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au 31 Mai 21 :
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contenant 15226 chapitres
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C'est le mien
Par EliH
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
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    Chapitre 15     Les chapitres     32 Reviews    
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Chapitre 13

Me voilà ENFIN de retour pour cette fiction ! J'ai l'impression de ne pas être revenue dessus depuis longtemps (en un sens, c'est vrai, j'ai pas continué depuis mon dernier chapitre sur Teddy) euh... oubliez ce que vous avez lu entre parenthèses.

Donc voilà, si vous ne vous rappelez pas de ce qu'il s'est passé avant... Eh bien relisez ! Je ne m'en rappelle plus non plus. Enfin, je crois que c'était la première rencontre entre Harry et Draco depuis pas mal de temps. J'espère que ce chapitre ne vous frustrera pas plus que nécessaire (la suite arrive dans un peu plus de deux semaines)

Sinon, avant que vous ne lisiez, je vous rappelle que j'ai publié le premier chapitre de Parce que, fiction sur des enfants du futur, et qu'à partir du 31 novembre, nous verrons l'apparition d'une fiction de l'avent que je n'avais pas pu publier avant cette période de l'année !

J'ai fini ma pub ! 

 

 

 

Artémis relut la lettre de son père et la rangea dans sa poche.

Il n'osa pas tourner les yeux vers la table des Professeurs. Il était sûr qu'Harry Potter était en train de le fixer. Rien que de l'imaginer, il se sentait mal à l'aise.

- Malfoy, tu te bouges ?

Le brun haussa les sourcils en reconnaissant la voix.

- Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Paul se tenait derrière lui, sac de cours sur la hanche, regardant les Grandes Portes comme si elles allaient se métamorphoser d'un moment à l'autre.

- On a Histoire de la magie, soupira le jeune Poufsouffle comme si c'était une évidence.

- Et ?

Le brun ne voyait pas du tout le rapport. En général, son ami s'en allait sans l'attendre même quand ils avaient cours communs.

- Finis ton porridge avant que je ne te le fasse avaler par les oreilles, menaça finalement Paul en remarquant les regards qui se tournaient vers eux. Merlin mais t'es bouché ! On a Histoire de la Magie alors viens.

Et il sortit de la Grande Salle, les oreilles rouges de gêne.

Artémis ne comprenait toujours pas ce qu'il se passait mais il finit rapidement son repas avant de s'élancer à la suite de Nott. Vraiment, qu'est-ce qu'il avait aujourd'hui ?

Il ne remarqua pas que, dans son mouvement de précipitation, la lettre de son père était tombée dans le couloir. Il ne remarqua pas non plus son ancien ami qui la ramassait d'un air intrigué, surpris, puis mauvais.

Le jeune Gryffondor ne savait pas que ses jours de tranquillité étaient en train de s'envoler petit à petit.

 

 

- Bonjour Professeur !

- Bonjour monsieur Potter !

- C'est Harry Potter !

Harry soupira en fermant la porte de sa salle de classe derrière lui. D'habitude, il saluait ses élèves avec un sourire et continuait son chemin. Mais aujourd'hui, ce n'était pas « d'habitude » parce que, d'habitude, il ne découvrait pas qu'il avait un fils de douze ans. D'habitude, il ne discutait pas avec ses deux meilleurs amis pour savoir comment se comporter avec ce fils. Et d'habitude, il n'examinait pas un élève - qui était son fils de douze ans - de la tête aux pieds pour découvrir un quelconque indice sur l'identité de la mère.

Il avait rendu visite à Malfoy à peine vingt-quatre heures auparavant et il était déjà prêt à abandonner.

Artémis lui ressemblait bien trop !

Même regard vert, mêmes cheveux noirs et épais. Il était plus étoffé que lui à son âge. Mais si on avait mis une photo de lui à douze ans, à côté d'Artémis, on aurait pu les prendre pour des jumeaux !

Le professeur s'installa à son bureau et regarda la pile de copies d'un œil vide. La veille au soir, il était allé chez Ron et Hermione pour demander conseil mais il avait été incapable d'en parler jusqu'au dessert où Ron lui avait posé LA question, sans préambule.

 

« Qu'est-ce qu'il se passe ? »

 

Harry avait marmonné une réponse mais le couple ne l'avait pas compris. Alors il l'avait répété mais c'était toujours aussi incompréhensible. Il avait fallu qu'Hermione le menace pour qu'il avoue ce qu'il avait encore du mal à réaliser.

