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au 31 Mai 21 :
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Créatures Légendaires
Par MercedesParks
Originales  -  Romance/Fantastique  -  fr
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Chapitre 3

Elle va finir éventrer. Elle va mourir. Et je m'assurerai que ce soit lent et douloureux. Je lui arracherai d'abord ses si précieux ongles, un par un, mains et orteils. Lui écraserai les poumons. Découperai les organes. Ensuite je lui caserai ses genoux. Après je lui ferai plein de petits trous avec une perceuse sur son corps. Je lui creverai les yeux, découperai ses oreilles, enlèverai sa bouche et finalement je lui découperai la tête. Après avoir enlevé son coeur bien sur. Cette fille va pourrir dans un caniveau et j'en serai fière. Très fière même. Qu'elle soit un vampire ne me dérangerai même pas. Pourquoi a-t-il fallu que j'ai une garce vampirique dans ma classe?

"-Je pourrais même approcher lentement la gorge de ton amie et lui sucer le sang avant même qu'elle ne s'en rende compte. Ça prouve bien ma supériorité non?"

J'ai décroché. Réellement. Qu'elle essaye une seule fois de s'approcher de Sonia et je m'arrange pour la détruire. Je me lève de ma place, et j'entends vaguement le vieux professeur (est-il réellement vieux?) me demander de me rasseoir. J'ai même la sensation qu'il utilise quelque chose pour m'y contraindre. Mais je n'y fais pas plus attention. Je m'approche du groupe populaire assassinant du regard Mélissandre. Putain de vampire. A peine le secret dévoilé, elle déclare que "c'est pour ça que nous, Humains, lui devons obéissance". J'ai eu le malheureux réflexe de lui dire que nous n'étions pas des moutons. A partir de cet instant où ma réplique fut parti, elle nous a expliqué en long en large et en travers que nous étions des gibiers destinés à être mangé un jour. Que sa "race" était supérieur à la notre. Le mot "race" m'a fait rire d'ailleurs. Littéralement. Lorsque je suis sur les nerfs, énervé, et que j'en ai un peu marre j'ai tendance à me mettre à rire. Je crois que Sonia aussi a rit. Toutes les deux malgré nos différences énormes, nous fonctionnons pareil. Mêmes réactions, mais pas souvent pour les mêmes raisons. Mais je suis sur qu'elle riait parce que je riais. Mes réactions nerveuses lui font toujours rire. Crétine de meilleure amie va.

Une fois mon rire nerveux arrêté, j'ai réalisé peu à peu les paroles qu'elle déblatérait. Si j'avais continué à rire, mon rire nerveux aurait changé en un rire sadique. Des races inférieurs, des gibiers? Je n'ai pas accepté le fait que je puisse être un quelconque gibier pour quiconque. Et encore moins pour elle. Mais ce qui m'a le plus choqué, c'est surement le fait que Mr Robb n'a absolument pas intervenu. Et ça se dit prof? J'ai fini par en avoir marre à l'instant où elle a suggéré de boire le sang de Sonia.

Je suis en face d'elle et elle paraît nerveuse. N'a-t-elle donc pas l'habitude qu'on envahisse son espace vital? C'est vraiment très bête car en vue de son caractère, il se pourrait que j'en vienne aux mains avec cette douce fille. A l'instant où je m'apprêtais à répondre un drôle de bruit m'interromps. Je m'y attarde et comprends que c'est un ronronnement...Un quoi ?!

"-Merci, Laura. Maintenant veuillez vous remettre à votre place, Mademoiselle."

Laura? Je me retourne pour voir la fille rousse que j'avais remarqué me lancer un sourire discret que je lui rends. Ça vient donc d'elle le ronronnement. Il m'a en quelque sorte calmer. Au pire je pourrais lui mettre mon poing dans la face de cette vampire un autre jour. Je ne pense pas qu'il n'y aura qu'aujourd'hui qu'elle va me taper sur le système. Certaines filles ont un don pour ça. Elle fait parti de ces filles. Et dire que j'avais l'intention de rester tranquille. Au moins pour le premier trimestre.

