--< Paris, Dimanche 18 avril, 9h30 >--
Comme convenu, Martin me rejoint chez moi Dimanche matin. Puis on pris la route, direction la Normandie. Je vous passe le trajet de 4h, à cause des bouchons. Une fois arrivé, on déballe les bagages.
- Thibault, tu pourras, avec Martin, déplacer le lit de la chambre d'ami dans ta chambre ? - Oui oui Papa !
On le fait à chaque fois. D'ailleurs, ça nous vaut pas mal de nuits blanches à discuter ou à geeker sur nos PC. Faut pas oublier qu'on est en école d'ingénieurs en informatique. Pour nous, les vacances dans PC, c'est inconcevable ! Bref, je vais dans la chambre d'ami avec Martin, et on commence par retirer les draps et le matelas, que l'on déplace dans ma chambre. Ça seras plus facile à transporter comme ça. Puis on retour dans la chambre d'ami pour déplace le sommier.
- tu prend l'avant, je prend l'arrière ? Me demanda Martin. - Ok.
Je saisis l'avant du lit dernière mon dos, le souleva, puis commença à le sortir de la chambre.
- Euh, Thibault ? - Oui ? - Retourne toi sans lâcher le lit.
Je me retourne donc. Mais... Comment... Je porte le lit tout seul, et je le tiens parfaitement parallèle au sol. Ce lit pèse au moins 30kg ! Pour ceux qui sont nul en physique, sachez que porter un objet long de plus de 2m et de 30kg en le tenant que par une extrémité est quasi impossible. Je repose le lit.
- Ok, donc en plus de la queue, et de la peau indestructible, j'ai une force surhumaine ? - Apparemment. Bon, on le déplace comme si rien était, et on vas se balader en prétextant vouloir prendre l'air, et on fait le point sur ce qui nous arrive. - On dirait bien que ça s'impose. 15 minutes plus tard, nous voilà dehors. On commence à marcher, direction la plage. - Tu connaîtrais pas un endroit où personne nous verra ? me demanda-t-il. - Je crois que y'a un champ abandonné plus moins sur le rivage. On n'a qu'à y aller. - Parfait. Dis, tu pense que y'a des limites à nos pouvoir ? - Comment ça ? - Ben, si, par exemple, tu te prend un balle, est-ce que elle passe ou pas ? Ça peut être important de savoir ? - Avant que tu proposes, il est hors de question que j'essaie ! - T'es pas drôle, répondit-il avec un grand sourire sur les lèvres. - Bon tu veux nous tester ? On fait la course. Jusqu'au champ. Il est à environs 500 mètres tout droit. - T'es fou, on vas nous voire ! Il est 14h là. T'inquiète, la marée est basse. Puis de toute façon si quelqu'un nous voit, personne ne le croira. - Bon, si tu veux. Mais je te préviens. T'as aucunes chances. - Je sais. Mais si je suis réelement comme un saiyen, je devrais moi aussi courir vite. - Bon. 3, 2, 1, go !
On fonce. Je le vois, au loin. Il est arrivé en 5 ou 6 secondes ! Je tourne ensuite ma tête à droite et c'est quand je vois les rochers défiler à grande vitesse que je comprends que je suis aussi plus rapide. Pas autant que lui, mais c'est vraiment rapide. Je le rattrape au bout de environ 20 secondes.
- La vache ! T'es rapide !! Me dit-il - Hahaa ! C'est toi qui parle ? - On test le 100 mètre ? - Si tu veux.
On compte alors environ 100 mètres avec de grands pas, en marquant le départ et l'arrivée avec deux pierres. Je sors mon téléphone et ouvre le chronométre.