 

« J'ai un fils. »

 

Ses amis étaient restés silencieux. Harry avait osé lever les yeux sur eux mais ces derniers avaient semblé vouloir le transpercer de leurs regards concentrés. Il avait bien essayé d'approfondir la nouvelle mais quoi dire ? « Je ne connais pas la mère mais mon fils a été élevé par Malfoy ! ». Ils allaient sûrement lui demander qui était ce fils et lui poser les mêmes questions qu'il se posait déjà depuis quelques jours. Il n'avait aucune réponse. Un élan de rage l'avait pris en pensant que Malfoy devait savoir beaucoup de choses, jusqu'à ce que Ron lui demande s'ils connaissaient ce fils et Harry avait hoché la tête, abattu.

 

« Artémis Malfoy. »

 

Ça n'avait pas semblé choquer Ron et Hermione et il avait failli tomber des nues en entendant la réponse de Ron.

 

« On se disait bien qu'il y avait trop de ressemblances entre vous pour que le petit n'ait aucun lien avec toi »

 

Cette boule, qui lui comprimait alors la poitrine, s'était allégée et il avait caché son visage dans ses mains. Si ses amis étaient là pour lui alors ça irait.

La cloche sonna, faisant ainsi sortir Harry de ses pensées. Huit heures trente. Début des cours.

 

 

S'il avait pu, Artémis ne serait pas allé en cours de Défense Contre les Forces du Mal après la récréation du matin. La raison principale était son professeur. Ce dernier, depuis le début du cours, ne cessait de lui poser des questions sur le sujet du jour, à savoir, les Pitiponks. Et c'était de plus en plus gênant. Les Serpentards chuchotaient hargneusement contre lui et même Ethan commençait à le regarder d'un mauvais œil. En plus, Harry Potter lui donnait des points en plus à chaque réponse plus ou moins bonne. Il lui avait même donné cinq points pour avoir dit « Je ne sais pas », sous prétexte que c'était honnête.

Le jeune homme avait cru entendre « Imperium » et « favoritisme » derrière son dos mais il n'avait pas osé se retourner.

Il savait qu'Harry Potter faisait tout ça à cause de leurs liens de sang et, avec ce que lui avait dit son père, ça allait être de pire en pire.

Le Gryffondor accueillit la fin du cours avec un soupir de soulagement et, après avoir noté les devoirs, s'éclipsa rapidement de la salle, sans un regard pour son professeur. Il était midi sauf qu'au lieu d'aller tranquillement à la Grande Salle, en discutant du cours avec Ethan, il fut arrêté par une voix, qui lui pétrifia le cœur.

- Artémis Potter. Personnellement, je trouve ça très moche.

C'était un de ses camarades Serpentard.

- « Il n'a pas semblé très choqué d'apprendre que tu étais son fils, Artémis, mais j'ai bon espoir qu'il retrouve ta mère ». Dis-moi, Potter, qu'est-ce que ça veut dire ?

C'était une de ses camarades Serpentard.

- T'es le fils d'Harry Potter ? cracha encore la première voix.

- Ça doit être un mensonge. Il cherche juste à faire son intéressant parce qu'il ressemble un peu à Harry Potter avec sa tête.

Artémis sentit sa tête bourdonner, c'était un cauchemar.

- Alors, Potter, ça fait quoi de penser être le fils du grand Tueur de Mage Noir ?

C'était Alex, sa voix était méprisante et moqueuse, tellement loin de ce qu'il était lorsqu'il prétendait encore être son ami.

- « Sache qu'il va s'intéresser de plus en plus à toi et tu ne devras rien montrer de ce que tu éprouveras. »

- Dis-moi… devons-nous t'appeler Malfoy ? Ou Potter ?

Il ne pensa pas, il ne réfléchit pas non plus. Sa main attrapa sa baguette et lança le seul sort qu'il jugeait assez puissant.

Expelliarmus !

Un des deuxièmes années de Serpentard se recula en voyant sa baguette sauter de sa poche et atterrir dans la main du brun et il ressentit une joie féroce en voyant que c'était Alex qui avait subi son sort.

- Artémis !

Ses yeux se tournèrent vers Victoire et Paul qui se tenaient à quelques mètres de lui, tous deux stupéfaits.

- Monsieur Malfoy, une heure de colle ce soir, avec moi.

Pas lui, tout mais pas Lui.

La petite foule d'élèves s'écarta pour laisser Harry Potter passer. Ce dernier avait le visage fermé et sévère.

« Tout à fait digne du Sauveur qu'il est », pensa amèrement Artémis en hochant la tête avant de s'enfuir vers la Tour des Gryffondors.

Il ne fit pas attention à ses deux amis qui le suivaient, ni au fait que son professeur de Défense Contre les Forces du Mal avait ramassé une lettre qui lui appartenait.

