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Le pouvoir du Lys
Par saewin
Harry Potter  -  Action/Aventure/Fantastique  -  fr
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Aphria

CHAPITRE 5 – APHRIA

Le phénix, confortablement installé sur l’épaule de Senrisfinn, se tourna vers son maître et trilla joyeusement après avoir aperçu Harry. Le souverain hocha la tête en direction du phénix.

-          Merci Murlach. Je n’en attendais pas moins de toi. Cependant tu aurais pu m’en avertir avant, les gardes n’auraient pas autant paniqués et nous aurions gagné un temps précieux.

Le phénix lança un regard à mi-chemin entre l’offuscation et l’espièglerie au souverain puis s’envola, non sans avoir lancé un trille réconfortant à l’attention de Harry qui se transformait à nouveau.

Se tournant vers Harry, Senrisfinn s’adressa à lui

-          Jeune Harry, je vais te laisser reprendre ta forme initiale puis je vais enfin pouvoir répondre à certaines de tes questions.

Le souverain attendit que la transformation soit complète avant de reprendre la parole. Il semblait beaucoup plus serein qu’auparavant.

-          Tout d’abord excuse-moi pour cet interrogatoire et cette rencontre relativement froide, nous sommes sortis d’une guerre il y a 20 ans et sommes beaucoup plus méfiants depuis.

-          Ce n’est rien votre majesté, je comprends vos raisons et je pense que n’importe qui en aurait fait de même à votre place. Je suis cependant curieux de comprendre certaines choses, notamment sur la façon dont j’ai atterri dans votre royaume. Répondit Harry perplexe.

-          C’est effectivement la première réponse que j’ai à vous apporter : Mon phénix est venu vous chercher et vous a ramené dans le royaume.

Harry, plus perplexe encore, allait poursuivre son questionnement mais avant qu’il n’ouvre la bouche le souverain continua.

-          Je comprends votre trouble. J’aurais probablement dû vous exposer le contexte avant de répondre à votre question. Je vois que cette réponse n’a fait qu’accentuer vos interrogations. Je vais reprendre du début.

Se positionnant confortablement et laissant le loisir au garçon d’en faire de même, il commença son récit.

-          En 1957, mon frère, Flaithri, fit la rencontre d’une jeune femme. Elle-même ne le connaissait pas car il l’avait aperçue lors d’une de ses baignades dans la mer. Elle nageait avec grâce et ne semblait pas apeurée par les profondeurs. Pendant deux ans il l’observa se baigner et travailler à chaque vacances. Il m’a dit en être tombé amoureux sans même avoir à lui parler. Cette jeune femme, dont je n’appris le nom que tardivement, se nommait Aphria Crovan.
A l’automne 1959, son père rendit l’âme, terrassé par une maladie incurable et il se décida à l’approcher.
Ainsi, une nuit de tempête, il frappa à sa porte pour s’annoncer et Aphria passa la tête dans l’embrasure. Elle le fit entrer et asseoir près du feu.
Ils entamèrent une conversation dans laquelle il en apprit plus sur sa vie : Elle était restée avec son père, l’aidant comme elle le pouvait dans la confection d’amulettes et de bijoux ensorcelés tout en poursuivant ses études jusqu’au décès de ce dernier.
La tristesse se reflétant dans ses yeux lui fit prendre une décision inconsidérée. Il lui parla du royaume, évoquant le rôle qu’il aurait à jouer mais également l’espèce dont nous étions les représentants et lui proposa de l’y emmener.
Je ne sais si sa détresse et sa tristesse parlèrent pour elle mais elle accepta de chevaucher mon frère jusqu’au royaume.
Malheureusement, ce dernier était destiné à être souverain mais était également destiné à une autre jeune femme, Donnfhlaidh, princesse du Royaume de Domhain, un royaume voisin dont le souverain était avide de pouvoir et ne pensait y arriver qu’en accédant au trône de Lochlainn.

Harry ne put s’empêcher de couper le roi dons son explication, une question lui venant à l’esprit

-          Pourquoi était-il persuadé qu’en gouvernant Lochlainn, il aurait l’accès au pouvoir ?

-          Les souverains de Lochlainn ne sont pas uniquement souverains de ce royaume. Tous les rois des royaumes de Uisceach prêtent allégence à celui de Lochlainn.

-          Je ne voudrais pas vous paraître impoli mais j’aimerais comprendre pourquoi le royaume de Lochlainn est si particulier ?

-          Je vois que j’ai affaire à un élève très curieux et j’aime ça, répondit le roi en riant, mais l’histoire des Royaumes de Uisceach est une autre histoire que je pourrais te raconter une autre fois. Si je ne finis pas mon explication, tu n’auras de réponse à aucune de tes questions.

