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au 31 Mai 21 :
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Nouvelle patrie, nouvelle aventure
Par Lilith-and-Sev
Harry Potter/Merlin  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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Nouvelle meute

Le feu avait dévoré tout ce qui pouvait l’être. Les corps jonchaient les ruines de ce qui, un jour, avait été un splendide château et une grande école connus sous le nom de Poudlard. Mutilés et ensanglantés, jeunes et vieux étaient couchés là, morts, dans ce qui avait été un parc. Tous semblaient avoir péri, mais un respirait toujours. Un garçon, assis au-dessus d’un corps sans vie, les épaules tremblantes dans sa tentative de réprimer ses sanglots, alors qu’il caressait le visage d’une fille aux cheveux touffus, aux yeux ouverts et vitreux remplis d’amour et de détermination. Les cheveux noirs en bataille du garçon flottaient dans la brise, et ses yeux vert émeraude étaient embués de larmes. Ses vêtements étaient déchirés et croûtés de sang séché, en partie du sien. Ce mystérieux jeune homme n’était nul autre qu’Harry Potter, le célèbre Garçon-Qui-A-Survécu.

  Ses larmes s’arrêtèrent peu à peu tandis que la vie s’écoulait de ses yeux, jusqu’à ce que tout disparaisse, les laissant vert mais sans vie, ternes. Il passa ses mains sur le visage de la jeune fille et ferma ses yeux en soupirant tendrement :

-Sois heureuse là-haut avec les autres, Mione.

Il se leva et chercha sur le champ de bataille –car en effet, c’en était un- une personne qui pourrait encore être en vie.

Ce qui une fois avait été une paire de jeans, était déchirée à un nombre inimaginable d’endroits et menaçait de tomber ; il ne portait plus de chemise car elle avait été réduite en lambeaux durant la bataille. Les cicatrices, anciennes et récentes, couvraient son torse, ses bras, son dos, et ses pieds étaient nus et ensanglantés.

Ses yeux s’agrandirent de surprise lorsqu’il aperçut un mouvement de l’un des corps qui se trouvait non loin de lui.

  Il s’élança rapidement, sautant par-dessus les cadavres placés sur son chemin, sans jamais oser jeter un coup d’œil pour voir les visages de ceux qu’il avait aimé. Quand le corps fut à portée, il vit qu’il était sur le ventre, le visage plongé dans la boue, mais tout ce qu’il put remarquer fut les cheveux blonds-roux striés de mèches grises. Il retourna prestement le corps pour voir la seule famille qui lui restait, Remus Lupin, qui avait reçu une profonde entaille dans l’estomac. Ses yeux entrouverts laissaient voir leur couleur d’or, et s’éclairèrent lorsqu’il se trouva face au visage d’Harry.

« Tu es vivant », dit-il d’une voix emplie d’amour et de joie, « Est-ce que ça veut dire… ? » il s’arrêta, n’osant pas espérer.

« Il est mort Remy, nous sommes enfin libres, mais le prix à payer est énorme », soupira Harry en jetant un regard brisé au champ de bataille.

   Remus jeta lui aussi un regard autour de lui autant qu’il le put compte-tenu de sa position, et ses yeux s’embuèrent de larmes qui débordèrent peu à peu et coulèrent sur ses joues. Harry le souleva doucement et l’embrassa chaleureusement ; il ne voulait pas laisser souffrir la seule personne qui lui restait ! Remus haleta de douleur sous la chaleur qui se répandit en lui depuis son estomac. Lorsqu’il baissa le regard, il vit qu’il était guéri ; il enroula rapidement ses bras autour d’Harry et le réconforta comme Harry l’avait réconforté.

  Quand ils se redressèrent, ils s’inspectèrent l’un l’autre pour voir s’ils allaient bien. Le pantalon kaki de Remus était déchiré et s’arrêtait maintenant au-dessus de ses genoux,  sa chemise n’était plus reconnaissable et il avait perdu sa robe quelque part dans la bataille. Tous les deux regardèrent pour trouver quelque chose et se couvrir avec. Ils récupérèrent assez vite des robes qui étaient intactes et à leur taille,et ils s’excusèrent pour les corps sans vie qui les portaient avant et qui se trouvaient dépouillés pour habiller quelqu’un d’autre.

  Soudain, une lumière éclatante proche d’eux les aveugla. Quand elle disparut, ils purent apercevoir  une femme d’apparence surnaturelle devant eux. Ses cheveux d’argent retombaient jusqu’à terre en vagues luxuriantes, tressés de fleurs, et ses oreilles étaient pointues comme celles d’un Elfe. Ses yeux ne semblaient pas avoir de couleur définie et étaient changeants. Son visage était sans imperfection, pâle, et semblait avoir autant d’éclat que celui de la lune. Une toge grecque était drapée autour de son corps et semblait cascader comme un ruisseau sur les roches ; dessous, ses pieds étaient nus. Ils s’inclinèrent en ayant l’instinct que c’était la bonne chose à faire.