 

 

Artémis,

J'ai reçu la visite d'Harry Potter chez nous hier. J'ai voulu t'écrire dès son départ mais j'ai eu un empêchement. Nous avons discuté un peu à ton sujet et il n'a pas semblé très choqué d'apprendre que tu étais son fils, Artémis, mais j'ai bon espoir qu'il retrouve ta mère. Car en effet, comme je m'en doutais, il ne sait pas qui elle est. Je te conseille de ne pas le lui dire. Il n'est pas prêt à connaître son identité. Et puis c'est son travail de le découvrir afin de savoir plus de choses à ton sujet - si tu le veux bien. Sache aussi qu'il va s'intéresser de plus en plus à toi et tu ne devras rien montrer de ce que tu éprouveras. Même si tu es un Potter dans le sang, tu restes un Malfoy dans l'esprit. Je t'ai enseigné quelques notions, mon fils alors restes fort face à lui.

D. Malfoy

 

 

Harry relut cette missive pour la énième fois de la journée et la fureur ne voulait pas décroître. Malfoy et Artémis étaient de mèche, ils savaient.

La nouvelle de son lien de parenté avec Artémis avait fait le tour de l'école comme une traînée de poudre mais il s'en fichait. Ce soir, il aurait une discussion avec Malfoy Junior et il aurait ses réponses.

Il avait vraiment l'impression de passer pour un con dans l'histoire et il ne supportait pas ça. Être à nouveau éloigné des choses importantes, être celui qui doit se taire et obéir… pas question. Alors, quand on toqua à la porte de son bureau, il inspira un bon coup avant d'élever la voix.

- Entrez.

Le battant tourna lentement et Artémis apparut devant lui, la démarche raide, les yeux fixant le sol.

- Monsieur Malfoy, appela Harry en le fixant. Si je vous ai fait venir ce soir, ce n'est pas pour que vous comptiez le nombre de pierres du sol alors je vous prierai de lever les yeux.

- Si vous voulez me punir, faites-le.

Le professeur regarda son élève en silence, le menton, maintenant, levé en signe de défi, les yeux légèrement plissés, la mâchoire serrée, les poings tremblants.

- Vous faites un très mauvais Gryffondor.

Cette remarque déstabilisa le garçon et Harry se surprit à sourire.

Non, il ne pouvait pas rester énervé devant lui.

- Il semble que notre… secret ait été dévoilé par votre ami Nott.

- Alexandre n'est plus mon ami.

- Monsieur Nott a eu accès à une lettre que votre père vous a envoyé récemment et qui donnait quelques informations sur vous et moi.

Harry regarda les oreilles de son élève rougir et il trouva cela très divertissant.

- Ça ne vous dérange pas qu'on apprenne que je suis votre enfant illégitime ?

Il dut l'avouer, il ne s'y attendait. Artémis regardait le mur à gauche du bureau, les lèvres pincées.

- Je ne pensais pas l'annoncer comme ça, soupira enfin l'adulte en posant ses coudes sur son bureau, mais j'aurais effectivement voulu qu'on apprenne que j'avais un fils.

Artémis tourna sa tête vers lui, surpris. Que pensait-il pour avoir les yeux ainsi écarquillés ? Qu'il le rejetterait ? Et puis quoi encore ? Certes, son envie de fonder une famille avait été annihilée, plusieurs années auparavant mais le fait était là, il avait un fils de douze ans et il voulait assumer.

- J'ai appris que tu connaissais l'identité de ta mère, hésita l'adulte en détaillant le visage du garçon.

- C'était privé.

- Je ne sais pas ce que tu as pensé par le passé, continua Harry en se levant pour se mettre face à lui, mais saches que je ne savais rien de ton existence. Et si je l'avais découvert, sois sûr que j'aurais pleinement assumé, avec ou sans mère.

- Je ne vous en veux pas, murmura Artémis en regardant derrière son professeur. Je me suis posé plein de questions quand j'étais petit. Pourquoi vous m'aviez abandonné, pourquoi vous ne m'aviez-vous pas reconnu sur le Chemin de Traverse… Mais c'est de l'histoire ancienne maintenant. Je suis un Malfoy et c'est tout.

- Tu n'es pas un Malfoy, répliqua Harry en fronçant les sourcils. Si c'était vraiment de l'histoire ancienne, tu ne m'aurais pas fait une scène de jalousie pour Teddy.

- Je n'ai pas fait de scène de jalousie !

- Si. J'ai compris que tu avais suivi une entrevue privée que j'avais eu avec mon filleul et ça n'a pas eu l'air de te plaire que je le considère comme le fils que je n'ai jamais eu. Mais comprends-moi, Artémis ! Je n'étais au courant de rien ! Je te jure que je serais venu te chercher chez les Malfoy moi-même si j'avais su pour toi !

- Pas dans votre situation.

- Pardon ?

Harry était sûr d'une chose, ce garçon devant lui était bien plus mature que les autres et il savait trop de choses, sur lui, sur son passé.

- Vous passiez votre temps à boire et à vous amuser.

Son sang se glaça.

