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Nouvelle patrie, nouvelle aventure
Par Lilith-and-Sev
Harry Potter/Merlin  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 5     Les chapitres     0 Review    
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Distraire les Nazgûls et atteindre Fondcombe

Avant qu’aucune autre question n’ait pu être posée, une épée fut pointée sur la gorge de Grands-pas, « Est-ce cela un rôdeur sur ses gardes ? » demanda une belle voix.

Arwen sentit à son tour une épée sur sa gorge, « Pourquoi le devrait-il quand il a deux chiens de garde pour le garder en sécurité ? » murmura Remus dans son oreille.

« Reste calme Remus, c’est une amie. Arwen, je te présente Remus Lupin, Harry Potter-Black-Lupin, et tu connais déjà les Hobbits », dit Grands-pas en se levant et en se tournant vers Arwen pour la regarder dans les yeux.

« C’est un plaisir de vous rencontrer tous les deux », dit-elle en faisant une référence.

« Toi aussi Arwen », dit Harry avant de hocher la tête pour que les autres hobbits commencent à plier le camp.

« Vous avez cinq spectres qui vous attendent à l’entrée de Fondcombe, où sont les quatre autres je n’en sais rien », murmura Arwen à Grands-pas.

« Mais nous avons besoin de conduire Frodon loin d’ici, il a été poignardé par une lame de Morgul et il n’est pas dans la meilleure condition pour courir », dit Grands-pas.

« Il est quoi ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas  pressés jusqu’à Fondcombe ! Il est probablement déjà un spectre maintenant ! » dit Arwen avec colère pour seulement être tournée et regardée par Harry.

« N’insultes pas mes compétences Arwen de Fondcombe ! Il est complètement guéri mais il reste faible comme tu le serais si tu avais été frappé par n’importe quelle lame à proximité du cœur ! » lui dit-il avec colère avant de se tourner et de vérifier les pansements de Frodon.

« N’insultez pas ses talents de guérisseur Dame Arwen ; il est très sensible dans ce domaine. Il n’a pas pu empêcher la mort de ses frères alors il est sûr qu’il ne laissera jamais personne d’autre mourir tant qu’il pourra l’empêcher », lui dit Remus en posant une main apaisante sur son épaule.

  Harry se redressa, « Nous avons besoin d’emmener Frodon à Fondcombe, et rapidement. Ces spectres ne doivent pas l’atteindre ! » dit-il avec véhémence.

« Je peux monter à cheval avec lui », déclara Arwen en faisant un pas en avant, voulant aplanir leurs différends.

« C’est impossible, ton cheval sera trop lent », puis le visage d’Harry s’éclaira, « J’ai une idée ! », dit-il avant de porter son majeur plié et son pouce à ses lèvres pour laisser échapper un sifflement aigu.

  Un vigoureux croassement se fit entendre et ils virent une étrange créature voler près du sol et atterrir au milieu de la clairière. Elle avait le corps d’un cheval et les ailes, la tête et les serres d’un aigle. Ses plumes étaient grises tachetées de blanc et de noir, « Ceci, mes amis, est Buck l’hippogriffe », leur déclara Harry en faisant un geste du bras vers l’hippogriffe.

  Buck s’avança et lui pinça les oreilles, avant de pousser son bec contre sa main, il lissa et caressa ses plumes avec amour, « Maintenant Arwen doit rester à six pieds de lui et s’incliner comme un homme le ferait », ordonna Harry en se tenant aux côtés de Buck avec sa main posée sur son encolure.

« Pourquoi ? », demanda-t-elle en se mettant en position.

« Les hippogriffes doivent être respectés, tu t’inclines et s’il s’incline en retour tu peux le monter, s’il ne le fait pas éloignes-toi lentement et reste loin de lui », expliqua Harry.

« Pourquoi ne t’es-tu pas incliné ? » demanda-t-elle alors qu’elle se courbait à moitié en gardant le contact par le regard avec Buck.

« Je l’ai sauvé d’une exécution et j’ai pris soin de lui depuis », expliqua Harry, « nous sommes devenus amis et les amis n’ont pas besoin de formalités entre eux » conclut-il.

  Buck s’inclina devant elle et elle s’avança vers lui et caressa affectueusement son bec, « tu es un magnifique hippogriffe Buck », murmura-t-il.

« Viens, je vais t’aider à monter », dit Harry en s’accroupissant et en collant ses mains pour qu’elle y pose les pieds.

