Au-delà de toute limite… Disclaimer: Ni les personnages, ni la chanson ne m'appartiennent, seul le déroulement et les mots utilisés. Les persos sont à JKR, la chanson "Pain" à Three Days Grace. Ceci est un slash, alors les homophobes, vous virez ! Les autres, bienvenuuuue !! Note: Cette fanfiction est en cours, le premier chapitre est basé sur "Pain" qui m'a inspiré cette fanfiction, il est donc une songfic, mais les autres chapitres sont "normaux". Bonne lecture ! Merci à tous ceux qui m'ont soutenue jusqu'à présent : ) Chapitre 1 : Plutôt souffrir Il avait craqué. Cela peut paraître brusque à certains, incompréhensible aussi. Mais ça avait été le cas. Il avait pourtant tout fait pour l’empêcher, empêcher sa vie de prendre cette tournure. Mais il en avait été incapable. Incapable de se retenir, incapable de ne rien ressentir, ou plutôt de ressentir tant de choses à la fois qu’elles le brisaient, lui laceraient l’âme, le cœur et le corps. Tellement de sentiments, contradictoires et totalement irrationnels, qu’il aurait aimé pouvoir empêcher, contrôler. Mais il était trop tard. Il avait toujours été trop tard. Dès le départ. Dès qu’il l’avait vu. Dès qu’il avait commencé à ressentir ce besoin, cette envie, incontrôlable vous dis-je, et pourtant inadmissible. Incompréhensible aussi. Pourquoi lui justement ? Pourquoi justement lui, l’inaccessible, le détestable, l’imparfait ou le trop parfait peut -être, Harry Potter ? Pourquoi avait-t-il fallu que ça soit lui ? Pain, without love De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout.
Il n’avait jamais su choisir.
Mais l’amour ne choisissait pas, l’amour était arbitraire, arbitraire, irrationnel et imparfait. Et puis après tout, pourquoi se faire des reproches ? Pourquoi ne rien prendre, quand on nous offre un peu ? Même s’il souffrait, souffrait atrocement, jour après jour, nuit après nuit, il préférait cela au vide, au rien. A chaque mouvement, chaque caresse de l’autre, il souffrait. A chaque instant, chaque moment qu’ils passaient ensemble. Chaque effleurement, chaque soupir, chaque mot. Tout. Tout le faisait souffrir, et rien n’apaisait, rien ne pouvait même modifier un jour cette souffrance. Parce que c’était Potter, et que c’était lui que son cœur avait choisi. Parce qu’il n’avait pas eu son mot à dire, qu’il avait beau eu lutter, pendant si longtemps, pendant toutes ces années, que rien n’avait servi. Rien n’avait su ou pu le guérir. Et que peut-être après tout, il avait beau se plaindre, il n’en avait peut-être même pas envie. Il n’avait aucune chance, il n’en avait jamais eue. Mais pourtant, pourtant, Potter venait de quitter son lit. Et il ne savait pas ce qui le faisait souffrir le plus : que Potter soit déjà parti ou qu’il soit venu. Mais au final, c’était le même problème : il ne l’aimait pas. Il ne l’aimerait jamais. Une fois lassé, il le laisserait de côté, comme tous les autres, comme toutes les autres. Potter n’aimait pas, il baisait. Il ne faisait que ça d’ailleurs. Et Malfoy en faisait partie, plus pour son malheur que son bonheur. Et tous les soirs, ou presque, c’était la même rengaine. Malfoy se retrouvait nu, Harry gardait tout. Malfoy se retrouvait soumis, alors qu’il était actif.Il ne pouvait pas l’embrasser, ni le caresser, rien. Pas même crier. Il ne savait plus au juste pourquoi il avait accepté. Il était sa catin, ni plus, ni moins. Et il en avait honte. Mais il n’avait pas pu faire autrement, il se consumait, se mourait dans cet amour à sens unique. Alors il avait craqué, et il s’était laissé faire. Et Harry y était allé de bon cœur, brutalement, prenant simplement même ce qu’on ne lui donnait pas. Mais il donnait en retour.Et c’est pour ce plaisir, ces quelques heures par semaine, que Draco endurait toute cette souffrance.Une souffrance sans amour, au deux sens du terme. Il souffrait au lit, sous la maîtrise d’Harry, sous ses mains expertes et sous sa brutalité. Mais il souffrait aussi, quotidiennement, de cet amour pour celui qui le baisait. De cet amour pour celui qui ne l’aimait pas. Pour celui qui ne faisait rien que s’enfoncer en lui, sans dire un mot, sans une caresse, sans un geste qui eût put lui montrer qu’il tenait à lui un tant soit peu. Un geste qui lui eût montré en somme, que Potty n’était pas juste une bête sans cœur de sexe. Pas juste un corps qui se collait contre le sien et l’emmenait, si souvent, au bord du gouffre. You're sick of feeling numb Tu n’en peux plus d’être paralysé You're not the only one Tu n’es pas le seul Il ne savait plus. Il ne voulait même plus savoir comment tout avait commencé.Comme il avait été faible, comme il avait tout lâché, tout arrêté. Arrêté de croire en un espoir, vain. Arrêté d’espérer