- 3, 2, 1, go ! Martin s'élança alors, et atteint l'arrivée en ... - 2.34 secondes !!! Wow !!! Ça fait environ 150 km/h !! T'étais à fond ? - Yep ! À toi ! Je me poste au départ. - 3, 2, 1, go ! Je me lance. Je cours le plus vite possible. Je passe l'arrivée. - Alors, lui demande-je ? - Tu as toi aussi battu le record du monde ! 7.19 ! - Ça fait quelle vitesse ? - Attend je calcule... 50 km/h pile ! - Sérieux ? Wow ! - Tu crois que c'est le max que l'on peut atteindre ? Si on s'entraîne, est-ce que on va aller plus vite. - Un entrainement, ça paye toujours ! - On n'a qu'à profiter des vacances pour s'entrainer alors.
On décide de rentrer, mais en marchant cette fois. Sur le chemin, on croise une. Grosse pierre. Martin me regarde droit dans les yeux. Ok, j'ai compris.
Je saisie la pierre, et la soulève sans difficultés !
- Eh beh. Mieux vaut pas que je te mette en colère, me dit il sur un ton partagé entre étonnement et fausse peur. - Ha ha, oui, mieux vaut pas !
On arrive à la maison, et montons dans notre chambre. Il s'allonge sur son lit, moi sur le mien.
- Je me demande si tu as du ki. Si t'es devenu saiyen, tu devrais en avoir non ? - Je sais pas. C'est sensé être difficile à maîtriser, non ? - Ben San Goku a appris le Kamehaha en quelques secondes, donc je suppose que les Saiyen ont une facilité à le maîtriser. - Je vais essayer.
Je me concentre. Je pense à l'épisode de l'anime où Gohan apprend à Videl à utiliser son Ki. Je ferme les yeux, et cherche comme une énergie dans mon ventre. Je la sens ! Elle est là ! Je rapproche mes mains, et ordonne à une toute petite partie de cette énergie de se déplacer dans mes mains, puis de sortir. J'ouvre les yeux.
- Wow Thibault ! Tu as réussi ! - C'est qu'une petite boule lumineuse bleue. À peine une bille. - C'est déjà bien ! Aller, fais la disparaître avant que tes parents ne la remarque.
Je ferme à nouveau les yeux et ordonne à l'énergie de se dissiper. Je les rouvre. Rien ne s'est passé ! Je réessaie. Toujours rien.
- J'arrive pas. Merde. Je fais quoi. Je la lance ? - Par la fenêtre. Viens. Il m'ouvre la fenêtre, et je lance la bille. Elle part, et s'écrase sur le gazon du jardin, laissant une trace de brûler au sol. - Incroyable ! T'es un vrai Saiyen !
On passe le reste de l'après-midi à geeker, puis on mange et se couche, tôt, dans l'optique d'un entraînement le lendemain matin dans l'eau, haute à 9h09.
--< Normandie, lundi 19 avril, 9h20 >--
On commence à entrer dans l'eau. Comme on est en avril, et qu'on est pas fou, on a enfiler des shorty – des combinaisons pour la planche à voile, qui sont à manches courtes et qui s’arrêtent au niveau des genoux, pour les moins connaisseurs d'entre vous. On commence à nager et on s’éloigne de la côte d'environ 300 mètres. On ne risque rien : on est dans une grande baie. Grand gamins que nous sommes, nous commençons à nous éclaboussé. Martin a l'avantage : avec sa vitesse il peut m’éclabousser super vite. Bien décider à me venger, j'écarte les deux bras dans l'eau, puis les rabat le plus fort possible. 2 metres. C'est la taille de la vague que j'ai faite.
- Wow, calme toi ! me dit-il. T'aurais pu me blesser là !
- T'inquiète, je maîtrise le truc.
- Ben non, la preuve.
On décide de ne pas utiliser nos dons en dehors des entraînement, parce que on ne les maîtrise pas encore assez bien. On nage alors vers la cote, direction le champ. Une fois arriver sur place, on se dit que le meilleur moyen de se contrôler, c'est d'essayer de faire les choses comme quelqu'un de normal. Par exemple, courir un 100 mètres en 15 secondes, au lieu de 3. Ou ressentir la difficulté de porter un rocher. Le tout est de savoir quelles sont les limites entre le normal et le surhumain. Ou encore imiter l'essouflement, quand on fait un truc supposer dur.