- Vous changiez de petites-amies presque toutes les semaines.

Il ferma les yeux sous le regard inquisiteur.

- Il n'y a que depuis l'an dernier que vous vous êtes vraiment calmé sur l'alcool.

Des paroles dites d'une voix monotone, comme apprises par cœur, milles fois répétées…

- C'est ton père qui t'a dit ça ?

- Non. Je l'ai appris à travers les magazines.

- Ce sont des feuilles de choux.

- Mon père a dit la même chose.

Harry fut étonné que Malfoy ait pensé la même chose au lieu de l'enfoncer un peu plus.

- Mais je ne me serais pas imaginé vivre avec un alcoolique.

Il n'aimait pas cette expression, elle était dégradante mais tellement vraie aussi.

- La guerre m'a… bouleversé, soupira le brun en passant une main dans ses cheveux. Mes proches, mes amis, tellement sont morts. J'ai voulu oublier mais pas de la bonne manière. Puis quand ma… fiancée est partie… à cause de mon attitude, j'ai vraiment sombré. Si Teddy et mes deux meilleurs amis n'avaient pas été là, je ne me serais pas relevé.

Son aveu fut accueilli par le silence. Harry avait hésité à parler de Ginny mais pour obtenir la confiance du garçon, il devait dire la vérité. C'était ce qu'il ressentait.

- Fiancée ?

Le professeur sentit son cœur se serrer en se remémorant le visage de la rouquine, son sourire, son caractère enflammé puis son inquiétude à sa vue, sa colère, ses larmes…

- De l'histoire ancienne. Elle a disparu du jour au lendemain, laissant toute sa famille dans l'ignorance. Elle est introuvable depuis longtemps.

- Qu'est-ce que je dois faire pour l'heure de retenue ?

Sauter du coq à l'âne avec très peu de classe, Harry se surprit à imaginer la mine désespérée de Malfoy en voyant son fils se comporter comme un Gryffondor.

- Me dire l'identité de ta mère ?

- Pas question.

- Alors tu resteras ici toute la nuit.

Regard furieux, sourire angélique.

- Je vous apprends plus de choses sur moi et vous me laissez partir.

- Ça ne marche pas comme ça.

- Connaître l'identité de ma mère biologique, c'est votre travail. C'est ce que vous avez décidé avec mon père.

Cette relation qu'Artémis et Malfoy entretenaient le fit grimacer intérieurement. Merlin mais ils se disaient tout ou quoi ?

- D'accord.

Alors Artémis lui apprit certaines choses sur lui.

 

OoooooOoooooO

 

La porte se referma doucement et il put enfin souffler. Il avait passé plus d'une heure avec son… professeur finalement et il avait apprécié, à son plus grand déplaisir…

- Tu en as mis du temps.

Artémis grimaça en se tournant vers Paul et Victoire. Ces deux têtes de mules n'avaient pas voulu rentrer dans leurs Salles Communes tant qu'il n'irait pas mieux.

- Je vous avais dit de rentrer dans vos dortoirs, soupira-t-il.

- Je n'ai pas pour principe de laisser mes amis broyer du noir, répliqua Victoire en lui prenant le bras.

- Je n'avais rien à faire, rajouta Paul en se laissant traîner par la rouquine.

- Vous n'allez quand même pas me raccompagner à ma tour, s'écria le brun en reconnaissant le chemin de son dortoir.

- Pourquoi pas ? se moqua Victoire. On t'a bien suivi ce midi.

- Mais c'est interdit !

- Qui va venir vérifier ? soupira Paul. Je te rappelle que Victoire va presque tous les soirs dans la salle commune de Gryffondor pour voir sa cousine.

- Molly, c'est ça ? se rappela Artémis. Première Année, très sérieuse, pète un peu plus haut que son c…

- N'insulte pas ma cousine ! s'écria Victoire en le poussant vers le mur. Elle a juste eu une éducation… particulière avec son père. Il est assez haut placé dans le ministère alors il veut que ses filles montrent l'exemple.

- Le retour des Sang-purs, se moqua le brun.

- Et dire que tu es en train de te moquer de toi-même, c'est désolant.

La Serdaigle et le Gryffondor tournèrent la tête vers leur ami.

- Toi aussi, t'es un Sang-pur.

- J'ai cherché à la bibliothèque et les Parkinson comme les Nott sont des vieilles familles de Sang-Purs, acquiesça Victoire avec un grand sourire.

- Je pense que t'es le plus pur de nous.

- Moi, j'ai du sang Veela. Je ne sais pas quand ça se manifestera mais j'ai cru comprendre que les Veelas étaient des êtres…

Artémis regarda ses deux amis discuter puis se disputer. Vraiment, sans eux, il aurait vraiment passé une sale journée.

 

 

LE FILS CACHÉ D'HARRY POTTER ?

