CHAPITRE 6 : LA RENTREE
DANS LE PRESENT
Poudlard Express, 1er Septembre
- Ça fait un moment qu'Harry est parti, non ? Remarqua Hermione.
- Oh, il a du croiser un vieux copain dans le couloir, répondit Ron en haussant les épaules. Regarde, Seamus n'est pas là, et Susan, Parvatil et Padma non plus ! Tant pis pour lui, y en a plus pour nous ! Ajouta t-il joyeusement en désignant la montagne de friandises qu'ils avaient achetées quelques minutes plus tôt.
- Qu'est-ce que j'ai raté ? Demanda Luna, en fixant un coin du mur, comme si elle s'adressait à lui et non pas à Hermione. Je suis partie si longtemps que je ne sais pas du tout de quoi vous parlez.
Hermione et Ron se jetèrent un regard en biais, puis Hermione prit la parole :
-Tu sais que... Tu sais, Harry a découvert beaucoup de choses sur lui-même cette année.
- Oh tu parles de ses préférences sexuelles ? Chantonna Luna.
- Que... Mais comment es-tu... Bégaya Ron.
- Oh, mais ça se voyait. Je l'ai su dès que je l'ai vu. Il plane au-dessus de lui cette ombre, tu sais, de Ksimore...
A ce stade de la conversation, Ron décida de décrocher et d'accorder plus d'attention à des choses qui le méritaient, comme par exemple ce gros paquet de dragés surprise, là.
- Mais... pourquoi n'as-tu pas essayé de dissuader Gi... S'étonna Hermione.
- Ginny ? Oh, tu sais, les choses sont déjà écrites dans le Grand Cosmos avant que nous les vivions, assura Luna.
Neville secoua la tête, dérouté.
- Mais qu'est-il advenu de ce moldu dont il parlait tout le temps ? Demanda t-il.
- Gabriel ? Oh, c'est évident qu'il a joué un grand rôle dans l'acceptation de tout ça... Harry a eu énormément de chance de le rencontrer... Ils se sont fréquentés quelques temps, mais il a dû retourner en Russie.
- Et maintenant, il voit quelqu'un ?
- Pas que l'on sache, dit Hermione avec un petit sourire. Mais tu as vu comme il a l'air heureux ? Il sait que nous sommes là s'il a envie de nous parler. Nous l'avons toujours été et nous le serons toujours. Il faut le laisser tranquille, cette année a été suffisamment bouleversante pour lui. Pas vrai, Ron ? Ajouta t-elle, sévère.
- Oui, oui, répondit Ron, les joues pleines. C'est juste bizarre qu'il disparaisse des fois, ou qu'il élude mes questions. C'est mon meilleur pote, quand même !
- Ronald Weasley...
- Non mais t'inquiètes, Mione, je le laisse évoluer à son rythme !
Il jeta un regard entendu à Neville, comme pour dire "Ah, ces filles !"
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Poudlard, Dortoir des Gryffondors - 1er Septembre
- Ca va, Harry ?
- Oui, pourquoi ?
- Je ne sais pas, tu es silencieux.
- Je profite.
- De quoi ?
- Je suis chez moi. Après tout ce temps... Je suis enfin rentré à la maison.
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2 Septembre, Grande Salle
- Ron ! Tu as vu l'emploi du temps ?
Neville déboula comme une furie devant un Ron occupé à enfourner cinq œufs dans sa bouche d'un coup.
- Non, pouchquoi ?
- Mais tu étais au courant ? Tu ne nous as rien dit ! Poursuivit Neville, surexcité.
Mardi, Jeudi, Vendredi : 8h-10h : Défense contre les forces du Mal, Molly Weasley.
- GINNY ? Beugla aussitôt Ron, recrachant ainsi des morceaux d'œuf prémâchés.
- Mmmm ?
La jeune fille leva les yeux du pancake à la fraise qu'elle triturait depuis le début de la matinée.