de l’amour en retour. Arrêté d’attendre un geste, une parole, un mot, un rien même qui eût put le laisser penser que Potter en avait, ne serait-ce qu’un peu… quelque chose à faire de sa royale gueule. Tout le monde aimait Malfoy. Tout le monde rêvait d’être dans son lit. Tout le monde sauf Harry Potter. Il était dans son lit. Et il faisait comme si de rien n’était. Comme s’il ne se passait rien entre eux pendant ces nuits. Comme si lui aussi n’y trouvait pas du plaisir. Comme s’ils ne se connaissaient pas aussi intimement. Comme s’il n’y avait jamais rien eu d’autre entre eux que cette haine qu’ils montraient à tous, que ces paroles à peine échangées. Quelle absurdité ! Ou plutôt… quel manque de respect. Mais Malfoy laissait tout passer à Harry. Tout. Parce qu’il l’aimait. Et qu’il aimait un être imparfait. Mais même cette imperfection, il avait appris à la chérir. Et même si Harry ne lui avait jamais témoigné plus d’affection que ces dernières semaines, ça n’était qu’un jeu. Qu’un stupide jeu vide de sens pour lui. Qu’une partie de plaisir. Qu’un sale jeu qui faisait souffrir Malfoy. Mais mieux valait ça que rien non ? Et puis au fond, ça lui donnait de l’espoir. Et même s’il trompait tout le monde, et lui avec, coucher avec Harry, c’était déjà ça. Ils étaient amants. Ne valait-il pas mieux d’être l’amant secret de Harry, que d’être seulement l’objet de toute sa haine ? Et si seulement… Ses « si » pourraient refaire le monde. Un monde bien meilleur. Un monde ou Harry Potter serait fou de Draco Malfoy. Fou de lui, comme tous les autres l’étaient… à l’exception de… vous l’aurez deviné… Potty-tout-puissant. I'll take you by the hand Je te prendrais par la main And I'll show you a world that you can understand Et je te montrerais un monde que tu peux comprendre This life is filled with hurt Cette vie est remplie de souffrances When happiness doesn't work Quand le bonheur ne fonctionne pas Bon Dieu ! Qu’est ce qu’il pouvait bien lui trouver ? Nombreux étaient ceux qui auraient tout donné pour Draco. Qui seraient morts d’amour pour lui. Mais ils ne servaient à rien. A quoi bon tous ces gens qui l’adulaient et l’aimaient, alors que la seule personne qui comptait vraiment était Potter ? Alors que tout ce qu’il attendait, tout le temps, à chaque seconde et à chaque heure, c’était que Potter vienne enfin, quand il était à bout, le prendre par la main, violemment, certes, mais par la main quand même, et l’entraînait dans la chambre de Préfet de Malfoy, où il savait si bien ce qui allait se produire. Inévitablement. Parce que c’était la seule chose qu’ils avaient en commun. Peut-être même la seule chose pour laquelle ils étaient capable de s’entendre parfaitement, unis dans un même plaisir et une même action. Draco ne savait plus. Il ne savait plus ce qui était pire, ce qui le faisait le plus souffrir.Et tout ce pour quoi il vivait, jour après jour, c’était pour cette main, qui allait agripper la sienne, l’entraîner dans sa chambre.Le déshabiller. Le caresser. Éteindre la lumière. Le coucher sur le lit, et prendre possession de lui, violemment. Si seulement Harry avait été dirigé par la passion. Par un amour brûlant et dévastateur. Aussi brûlant et souffrant que l’était Draco. Trust me and take my hand Fais-moi confiance et prend ma main When the lights go out you will understand Quand la lumière s’éteindra tu comprendras Pain, without love De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout. Il était conscient d’être ridicule. Ridicule et faible. Mais il était conscient aussi qu’il ne pouvait agir autrement. Il était toujours encore le Malfoy fier et glacial qu’il montrait à tous. Devant Harry aussi, il jouait à ce jeu. Il ne voulait pas qu’il sache, qu’il se rende compte à quel point celui-ci était dépendant de son petit jeu. Il ne voulait pas être encore plus à sa merci. Déjà que comme ça, il n’osait rien faire. Quand Harry le prenait, il s’agrippait à son dos, enfonçant ses ongles dans sa chair. Il courbait sa tête contre son torse, haletait et murmurait parfois. Il le caressait. Et quand Harry le laissait faire, il s’agenouillait devant lui, faisant avec sa langue et ses lèvres les plus intimes caresses à l’élu de son cœur. Harry devait savoir que pour lui, c’était plus sérieux qu’un jeu. Quelque part, il le devait.Malfoy, LE Draco Malfoy, se laissait prendre. Il se laissait dénuder. Il se laissait humilier. Ca sautait aux yeux. Et ils avaient tous compris, peut-être tous sauf Harry, que ce regard froid et ces remarques que Malfoy lui lançaient, n’étaient rien. Absolument rien. Il voulait juste lui rendre la pareille. Il espérait lui faire du mal avec ses insultes creuses. Mal comme lui le faisait souffrir.