On passe l’après-midi à simuler le normal : je fais semblant d'avoir des difficultés à casser une pierre en la lancent à terre, et Martin essaie de faire 15 secondes au cent mètres sans marcher, en courant en fait.
Puis on rentre, on mange, et monte dans notre chambre. Comme d'habitude avant de dormir, je lis les ''breaking news''. Le premier article sur lequel je tombe s'intitule « Un Superman sauve plusieurs dizaines de personnes ! ». Intrigué, j'ouvre l'article, et le lit.
<< Ce matin à New York, alors qu'une panne électrique paralysait le métro, un groupe de 18 terroristes a ouvert le feu sur les passagers, pris au piège dans un des trains de la ligne 4. Ils ordonnent alors à tous les passagers de s’asseoir sur les genoux, main sur la tête, et de faire leurs ''dernières prières pour apaiser vos âmes''. Alors un jeune homme d'une trentaine d'année s'est levé pour tenir tête aux terroristes. La vidéo surveillance ayant été interrompue par le black out, tous les faits qui suivent sont des témoignages sans preuves de la part des passagers et des 18 terroristes, tous capturés. Refusant de se soumettre aux ordres des assaillants, ces dernier lui aurait intimé qu'il servirait alors de leçon pour les autres. Un des terroristes aurait alors pointé son semi- automatique sur la nuque de l'homme et aurait tiré. Mais, l'arme aurait alors explosé dans les mains de son utilisateur, et ce sans même égratigner le jeune homme. Alors le jeune homme se serait alors retourné, puis aurait saisit le terroriste par le col d'une main, et de l'autre, il aurait arraché une des barres verticales de la rame. Il aurait ensuite saisit dans une vitesse ''prodigieuse'' les 17 autres homme, avant de les attacher en groupes de 6 avec les barres de métal du wagon, qu'il aurait alors tordu de ses propres mains. Puis, il serait sortis du wagon en enfonçant une des portes, avant de s'enfuir. Les secours arrivèrent peu après, recueillirent les témoignages, tous identiques. Ce qui est incroyable, c'est que les terroristes étaient effectivement menottés par des barres en acier de 5 centimètres d’épaisseur, et que la balistique a conclu que la balle tirée par le terroriste aurait rebondit sur la cible, comme si on avait tiré sur une plaque d'acier de 100 centimètres. Cet homme qui aurait sauvé ces vies semble répondre à une seule description : celle de Superman. Voici donc la question qui à ce jour brûle toutes le lèvres Américaines : Superman existe-t-il ? >>
Marco Spinder, le 19 avril, New York Time, Traduction par Hugo Tremorta
- Euh... Martin ?
- Oui ?
- On est pas les seuls !
- Quoi ?
- Lis, lui dis-je en lui tendant mon téléphone.
Il lut l'article en quelque seconde, sans doute grâce à sa super vitesse.
- Wow, incroyable !
- Si il y en a un autre, alors il y en a sans doutes pleins d'autres. Faudrait essayer de les retrouver non ?
- Pour quoi faire ?
- Je sais pas, mais ça peut être cool de côtoyer d'autres personnes aux capacités exceptionnelles non ?
- Ok, mais comment tu veux les retrouver ? On poste une annonce dans le journal '' Recherche personnes ayant acquis des capacités surhumaines récemment. Passez nous voire ! ''
- Haha, très drôle …
- Je pense qu'il faut attendre la réaction du monde face à la nouvelle. En fonction de celle ci, on verra.
- Ouais t'as raison.
Je récupère mon téléphone, le branche et le pose sur ma table de chevet, ferme les yeux, et m'endors presque immédiatement.
|