  Arwen le fit et il la poussa vers le haut sur son dos, puis il plaça Frodon devant elle et enroula un autre sac de couchage autour de lui. Puis il se tourna vers les autres, « Grands-pas tu peux monter le cheval d’Arwen, Remus et moi allons transporter les autres hobbits et nous allons attirer les spectres loin d’Arwen et Frodon », leur dit Harry.

  Il fut stoppé dans son mouvement quand Frodon agrippa désespérément sa manche, « Ne fais pas ça ! Tu vas mourir ! » les lames coulaient sur ses joues en ruisselets.

  Harry retira un anneau d’onyx de son majeur droit, il y avait un haut et étroit B gravé au centre et il avança la main droite de Frodon jusqu’à lui. Puis il plaça l’anneau à l’index de Frodon et l’embrassa, « c’est l’anneau que mon parrain m’a donné, je reviendrai le chercher petit frère », murmura-t-il avant de l’embrasser sur le front et de se reculer pour donner une claque sur le flanc de Buck.

  Buck s’envola dans la direction de Fondcombe. Remus et Harry se transformèrent et laissèrent les trois hobbits les monter alors que Grands-pas portait un paquet enroulé dans un sac de couchage devant lui comme s’il s’agissait d’un hobbit. Ils galopèrent dans la direction opposée à celle d’Arwen et Frodon, les cavaliers les pourchassant bientôt. Avec une pensée Harry fit apparaître un Patronus et l’envoya courir autour d’eux comme s’il les gardait et renforçant l’idée des spectres que Frodon était avec eux. Ils coururent longtemps avant de se faire intercepter par les spectres qui tirèrent Grands-pas de son cheval. Harry laissa rapidement Merry et Pippin descendre de son dos et sauta sur les spectres qui venaient vers lui. Ils bondirent en arrière de peur et Harry s’accroupit en face d’eux en grondant et en montrant les crocs les patronus de son cerf, du sinistros et du phoenix se joignirent à lui. L’un des spectres, inaperçu, prit le leurre et le déchira en essayant de trouver l’anneau pour lui pour seulement trouver un sac de nourriture.

  Il poussa un cri et pointa son épée sur la gorge de Grands-pas en sifflant, « Où est l’halfelin rôdeur ? »

« Lequel ? » demanda-t-il sarcastique, et Harry dut se mordre pour retenir un éclat de rire.

« Celui qui porte l’Anneau Unique ! » siffla le spectre avec colère.

« Oh, lui…Aucune idée », fut la brève réponse de Grands-pas.

« Si tu ne nous dis pas où il se trouve, tu en subiras les conséquences ! » siffla le meneur.

  Harry se transforma et frappa l’épée pointée sur la gorge de Grands-pas, « J’espère que vous n’avez rien oublié à mon propos », dit-il en esquissant un fausse moue.

  Les spectres crièrent craintivement et revinrent à leurs chevaux, « C’est le Tueur qui attaque de loin ! » siffla-t-il haut et fort avant de sauter sur son cheval et de le lancer au galop.

  Harry les regarda avec confusion, « C’est mon haleine ? » demanda-t-il en collant une main contre sa bouche en soufflant, puis en reniflant.

  Avec un haussement d’épaules il se tourna et offrit sa main à Grands-pas qui était resté assis sur le sol où il était tombé. Grands-pas la prit et se remit debout en lui adressant un sourire reconnaissant avant de remonter sur le cheval d’Arwen, Harry se transforma à nouveau et laissa Merry et Pippin remonter avant qu’ils ne commencent tous à courir vers Fondcombe. Le Seigneur Elrond et sa fille Arwen vinrent à leur rencontre à l’entrée.

  Harry se transforma encore en étant sûr de tenir les deux hobbits dans son dos, « Où est Frodon ? » demanda-t-il en regardant franchement Arwen et en ignorant le visage stupéfait d’Elrond.

« Il s’est endormi durant le voyage et il dort encore. Mon père a regardé la blessure causée par la lame juste au cas où. Buck est dans les écuries… », elle fut interrompu lorsqu’un croassement se fit entendre et que Buck vola droit sur Harry.

  Les elfes pointèrent leurs arcs sur l’hippogriffe, Buck se posa devant lui et se blottit affectueusement dans le cou d’Harry. Harry laissa descendre les deux hobbits de son dos avant d’enrouler ses bras autour du cou de l’hippogriffe et de l’embrasser sur le bec avec tendresse.