 

Ce geste déclencha un rire ressemblant à un tintement de cloches, « Vous n’avez pas besoin de vous plier à cela mes petits guerriers, vous avez suffisamment souffert. Ce serait plutôt moi qui devrait m’incliner devant vous » dit-elle de sa voix claire.

  Leur visage montra leur surprise et leurs interrogations, « Je vois que vous avez beaucoup de questions, pourquoi ne nous assiérons-nous pas ? », leur offrit gentiment l’être en faisant un geste vers les morceaux de décombres qui s’élevaient du parc et qui avait une fois constitué Poudlard.

  Ils s’assirent et l’observèrent simplement avec attente. Elle soupira, s’assit aussi et commença à expliquer, « Je suis le Destin, à ne pas confondre avec ma sœur, la Destinée », ajouta- t-elle avant de poursuivre, « Vous avez tous les deux fait face à de nombreux obstacles et de nombreuses morts, aussi ai-je pris sur moi de vous donner une seconde chance dans une autre vie », dit-elle avec un sourire.

« Attendez, alors nous allons partir d’ici et juste renaître en gros ? » demanda Harry avec incrédulité.

« En gros, oui. Oh, et je vais guérir ici Monsieur Lupin de sa lycanthropie, il sera maintenant un animagus loup ! » dit-elle joyeusement.

Les deux se tournèrent et se fixèrent avec stupéfaction ; ils ne pouvaient y croire ! Ce devait être un rêve !

« Pourquoi les mortels pensent toujours que c’est un rêve ? » gémit l’Elfe avec exaspération.

« Et bien,  je demande votre pardon Madame, mais vous devez admettre que c’est un peu… et bien pour être franc, incroyable », lui dit Remus.

« Hmm, peut-être avez-vous raison…  mais de toute façon il est temps de retourner au présent ! » dit-elle avant de frapper dans ses mains deux fois.

  Les deux hommes la regardèrent comme si elle était folle, mais ensuite, ils se sentirent eux-mêmes comme étant soulevé du sol et flottant en l’air. Ils se saisirent des bras de l’autre quand ils commencèrent à se sentir partir à la dérive, et s’étreignirent. Puis ils se sentirent comme s’ils subissaient le sortilège Doloris, et se mirent à avoir de régulières convulsions, toujours dans les bras de l’autre. Enfin, il y eut un éclair rouge et ils tombèrent dans l’inconscience.

  Tous les deux se réveillèrent avec des maux de tête, au milieu d’une nature luxuriante et verdoyante. Quand ils regardèrent l’un vers l’autre, ils poussèrent un cri de surprise et bondirent en arrière. Tous les deux étaient méconnaissables. Les cheveux autrefois sables et mouchetés de gris de Remus étaient maintenant d’un miel profond qui brillait sous le soleil. Ses pupilles étaient cerclées d’argent, mais ses yeux étaient restés dorés. Sa peau autrefois abîmée était maintenant lisse, d’un bronze parfait, et ses muscles étaient plus fins. Harry, lui aussi, avait changé ; ses cheveux noirs désordonnés  lui arrivaient maintenant au menton en vagues lisses d’un noir d’ébène. Ses pupilles étaient elles aussi cerclées d’argent, mais ses yeux étaient toujours du même profond vert émeraude, et sans ses lunettes, ils paraissaient plus clairs que jamais auparavant. Son corps malnutri avait épaissi pour être mince et musclé, sa peau brillait maintenant d’un ton olive et il atteignait la taille de 1m82.

  Ils se calmèrent lentement, jusqu’à l’être assez pour installer leur camp, car ils n’avaient pas vraiment envie de se promener au hasard dans la forêt. Ils savaient exactement où ils étaient, juste à l’extérieur de la Comté. Ils savaient aussi qu’ils étaient maintenant dans la Terre du Milieu et il y avait de la magie, ce qu’ils n’auraient jamais pu imaginer ailleurs que dans leur monde ! Alors qu’ils cherchaient pour l’approvisionnement de leur camp, ils trouvèrent deux piles de vêtements pliés, l’épée de Gryffondor et trois autres qui lui ressemblaient mais dont les joyaux étaient en saphir, en diamants canari et en émeraude, et un ensemble de quatre poignards avec quatre loups enroulés autour des poignées. Le premier était en ébène et ses yeux étaient deux émeraudes, le second était en argent et avait deux rubis pour les yeux, le troisième était en onyx et ses yeux étaient deux saphirs, et le quatrième et dernier était en or avec deux diamants canari pour les yeux. Ils trouvèrent aussi deux arcs, et des carquois remplis de flèches.

