Bon, rien n'est à moi sauf la jeune fille tombée du ciel!
Je n'ai pas revu cette fic (qui était une de mes 1ères et qui date de 2006) donc sorry si il y a des incohérences ou des fautes...
Bonne lecture!
Chapitre un : apparition
Ron, Hermione, Ginny et Dean marchaient dans les couloirs de Poudlard, laissant Harry traîné seul derrière eux.
- J’étais en cour avec le nouveau prof de DCFM, tout à l’heure. Il est vraiment trop beau ! Tu trouves pas Hermione ? s’extasia la plus jeune des Weasley.
- Tu parles ! Un elfe des hautes plaines ! fit Dean, un brin jaloux.
- C’est vrai qu’il est beau… confirma Hermione, avec un léger soupir.
- Vous allez pas retomber dans vos délires comme avec Lockhart ? s’effraya Ron.
- Hors sujet ! répliqua sa sœur. Légolas est un être exceptionnel, pas comme cet abruti de Gilderoy !
- En attendant, tu en étais folle de « cet abruti »…
Il adressa un clin d’œil à Dean et ils éclatèrent de rire.
Pour se venger, Ginny lui asséna un violent coup de poing dans l’épaule. Ron grimaça en frottant l’endroit de l’impact.
Harry les regardait rire avec un pincement au cœur. Il aurait tellement aimé se joindre à eux ! Mais depuis la mort de son parrain, il n’avait plus goût à rien. Ses amis avaient bien tenté de parler avec lui de ses sentiments mais il les avait envoyé balader. Il ne voulait pas qu’on le plaigne ! Et il ne voulait pas partager sa douleur ! Il voulait juste qu’elle s’en aille, qu’elle disparaisse à jamais… Mais elle était là. Il aurait pu, il aurait dû sauver Sirius mais il n’avait rien fait… et la culpabilité le bouffait un peu plus chaque jour.
Ils arrivèrent à l’entrée de l’école et constatèrent que la cour était inondée. Depuis la rentrée, il y avait de ça deux semaines, la pluie était tombée sans discontinuer et masquer le paysage d’un rideau d’eau.
Ron soupira. Il n’avait absolument pas envie de sortir par ce temps-là !
- Hagrid m’a dit qu’il avait mis une bâche pour nous protéger, les informa Hermione.
- Ouai, ben encore heureux ! pesta Dean. Déjà qu’ils ont maintenu les cours sous cette pluie !
- Arrêtes de râler et va en cours ! lui fit Ginny en le poussant vers l’extérieur. A plus tard, Harry, ajouta-t-elle d’une voix douce à l’attention de son ami.
Harry la regarda s’éloigner. « Comme elle a changé ! pensa-t-il. Comme nous avons tous changé… » Il se reprit immédiatement : il ne voulait pas s’attarder sur ses sombres pensées. Il s’élança sous la pluie à la suite de ses amis.
Lorsqu’ils arrivèrent à la lisière de la forêt interdite, ils purent constater que la bâche qu’avait promis Hagrid était bien solidement attachée à plusieurs arbres leur offrant un vaste abris.
Harry, Ron et Hermione s’approchèrent de leur professeur et ami.
- Bonjour, Hagrid, saluèrent-ils en cœur.
- Bonjour, les enfants, répondit le géant avec un grand sourire. Vous avez vu ce temps ? C’est génial, non ? (regards surpris des trois amis) J’ai justement décidé de vous faire cour sur des créatures de pluie, des alombart. Ils sont là-bas si vous voulez les voir.
Ils acquiescèrent, allèrent observer de plus près les alombart. C’était de drôle de petites créature vertes avec de longues oreilles pendantes.
- Ils ressemblent à des cockers, fit remarquer Hermione.
- Des quoi ? Interrogea Ron.
- Des cockers, c’est une race de chiens…
Soudain, un éclair déchira le ciel, le tonnerre le suivit de près déclanchant la panique chez les alombart qui commencèrent à grimper le long des boîtes pour fuir.
- Empêchez-les de sortir ! s’écria Hagrid, soucieux de conserver un minimum de créatures pour son cours.
- Vous avez vu ça ? Il est pas passé loin,celui-là ! s’exclama Ron.
Ils entendirent un bruit au dessus de leurs têtes.
- La bâche va céder ! comprit immédiatement Hermione . Il faut partir de là !
Les élèves commençaient à sortir sous la pluie quand la bâche se déchira. Elle déversa son contenu sur les élèves, dont Harry, qui n’avaient pas eu le temps de s’éloigner.