 

Le lendemain de l'heure de colle, Artémis faisait la Une des journaux sorciers ou en tout cas, son nom était imprimé partout. Tous les élèves le dévisageaient ou le montraient du doigt et, sans l'aide des professeurs, il aurait déjà essuyé une ou deux attaques. Mais il n'avait pas l'air plus préoccupé que cela et son attitude agaça plus d'un Serpentard.

 

HARRY POTTER AURAIT DONC UN HÉRITIER ?

 

Quant à Harry, il reçut tellement de lettres et de Beuglantes de fans plus ou moins mécontents, qu'il dut s'isoler dans ses appartements - parce que la directrice lui faisait de gros yeux - mais il n'y avait pas que ça. Qu'était-ce ? Une lettre. Oh, ce n'était pas la seule mais cette lettre était particulière. Le papier semblait plus que coûteux et l'écriture, droite et élégante. L'enveloppe était scellée à la cire. Il sut tout de suite qui était l'expéditeur : Draco Malfoy.

 

ARTEMIS MALFOY, ÉLEVÉ PAR L'EX-MANGEMORT, DRACO MALFOY, FILS DE NOTRE HEROS ?

 

Il avait grimacé avant de lancer un coup d'œil à la table des Gryffondors mais Artémis n'y était pas. Surpris, il avait cherché une tête ébouriffée sur les autres tables et l'avait retrouvé à côté de son ami Poufsouffle. Les deux garçons semblaient absorbés par un sujet très intéressant aux vues des grands gestes qu'ils faisaient. Ils ignoraient les chuchotements et les regards qu'on leur lançait et Harry pensa que c'était tout aussi bien. Au moins, Artémis ne s'énervait pas en entendant les bêtises qu'on pouvait sortir à son sujet, pas comme lui à son âge.

En soupirant, Harry avait décacheté la lettre de Malfoy et s'était levé lourdement après avoir posé les yeux sur la première ligne.

« Par Salazar, Potter, si tu lis cette lettre dans la Grande Salle, je te prierais d'aller dans tes appartements. Le ciel a des yeux ! »

- Je reviens, s'était-t-il expliqué en voyant le regard inquisiteur de Neville et de McGonagall.

Ces derniers avaient hoché la tête et il avait emprunté les passages secrets pour arriver à ses appartements tranquillement.

 

 

Par Salazar, Potter, si tu lis cette lettre dans la Grande Salle, je te prierais d'aller dans tes appartements. Le ciel a des yeux !

Je suppose que tu m'as obéi. Bien.

Comme tu le vois, la correspondance commence et je ne vais pas être amical. Merlin mais à quoi pensais-tu en laissant CETTE information filtrer de Poudlard ? Artémis est mon fils aux yeux du monde sorcier. Pas le tien ! As-tu pensé à ce que cette nouvelle va entraîner ? As-tu pensé à ce que va ressentir Artémis ? À ce qu'il va vivre ? Oui, tu es son père biologique mais tu n'es pas n'importe qui, Monsieur-je-tue-des-mages-noirs-Potter ! Tôt ou tard, Artémis ne va plus le supporter et ça sera ta faute !

Des journalistes se tiennent devant le Manoir depuis l'aube et je n'ai compris la raison qu'en lisant le journal ! Je ne te remercie pas pour cette publicité. La tranquillité me manque déjà. Ces rats vont tenter de trouver l'identité de la mère d'Artémis et je suis persuadé qu'ils vont réussir bien avant toi. Alors si je t'écris, c'est pour que tu découvres qui elle est, avant que les journaux ne te l'apprennent.

Un simple finite et tu auras ta réponse.

Potter, j'espère sincèrement que tu vas commencer à y réfléchir à deux fois dans chaque situation si tu veux avoir la confiance d'Artémis. Mais tu es un Gryffondor alors j'en doute sincèrement.

D.M

 

 

Où était le nom de la mère ? Qui était-elle ? Et que signifiait ce « Un simple finite et tu auras ta réponse. » ?

Harry hésita à aller chercher Artémis pour qu'il lui explique. Mais voilà, pour montrer l'exemple et avoir cette confiance dont parlait Malfoy, il devait se débrouiller. Était-ce une devinette ?

Il remit ses questions de côté en entendant la cloche sonner. Il devait donner ses cours.

 

OoooooOoooooO

 

Victoire était installée dans les escaliers du troisième étage, dans un coin rarement utilisé par les élèves mais très utilisé par Teddy et elle.

C'était quelque chose qui s'était fait naturellement, s'isoler pour discuter de tout et de rien sans personne pour venir les embêter. Il n'y avait pas d'heure ou de rendez-vous fixé. Quand l'un ou l'autre voulait être au calme, il se dirigeait vers ces escaliers et l'autre arrivait toujours quelques minutes plus tard « par hasard» surtout Teddy, d'ailleurs.