Déjà dans mon ancien collège j'avais la fâcheuse tendance à m'embrouiller avec toute les personnes populaires. Je m'en sortais toujours très bien. Rarement sans au moins une ecchymose à la fin des embrouilles mais en entière morceau. J'avais des résultats plus que correct mais je trouvais le moyen de me mêler de ce qui ne me regardait pas. Le jour où j'ai défendu une fille qui se faisait passer un savon par une bande de brutes, j'en suis sorti avec un oeil au beurre noir, et plusieurs heures de colles. Les gars qui ont passé le savon? Pauvre bonhommes comme dirait Sonia. Ils étaient cinq. Deux ont fini à l'hôpital,dont l'un je lui ai tellement tapé dans le nez que désormais son nez est déformé. Et l'autre je lui est déboîté une vertèbre. Le troisième a reçu assez de bleu pour changer de caractère. Le quatrième ne veux plus jamais me recroiser au vue de la magnifique cicatrise que je lui ai faite à l'un de ses sourcils tandis que le dernier je n'ai pas eu le temps de lui refaire son portrait qu'il est parti en courant en poussant des cris aigus indigne d'un mec dit viril. La direction a estimé qu'ils en ont eu beaucoup sur leur compte. Et fallait bien me "punir". Mais j'avais de la chance, Sonia venait me rendre souvent visite. De quoi me réconforter. Mais ce n'est pas choquant puisqu'elle ne faisait que me rendre l'appareil.

Maintenant assise et attendant patiemment quelques instructions de survie, je remarque que Laura est en train de trembler. Aurait-elle peur de quelque chose? Décidé à "perturber" le cour, je me relève et m'avance lentement, espérant sincèrement qu'elle ne me saute pas au cou pour me bouffer. Je m'apprête à lui toucher le dos lorsqu'elle se retourne avant même que j'y parvienne. J'aurais juré que ses yeux étaient bruns. Pourtant les yeux qu'elle a, sont oranges. Pas dorés, pas un mélange de jaune et rouge. Un vrai orange. Cependant ça ne me fait pourtant pas peur. Avec toutes les bizarreries que j'ai vu aujourd'hui c'est pas étonnant. Par contre ce qui est, dans un sens, flippant est son regard. Elle a peur de moi. Enfin c'est ce dont j'ai l'impression. Non en fait je crois qu'elle a peur de tout le monde. Je me rend compte que peut-etre je suis effrayante avec mes cheveux encore en l'air sous la colère, mes joues plus rouges que d'habitude. Je ferme les yeux est inspire un grand coup.

"-Salut.

-...Bonjour..?

-Je suis là pour te remercier de m'avoir empêcher de frapper l'autre cruche.

-Ah, euh de rien. Mais tu n'as pas peur de moi?

-Et pourquoi?

-Parce que je suis un renard. Elle prononce "renard" comme si c'était une erreur. Comme si c'était mal d'être un renard. Un renard... un renard...Pinaise un renard. Ca veut dire que c'est..

-Une garou?

-Oh oui une garou, et renard en si les garous "normaux" n'étaient pas déjà suffisamment chiants, il a fallu que j'ai l'erreur de la race la plus stupide. Un renard mais quel honte tu es. Tu devrais peut-être disparaître pour que ta race n'ait plus de problème avec toi. Alors elle... Vampire ou pas, au cours de l'année se sera elle ou moi. Et je pense que je préfère que ce soit elle.

-Toi, on t'as rien demandé! Tu te tais et tu les laisse discuter tranquillement ok? Ce qui est bien avec Sonia c'est qu'elle intervient toujours au bon moment et qu'elle sait se faire entendre quand il le faut. Malgré son apparence angélique, je dois l'avouer, elle est capable de me faire presque peur. Je l'aime ma meilleure amie. Mais avec toutes ses interventions je n'ai pas eu ma réponse et Laura tremble toujours autant. Alors je reprends avec l'espoir de ne plus me faire interrompre...

-Donc tu es une garou? Je trouve ça cool d'avoir un autre type de créature. Ca doit être super de pouvoir courir sous une forme animal, ne pas avoir trop froid et...et...Et plein de choses. Et un renard...Futé comme tout. Et surtout très beau.

-Tu crois? Personnellement étant une renard-garou mes transformations sont rapides et pas trop douloureuse.

-Vraiment et c'est souvent douloureux les transformations?"

En posant la question je m'assoie sur les escaliers de l'amphithéâtre étant ainsi en dessous d'elle. Elle fronce les sourcils en voyant mon geste. Je lui sourie, montrant ainsi que tout va bien dans le meilleur des mondes. Je préfère nettement être en sûreté. Paraît qu'avoir une quelconque forme de soumission peut aider. C'est ce que j'ai vu sur les livres en toit cas.

