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Thibault

 

 

---< Paris, mardi 13 avril, 6h47 >---

 

Bonjour, je m'appelle Thibaut. Ouais je sais on a vu mieux. J'ai 18 ans et suis en première année de prépa intégrée. Tous les matins, je me lève à 6 h, pour partir de chez moi à 6h45. J'ai cours à 8 h. Bref, voila ça qui s'est passé en cette journée du 13 avril.

Je fis la bise à mes parents, et sortis de la maison, direction la Défense. J'arrive à la gare RER A, et saute dans le premier wagon avant que le RER ne parte. J'ai eu de la chance aujourd'hui : un RER est arrivé en même temps que moi. Je m'assois, et sors le tome 28 de Dragon Ball. Je l'aide lu plusieurs fois, mais là ça fait une semaine que je me refais toute la série Dragon Ball dans le RER. On arrive à Auber, je sors du train, direction la Ligne 7 du métro. Je regarde ma montre. 7H23. Merde, je suis en retard. Putain, j'aimerais tellement devenir un Saiyen, genre pouvoir voler et arriver plus vite à l'école – donc dormir plus tard – et puis merde, je commence à courir.

Finalement, j'arrive avec 5 minutes de retard en cours, mais comme je suis un élève plutôt sérieux, le prof m'accepte en cours sans marquer le retard sur sa fiche d'appel. Bon, trois heures de maths, puis deux heures de physique. Je passe à la cafeter, je prends un sandwich, et je rentre chez moi. Oui, le mardi est une journée plutôt légère. Mais je vous rassure : je fais pas du 8h – 13h tous les jours. Une fois chez moi, je bosse quatre heures – ça reste une prépa – puis je démarre le PC. Je fais deux parties, puis je vais manger avec mes parents et ma sœur. Je vous passe la discussion enuillante. Vers 22 h, je vais me coucher. Je sais pas pourquoi, mais je suis super-fatigué ce soir. Dès que je me couche sur mon lit, je m'endors.

 

---< Paris, mercredi 14 avril, 7h >---

 

J'ouvre les yeux difficilement. Je me lève et remarque que je transpire beaucoup, et que j'ai une de ces migraines. Je regarde mon réveil. 7 h. C'est bon, je ne commence qu'à 9h aujourd'hui. Je vais dans la salle de bain, prend ma douche, m'habille et va prendre mon petit déjeuner. Ma mère arrive, et me demande si tout va bien, parce que j'ai l'air un peu pâle. Je lui réponds que j'ai la migraine. Elle me passait alors le thermomètre. C'est un appareil intraoculaire. Je prends ma température. 39.5. Je peux pas aller en cours avec ça ! Et merde ! Je vais devoir rattraper un mercredi. C'est ma journée la plus longue. 9h – 19 h. Je remonte me couché, une fois de plus pris par une fatigue énorme. Pendant que je montre, ma mère me dit d'appeler le médecin quand son cabinet sera ouvert, et de faire un truc pour mes cheveux. Mes cheveux ? Je me regarde dans le miroir en haut de l'escalier. Ah, ils sont justes en pétard. Bref, je fonce dans mon lit.

Une fois de plus, je me réveille en sueur, mais la migraine semble être passée. Il est 11 h, j'appelle donc le médecin, qui me donne rendez-vous à 18 h. Bon, comme je transpire, je m'essuie le front, mais remarquant que de la sueur revient très vite, je préfère attendre que ça passe avant d'en reprendre une douche. Je me pose à mon bureau, allume le PC, et lance une partie. Je me suis étonné moi-même : j'ai été on ! Mais je crois qu'en fait c'est les autres qui étaient mauvais : ils étaient super-lents à la réaction. Bon j'en relance une, et encore une fois, je les éclate tous. Apparemment c'est ma journée. Je mange, puis, encore épuisé, je retourne me couché, mais en prenant soin de mettre la réveil à 16h30 pour ne pas arriver en retard chez le médecin.

Le réveil sonne. Je me lève, une fois de plus couvert de sueur, et vais dans la douche. Je me savonne, je me rince, je me sèche, m'habille, puis me regarde dans le miroir. Mes cheveux sont en pétard. Bon, je sors ma brosse à cheveux et je me coiffe. Aller, en route pour le médecin.