Ce jour-là, la jeune Serdaigle avait eu besoin d'un peu de solitude pour faire le tri dans ses pensées.

Artémis, Harry, les journaux, ces aveux.

La veille, le jumeau de Paul avait fait des insinuations douteuses sur un lien possible entre son oncle et son ami. Elle n'avait pas compris. Mais quand Artémis, dans son dortoir, leur avait avoué que Harry Potter était son père et que ce dernier ne l'avait appris que récemment, eh bien, elle avait eu du mal à le croire. En voyant l'expression perdue du Gryffondor, elle avait laissé cette incompréhension pour plus tard et l'avait pris dans ses bras. Le lendemain, cette nouvelle faisait la Une des journaux et elle n'avait toujours pas eu l'occasion de voir oncle Harry pour lui demander la vérité !

- Je me demandais quand tu viendrais là.

- Tu sais bien qu'à chaque fois que je suis préoccupée, je viens là.

- Savoir que mon parrain a un fils t'a perturbé ?

- Et toi ?

La rouquine tourna enfin la tête vers son ami encore debout. Elle tapota la marche en dessous de la sienne et Teddy s'y installa en soupirant.

- Je suis assez perdu, avoua le Gryffondor en sortant la Gazette du Sorcier de son sac.

- Tu n'es pas le seul.

On voyait sur la couverture de la Gazette, une photo d'Harry et un point d'interrogation juste à côté. Artémis n'avait pas encore de visage pour le reste du monde sorcier mais ce n'était qu'une question de temps. Victoire lança un coup d'œil à Teddy pour voir s'il digérait ou non la nouvelle. À voir son regard vague et son expression fermé, il n'avait pas l'air très heureux d'avoir un… concurrent ?

La rouquine poussa un faible soupir. Son ami lui avait avoué quelques temps plus tôt qu'Harry le voyait comme le fils qu'il n'avait jamais eu et il s'était senti incroyablement heureux. Elle l'avait vu s'éclipser plus souvent pour passer du temps avec l'adulte et, au fond, elle était rassurée de voir ses questions et ses doutes s'évaporer. Jusqu'à ce que Poudlard découvre qu'Artémis Malfoy, fils de l'ancien ennemi d'école d'Harry Potter et Mangemort pendant la dernière guerre, était son fils.

Dire que Teddy était perdu était faible. Pour le moment, lui non plus n'avait pas pu glisser un mot à son parrain. Et ce dernier évitait toute question pour le moment.

- Artémis n'essaye pas de prendre ta place.

Le Gryffondor hocha machinalement la tête. Personne ne savait ce qu'il allait se passer. Mais ce qui était sûr, c'est que Victoire allait avoir du mal à gérer ses relations amicales avec les deux garçons.

- Ce qui est sûr, c'est que ce n'est plus mon cousin, tenta-t-il de plaisanter. Je me demande quels sont nos liens maintenant. Fils d'Harry Potter ? Je ne sais pas s'il va l'accepter.

- Artémis n'est pas comme ça.

- On ne sait jamais.

Victoire préféra garder le silence. Elle n'aimait pas voir son ami comme ça, triste et perdu. Ce n'était pas Teddy, ce n'était pas son ami. Il redevenait le gamin qui n'avait pas de parents et qui se sentait trop différent des autres gosses de son âge. Elle ne voulait plus le voir comme ça.

- Allons voir Harry ce soir, souffla-t-elle en le prenant dans ses bras. Nous mettrons les choses à plat.

- Oui… peut-être.

 

OoooooOoooooO

 

Les derniers élèves du cours de Défense Contre les Forces du Mal de la journée virent soudain leur professeur se taper le front avec sa paume avant de jurer.

Étonnés, ils attendirent qu'il leur explique. Mais à la place, il se précipita dans son bureau et n'en ressortit pas.

Les Poufsouffles et les Serdaigles se regardèrent avant de hausser des épaules. Après tout, qui comprenait ce qu'il se passait dans la tête d'un héros tel qu'Harry Potter ?

Ce fut le dernier qui ferma la porte et chacun d'eux retourna à sa Salle commune, pour faire ses devoirs ou pour attendre le dîner.

Aucun d'eux ne fit attention au Gryffondor caché dans un renfoncement du mur qui inspira profondément avant de sortir de sa cachette et d'entrer dans la salle de classe vide.

 

 

Finite Incantatem

Rien ne se passa.

Il ne comprenait pas. « Un simple finite et tu auras ta réponse ». Alors pourquoi ça n'avait pas marché ? Il y avait pensé toute la journée et quand il avait réalisé que lancer le sort sur la lettre était la réponse, il avait foncé mais ce maudit morceau de parchemin restait imperméable à sa magie. Qu'est-ce qui ne marchait pas ?