  Après s’être tous les deux changés, Harry fut le premier à revenir, portant des branches pour l’allumage et du bois pour le feu. Il portait une tunique en dentelle d’un vert forêt sombre, un pantalon en cuir et des bottes en peau de dragon. Il laissa tomber le bois au milieu de la clairière où ils avaient décidé de rester pour la nuit, et commença à allumer le feu. Remus revint bientôt en tenant deux lapins morts par les oreilles et s’assit en face d’Harry, avant de commencer à leur enlever la peau avec l’un des couteaux de chasse qu’il gardait dans sa poche. Il portait un pantalon de cuir semblable à celui d’Harry, une tunique grise et des bottes en peau de dragon. Nul ne parla tandis qu’ils s’attelaient à leurs tâches. Ils avaient pris l’habitude de ces silences ; ils n’étaient pas gênants mais au contraire, très agréables et ils exprimaient bien plus de choses que leurs mots auraient fait.

  Enfin, ils s’assirent côte à côte en faisant cuire des morceaux de lapin au-dessus du feu. Puis Remus parla : « Alors, qu’allons-nous faire ? Nous ne pouvons pas vivre dans cette forêt pour toujours ». « Bien sûr que nous pouvons, nous pouvons devenir des ermites ! » commença à répliquer Harry avec insolence, mais il leva les deux mains en signe de paix devant l’éclat des yeux de Remus, « Très bien, très bien ! C’était juste une plaisanterie Moony ! Nous pourrions vivre comme des loups… » mais la suggestion d’Harry fut coupée par le bruit de quelque chose ou quelqu’un  courant à travers la forêt.

  Harry éteignit rapidement le feu et couvrit tous signe de leur présence, saisi son sac sans fond et prit la forme de son animagus, un grand loup noir. Remus suivit bientôt son exemple, après avoir attrapé son sac, il engouffra le reste de lapin dans sa bouche, avant de se transformer en grand loup à la robe couleur sable. Quatre hobbits vinrent s’écrouler en face d’eux en un tas gémissant. L’un d’eux finit par se relever, et se figea quand il vit les deux loups. Harry marcha jusqu’au petit et commença à le renifler avec curiosité, avant de se frotter contre sa main en demandant d’être caressé.

« Nous pouvons avoir confiance en lui, Moony, il me rappelle moi avant et pendant la guerre. Il porte un lourd fardeau et je vais l’aider à le faire. Il ne portera pas le poids du monde sur ses épaules tout seul ! » dit Harry à Remus, avec détermination.

« Bien louveteau, je le protégerai comme s’il était l’un des miens », dit Remus en rejoignant le petit et en plaçant ses pattes avant sur les épaules du garçon et en lui léchant le visage avec affection.

  Le garçon les regarda avec surprise, avant de murmurer, « Est-ce que vous venez juste de parler ? ».

« Tu peux nous comprendre, frère ? » lui demanda Harry, également surpris.

« Pourquoi ne pourrais-je pas ? » demanda le garçon en penchant sa tête sur le côté d’une façon adorable.

« Nous parlons avec nos esprits, louveteau, voilà pourquoi. Maintenant, pourquoi toi et tes amis êtes si loin de chez vous ? » demanda Remus en regardant gentiment les hobbits.

« Nous avons couru depuis la ferme du vieux Maggotte, Merry et Pippin ont encore volé ses récoltes. Pourquoi me parlez-vous si familièrement ? » demanda Frodon.

« Nous t’avons adopté, parce que tu as un lien d’âme avec nous. Petit frère, tu devrais  parler grâce à ton esprit, les champignons ne vont pas distrairent tes amis plus longtemps du fait que tu parles avec des loups comme si tu pouvais les comprendre », dit Harry en lui faisant son étrange sourire de loup.

Le garçon rougit et hocha la tête. « Comment vous appelez-vous ? » demanda –t-il avec curiosité.

« Je m’appelle Harry James Potter-Black-Lupin, mais mon nom de Maraudeur est Bambi. A côté de moi, c’est mon père, Remus John Lupin, Moony de son nom de Maraudeur », « Et toi ? » lui dit Harry, en penchant sa tête sur le côté.

« Frodon Sacquet. Qui sont les Maraudeurs ? » Demanda-t-il.

« Nous allons te laisser accéder à nos mémoires, et toi une partie de la tienne. Est-ce que cela te convient ? » demanda Remus.