Harry vit tomber quelque chose près de lui mais ne réalisa pas tout de suite ce que c’était.
- Professeur, appela un Serpentard, quelqu’un est tombé de la bâche.
- Co… Comment ? fit Hagrid, occupé à aider les élèves coincés.
- Une personne est tombée du ciel, près de Potter!
Hagrid réalisa soudain ce que venait de lui dire le jeune garçon et se précipita à l’endroit où se trouvait Harry, ainsi que tous les élèves.
Ils découvrirent une jeune fille inconsciente, allongée sur l’herbe mouillée. Elle était brune, de taille moyenne et semblait reposer sur ses longs cheveux bruns et bouclés.
Harry se pencha pour mieux la voir. Elle avait l’air si fragile…
Elle ouvrit doucement les yeux et Harry put constater qu’ils étaient d’un beau marron chocolat.
- Salut, vous, lui fit-elle avec un petit sourire.
Elle tourna la tête et Harry vu qu’elle regardait Malefoy qui s’était, lui aussi, penché vers elle.
- Je suis morte, c’est ça ? Et je suis au Paradis ?
Elle aperçut Hagrid avec deux alombarts dans chaque mains.
- Peut-être pas finalement…
Elle ferma à nouveau les yeux et perdit connaissance.
Hagrid, un peu perdu, se décida tout de même à prendre les chose en main.
- Hermione : va prévenir le professeur Dumbledor. Harry, Drago : vous allez transporter cette jeune demoiselle à l’infirmerie. Ron : préviens Mme Pomfresh. Moi, je reste là pour finir le cour.
Les élèves poussèrent un soupir de dépit. Ils espéraient être dispensés après ce qui venait de se passait !
La jeune fille remua à nouveau et ouvrit les yeux.
- Oula ! Ca fait mal ! fit-elle en se relevant sur ses coudes.
Elle regarda autour d’elle, surprise et commença à dévisager les personnes autour d’elle.
- Putain ! J’en reviens pas ! Je suis vivante ! s’exclama-t-elle avec un grand sourire. Je viens de me prendre la foudre sur la tête et je suis toujours en vie !
Elle éclata de rire, heureuse de sentir aussi bien. Elle ne savait pas où elle avait atterri mais, elle s’enfichait, trop contente d’être là !
Drago se pencha vers elle, afin de mieux l’observer. Elle était vraiment jolie malgré l’eau qui lui dégoulinait sur le visage… Et puis, ma foi, elle avait de bien beaux atouts sous son t-shirt mouillé et transparent !
- Ca va ? Tu te rinces bien les yeux ? Tu veux toucher peut-être ? lui fit la jeune fille avec un sourcil relevé.
Il rougit, ce qui le perturba un peu plus. Un Malefoy n’était jamais gêné ! Il lui prit le bras et l’aida à se relever.
Harry, quant à lui, passa un bras autour de sa taille pour la soutenir et la porter.
- Je vais vous amener à l’infirmerie, lui dit-il.
- Hey, beau brun ! Ils sont tous aussi charmants que toi, ici ? lui demanda-t-elle avec un sourire espiègle.
Harry baissa la tête et ne répondit pas, décontenancé : il n’était pas habitué à ce genre de compliments ! On parlait généralement de lui comme du Survivant, de celui qui avait battu Voldemort, etc… Mais le considérer comme un beau gosse ?!
Ils firent le reste du chemin en silence, lui ne sachant pas quoi dire et elle épuisée par son « arrivée ». Ils étaient suivis de près par un Malefoy, curieux d’en savoir plus sur cette nouvelle…
Quand ils arrivèrent à l’infirmerie, Mme Pomfresh se précipita pour prendre la température de la jeune inconnue. Harry et Drago l’aidèrent à s’installer dans un lit. Elle s’effondra sur le coussin et perdit connaissance.
- Vous devriez retourner en cours les garçons, fit une voix derrière eux.
- Pr Dumbledor ! Vous savez qui c’est ? Comment elle a fait pour arriver là ? Ce qui lui est arrivée ? demanda Harry.
- Je crains de ne pouvoir répondre à tes questions car je n’en connais pas les réponses. Retournez en classe. Nous en saurons plus ce soir.
Harry, Ron, Hermione et Drago sortirent de la pièce, un peu frustrés, et retournèrent à contre cœur sous la pluie.
- Vous croyez que Dumbledor nous cache quelque chose ? fit Hermione.