Au fils de la conversation, ses tremblements s'estompent et ses yeux redeviennent bruns noisettes, avec cette air heureux en plus. Elle paraît enthousiaste à parler de tout et rien. Et je dois bien l'admettre j'adore papoter avec elle. Elle enchaîne les réponses de plus en plus sereinement. C'est agréable, je ris même à certains clichés que nous, humains, nous nous sommes inventés. Comme celui des garous qu'ils ne savent pas nager. Apparemment non. Ils sont certes pas les meilleures mais ils savent nager. Et celui où ils ont exactement la même taille que les animaux normaux, c'est parfaitement faux. Certains sont plus petits que la normal ou plus gros.

Finalement je me rappelle soudainement où je me trouve. Dans une classe avec un professeur. N'ai-je donc aucun sens de survie? Je commence à me relever et je croise le regard de Laura, une pointe de tristesse. Je lui fais un clin d'oeil. Elle sourit puis pâlit soudainement en regardant derrière moi. Je me retourne donc et vois Mr Robbs me regarder. Je ne sais pas comment j'aurai du réagir face à un professeur, mais j'ai eu le réflexe de pousser un cri de surprise. Beaucoup ont ri, d'autre ont pâli. Sonia a pâlit. Je suis donc dans ce que j'appelle "le caca" dès la rentrée. Je suis donc irrécupérable. Au mieux je m'en sors avec une punition, au pire je me fais bouffer le cou. Parce que je pense que c'est légale, de se faire dévorer les clavicules.

"-Vous avez l'air de bien vous entendre avec Mlle Kayne. C'est excellent, mais si vous voulez bien retourner à votre place, nous pourrons enfin commencer ce que nous aurions du faire depuis trente minutes déjà"

J'ai tué trente minutes de cours, j'ai failli déclencher une bagarre et je me suis mise à parler ouvertement avec l'une de mes camarades et je m'en sors seulement avec un "retourner à votre place"? La chance serait-elle de mon côté? Plutôt rare, cependant je vais certainement pas me mettre à discuter les décisions de Mr maths. Je retourne à ma place, non sans une peur que le professeur me fasse une remarque acerbe.

0.o.0.o.0.o.0

Deux heures et demie . Nous avons passé deux longues heures, sans pose, dans un amphithéâtre pour nous présenter, parler de nos horaires, parler des différentes espèces et enfin discuter du nouveau règlement et système. Et quel règlement! Je n'ai jamais vu ça. Déjà les armes sont autorisées au sein de l'établissement, mais elles sont soit rangés dans un hangar, hangar que nous découvrirons plus tard, soit elles doivent être bien visible de tous sous peine de sanctions. Grave les sanctions. Grave mais bizarre. La pire sanction que nous pouvons recevoir est la violation de l'intimité. Ils vont gentillement s'introduire dans notre tête et nous torturer mentalement. Evidemment un camarade de classe a bien voulu contredire Mr Robb. Et j'ai pu assisté à quelque chose d'étonnant. À première vue, le camarade Paul, s'est raidi puis a commencé à déglutir fortement. Les secondes se sont suivit et nous avons pu voir Paul pleurer. Pleurer faiblement mais pleurer quand même. Et c'est ainsi qu'il a commencé à se prendre la tête et a hurlé que ça s'arrête.

A cet instant même, j'ai tourné la tête vers le professeur. Et j'ai pu voir clairement et nettement sa réelle apparence: il était jeune et grand. Et le professeur était certainement une beauté. Anormal mais beauté quand même. Ses cheveux longs noirs plaqués dans son dos, me donnaient l'irrésistible envie d'aller passer mes mains dedans, ses yeux gris argentés me laissaient penser que ce sont ses yeux lorsqu'il utilise son pouvoir. Et sa tenu vestimentaire... Damn! Il était vêtu d'un costard cravate gris faisant ressortir ses yeux plus que nécessaire. Par contre les chaussures.. Les Vans cassent l'effet sérieux qu'il possède. Mais il gardait son charme. Un sacré charme.