- Malfoy, grogna-t-il en s'affalant sur son fauteuil. Tu aimes toujours compliquer les choses, hein ? Ou te montrer plus malin qu'un autre ? Je ne vais pas me laisser avoir par une devinette aussi ridicule.

On toqua à la porte. Étonné, il regarda la poignée s'abaisser et Artémis entrer dans son bureau, d'un pas raide.

- Artémis ? Quelque chose ne va pas ?

Le Gryffondor regarda la porte, comme si elle allait l'attaquer d'un moment à l'autre et cela inquiéta un peu plus Harry.

Silencio.

Les sourcils de l'adulte se levèrent de surprise, devant l'incantation que le garçon lança. On n'apprenait ce sort que dans les années à venir…

- Mon père dit toujours que les murs ont des oreilles, expliqua Artémis en s'avançant. Alors je fais en sorte qu'elles ne disent rien de ce qu'il se passera ici.

Devant le regard empli d'incompréhension de son père biologique, le Gryffondor soupira et essaya d'expliquer un peu mieux son geste.

- Mon père…

- Je suis aussi ton père.

Les deux regards verts s'affrontèrent quelques secondes et Artémis grimaça. Ce dernier n'avait aucune envie de le considérer comme son père !

- Bon ok, lâcha quand même le garçon. Mon père Draco… m'a annoncé ce matin qu'il vous avait…

- Tu peux me tutoyer, tu sais ?

- Je n'ai pas envie de prendre de mauvaises habitudes.

Premier choc.

- Mon père m'a dit qu'il vous avait donné le moyen de trouver qui était ma mère, fit Artémis précipitamment pour ne pas se faire couper encore une fois. Je ne voulais pas que vous lanciez le sort alors que je suis entouré donc je suis venu ici.

- Pardon ?

- Le finite. Je n'ai pas envie que les autres me voient changer d'un coup alors que nous allons en cours ou alors que nous mangeons donc je suis venu ici.

Harry était perdu. Déjà, le fait que son… fils refuse de le tutoyer pour « éviter les mauvaises habitudes » était comme une flèche dans son cœur. Et maintenant, il parlait de lancer l'incantation sur lui ?

- Un sort de Glamour, commença Artémis, devant le silence pesant qui s'établissait entre eux. Quand je ne suis pas au Manoir, le sort cache la plupart de mes traits pour qu'on ne se doute de rien. Papa est assez puissant pour que ça tienne plusieurs mois et puis il m'a appris le sort, au cas où il disparaîtrait sans aucune raison.

- Que…

- On a supposé que le mieux était que je ressemble plus à vous qu'à ma mère. Sinon, ça aurait soulevé trop de questions sur la descendance des Malfoy.

Harry essaya de digérer. Alors la réponse était juste sous ses yeux et à un sort près ?

Un simple finite et il saurait qui il avait engrossé par erreur ?

Il devait bien avouer que, même avec un finite, il n'était pas sûr de savoir qui serait la mère du gosse…

Pourtant, il se leva, contourna le bureau et pointa la baguette sur son fils.

Ce dernier ferma les yeux et attendit.

Finite Incantatem.

Les traits du jeune Gryffondor se brouillèrent et s'éclairèrent. Harry Potter se recula sous la peur. Sa baguette tomba et Artémis ouvrit les yeux.

Des taches de son, un nez légèrement en trompette.

Ginny.

Des vagues de souvenirs le traversèrent, transperçant son cœur encore blessé malgré les années.

Mais une question revenait dans sa tête, en lettres de feu, Comment était-ce possible ?

- Va-t-en…

- Je…

- VA-T-EN !

Effrayé, Artémis sortit du bureau et Harry put laisser couler ses larmes. Incompréhension, colère, douleur, beaucoup de douleur.

 

 

Ce soir-là, Victoire décida de manger avec Teddy, à la table des Gryffondors, rougissant devant les regards goguenards et des sourires emplis de sous-entendus des amis du métamorphomage. Elle n'avait pas vu oncle Harry du repas et cela l'avait inquiété. Artémis était installé à la table des Poufsouffles et semblait perturbé par quelque chose. Paul ne disait rien, mangeant tranquillement près de lui. Elle vit aussi sa cousine, Molly, qui discutait avec deux ou trois Gryffondors de son âge, le dos droit, parlant de choses qu'elle ne pouvait comprendre à son âge mais qu'elle avait appris par cœur grâce à son père, Percy Weasley.

La jeune Serdaigle était heureuse de voir sa cousine. Même si elles n'étaient pas très proches, avoir un membre de sa famille dans cet immense château lui réchauffait le cœur.

- On devrait aller voir Harry, souffla Teddy à son oreille alors qu'elle commençait à rêvasser devant son assiette. Il ne rate jamais un repas, à moins qu'il n'ait un souci.

