Pairing : Je vous laisse découvrir
Résumé :La guerre est terminée, Harry a vaincu Voldemort, l'histoire se déroule dix ans après et tout commence par une lettre.
Disclamer : les personnages ne m'appartiennent pas mais à J.K.R.
Attention : Cette histoire contient des relations homosexuelles, donc ceux qui n'aiment pas ça, ne lisez pas!
Note de l'auteure: Yosh à tous, me revoila pour un nouveau chapitre, je m'excuse pour l'attente mais cette fois je m'y suis remis, je vais la finir ce mois-ci! Bonne lecture!! et Dites moi ce que vous en pensez en me laissant des reviews please!!
Chapitre 4:
Mon regard parcourt le moindre recoin de cette chambre, les rideaux étaient légèrement tirés laissant s'infiltrer les rayons du soleil. Dans la pièce, s'entreposaient mille et un bibelots, des fleurs mis dans des vases posaient sur la table de chevet, des ballons de toutes les couleurs écrit dessus Bon rétablissement! attachés à son lit, Surement des fans pensai je. Ainsi que des cartes rangeaient dans une boites près des fleurs. Potter est aimé, mais pour des raisons puériles. Tout le monde ne savent rien de sa vraie vie, de ses valeurs, de ce qu'il aime réellement. Cette chambre ne lui ressemble pas, tous ces cadeaux, toutes ces attentions , ce n'est pas ce qu'il veut, oui ce n'est pas son genre de garder ces choses encombrantes qui lui rappelle tout ce qu'il deteste, n'être que le survivant au yeux de tous! Mais je sais qu'il est trop gentil pour refuser quoique ce soit. Après avoir observé sa chambre, je pose enfin mon regard sur sa frèle silhouette. Sa maigreur, sa paleur, son air fatigué me choque. J'avais encore l'image de lui en pleine forme, à présent ce n'est qu'une pale copie de lui. Son état me donne envie de le prendre dans mes bras, de le choyer comme il ne l'a jamais été. Ses cheveux ont énormément poussé, lui arrivant aux épaules, toujours aussi indisciplinés et toujours aussi noirs que l'ébène. Vêtu d'un simple pyjama en coton de couleur noir, il est assis, une couverture recouvrant ses jambes, il me scrute avec incompréhension de ses yeux toujours aussi verts, toujours aussi profond que je voudrai m'y noyer pour l' éternité. Doucement je m'avance vers lui pour ne pas le brusquer, je veux qu'il prenne conscience que je suis bien là à ses côtés. J'enlève ma cape, puis la dépose sur le rebord du lit, je nose pas détourner mon regard du sien. J'essaye de ne pas trembler devant lui. Il ferme les yeux et soupire, puis à nouveau il me fixe, son regard se durcit: - "Malfoy que fais tu ici? Dis moi que tu t'es trompé de chambre car ta présence me semble un peu irréel et inconcevable." me demande t-il d'un ton las. Face à cela , je me sens vexé mais je comprend sa méfiance et son désir que je le laisse en paix. Si cela aurait été mon ancien moi, je serai parti... Mais cette fois, il est hors de question que je m'en aille. Je dois prendre le taureau par les cornes et lui montrait que j'ai changé. - " Désolé Potter de te décevoir, mais je ne me suis pas trompé de chambre. C'est bien toi que je désire voir." rétorquai je avec sincérité. -" Vraiment! Pourquoi? Veux tu te moquer de mon état pitoyable, entendre mes dernières volontés peut être?! " me lance t'il sur un ton sarcastique. Je ne supporte pas son ton et le fait qu'il plaisante sur son état, comment peut il rire de cela! Je dois rester maitre de moi même, il ne fait que me tester.
-" Potter, malgré les apparences, je suis ici pour apporter mon aide et non te voir agoniser. Ne trouves tu pas généreux de ma part que je sois venu en personne pour résoudre et soigner ta maladie." annonçai je d'un ton hargneux.
Amusé certainement par mon air qui se veut suffisant et fier de moi, il laisse un doux rire s'échapper de ses lèvres. Le son de son rire cela faisait longtemps que je ne l'avais pas entendu, cela remonte à Poudlard. -" Qu'est ce qui te fait rire Potter? " dis je en haussant un sourcil.
-" Rien si ce n'est le fait que tu te tiennes devant moi, tendu comme un piquet et que tu me propose ton aide moi ton rival de toujours. C'est assez surnaturel!" m'avoue t-il en calant sa tête sur son oreiller et en laissant un rictus amusé sur ses lèvres. Rictus qui aussitôt était apparu, disparu en un rien de temps, comme si cela n'avait jamais existé. Le regard dans le vide, serrant les draps de ses mains, il m'annonça:
-" Tu ne peux rien faire Malfoy, personne n'a pu et ce n'est pas toi qui y arrivera... Il est malheureusement trop tard, je meurs." Ses paroles atteignent directement mon coeur, et une colère sans nom apparaît Ne me laissera t-il aucune chance de le sauver.
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