Et puis j'ai finalement regardé Paul. Il se tirait les cheveux, une veine pulsait, et j'en ai déduit que ce qu'il devait vivre à cet instant avait suffisamment duré. J'ai toujours eu une bonté incroyable. J'ai donc couru, dans la mesure du possible, vers Paul et l'ai pris dans mes bras. Au départ je ne pensais pas que ce soit une très bonne idée car de légers tremblements m'étaient apparus. Alors j'ai regardé l'état dans lequel était Paul. Il n'aurait pas pu me faire de mal. Alors j'ai continué mon geste. Au début, il se débattait, essayait de me repousser puis il s'est calmé, s'est accroché à moi tel une bouée, et a fortement sangloté. A force de mots réconfortants j'ai pu l'apaiser. Pourtant une fois qu'il s'était calmé il ne voulait pas me lâcher. C'était presque un gosse. Le camarade qui m'a parru dur, fort et tranchant, ressemblait à présent à un enfant accroché à son doudou. Je m'étais donc orientée vers le professeur avec mon koala attitré. Et je lui avais fraîchement fait savoir ma façon de penser. Ce qu'il avait fait subir à Paul aurait pu ne pas durer aussi longtemps, je lui ai même dit que je le soupçonnais de prendre un malin plaisir à violer son intimité. Pile à la fin de cette phrase j'ai entendu un bruit sourd, et pour ne pas perdre tête face à Mr Robb j'ai juste regardé du coin de l"oeil ce que c'était. Sonia venait de se cogner la tête sur la table, volontairement. Et elle marmonnait aussi. Elle devait se dire que j'étais folle. Et maintenant que j'y repense, oui j'ai du avoir une case qui me manquait, L'Instinct de survie. Mais à l'instant même où je l'avais fait, j'avais cru que c'était la meilleure chose à faire.

Avant même que j'ai pu retourné mon regard féroce envers l'instituteur, j'ai senti qu'on traversait littéralement ma tête. Ou mon esprit. Et c'était déplaisant au possible. J'ai donc gronder qu'on arrêtait ce cirque de suite. Et c'est ainsi que j'avais pu voir les sourcils de Mr Robb se fronçaient d'un seul coup, que j'ai pu à peine cligné des yeux et le voir disparaître, et enfin entendre une personne hurlait. Le problème était que je voulais bien tourner ma tête pour voir ce qui se passait mais des souvenirs peu agréables à mon goût refaisaient surface. Je m'étais ainsi mise à trembler.

La pièce puait la cigarette, le sang et je pouvais presque entendre nos hurlements. Je pouvais sentir que ma voix avait lâcher, car je n'arrivait pas à demander comment ça allait aux filles. Je pouvais presque sentir le goût de mes larmes et du sang mélangeaient sur mes lèvres. Pourtant... Je n'étais pas seule dans cette salle sombre. Je n'étais pas la seule à être attaché. Je n'étais pas la seule à subir se traitement répugnant. Mais j'étais l'unique responsable de ce qui nous arrivait, j'ai été l'unique fautive à avoir fait confiance à ce gros lard de merde. Christalle, Sonia, moi. Christalle...

Je n'ai pas pleuré à cet instant, j'étais juste folle de rage qu'on est puisse rentré dans ma tête alors que je n'avait fait que défendre un de mes camarades. Et le ricanement qui a suivi m'ait parvenu. Il me rappelait celui de quelqu'un, et la simple identité de la personne a fini par me faire sortir hors de moi. J'ai foncé sur Mélissandre et lui ai foutu mon poing dans la figure. Et si je me rappelle bien, on m'a empêché de lui en mettre un autre; Sonia, la première, Paul le second, Laura la troisième et étonnamment Mr Robb. Je m'étais demandé si elle avait vu quelque chose. Assez je pense pour ricaner. Pas suffisamment pour s'en vanter cependant.

Alors je suis retournée à ma place, sans un regard pour les personnes qui m'ont empêché de refaire le portrait au vampire. Je me suis assise et j'ai écouté. Écouter le règlement, le nouveau système. Encore et encore. Et finalement savoir que l'établissement à décider de mélanger les collégiens et lycéens pour certains cours et en fonction des niveaux de chacun. Que les combats y sont autorisés. Armes et sans arme. Que nous aurons des uniformes. Et plein d'autre. Puis à la fin des deux heures, Mr Robb m'a demandé de rester dans la classe pour qu'on discute.