« Salut mon tendre, est-ce qu’ils ont fait l’erreur de penser que tu voudrais rester dans une stalle ? » demanda-t-il en esquissant un sourire espiègle alors qu’il caressait les plumes de Buck.

  Buck hocha la tête, déclenchant le rire hystérique d’Harry. Buck le poussa et il tomba à la renverse pour rester là où il était les yeux fermés. Buck se tint au-dessus de lui et pencha sa tête sur le côté. Les yeux d’Harry s’ouvrirent brusquement et il envoya une framboise dans la figure de Buck. L’hippogriffe recula de surprise en clignant des yeux. Harry rigola et posa ses mains de chaque côté de la figure de l’hippogriffe pour l’attirer à lui et en lui donnant un baiser sur le bec. Il émit un nouveau croassement et il se redressa.

  Harry laissa l’hippogriffe l’attirer à lui avant de se tourner vers Arwen, « Tu ne dois pas mettre les hippogriffes dans une écurie avec des chevaux ordinaires ils trouvent cela insultant », lui expliqua-t-il.

« Qui êtes-vous ? », demanda Elrond avec curiosité.

« Je suis Harrison Potter-Black-Lupin, mais je préfère Harry mon Seigneur », dit Harry en s’inclinant.

  Remus vint à ses côtés en tenant toujours Sam dans son dos, « Et moi je suis le père adoptif de ce petit louveteau Remus Lupin », dit-il de sa douce voix et les yeux brillants de bonté.

« Tu peux me poser par terre maintenant Remy », dit doucement Sam en présence d’Elrond.

« Bien sûr louveteau », dit Remus en s’accroupissant et en laissant Sam descendre de son dos.

« Comment avez-vous été rejoints par ces hobbits mes amis ? » demanda Elrond alors qu’il commençait à diriger l’étrange groupe dans Fondcombe.

« Hmm, je suppose que vous pourriez dire qu’ils sont tombés sur nous alors que nous campions dans les bois pas loin de la Comté », dit Harry en souriant au rougissement qui avait envahi les joues des petits hobbits.

  Tout le monde se figea lorsqu’ils entendirent un éclat de voix, « Je ne me fiche de me blesser, je veux voir mon grand-frère ! » entendirent-ils Frodon dire d’une voix furieuse.

  Harry eut un sourire silencieux avant de poser un doigt sur ses lèvres et de se faufiler jusqu’à la salle d’où venaient les voix. Ils entendirent le cri de surprise de Frodon puis son cri de bonheur et leur allure s’accéléra. Ils tombèrent sur une merveilleuse et chaleureuse image. Frodon était dans les bras d’Harry ses jambes enroulées autour de sa taille et ses bras autour de son cou, son visage était enfoui dans sa poitrine et il semblait tenir fermement Harry. Harry avait ses bras enroulés autour du jeune hobbit avec le visage plongé dans les cheveux du hobbit, en tenant le hobbit tout aussi fermement. Remus les rejoignit et les enserra tous les deux dans une étreinte, et Frodon bougea la tête pour l’enfouir dans la poitrine de Remus.

« Tu m’as manqué Papa », l’entendirent-ils murmurer, le visage de Remus s’illumina de joie et d’amour.

« Tu m’as manqué aussi petit louveteau », murmura-t-il en retour en embrassant Frodon sur le dessus de la tête.

  Harry se retourna un peu pour voir les trois autres hobbits avec des larmes dans les yeux ainsi que de l’envie. Il déplaça Frodon sur sa hanche droite puis il s’agenouilla à terre et ouvrit ses bras. Sam et Merry hésitèrent, mais Pippin se précipita et enfouit son visage dans le cou d’Harry alors qu’il enroula ses bras et ses jambes autour de lui. Remus se tourna vers les deux autres et les attira dans ses bras. Ils se blottirent bientôt contre lui, et puis Harry commença à fredonner une berceuse apaisante. Remus le regarda avec surprise mais se joignit bientôt à lui.

« Seigneur Elrond, où va être installé Frodon ? », demanda Harry d’un simple murmure, mais qui résonna aux oreilles des Elfes comme s’il avait crié.

« Tu ne voudrais pas plutôt qu’ils aient une chambre à eux ? » demandant Arwen en se tournant vers lui.

Harry lui jeta un regard, « Voudrais-tu rester séparé de ta famille dans une terre étrangère ? » demanda-t-il avec colère avant de se retourner en expectative vers Frodon.

