Disclaimer : tout à elle rien à moi.

Note : ceci est un piti cadox pour mon champi pour son anniversaire alors JOYEUX ANNIVERSAIRE CHAMPI !! TOU ROXX <3 te nem *_*

Merci à Artoung (tou roxx poulette *_*) pour toutes ses propositions de titre qui roxxaient, d’ailleurs le titre de cette fic est l’avant-dernière proposition \o/

Sur ce je vous laisse lire.

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Sa bouche a toujours appelé la tienne.

Ça a toujours été ainsi.

Tu ne sais pas comment c’est arrivé ni pourquoi, c’est juste là.

Tu ne cherches pas à comprendre, tu vis avec.

Il sourit doucement à Pansy et tu te surprends à vouloir sourire avec lui.

Un rire discret lui échappe et tu te retiens de l’imiter.

Vous n’êtes pas seuls dans la salle commune et tu ne peux te permettre le moindre relâchement.

Tu te sers de la Gazette comme d’un rempart entre toi et les autres, empêchant Draco de t’entraîner dans une de ses conversations ennuyeuses, empêchant Crabbe et Goyle de comprendre que ton regard s’échappe plus souvent au dessus des pages qu’il n’en suit les lignes.

Pansy se lève finalement pour rejoindre Bulstrode et il tourne doucement son regard vers la salle, réalisant qu’elle s’est considérablement remplie le temps de sa conversation avec la brune.

Son sourire s’est évaporé, ton envie aussi.

Tu baisses rapidement les yeux lorsque les siens arrivent à ton niveau.

Sa chaise racle sur les grandes dalles de pierre et tu l’observes quitter la pièce d’un pas tranquille.  

Tu attends dix minutes avant de te lever à ton tour.

Tu pars sans explication, tu n’as de compte à rendre à personne.

Les couloirs des cachots sont sombres et humides comme toujours et ce fait t’agace comme à chaque fois que tu y prêtes attention.

Les rares élèves que tu croises dans les étages te lancent des regards intimidés pour les Poufsouffle, indifférents pour les Serdaigle, respectueux pour les Serpentard, méfiants pour les Gryffondor.

Tu les ignores.

Tes pas s’arrêtent devant une porte de bois toute simple dans un couloir abandonné du cinquième étage.

Une pression légère, une pause, une pression forte et la poignée t’offre l’accès à la pièce.

C’est une ancienne salle de cours d’une matière visiblement abandonnée car tu n’as étudié aucun des objets qui sont disposés sur les longues tables de bois.

La plupart sont couverts de poussière mais tu distingues des enchevêtrements complexes de pièces de verre et de métal sous la couche grise.

Un cliquetis attire ton attention sur ta gauche et tu slalomes tranquillement entre les tables pour rejoindre le fond de la salle.

Il est là, assis sur un tabouret de bois, sa baguette posée sur une table l’éclairant d’un lumos.  

Ses mains aux longs doigts passent un chiffon avec patience et délicatesse et révèlent un fragile objet composé de tubes de verre en spirales qui brillent légèrement à la lueur de la baguette.

Il s’interrompt un instant lorsqu’il t’aperçoit et te salue d’un léger sourire.

« Blaise » disent ses lèvres closes.

« Théodore » répondent les tiennes dans un sourire en coin.

Tu t’appuies contre la table et l’observes en silence.

Il marque une hésitation, reprend sa tâche puis s’arrête pour de bon et se tourne vers toi, une question au bout des lèvres.

Tu t’avances d’un pas pour leur donner la réponse du bout des tiennes.

Sa bouche a toujours appelé la tienne.

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