J'arrive dans son cabinet et attend, ben, dans la salle d'attente. Je sors mon téléphone et, dans le reflet de l'écran toujours éteint, je remarque que mes cheveux sont une fois de plus en pétard. Je pousse un grand soupir, puis me dit que de toute façon les gens sont habitués à me voir les cheveux en pétard. Je ne me coiffe que très rarement.

Le médecin me reçoit, avec 30 minutes de retard, mais bon. Il me diagnostique une grosse sinusite et me prescrite un truc pour faire des fumigations.

- Tu as repris le water-polo ? me demande-t-il, pendant qu'il rédige le certificat.

- Euh, non pourquoi ?

- Ben il y a un net progrès de l'état de tes dorsaux par rapport à la dernière fois.

- Ah, si vous le dites.

- Tiens, voilà ton certificat. Tu pourras retourner en cours demain.

- Parfait ! Merci.

 

Je le salue et sort dû cabinait. Quand j'y pense, c'est vrai que ça me manque le water-polo. J'ai arrêté il y a 3 ans parce que ça me prenait trop de temps et que j'avais massé de travail, comme j'arrivais dans un lycée privé.

Je rentre chez moi. Il est 19h30, donc mes parents sont rentrés. Je l'explique que j'ai une sinusite, je me prépare ma fumigation, et la fait. Puis on passe à table et j'ai une remarque de mon père concernant ma coiffure, qui, une fois de plus, est plus que négligée. Je lui explique que je me suis pourtant coiffé, mais que ça tien pas. Il acquesse , sans doute un peu agacé. Après manger, je retourne me coucher.

 

---< Paris, jeudi 15 avril, 6h03 >---

 

Je sors de mon lit, et fonce dans la salle de bain avant que ma sœur ne la réquisitionne pour la matinée. Dans la douche, j'ai l'impression d'être un peu plus large lorsque je me slavonne. Je remarque que j'ai apparemment pris un peu de muscle dans la nuit : je sens bien le relief de mes pectoraux. Alors que je passe à la partie basse de mon ventre, je remarque que mes poils autour du nombril sont tombés ! Vraiment bizarre ça ! Mais bon, les autres semblent être restés. Je me savonne ensuite le bas du dos, et passe la main une sorte de petite bosse, légèrement douloureuse. Ça aussi c'est louche : je ne me souviens pas m'être cogné ou blessé à cet endroit. Ça doit être une courbature passagère. Je pense. Ou plutôt j'espère.

Je sors de la douche, m'habille, descend prendre mon petit déjeuner, puis pars pour l'école. La journée fût banale, bien que particulièrement ennuyante.

Sur le chemin du retour je me fis aborder plusieurs fois par le même SDF. Je sais que c'est pas gentil, mais il à fallu qu'il revienne me voir 6 fois pour que je lui donne finalement une pièce de 2€. Il me remercia, puis partis, sans doute demander à quelqu'un d'autre. Ah, le métro arrive ! Enfin ! Il avait 15 min de retard du monde commençait à s'entasser sur les quais. Quand il s’arrêta, tous ce beau monde s'engouffra dans les wagons. Je réussis de justesse à entrer. Les portes se ferment. Aie, je ressens une vive douleur au bras gauche. C'est pas vrai : mon bras est coincé dans la porte ! La porte s'est refermée sur mon épaule. J'ai beau tirer de toutes mes forces, je ne peux pas reculer pour dégager mon bras à cause du monde ! Je cris à l'aie pour que quelqu'un tire la poignée d'urgence. Une femme tire alors la poignée, mais rien ne se passe ! La poisse ! Elle est défectueuse !

Je commence à sentir mon bras rapper le mur du tunnel ! La douleur est horrible ! Je détourne le regard, acceptant peu à peu que je pourrais peut être plus jamais utiliser mon bras gauche. Lorsque l'on arrive à la station suivante, je me précipite dehors, et, hésitant, tourne la tête vers mon bras, extrêmement douloureux…. Attendez ! Je ne sens plus de douleur ! Je regarde mon bras : pas la moindre égratignure ! Pourtant ma manche est complètement déchiquetée, mon sweet en fibre synthétiques à fondu à cause des frottements avec le mur ! Mais mon bras n'a rien ! Ouf ! Bon, je prend le métro suivant et rentre chez moi.