« La porte à votre droite est sa chambre, voulez-vous que les chambres communiquent ? » demanda-t-il en les conduisant et en ouvrant la porte pour les deux loups.

« Non, nous dormirons dans la chambre avec eux, nous n’avons pas besoin d’un lit pour nous reposer » répondit Remus tout en déposant ses précieux fardeaux sur le grand lit à baldaquin.

« Ha ha, à quand remonte la dernière fois que nous avons dormi dans un lit Moony ? » demanda Harry alors qu’il déposait ses petits frères avec les autres.

« Je crois que cela remonte à la fin de notre chasse aux Horcruxes, après que nous ayons été forcé de camper dans la forêt », répondit Remus en riant.

« C’est vrai, et Dray n’arrêtait pas de se plaindre à propos de ses cheveux », ri silencieusement Harry, inconscient de la présence de son auditoire.

« Et Neville a jeté tous ses produits pour les cheveux dans la rivière ! », finit de rire Remus en se tenant les côtes, leurs spectateurs les quittèrent pour leur laisser de la tranquillité.

  Tous les deux s’arrêtèrent lorsque Pippin bougea et puis ils s’adressèrent l’un l’autre un sourire penaud. Frodon était allongé au milieu du lit avec Pippin collé contre sa poitrine et contre Merry de l’autre côté. Sam dormait derrière Merry avec ses bras enroulés autour de lui et sa main posée sur l’estomac de Frodon tenant celle de Pippin. Harry et Remus échangèrent un sourire mystérieux avant de sortir lentement de la chambre et en fermant doucement la porte derrière eux.

  Quand ils atteignirent le hall ils virent Elrond sortir seul avec un vieux sorcier qui ressemblait à Dumbledore. Après avoir échangé un regard ils prirent la forme de leur loup et se faufilèrent à leur suite dans le bureau, en dissimulant leur présence. Ils arrivèrent à temps pour entendre le début de leur conversation.

  Ils parlèrent de Frodon et de l’Anneau, d’un homme nommé Saroumane et de sa trahison, aussi bien que d’un nouveau genre d’ennemi, un hybride entre un orque et un gobelin. Puis ils parlèrent de ceux à qui l’Anneau pouvait être confié. Gandalf, car tel était son nom, déclara qu’il devait être confié aux hommes.

  Elrond évoqua la trahison d’Isildur,  de sa faiblesse. Il parla ensuite de la faiblesse des hommes en général ce qui ne fit qu’irriter davantage Harry.

  Il se transforma en face d’Elrond et fut accueilli par un regard surpris et furieux, « Ne fais pas le reproche de la faute d’un homme à tous les autres. C’était sa faute, non la nôtre ! Si tu es déçu par un homme, ce sera à cause de ses fautes et non celles de ses pères ! », cracha-t-il furieusement.

  Elrond et Gandalf le regardèrent sous le choc, et puis Elrond inclina la tête, « Je vous demande pardon mon ami, je ne voulais pas vous insulter », dit-il.

« On s’est incliné trop longtemps et trop de fois devant moi mon ami, tu es le Seigneur pas moi », lui dit Harry en lui adressant un sourire espiègle.

  Remus se transforma près de lui, « Tu n’as jamais pu garder la bouche close quand il arrive ce genre de choses », dit-il avec exaspération et en lui secouant la tête.

« Nope ! » dit étourdiment Harry, en pinçant les lèvres lorsqu’il prononça le P.

« Et vous, qui pourriez-vous être ? » demanda gentiment Gandalf, les yeux pétillants.

« Je suis Harry, Gandalf le Gris et celui-ci est mon père adoptif Remus, c’est tout ce que tu as besoin de savoir », lui dit Harry ses yeux verts scintillants également.

  Gandalf le regarda avec surprise avant de rire, ce garçon était merveilleux ! « Voudriez-vous toi et ton père vous joindre à nous au Conseil ? » demanda-t-il en posant un bras bienfaisant autour des épaules d’Harry.

« Je ne crois pas qu’il soit dans vos droits de nous inviter, vieil homme », dit Harry espiègle en enroulant aussi son bras autour du vieux sorcier.

« Harrison James Potter ! Respecte tes aînés ! » dit Remus en essayant de ravaler un rire.

« Aw, mais Remus c’est amusant non ? Et puis je ne voudrais pas être poursuivi par des marmites volantes, des casseroles, et des couteaux de cuisine ! » dit Harry avec une fausse innocence.