Pain, without love
De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout.
Lui aussi devait souffrir.
Draco avait honte de son état. Il n’était plus qu’une larve ambulante, espérant un baiser de son prince charmant. Et ce baiser ne venait pas. Jamais ils ne s’étaient embrassés. Jamais. Il avait des envies de meurtres. Potter, se permettait de le posséder, Potter se permettait de l’insulter. De lui faire mal. De ne pas l’aimer.
Anger and agony
La colère et l’agonie Are better than misery Sont préférables à la misère Trust me I've got a plan Fais-moi confiance j’ai un plan When the lights go off you will understand Quand les lumières s’éteindront tu comprendras. Dépêche-toi Potter ! Il n’en pouvait plus. Il le détestait, le détestait parce qu’il l’aimait tant. Tout était de trop.Son amour, ces nuits passées ensemble. Trop de plaisir et pas assez de bonheur à la fois. Ca pouvait sembler très contradictoire. Mais Malfoy n’était pas une catin. Il avait sa fierté. Et même s’il acceptait tout pour ce contact, tout pour ces quelques heures par semaines, comme empruntées en rêve à une catin, comme vécues en rêve dans ses fantasmes, il en souffrait. Il ne pourrait plus accepter cela longtemps. Un jour il craquerait à nouveau. Et ce jour ne tarderait pas à arriver. Il ne pouvait plus supporter toute cette hypocrisie. Le fait de ne pas être le seul qu’Harry emmenait au lit, d’être celui qu’il insultait ouvertement, celui qu’il détestait et baisait de tout son corps. Pain, without love De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout Il aurait voulu comprendre. Comprendre pourquoi Harry était venu l’agripper un soir, alors qu’il se changeait après un match particulièrement violent avec ces chers Gryffondors. Il lui avait pris le bras et l’avait appuyé, violemment, contre le mur. Draco s’était détesté. Il n’avait rien pu faire, ou rien voulu peut-être. Alors il s’était laissé aller. Harry l’avait insulté, une fois de plus. Et Draco n’avait tout de même pas pu s’empêcher de le trouver sublime. Il était torse nu. C’était la première et la dernière fois qu’il l’avait vu ainsi. Même dans leurs nuits de sexe les plus folles, Harry ne se dénudait jamais. Peut-être qu’il avait peur de se mettre à nu. Peut-être aussi qu’il estimait tout simplement que Malfoy n’avait pas le droit à tant de privilèges. Oui, Potter était méprisable. Et pourtant, pourtant, Malfoy savait qu’il était tout autre. Quand il s’endormait sur lui, épuisé, il arrivait à Harry de rêver. Et ces rêves étaient toujours très agités. Draco savait qu’il souffrait, et il s’en voulait de ne pas pouvoir l’aider.Mais dans ces moments-là, il se retenait de ne pas lui sauter dessus, de ne pas l’embrasser, de ne pas le prendre dans ses bras. Harry ne devait pas savoir, jamais. Pain, without love De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing De la souffrance, plutôt que rien Rather feel pain Je préfère souffrir. Qu’il vienne ! Ou Draco allait se transformer en mare devant le tableau de la grosse dame.Un bruit.Le tableau qui pivote. Une main qui l’agrippe par le poignet et l’envoie valser contre le mur. « - Combien de fois j’t’ai dit de pas m’attendre comme ça devant le tableau ? T’es pas mon copain d’accord ? Juste celui avec qui je m’envoie en l’air. - Ah ouais ? » C’en était trop. L’insulte qui avait fait déborder le vase. Et qui était pourtant criante de vérité. « -Ouais. - Bon, ben vas te chercher une autre catin alors. J’espère qu’elle au moins, elle aura le droit de te pénétrer et d’appuyer ses gros seins sur ta grosse tête. » Draco tenta de partir, de lui tourner le dos et de faire comme si toute cette conversation ne le touchait pas le moins du monde. Mais cette main ne le lâchait pas. Ce contact autrefois chéri, devenait à présent un fardeau de plus à porter. Pas ça. Il ne pourrait pas le supporter. « - Draco. C’est pas ce que j’ai voulu dire. - Ah bon ? Quoi alors ? Je te baise, mais t’es rien pour moi c’est ça. - Euh… plus ou moins. Mais tu sais que je suis gay Draco. Les filles ça me gonfle. Et j’aime les sexes bien tendus, comme le tien. - Va te faire voir. » Sa main était partie, atterrissant avec un bruit sonore sur la joue d’Harry. La même joue qu’il aurait aimé embrasser, caresser, contempler longuement. Mais rien n’était comme il le voulait. Rien.