- Je crois pas. Il est comme nous : Il ne sait rien, sinon il nous l’aurait dit, répondit Ron, en haussant les épaules.
A l’infirmerie, Dumbledor et Mme Pomfresh s’interrogeaient sur cette jeune fille tombée du ciel.
- Comment a-t-elle pu survivre à la foudre ? Elle n’a même pas une égratignure… Et puis, vous sentez, Pr Dumbledor, la puissance qu’elle dégage ?
- Oui, je sens…
Plus tard…
La jeune fille commençait à émerger de son sommeil. Il lui semblait être dans du coton et elle avait du mal à faire surface.
Elle finit par ouvrir les yeux, doucement. Elle regarda autour d’elle. Apparemment, elle se trouvait dans une infirmerie ou un hôpital. Elle aperçut, à côté d’elle, une femme à l’air sévère qui la fixait. Elle se redressa sur les oreillers.
- Bonjour, je suis le Pr Mc Gonagal. Vous êtes en sécurité à Poudlard.
- Ok. Merci pour l’info…
- Vous sentez-vous capable de vous lever ?
- Euh… Oui, je crois.
- Très bien. Le Pr Dumbledor, le directeur de cette école, voudrait bien avoir une conversation avec vous, Mademoiselle. Si vous voulez bien me suivre…
Elle se leva du lit, constata qu’elle était en chemisier d’hôpital, enfila les chaussons qui se trouvaient là et suivit cette Pr Mc Gonagal à travers de longs couloirs sombres. Elle se demandait où elle était et où l’amenait cette femme mais étrangement elle n’avait pas peur : elle avait confiance en celle qui la précédait.
Elles arrivèrent devant une statut représentant un oiseau majestueux que la jeune fille ne sut reconnaître. Elle regarda le Pr Mc Gonagall en se demandant ce qu’elle attendait quand :
- Dragibus !
- Vous aussi vous aimez ça ? C’est cool mais je vois pas…
Elle s’interrompit en voyant la statue révélée un passage secret. Et elle comprit : dragibus était un mot de passe ! Elle sourit : quelle drôle d’école !
L’escalier menait à une porte qui ouvrait sur une vaste pièce qui semblait être un bureau. Deux hommes s’y trouvaient : l’un d’eux était grand, mince et avait l’air sombre, il portait une robe( ?!), avait le teint cadavérique et ses cheveux lui descendaient jusqu’aux épaules ; l’autre était un vieil homme, avait de long cheveux et une barbe tout aussi longue, il portait également une robe. Par contre, il était en parfait contraste avec l’autre, ce dernier était tout en noir (cheveux, vêtement) et le vieil homme était tout en blanc.
Le vieil homme lui sourit et elle lui rendit son sourire. Elle se tourna vers l’autre homme mais il la regarda d’un air froid. Dumbledor lui désigna un fauteuil. Elle s’y assit.
- Bienvenue à Poudlard, Mademoiselle. Vous connaissez déjà Minerva. Voici le Pr Severus Rogue et je suis Albus Dumbledor, le directeur de cette école.
- Enchantée.
- Alors, vous sentez vous mieux ?
- Oh, oui ! Ca va ! C’est sûr qu’une entrée comme la mienne n’est pas de tout repos mais ça va ! J’espère, quand même, n’avoir fait peur à personne tout à l’heure…
- Tout à l’heure ?
- Oui, vous savez, quand je suis « arrivée ».
- Euh… En fait, cela fait une semaine que vous êtes ici.
- …
- Vous avez dormi pendant tout ce temps.
- Ah… C’est pour ça que je pète la forme, alors ! se dit-elle.
Ils la regardèrent bizarrement. Elle baissa la tête vers son buste, histoire de vérifier que la blouse ne s’était pas défaite. Mais non, tout était bien attachée.
- Qu’est-ce qu’il y a ? osa-t-elle demander.
- Et bien, nous nous demandions qui vous étiez et comment vous avez fait pour entrer dans l’école.
Elle leur sourit. Ce n’était que ça !
- Ben, en fait, j’en sais rien…
- Vous ne savez pas comment vous êtes arrivée ici ? demanda le Pr Rogue.
- Oui…
- Dites-nous au moins qui vous êtes, alors !
Son sourire s’effaça. Comment leur avouer ?
- Ben , j’en sais rien…
Elle les observa tour à tour. « Pourquoi j’ai l’impression d’avoir dit une bêtise ? »
A suivre... |