  Ce fut trop pour le self contrôle de Remus et il éclata de rire, Harry le rejoignant bientôt. Harry s’appuya Gandalf pour rester debout ; Remus ne fut pas aussi chanceux et tomba en avant sur le dur sol carrelé en face d’une plante. Elrond le rattrapa rapidement, et plusieurs minutes passèrent avant qu’ils ne commencent à se calmer lentement. Des larmes de rire coulaient sur leurs joues et des ricanements se firent encore entendre à intervalles irréguliers. Lentement ces ricanements se fanèrent aussi et les deux animagus redevinrent calmes.

  Enfin Elrond parla, « Gandalf est d’accord, toi et ton père êtes les bienvenus au Conseil, je voudrais partager votre sagesse ».

« Pas besoin de nous flatter Elrond ! Nous serions venus même si tu l’avais simplement demandé », dit Harry en marchant vers lui et en lui tapotant l’épaule.

« Je vous remercie », leur dit-il en inclinant gentiment la tête.

  Harry ne fit que hocher la tête et lui adressa un petit signe avant de prendre le bras de Remus et de le poser sur ses épaules, «  Allons-y vieil homme, tu as besoin de te reposer », dit-il alors qu’il aidait son ami à marcher.

« Je n’ai pas besoin de soutien », dit faiblement Remus en essayant de repousser Harry.

« Tu penses ça alors que je m’assure que tu vas aller dans la chambre et non te précipiter dans la bibliothèque », dit Harry sa voix pleine d’amusement.

  Remus gloussa, « Tu me connais bien louveteau », murmura-t-il en s’endormant lentement sur ses pieds.

  Elrond et Gandalf entendirent seulement la réplique d’Harry avant que la porte ne se ferme, « Bien sûr que oui, j’ai fait attention à ce que tu reviennes de la bibliothèque de Poudlard toutes les nuits pendant la guerre ».

  Harry sortit de la chambre de sa meute silencieusement pour ne pas perturber sa famille endormie. Il commença à visiter les salles, sans destination précise en tête juste pour explorer. Il tomba sur une salle faiblement éclairée, avec une tapisserie représentant un homme au sol devant un autre grand homme habillé d’une armure sombre. L’homme au sol tenait une épée brisée, pointée sur le sombre soldat devant lui. Il sentit quelqu’un l’appeler et il se tourna pour voir une statue dressée portant ce qui semblait être un coussin. Il s’avança et vit l’épée brisée que montrait la tapisserie ; les morceaux étaient placés là où elle n’aurait pas été si elle avait été entière. Il pouvait les entendre demander à être reforgés et tenus par un véritable maître. Il sut aussi que ce maître n’était pas lui, il pouvait entendre les murmures de l’épée comme sa propre conversation.

  Il sentit bientôt des yeux posés sur lui ; il se tourna pour rencontrer le regard bleu-gris de Grands-pas qui était maintenant propre et qui portait une tunique neuve. Harry lui adressa un sourire et ôta ses épées pour les appuyer contre la statue.

  Il revint à l’endroit où était assis Grands-pas, « Est-ce qu’il y a de la place pour deux ? » demanda-t-il en indiquant le banc contre lequel Grands-pas s’allongeait.

  Grands-pas se redressa et hocha la tête en étendant ses jambes sur le sol, en fermant son livre mais en s’assurant de garder sa place, « Pourquoi as-tu ôté tes épées ? » demanda-t-il alors qu’Harry s’asseyait confortablement.

« Elles peuvent toujours espérer parler à cette épée, elles ont beaucoup à se dire entre elles », dit Harry, en soupirant de contentement le dos appuyé contre le mur.

« Mais les épées ne peuvent pas parler…n’est-ce pas ? », demanda Grands-pas en le regardant.

« Bien sûr qu’elles peuvent, elles sont nées comme nous le sommes. Peut-être pas de la même façon que nous, mais nées tout de même. Elles sont les enfants du feu et des pinces », lui dit Harry d’une voix patiente, en ouvrant ses frappants yeux verts émeraude et en rencontrant ceux de Grands-pas.

  Grands-pas le fixa avec stupéfaction, cet homme ne cessait jamais de le surprendre ! En voyant son regard émerveillé Harry gloussa, « Tu peux les entendre aussi mon ami, tu n’as qu’à écouter. Viens, je vais te montrer », lui dit-il en se levant et en tendant la main vers lui.