Comme à mon habitude, boulot jusqu’à l'arrivée de mes parents, c'est à dire jusqu’à environ 19h30. Puis, je lance une partie pour me détendre, vais manger, puis me coucher. J'ai préféré ne pas parler de ma mésaventure aux parents. Comment je pouvais leur dire que j'ai faillit perdre un bras, mais que ne faite, ça va … Dans mon lit, je repensa au métro. Comment mon bras avait-il résisté ? Puis je me posa une question. Pour y répondre je me relevas, alluma ma lampe de chevet, et sortis ma paire de ciseaux de mon sac. Si ça se trouve, j'allais juste me blesser et avoir l'air idiot. Mais je tenta le coup tout de même. Je p ris les ciseaux, et tenta de me couper légèrement le bras. Rien. Je ressaye, plus fort. Je sens la douleur, mais rien. Je réessaie, cinq, six, sept fois, toujours de plus en plus fort. Mais toujours rien. Je pris alors mon Opinel, et réessaya, toujours sans effet. Cette fois, je tenta avec la pointe, de traverser mon bras. Rien. Je recommença avec beaucoup d’élan et là, enfin, il y avait quelque chose : j'ai cassé mon Opinel. La lame s'est détachée du manche. Comment était-ce possible ?

J'éteignis ma lampe, et me recoucha, en me disant qu'une bonne nuit m’aiderait à réfléchir.

 

---< Paris, vendredi 16 avril, 4h13 >---

 

Je fut réveillé par une douleur, une gène au bas du dos. Je ne comprend pas, c'est comme si on me tordait un membre qui sort du bas de mon dos, comme, euh… une queue ? Je me redressa rapidement, et la gène disparut instantanément. Je me leva, et, un peu hésitant, passa la main au bas de mon dos. Mais qu'est-ce que … Il y avait une sorte de corde, très douce, dans mon caleçon. En la retirant, jeu l'impression qu'il s'agissait une partie de mon corps : je sentais mes mains la tenir. Je décida d'allumer la lumière et c'est là que je réalisa ce que je n'osais qu'imaginer : j'ai une queue ! Je veux dire une queue animale, pour les esprits les plus mal tournés. On dirait un queue de singe ! Je me concentra je réussis à la faire bougé comme bon me semblais ! Elle faisait un bon mètre ! Mince ! Comment allais-je la cacher ! Et surtout, mais pourquoi et comment avais-je cette queue ?

Autre chose m'interpella : j'avais l'impression d’être plus gros. Je veux dire, je me sentais plus volumineux et à la fois plus léger. Je me rendis alors dans la salle de bain, silencieusement, pour ne réveiller personne, et là, stupeur ! Je suis musclé. On distingue parfaitement chacun de mes muscles, comme si toute ma graisse, qui déjà n'était pas très présente, avait disparue. Aussi, mes muscles avait gagné en volume. C'était pas monstrueux, mais tout de même, il y avait une différence.

 

Bon. Je n'allais pas m'en plaindre. Je retourna dans mon lit, et, constatent que je ne pourrais pas me rendormir, sortis mon téléphone. J'ai pour habitude de me balader sur Twitter quand je dors mal. J'ouvre donc l'appli, et commence à lire le fil d'actualité. Tiens, apparemment, on a battu les records de gain au Loto : 83 gagnants en un tirage !! Plus bas, je vois que la Chine a enfin accepter de faire tomber le régime totalitaire de Corée du Sud ! Et celui ci n'aurait même pas protesté !! Putain je sens que je vais être de bonne humeur toute la journée ! Ahh, ou pas …. il semble, d'après un très grand journal, que la journée de mardi a été très meurtrière... 407 crises cardiaques, rien que dans Paris. Ce qui est bizarre c'est qu'elles sembles toutes avoir eu lieu au même moment, vers 7h30. Et ça s'est produit dans le monde entier ! Les estimations sont à 500 000 morts, au même instant. Les spécialistes pensent à un empoisonnement de masse sur un produit en particulier. Mais ils ne savent pas lequel.

Je lis encore quelques articles, puis, à 6h, me lève pour me préparer et aller en cours. Comme d’habitude, je pars à 6h45.

 

 
 
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