- TU ÉTAIS AU COURANT ?
- Non, répondit la jeune fille, flegmatique.
- Mais... C'est tout ce que ça te fait ? S'exclama le roux, les yeux ronds.
- Il fallait bien un professeur, non ? Elle a tué Bellatrix Lestrange (Neville plissa le nez), elle faisait partie de l'Ordre du Phénix... C'est pas comme si c'était Mamie Gâteau, non ?
- Mais... Mais... Qui va s'occuper du terrier maintenant ? Papa ne sait même pas faire cuire un œuf !
Hermione leva les yeux au ciel.
- Ron ? Tu te souviens qu'on est des sorciers ? Le transplanage, ça te dit quelque chose ? Ta mère ne dormira pas au château, voilà tout !
- Par Merlin, mais c'est quoi cet emploi du temps de l'enfer ? On a cours tous les jours avec les Serpentards ! J'aurais VRAIMENT dû reprendre la Boutique avec Georges ! Beugla Ron, qui était déjà passé à autre chose.
Harry, silencieux, leva la tête et croisa le regard de Draco.
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Emploi du temps Harry Potter :
Lundi, Mercredi :
8h-10h : Botanique, Professeur Chourave
10h-12h : Potions, Professeur Slughorn
12h-13h : Repas
13h-15h : Sortilèges, Professeur Flitwick
15h-17h : Métamorphose, Professeur McGonagall
17h-18h : Aide au projet scolarité
18h30 : Repas
Mardi, jeudi, vendredi :
8h-10h : Défense contre les forces du mal, Professeur Weasley
10h-12h : Potions, Professeur Slughorn
12h-13h : Repas
13h-15h : Sortilèges, Professeur Flitwick
15h-17h : Métamorphose, Professeur McGonagall
17h-18h : Entraînement Quidditch
18h30 : Repas
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- Harry ?
Le Gryffondor détacha son regard de Draco, qui, l'air grivois, était occupé à lécher ses doigts pleins de marmelade.
- Oui ?
- PAR MERLIN, mais que fait Malfoy avec cette banane ? Hermione sois gentille, jette moi un oubliette MAINTENANT ! Dis Harry, tu aurais quand même pu le laisser pourrir en prison pour quelques mois de plus, ça ne lui aurait pas fait de mal ! Mais par Merlin, laisse cette banane tranquille, gros obsédé de Serpentard ! S'exclama Ron, plissant le nez de dégoût. Bref, quand vas-tu faire les sélection, Harry ? Ce soir ?
- De quoi parles-tu ?
- Du Quidditch, bien sûr ! Est-ce que Ginny et moi on est d'emblée réadmis dans l'équipe ? S'impatienta Ron.
Hermione leva le nez de son livre, jeta un coup d'œil à son amie, puis se tourna vers Ron :
- Tu... Tu penses vraiment que ta sœur est en étant de jouer à un jeu aussi... physique ? Chuchota t-elle.
- Bien sûr, pourquoi est-ce que tu me demandes ça ? S'étonna Ron, regardant Ginny.
La force du déni.
- Non, non... Rien, éluda Hermione.
- Mais... je suis capitaine ? Demanda Harry.
- Hein ? Mais ma parole, tu n'as pas vu le tableau d'affichage ? Tu sniffes des crottes de Doxy en ce moment ou quoi ? S'impatienta Ron.
- Harry, dit gentiment Hermione. Tu as dû recevoir une lettre pendant les vacances, te demandant si tu voulais bien reprendre ton rôle de capitaine... Et tu as très certainement répondu oui.
- Non, non, mais... Bon ben oui, à 19h30, après le repas, sélections, marmonna Harry.
- Super ! On va botter le cul des Serpentards cette année ! Se réjouit Ron. Je me demande bien qui sera le capitaine de leur équipe...
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Terrain de Quidditch, 19h30
- Qu'est-ce que tu fais là, Potter ?