  Grands-pas la prit, excité d’apprendre quelque chose de nouveau, puis Harry le conduisit là où reposaient les trois épées. En voyant l’aversion que Grands-pas avait pour l’épée posée sur le coussin il prit l’une des siennes, l’épée de Gryffondor. Il lui passa l’épée la poignée en premier, en attendant avec un battement de cœur si elle allait l’accepter. Grands-pas attrapa la poignée comme si elle était faite pour sa main, alors que ce n’était pas celle qu’il maniait, il sentit la chaleur remonter son bras et pénétrer son cœur.

  Quand il releva les yeux il fut accueilli par un sourire chaleureux d’Harry, « Tu as le cœur brave, l’épée de Gryffondor n’aurait pas accepté ton étreinte sinon. Maintenant sais-tu comment méditer ? » demanda Harry en posant une main sur l’épaule de Grands-pas.

  Grands-pas hocha la tête, « Bien, allons nous asseoir à la lumière du soleil, ce devrait être facile » dit Harry en saisissant l’épée de Serpentard et en l’attachant dans son dos.

  Il commença à marcher mais il se figea soudain ; Grands-pas s’arrêta derrière lui aussitôt, « Grands-pas ? Où sont les jardins ? », demanda Harry d’un air penaud.

  Grands-pas rigola, puis il prit la main d’Harry et le guida jusqu’aux jardins. Lorsqu’ils y parvinrent Harry prit la tête et s’arrêta bientôt dans une clairière à côté de laquelle coulait un petit ruisseau qui courrait à travers le jardin. Il s’assit, les jambes en position de lotus et eut un geste pour que Grands-pas s’asseye devant lui.

  Lorsqu’il le fit Harry parla enfin, « Pose l’épée entre nous », quand Grands-pas l’eut fait, Harry tendit ses mains paumes vers le haut, « Maintenant pose tes mains sur les miennes, et libère ton esprit de tout », lui dit-il.

  Grands-pas fit comme il lui disait et libéra son esprit, son corps commençant à se relaxer et puis il entendit la voix d’Harry dans sa tête, ‘Maintenant écoute tout ce qu’il y a autour de toi, mais ne sors pas de ton état méditatif. Lorsque tu y parviens, je veux que tu écoutes un bruit qui ne n’appartient pas au jardin. Sépare les bruits et mémorise-les jusqu’à ce que tu arrives à quelque chose qui ne fait pas partie de ce lieu’, sa voix était profonde et apaisante.

  Grands-pas fit comme il dit et tria les bruits du jardin d’Elrond. Il n’entendit rien et il allait le dire à Harry, mais soudain il entendit une voix chanter. C’était fort et plein de sagesse. Il commença à se concentrer sur cette voix et fut surprit quand il entendit une voix inconnue dire, ‘C’est super de pouvoir enfin parler avec toi jeune souche, je suis l’Epée de Gryffondor nommée Naur, c’est un plaisir Grands-pas l’un de tes nombreux noms’.

  Grands-pas sursauta de surprise et ouvrit les yeux pour seulement croiser les captivantes émeraudes d’Harry, « Est-ce que c’était… ? », demanda-t-il, n’osant pas finir sa question.

  Harry lui fit un sourire et hocha la tête « Cela l’était, Naur est très aimable, mais très difficile à satisfaire », lui dit-il.

  Grands-pas eut un sursaut lorsqu’il entendit un grognement ; il remarqua que c’était celui de Naur. Quand il lança un regard interrogatif à Harry, Harry n’eut pas besoin qu’il lui explique, « Lorsque tu crées un lien avec une épée il ne peut jamais se briser à moins que tu l’y force », dit-il au rôdeur surpris.

  Grands-pas fut surpris de voir que le soleil était déjà couché derrière l’horizon et que la nuit était tombée. Harry, voyant la surprise de Grands-pas, expliqua, « Quand tu essaies de parler avec les épées, ou n’importe quel autre objet, les quelques minutes qui te sembleront avoir passées correspondent à plusieurs heures dans le monde réel », lui dit-il avant de se lever, de ramasser Naur et de la rengainer.

  Puis il offrit sa main au rôdeur toujours assis, « Je crois qu’il est temps que nous allions nous reposer mon ami. La route a été longue et nous avons un Conseil qui nous attend dans la matinée », dit gentiment Harry en lui adressant un sourire fatigué.

 
 
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