Acquiesçant silencieusement, Harry se reconcentra et le souverain poursuivit son récit.

-          Où en étais-je ? Ah oui…
Donnfhlaidh était aussi avide de pouvoir que son père ce qui n’est pas étonnant sachant qu’elle n’avait été élevée que par celui-ci. Sa mère avait connu des complications lors de son accouchement et les guérisseurs avaient conclu à la suite de multiples examens qu’elle ne pourrait plus enfanter.
Son mari avait très mal pris le fait, ayant uniquement une fille ne pouvant, de par sa condition, prendre sa succession. Sa frustration se traduisit par de la violence envers sa femme qui n’avait cessé d’augmenter. Elle s’était donc réfugiée dans notre royaume peu après les 3 ans de sa fille, entraînant la haine du roi envers Lochlainn.
Dornfhlaidh était donc une princesse avide de faire ses preuves face à son père et le seul moyen qu’elle avait à sa disposition pour le rendre fier d’elle était de faire un bon mariage. Elle avait donc jeté son dévolu sur Flaithri et mes parents, pensant que leur mariage apaiserait les tensions entre leurs deux royaumes, avaient acceptés. Ils en avaient évidemment averti mon frère mais même si ce dernier s’était déjà épris d’Aphria, au vu de l’enjeu du mariage il n’avait pu se résoudre à le dire à nos parents.
Lorsqu’il revint avec sa dulcinée, il la cacha dans une habitation au bout du Comté d’Inis Fionn, le plus éloigné du palais et surtout du Royaume de Domhain. Il allait la voir régulièrement et advint ce qui devait arriver : la princesse Donnfhlaidh eut vent de ses allées et venues et chercha à en savoir plus. Elle demanda à l’un de ses servants d’aller enquêter discrètement et de l’avertir rapidement des résultats qu’il obtiendrait.
Quelques mois passèrent, durant lesquelles Flaithri et Donnfhlaidh apprenaient à se connaître. Mon frère n’appréciait pas la princesse, trop imbue d’elle-même et n’ayant aucune grâce. Il s’était rendu compte que si lui était obligé de se marier avec elle, il en était de même pour elle, avec des raisons beaucoup moins nobles.
Le jour où le servant revint avec les nouvelles de la présence d’Aphria et de sa relation avec Flaithri, Donnfhlaidh retourna dans son royaume, prétextant des affaires urgentes à régler. Elle revint une semaine plus tard, ne laissant rien paraître de ses connaissances. Elle semblait prête à passer outre la nouvelle, surement par peur des réactions de son père qu’elle savait être violent.
Malheureusement, Donnfhlaidh avait demandé à son servant de se lier d’amitié avec Aphria pour en apprendre plus, et il en apprit beaucoup plus. Beaucoup trop.
Aphria était enceinte.

Harry ne put s’empêcher de jurer, totalement prit par le récit.

-          Je comprends ta réaction, j’ai eu la même quand mon frère m’a raconté cette histoire.

-          A quel moment l’a-t-il fait ?