  Frodon hocha la tête et il fut alors bombardé par leurs souvenirs. Il sentit les années passer alors qu’en fait, il ne se passa pas plus d’une seconde. Il leur laissa bientôt accéder à ses souvenirs à son tour, et le même procédé s’effectua. Alors qu’ils étaient sur le point d’en parler, ils entendirent le bruit tonitruant de sabots et sentirent les poils sur leur cou se hérisser ; ils devaient quitter la route ! Ils parlèrent à Frodon qui courut jusqu’à ses amis pour les traîner sur le bord du chemin, et ils se cachèrent tous sous les racines d’un grand chêne. Remus et Harry se tenaient au-dessus comme gardiens, mais en regardant autour d’eux comme s’ils cherchaient de la nourriture.

 

Et puis le cavalier arriva. Quand ils le virent, ils s’enfoncèrent rapidement dans la forêt comme s’ils étaient effrayés, mais en fait tournèrent et revinrent vers les hobbits sous l’arbre. Ils arrivèrent juste à temps pour voir le cavalier penché au-dessus des racines comme un chasseur. Harry fit léviter un rocher et le jeta à sa droite pour distraire le cavalier. Celui-ci fit promptement tourner son étalon noir et se rua dans la direction du bruit. Les deux loups poussèrent les hobbits à courir après eux. Ils s’arrêtèrent pour se reposer lorsque le soleil fut couché derrière l’horizon.

  Pippin demanda « qu’est-ce qu’il se passe ? » d’une voix interrogatrice en se tournant vers Frodon.

« Ce cavalier noir cherchait quelque chose, ou quelqu’un. Frodon ? ». Merry regardait son cousin.

« Baissez-vous ! » s’exclama Pippin, et ils plongèrent dans les buissons de la forêt.

« Je dois quitter la Comté. Sam et moi devons aller à Bree », fut la réponse de Frodon alors qu’il tournait un visage grave vers Merry.

Celui-ci hocha la tête, « Bien. Par le ferry de Bucklebury », dit-il avant de reprendre la marche.

  C’est alors que le cavalier revint. Les hobbits se mirent à courir une fois de plus, les loups derrière eux les suivant de près. Pippin cria à Sam d’attraper la corde et Merry essaya de pousser le ferry loin du quai, alors que Frodon avait pris du retard sur eux. Remus sauta dans le ferry et se tourna pour attendre Harry, mais celui-ci avait remarqué que Frodon était resté en arrière et il fit rapidement demi-tour pour courir jusqu’à lui. Le cavalier n’était pas loin derrière Frodon ; Harry s’approcha de lui et le fit monter sur son dos  avant de courir aussi vite que ses pattes pouvaient les transporter, lui et son passager, ce qui était assez rapide. Il bondit à travers les quelques mètres qui les séparaient de la sécurité du ferry sur lequel il atterrit en haletant légèrement. Ils se tournèrent pour voir le cavalier s’arrêter, puis pousser un cri à glacer le sang avant de se détourner et de se lancer au galop, d’autres cavaliers se joignant à lui.

  Frodon descendit de son dos pour aussitôt l’étreindre étroitement, et enfouir son visage dans la fourrure noir du cou d’Harry. Harry sentit Frodon se laisser aller alors qu’il évacuait sa peur en pleurant ; Remus s’approcha et lécha les oreilles et les joues de Frodon en grognant doucement, « A combien de kilomètres se trouve le plus proche village ? » murmura le hobbit à travers ses larmes. « Après le pont du Brundevir. 32 kilomètres », répondit Merry en éloignant un peu plus le ferry du quai.

  Les trois autres hobbits se joignirent bientôt à l’étreinte pour remercier les loups d’avoir sauvé la vie de Frodon. Pippin et Merry se joignirent à Remus, enfouirent leur visage dans sa fourrure et se mirent à trembler de soulagement. Sam s’assit de l’autre côté d’Harry et s’agrippa à lui comme s’il était la dernière chose vivante au monde. Bientôt les hobbits tombèrent dans un profond sommeil, tandis que les deux loups veillaient sur leurs affaires. Les trois hobbits qui n’avaient pas rencontrés les loups avant rêvèrent de leur vie passée, et les loups acquirent aussi leurs souvenirs. Bientôt, ils furent une famille dans tous les sens du terme.

  Après quelques heures, ils atteignirent leur destination et firent rapidement le chemin jusqu’à Bree, en espérant avoir semé les cavaliers. Remus et Harry restaient proches des hobbits, tous leurs sens en éveil ; leur meute ne serait pas attaquée une nouvelle fois ! Ils atteignirent bientôt les portes fermées de Bree et Frodon s’avança pour y frapper légèrement. Une petite porte dérobée s’ouvrit et un homme jeta un regard à travers la pluie. Quand il ne vit rien de cette porte, il la ferma et en ouvrit une autre plus petite. Ils virent alors le visage ridé d’un vieil homme tenant une lanterne et coiffé d’un capuchon.

 
 
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