I know (I know I know I know I know)
Je sais That you're wounded Que tu es blessé Tant de souffrance. Tant de gestes ou de paroles qu’il ne pensait pas. Il ne savait pas si c’était mieux, au bout du compte. « - Draco, je… - Quoi ? Je te manquerais ? Épargne-moi l’hypocrisie, tu ne sais que trop bien la manier. Mais moi je tombe plus dans ton panneau. Vas te faire baiser par Londubat, il aimera ! - Toi aussi, t’es un beau salaud ! - Ah ouais ? C’est moi qui ai dit qu’on ne faisait que baiser ? C’est moi qui ai râlé parce que tu es venu m’attendre pendant plus d’une heure ? - Je suis désolé. C’est juste que… si quelqu’un nous voyait. - Qu’est ce que j’en ai à foutre ? Tu baises avec moi, t’assumes, merde. Oh et puis va chier, t’es vraiment trop con. - … - Et si tu pouvais me lâcher, ça serait au moins un pas dans ta vie. - … - Potter. Je te préviens. - Reste. - Nan mais t’en veux une autre c’est ça ? J’en ai marre de jouer les chiens d’accord. T’en as rien à faire de moi, alors va te trouver une autre bite ok ? Ce n’est pas comme si la mienne allait te manquer. - Euh… c’est que… t’es le meilleur coup, tu sais. » Il avait dépassé les limites. TOUTES les limites. Et il n’y avait pas une seule excuse. La main de Draco avait volé une fois de plus, encore plus rapidement, encore plus violemment. Et pas qu’une fois. Il s’en était donné à cœur joie. Il avait tabassé Potter. Il avait tabassé la seule personne qui comptait à ses yeux. C’était fini. Bel et bien. Il avait osé. Il lui avait balancé tout ça, comme ça, sans prévenir. Alors qu’ils étaient à deux secondes de coucher ensemble, de s’unir une fois de plus. Il devait savoir. Il savait. Ils savaient tous à quel point Draco tenait à lui. Il n’en parlait à personne, mais tous savaient. Cela se lisait dans ses yeux, toujours fixés sur Potter. Dans ses remarques vides de tous sens, ses insultes même pas dignes de Ginny Weasley, et Merlin savait comme elle était nulle à ce jeu. Exemple : « Vieille chaussette qui pue ! Demain je te mets à laver, que ça soit clair ! » Pitoyable. Pire même. Pathétique. Il avait donc chuté à ce point. Qui l’eût cru. Et là… il avait même fait pire. Si après ça, Harry n’avait toujours pas compris. Il aurait voulu l’embrasser, lui faire comprendre que tous ces coups ne lui étaient même pas destinés. Il avait dit des choses répugnantes et écoeurantes, mais elles étaient toutes vraies. Harry ne lui avait jamais promis de l’amour. Il ne lui avait même jamais rien promis. Il s’était tout imaginé tout seul, il s’était imaginé lui parler de ses cauchemars et le rassurer. Lui faire comprendre qu’il serait toujours là.Il s’était imaginé le sortir de toutes ses histoires de coucheries, de son manque de courage. De sa peur face à la réaction du monde sorcier lorsqu’il apprendrait que Harry Potter tout-puissant, le Survivant en personne, était gay et attiré par les hommes. Tant de rêves et de fantasmes. Tant de souffrances en plus qu’il devait à lui-même. Et rien qu’à lui. You know (You know you know you know you know) Tu sais That I'm here to save you Que je suis là pour te sauver You know (You know you know you know you know) Tu sais I'm always here for you Que je suis toujours là pour toi I know (I know I know I know I know) Je sais That you'll thank me later Que tu me remercieras plus tard. Quel beau rêve. Qui avait tourné au cauchemar. Il n’aurait plus rien. Même plus la souffrance qui lui était si chère. La souffrance dans laquelle il préférait se noyer plutôt que d’errer, extatique à travers tout Poudlard. Pain, without love