-          J’y arrive… Donc Aphria était enceinte et tu dois t’en douter maintenant, elle était enceinte de l’héritier du trône, Flaithri.
Mon frère était au courant depuis peu, il avait été très pris ces derniers mois par Donnfhlaidh et son mariage à venir et n’avait pu se rendre à Inis Fionn. C’est cette absence de contact entre eux qui avait empêché Donnfhlaidh d’apprendre la présence d’Aphria plus tôt et dans un sens ce fut un mal pour un bien. Aphria était enceinte de 7 mois et demi, elle n’allait pas tarder à mettre au monde son enfant.
Quand la princesse l’apprit elle entra dans une rage folle et oublia toute sa volonté de plaire à son père. C’est à ce moment là que tout dégénéra.
Elle partit définitivement, sans laisser le moindre mot expliquant son départ. On ne sait pas ce qu’elle a pu raconter à son père mais un mois plus tard, leur armée ainsi que celles des royaumes les plus opposés au règne de mon père étaient à l’entrée du royaume, au pied du Comté d’Atha Carraig.
Lucetris, mon père, envoya des messages à tous les seigneurs encore à son service pour qu’ils viennent l’aider mais il savait que la guerre ferait des pertes effroyables, du fait de l’emplacement lointain des royaumes alliés.
Il envoya également des porte-paroles pour comprendre ce revirement soudain de situation. Lorsqu’ils revinrent en nombre réduit, rapportant la nouvelle de la grossesse d’Aphria et le futur statut de père de Flaithri nous fûmes convoqués en urgence et des gardes furent envoyés chercher la future mère. C’est là que mon frère raconta toute l’histoire.
Tout le monde vit son désarroi devant les conséquences de son acte mais le mal était fait et plutôt que d’apaiser la colère d’Olwenris, le roi de Domhain, par un mariage, ils avaient attisé sa haine du royaume de Lochlainn.
La guerre fit rage pendant deux semaines, semant le chaos dans tous les comtés à l’ouest de Lochlainn. Le palais tenait encore mais cela n’allait pas durer si les alliés de la couronne n’arrivaient pas rapidement. La décision fut prise, ne sachant pas ce qui allait advenir du royaume, de renvoyer Aphria dans le monde d’où elle venait. La mère et l’enfant ne devaient pas mourir. L’enfant pourrait un jour, si les choses tournaient mal, revendiquer la couronne. Et s’il s’agissait d’une fille, tous espéraient qu’elle aurait un garçon qui puisse le faire. Il s’agirait d’un retour tardif mais mieux valait cela que la disparition de leur lignée et l’autoproclamation d’un roi inapte à la place tant convoitée de souverain des Royaumes de Uisceach, semant le chaos dans les mers. Tel fut décidé et tel arriva, enfin pratiquement.
Personne n’avait pensé à stabiliser la grossesse d’Aphria dans la précipitation et le stress lié à la guerre qu’elle avait entraînée juste par sa présence ainsi que le voyage, éprouvant pour une femme enceinte de près de 8 mois provoquèrent l’accouchement.
D’après ce que l’ichtyocentaure chargé d’aider mon frère à la ramener à sa maison nous a raconté, le bébé n’avait pas eu le temps de se retourner et s’était présenté par le siège entrainant une hémorragie chez Aphria. Ils durent s’arrêter pour l’aider à enfanter et tenter de la soigner.
Un malheur n’arrivant jamais seul, des soldats de Domhain les attaquèrent. Mon frère ordonna au centaure de prendre Aphria et de la conduire à la terre ferme pendant qu’il les empêchait d’avancer. Le centaure fit ce qui lui était demandé et, arrivé près de la terre ferme, termina l’accouchement. Il ne pût malheureusement pas soigner l’hémorragie, les cris du bébé et de la mère ayant attiré les habitants du village voisin. Il s’était donc retiré, laissant la mère en sang, sa petite fille dans les bras.
Je n’ai jamais revu mon frère, et le centaure resta suffisamment longtemps pour voir qu’Aphria ne survivrait pas. La nouvelle de la naissance d’une petite fille, dans les circonstances, ne nous avait pas apporté de joie. La vie de notre royaume était entre ses mains et sans mère pour le lui expliquer, elle ne le saurait jamais.

Séchant une unique larme, le souverain termina son récit.

-          Nos alliés arrivèrent le lendemain, prenant en tenaille les troupes ennemies et les réduisant à néant en moins d’une semaine. Ce fut un jour heureux que nous commémorons tous les ans. Cependant, tous les ans cette commémoration en suit une autre beaucoup plus tragique, celle de la mort de l’héritier du trône.

Harry avait écouté religieusement le récit de son hôte, prit par les aventures de ces deux amants maudits. L’histoire était presque plus tragique que celle de Roméo et Juliette, roman qu’il avait lu plusieurs années auparavant. Cependant, il ne comprenait pas quelles réponses il pouvait en tirer.

Au bout de quelques minutes de silence pour lui et de recueillement pour le roi, il lui en fit la remarque. Le souverain, plongé dans ses souvenirs, parut se réveiller en sursaut et se rendre compte que le récit n’était pas réellement terminé.

-          Oh oui pardon Harry, je n’ai pas totalement terminé mon récit. Il s’avère qu’une fois la guerre terminée et le royaume remis à flot, j’ai demandé à mon familier de faire des recherches pour découvrir si cet enfant était toujours vivant.

-          Vous l’avez trouvé ?

-          Malheureusement non. Elle est décédée et Murlach n’a pas la capacité de détecter quelqu’un si le sang ne coule pas dans ses veines.

-          Je suis vraiment désolé pour votre famille. Vous semblez être un bon souverain et une bonne personne.

-          Ce n’est pas tout à fait fini. J’avais laissé de côté toute cette histoire avant aujourd’hui car je n’avais plus d’espoir mais il semblerait que mon familier n’ait jamais cessé de rechercher les descendants de mon frère.

Le cerveau de Harry avait du mal à intégrer toutes les données qui venaient de lui être fournies, ce que vit le souverain qui enchaina rapidement.

-          Si cela peut t’aider, a sa naissance en 1960, la petite fille avait les cheveux roux et, signe d’appartenance à notre famille, les yeux couleur émeraude.

Enfin le cerveau de Harry réussit à corréler toutes les données et il dit dans un souffle :

Ma mère…

 
 
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