Le brun se tourna lentement, étonné d'entendre ces intonations de la part de Draco, qui l'avait, ces derniers mois, habitué à d'autres sons.
- On t'en pose des questions, Malfoy ? T'as pas d'autres bananes à agresser, toi ? On fait nos sélections ! Grogna Ron.
- Désolé Weasley, mais nous avons réservé le terrain, siffla Draco entre ses dents. Tu n'as pas mieux à faire, dis-moi ? Par exemple donner à manger à ta sœur, elle ressemble un peu trop à son balai, au cas où tu n'aurais pas remar...
- Par égard pour les petits 2e année venus passer les sélections, je m'abstiendrai de te mettre ton balai dans le cul, Malfoy ! Grogna Ron.
Les nombreux élèves venus passer les sélections dans l'espoir d'appartenir à l'équipe de Quidditch de Harry Potter suivaient la joute verbale avec le plus grand intérêt. Hermione, assise sur les gradins, secoua la tête, désespérée.
- Oh mais, qui te dit que je n'éprouverai que de la souffrance, Weasley ? Répondit Draco, lubrique.
La mâchoire de Ron manqua de se décrocher.
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- Non mais Harry, t'es malade ou quoi ? Une petite bagarre et HOP ! On sera débarrassés de ce trou du cul de Malfoy ! Criait Ron en suivant Harry et Ginny qui partaient s'installer dans les gradins pour regarder les sélections des Serpentards.
- Ils n'en ont que pour une demi-heure, Ron, nota Hermione. Regarde... Ils n'ont que très peu de candidats. Après, vous pourrez faire vos sélections sans subir les regards des Serpentards.
- Mais... mais... c'est Malfoy, par Merlin ! T'avais pas envie de lui décocher ton poing dans la figure, Harry ? Beugla Ron.
Harry évita soigneusement le regard d'Hermione.
- C'est bon, Ron, dit-il faiblement. Regarde tous les gens qui sont venus pour nos sélections... Si nous étions passés en premier, les Serpentards auraient eu à attendre au moins trois heures...
- Ma foi, ça n'aurait pas fait de mal à Malfoy de se geler les fesses sur ce banc, vu comment il est en chaleur ! S'exclama Ron, plissant le nez de dégoût.
Heureusement qu'il faisait déjà un peu sombre, sinon il aurait pu voir Harry rougir jusqu'à la racine des cheveux.
Ron s'assit lourdement près de Ginny qui ne disait rien depuis qu'elle les avait rejoins sur le terrain.
- Pourquoi sont-ils si peu nombreux ? Demanda t-il en sortant un sandwich de sa robe. Vous croyez que c'est à cause de la réputation de Malfoy ?
Il croqua un morceau et ajouta, la bouche pleine :
- Parce que regardez tout ce monde pour nous... Y a au moins cinquante gamins ! Tu penses que c'est à cause de toi, Harry ?
Harry, gêné, évitait le regard plein d'intérêt des jeunes élèves depuis le début de la journée.
- Arrête, tu le fais rougir, soupira Hermione. Tu sais bien que Harry n'aime pas parler de sa célébrité, et puis...
- PAR MERLIN ! MAIS QUE FAIT CE TARÉ DE MALFOY AVEC CE BALAI ? Beugla Ron, recrachant son sandwich.
Harry tourna la tête et vit Draco, au sol tandis que sa future équipe démontrait ses talents dans les airs, en train d'astiquer tranquillement le bout de son balai, en regardant clairement dans la direction des Gryffondors.
- Ce type est pas sortable... Grommela Ron. Tu crois qu'il les a tous violés en prison ? Ma parole... Mais LÂCHE DONC CE PAUVRE BALAI, SALE OBSÉDÉ, IL NE T'A RIEN FAIT !
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Harry n'avait jamais été à l'aise pour prendre la parole en public. Il était d'autant plus nerveux que Draco et sa nouvelle équipe s'étaient installés dans les gradins après les sélections (sûrement pour les narguer selon Ron).