Et voilà où j'en suis. À regarder mon professeur de mathématique dans le blanc de yeux en attendant qu'il commence à me remonter les brettelles pour mon insolence. J'attends quand même depuis cinq bonnes minutes qu'il ouvre la bouche mais rien. C'est plutôt dérangeant quand ma colère a disparu. Je crève donc l'abcès:

"-Oui, monsieur?

-Tu as tenu cinq minutes. C'est rare. Je voulais te demander de bien vouloir te retenir de frapper Mélissandre à l'avenir. Elle reste un vampire. En bas âge certes mais un vampire quand même. Donc plus puissante que toi.

-Je suis désolé mais ceci risque d'être impossible. Je ne pense pas quand je m'énerve et je frappe très souvent pour évacuer la tension.

-J'aimerais vraiment que tu essayes. Et en disant cette phrase, l'apparence du vieillard disparaît pour laisser apparaître celle du jeune homme. Je ne suis plus étonnée de la voir.

-Autant je déteste votre apparence de vieillard, autant j'adore la véritable. Je me demande pourquoi vous continuez à garder cette apparence d'ailleurs. "

Une seconde je suis debout à regretter mon tact légendaire, faut que j'améliore ça un jour, la seconde suivante je suis au sol avec une main autour du coup, un charmant vampire dans sa forme originelle au dessus de ma tête qui paraît troublé. Moi? Moi je me débats de peur qu'il m'étrangle. Puis à force de me débattre je m'épuise et c'est à cet instant que je remarque qu'il avait juste posé sa main sur ma gorge. Sans la serrer.

J'halète, j'ai eu horriblement peur, mais j'essaye de me calmer. Une fois calmé, j'entends un rire discret. Et je remarque avec un choque apparent que c'est Mr Robb qui rit. Je suis beaucoup trop essoufflée pour en être indignée.

"-Oh que c'était marrant de te voir remarquer que je ne serrais pas ta gorge. Mais blague à part, comment peux tu voir ma réelle apparence?"

Tapotant sa main qui est toujours posé sur MA gorge pour qu'il l'enlève, chose qu'il ne fait pas. S'il souhaite avoir une réponse j'aimerais autant être dans une position agréable. Et s'il veut pas coopérer ce n'est pas grave. J'ai alors la réaction la plus puérile et débile au monde, je crie:

"AU VIOL! AU VI..."

Je me retrouve cette fois, non pas la main au cou mais la main sur la bouche, empêchant ainsi ma fin de phrase de sortir. Et c'est à mon tour de rire. Dans le fond je suis toujours une enfant qui adore faire des blagues, et qui joue l'innocente si nécessaire. Et je sais que si une personne entre dans la classe, c'est Mr Robb qui serait dans une mauvaise posture.

"-Tu sais un jour, Chamssya, tu te retrouveras dans une merde immense et tes façons t'agir les plus enfantines et stupides les une des autres ne te sauveront pas. Aurais tu d'ailleurs un minimum d'instinct de survie? Je suis même prêt à parier que tout humains normalement constitués n'auront jamais essayé de crier "au viol" contre un vampire..Gay de surcroît... Mais j'aimerais quand même que tu me dise comment tu as vu ma véritable apparence.

-Je n'en sais rien et d'ailleurs je ne suis pas la seule à vous avoir vu votre apparence, monsieur. Sonia aussi l'a vue. Par contre j'aimerais savoir pourquoi j'ai des sueurs froides depuis votre dernière intervention. Et elles ne sont pas là à cause de la peur.

-C'est très simple, je viens de laisser mon essence surnaturelle sur toi. Ce qui fait de toi une personne protégé par mes soins. Ainsi j'ai fait de toi ma protégé. J'ai aussi créé un lien avec toi et ton amie."

Il se relève et avance d'une lenteur calculé. Moi, sa protégé avec Sonia? Pourquoi pas. Avoir un allié dans un endroit inconnu possède ses avantages je pense. Je me relève et suis mon professeur.

"Tu devrais peut être pense à me considérer comme un grand frère. Je m'appelle Charles"

Porte ouverte, je dépasse Mr Robb et me dirige vers Sonia, Paul, et Laura qui me semblent en pleine conversation. Il s'invite dans ma tête et il veut que je le considère comme mon frère? Hahaha. Non. Cours toujours Charles.

"C'est bien ce que je compte faire"

"-La pause est finie, il est temps de visité votre établissement principale. Je ne conseille à personne de se perdre aujourd'hui. Si vous voulez bien me suivre."

 
 
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