là maintenant c’est fini mon ange. Je suis là, je t’aime tant si tu savais.
Les larmes coulaient le long de ses joues à lui aussi, mais il était bien trop préoccupé par son amour pour y prendre garde.
– Merci… mais tu sais… au bout d’un moment, je n’avais plus mal, je me suis senti aspirer par le noir et… c’était comme une délivrance.
Le cœur d’Harry se serra à ces mots. Mais Draco continua.
– Seulement je ne voulais pas partir comme ça… pas après m’être battu pour te revenir. Alors j’ai fait ce que je faisais depuis le début de mon enlèvement. J’ai pensé à toi. De toutes mes forces. Puis quand je me suis réveillé, j’étais ici et après j’ai vu Dumbledore. Puis tu es arrivé…
Le regard de Draco en cet instant fit bondir le cœur d’Harry de joie, car il ne vit que de l’amour dans ce regard gris orageux que son petit ami n’avait que pour lui.
– Dumbledore pourra surement répondre à notre question, mais plus tard. Finit par conclure Harry.
Après l’avoir un encore réconforté du mieux qu’il le pouvait, ils essayèrent de parler de leur avenir en dépit des circonstances, et aussi de la façon d’annoncer leur relation, surtout à Ron et Hermione.
Un peu plus tard dans l’après-midi, Morphée les trouva endormis, tous deux enlacés. Pomfresh, qui avait eu une discussion avec le directeur qui était passé voir comment les deux jeunes allaient, les laissa tous les deux tranquilles.
OoO
Une fois les cours terminés Ron et Hermione, inquiets, décidèrent de voir Harry coûte que coûte. Ils voulaient des explications sur le comportement plus qu’étrange de leur ami.
– C’est décidé Ron, je refuse d’attendre une heure de plus pour savoir ce que Harry nous cache. C’est vrai quoi, ce matin encore il était complètement déprimé puis tout à coup il reçoit une lettre qui lui fait retrouver le sourire et monsieur a le culot de nous planter au beau milieu dela Grande Sallesans nous donner d’explications!
– Et tu veux que nous fassions quoi Mione? On ne sait même pas où il est. Et en plus Dumbledore le couvre…
– Raison de plus pour connaitre la vérité! Il doit bien y avoir un moyen de pouvoir savoir où il se trouve. Souffla Hermione, relativement énervée.
Ils continuèrent leur chemin menant à leur Salle Commune quand ils s’arrêtèrent brusquement pour se regarder.
– La carte ! S’exclamèrent-ils en chœur.
Ils se dirigèrent alors vers le dortoir des garçons de septième année ignorant les regards moqueurs de leurs amis quand ils montèrent en direction du dortoir.
Ils trouvèrent la carte et cherchèrent Harry, qu’ils trouvèrent à l’infirmerie. Mais ils ne prêtèrent pas attention à la personne qui se trouver avec lui. Peut-être auraient-ils dû.
Ils prirent donc la cape d’invisibilité de leur ami qui l’avait laissé dans sa malle, et ils redescendirent dans la Salle Commune tout en prétextant se rendre à la bibliothèque à leurs amis, certains qu’ils pourraient s’éclipser un moment sans problèmes.
Ils se rendirent donc à l’infirmerie une heure avant le couvre-feu, malgré l’interdiction. Une fois arrivés, tous deux se figèrent sous le choc en apercevant leur meilleur ami dormir avec la dernière personne à laquelle ils auraient pu penser : le Prince des Serpentard. Et avant qu’ils ne puissent se remettre de leur stupeur, Harry et Draco se réveillèrent presque en même temps.
Évidemment, ne les voyant pas, le survivant, après s'être redressé, se positionna adéquatement en face de Draco, sans trop s'en éloigner.
Ils s’échangèrent quelques paroles à mi-voix et lorsque Harry alla pour embrasser son compagnon, ce dernier se tendit, les yeux rivés par-dessus l’épaule du brun, ce qui le fit se retourner pour y découvrir Ron et Hermione, dont la cape avait glissé à leur pied, les yeux exorbités et la bouche grande ouverte.
A suivre…
C’est bientôt la fin. J’espère que vous avez aimé jusqu'à présent. |