Soudain inquiète par les paroles de son ami, la rouquine hocha la tête et ils sortirent ensemble de la Grande Salle, ignorant, ou presque, le sifflement approbateur de Max, resté à la table des Gryffondors.

- N-ne t'occupes pas de lui, balbutia Teddy en lançant un regard noir à son ami avant de traverser le Grand Hall.

Ils commencèrent avec les appartements de l'adulte, se disant qu'il devait s'y trouver pour se reposer mais personne ne répondit quand ils frappèrent à la porte.

- Peut-être qu'il dort ? suggéra Victoire en toquant à nouveau à la porte avec plus de force.

- Je vais aller chercher la Carte, annonça Teddy en rebroussant chemin. On ne va pas fouiller tout le château pour lui.

La rouquine acquiesça et le suivit jusqu'à la Tour les Gryffondors. Elle préféra attendre dans la Salle Commune quand elle remarqua le groupe d'amis du métamorphomage qui les regardait avec de grands sourires amusés. Elle détestait qu'on la fixe comme ça ! Le Gryffondor revint rapidement avec la Carte du Maraudeur et lorsqu'ils furent dans le couloir du sixième étage, ils vérifièrent la position d'Harry.

Dans son bureau où il ne bougeait pas.

- Il doit corriger des copies, supposa la jeune Serdaigle sans trop y croire.

- Je ne serai rassuré que lorsque je le verrais de mes yeux, soupira Ted en pliant la Carte pour la ranger dans une de ses poches intérieures.

Mais au fond, il n'était pas convaincu. Il éprouvait un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps : la peur. Était-ce quelque chose qu'il avait hérité du côté de son paternel ? Comme un sixième sens qui lui disait que quelque chose n'allait vraiment pas ? Il lui arrivait de se sentir plus éveillé les veilles et les lendemains de pleine lune, plus vif, plus rapide. Il sentait le danger émané de la Forêt Interdite lorsque quelques amis et lui sortaient du château pour préparer un blague ou pour voler sous la lune. Mais ce sentiment qui lui taraudait l'estomac depuis qu'il avait appris que son parrain avait un fils, un vrai…

- La porte est ouverte.

Il acquiesça avant d'entrer à la suite de son amie. Il faisait noir dans la salle de classe. Aucune lumière sous la porte du bureau.

Lumos.

Il cligna des yeux sous l'afflux de lumière et regarda Victoire s'éloigner de lui en direction des escaliers qui menaient au bureau au-dessus de la salle.

- Tonton ?

Aucune réponse.

Elle toqua à la porte.

Aucune réponse.

- Harry ?

Toujours rien. Mais nous étions la veille d'un soir de pleine lune et Teddy entendit quelque chose que l'oreille seule n'aurait pas capté, un reniflement à travers la porte. Le cœur battant, il poussa le battant de bois et pénétra dans cette pièce qu'il connaissait par cœur maintenant pour y avoir passé quelques soirées avec son parrain.

- Harry !

Une forme sombre se tenait sur le tapis, devant le bureau. En se rapprochant, Victoire et Ted reconnurent Harry. Seule la jeune fille eut l'idée d'allumer les bougies pour y voir plus clair. Le Gryffondor ne pouvait rien faire, tellement il était pétrifié par ce qu'il voyait. Un regard vide, des joues où l'on voyait des traces de larmes séchées…

- Parrain…

Il sentit un frémissement sous sa paume qu'il avait placé sur son épaule et retint un soupir de soulagement en le voyant se tourner vers lui.

- Ted-dy.

- Merlin, il faut l'emmener à l'infirmerie, s'inquiéta Victoire en se rapprochant.

- Non, murmura l'adulte en regardant sa cheminée. Non, il faut que je lance une recherche.

- Harry, que s'est-il passé ? demanda Teddy en le maintenant assis.

- Rien. Il faut que j'appelle Ron.

- Harry…

- RIEN ! Merde, tu ne peux même pas comprendre ça ? hurla Harry en le repoussant.

- Tonton !

Le professeur lança un coup d'œil peu amène à la rouquine avant de se figer. Elle était terrifiée. Il lui sembla enfin prendre conscience de son environnement. Teddy.

- J-je suis désolé, souffla Harry en s'approchant de son filleul sonné.

- Non, c'est moi…

Un murmure, très faible mais audible dans ce silence pesant. Le brun regarda son fils de cœur s'enfuir de son bureau, Victoire à ses trousses. Quel con mais quel con !

 

 

 

 

 

Oui, Harry n'est pas gâté avec moi, je l'utilise comme sous-fifre et je m'en veux un petit peu de lui avoir donné le rôle du méchant haha...

J'espère que ça vous a un peu plus et je vous retrouve ailleurs !

 

EliH

 
 
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