De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout Et bien oui, il ne lui restait rien. Était-ce pire ? Au fond, il avait bien réussi à vivre avant ce fameux jour. Il avait bien réussi à se lever tous les matins et à affronter les insultes quotidiennes de Potty. Tout pourrait reprendre naturellement. Pain, without love De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout Vraiment ? Mais quelle illusion ! Il avait failli oublier la conversation qu’il venait d’avoir avec ce cher Potter. Il n’en revenait toujours pas. Bon, il lui avait dit qu’il était un bon coup, mais c’était comme dire qu’une Bierrabeurre était bonne avant de la jeter. Il était bon à jeter. Pff, il était pitoyable. Une fois de plus, il en revenait aux mêmes conclusions. Comment pourrait-il encore vivre sans cette souffrance quotidienne. Cette souffrance qui lui montrait aussi, quelque part, qu’il était en vie ? Sans la main de Potter. Sans la sensation inoubliable du visage de Potter au dessus de sien, presque en extase. De Potter en lui. Il allait en mourir. Mieux valait ça que rien. Pain, without love De la souffrance sans amour Pain, I can't get enough De la souffrance je n’en ai jamais assez Pain,I like it rough De la souffrance a l’état pur 'Cause I'd rather feel pain than nothing at all De la souffrance, plutôt que rien du tout Et il avait tout perdu désormais. Tout. Il ne lui restait pas la plus petite once de souffrance dans laquelle se noyer, se plonger tout entier. Plus un seul espoir d’atténuer sa douleur en couchant avec Potter. Plus une seule possibilité pour toucher sa main. Plus rien que des insultes. Le vide. Le néant. Le gouffre. Il ne savait plus comment il avait atteint sa chambre, mais il y était bel et bien.Seul.Seul dans son immense lit. Seul dans sa chambre éclairée. Pas de main qui l’emmène, pas de corps qui le réchauffe, pas de main pour éteindre cette lumière aveuglante. Rien. Et s’il ne se réveillait pas le lendemain ? Potter aurait-il des remords ? Potter regretterait-il son meilleur coup ? Il avait perdu. Définitivement et pleinement. Il s’était laissé aller à des actes inimaginablement stupides et désespérés. Des actes qu’il aurait préférés ne jamais commettre. Il aurait voulu tout effacer. Tout sauf ses nuits sauvages avec Potter.Avant, il avait au moins ça. Il n’avait plus rien à présent. Plus la moindre souffrance dans laquelle se noyer. Juste une paralysie totale. Rather feel pain than nothing at all Je préfère souffrir que ne rien avoir du tout Rather feel pain Je préfère souffrir. « -Potter… » Grogna-t-il dans un dernier effort, avant de s’endormir, à bout, sur son lit trop grand, dans sa chambre trop éclairée. Quelque part, dans un couloir devant un tableau vide, Harry gisait, plié en deux. Malfoy n’avait touché qu’une seule fois son visage. Et même si un bruit avait retenti, il ne sentait rien. Par contre, ce salaud n’avait pas manqué sa partie sensible, qui pourtant se réjouissait déjà de venir trouver Malfoy… Il avait désiré Malfoy. « Désiré ? » fit une voix. « Comment peux-tu désirer ce que tu ne connaît même pas ? ». Il aurait voulu la faire taire. Faire taire la douleur sourde et mordante qui jaillissait de son entrejambe aussi.Il avait dépassé les limites… mais Malfoy aussi. Et il allait payer. A suivre. Ahahaha !! Alors qu’en dites-vous chers amis ??J’espère que ce premier chapitre vous a plu ! Donnez-moi votre aviiiis je meurs d’impatience !! Bien à vous, Johanna (aka Tak-chan). |