- Euh... Bonjour à tous, dit-il enfin. Merci de vous être présentés aux sélections même si je vous ai prévenus un peu tard... Je m'appelle Harry, je suis le capitaine. Voici Ginny, Dean, et Demelza, qui étaient poursuiveurs ces dernières années et reprendront donc leur poste. Ron est le gardien depuis deux ans. Et voici Richie et Jimmy, nos poursuiveurs.
Les élèves se tournèrent vers Ron et le fixèrent, surexcités.
- Comme je l'ai annoncé sur le tableau, notre équipe est au complet mais nous avons besoin de remplaçants pour chacun d'entre nous car.. Hé bien... On ne va pas se mentir, nous avons une fâcheuse tendance à faire des séjours prolongés à l'infirmerie, expliqua Harry avec un sourire.
Et aussi parce que Ginny risque de se briser une côte en toussant, songea t-il.
- C'est vrai que tu es intervenu au procès Malfoy ? Demanda une seconde année.
- Je...
- C'est vrai que ta mère a tué Bellatrix Lestrange ? Demande une gamine à Ron.
- Que penses-tu du procès Ombrage ?
- Tu penses que Voldemort est bien mort ? Il n'a aucun moyen de revenir ? Mais qu'en est-il des retourneurs de temps ?
- C'est vrai que...
- Hé, les minus ! Saint-Potter répondra à vos questions plus tard ! On se les gèle nous ici, alors montez sur vos balais et arrêtez de mouiller vos petites culottes ! Fit la voix de Draco au milieu du brouhaha.
- Il est jaloux, dit Ron en haussant les épaules.
Harry approuva mécaniquement de la tête mais son regard se tourna vers Draco pour le remercier silencieusement.
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La journée avait été harassante. Eviter les regards et les questions des nouveaux élèves, subir les sélections de Quidditch (est-ce qu'ils étaient aussi mauvais quand ils étaient gamins ?), ignorer les "petites blagues" de Draco, les remarques de Ron, le regard lourd de sens de Ginny... Harry était sous la douche depuis une bonne demi-heure et profitait du silence. Tout le monde était rentré au dortoir et il pouvait enfin être seul.
Enfin, seul.. Trop occupé à masser ses muscles douloureux, il n'entendit pas un serpentard vicieux ouvrir la porte de la cabine, mais il sentit clairement un corps chaud se coller contre le sien, et une main baladeuse s'emparer de son sexe.
- Que... Qu'est-ce que tu fais là ?
- Je plante des fraises, Potter. A ton avis ?
- Mais... les autres ?
- J'ai attendu que tout le monde parte. Tu me prends pour qui ? Et ne me dis pas que l'idée ne t'a pas traversé l'esprit, ça fait 30 minutes que tu attends que je te rejoigne, répondit Draco d'une voix suave tout en caressant doucement les bourses pleines, le sexe qui commençait à se dresser.
Il se colla plus fort contre les fesses du Gryffondor et entreprit de déposer un baiser sur chaque centimètre carré de son dos.
- Draco... Soupira Harry, acculé entre le mur et le corps du blond.
- Mmmm ?
- Ce n'est pas raisonnable...
- Pourquoi ?
- On pourrait nous surprendre...
- Ce n'est pas ce que tu disais, hier dans le train, Potter.
Et il le caressa de plus belle, resserrant sa prise, arrachant un gémissant au Gryffondor.
Il le retourna brusquement et leurs lèvres se rencontrèrent avec force. Gémissant lorsque la langue de Draco se fraya un chemin pour trouver la sienne, Harry entreprit de débarrasser le blond de ses habits. Il expédia par terre la cape, le pull vert, la chemise, profitant pleinement de ce torse lisse, légèrement musclé, promenant ses mains sur les épaules, les pectoraux, le dos. Détachant à regret ses lèvres du Serpentard, il descendit vers le bas ventre de Draco, remarquant son érection proéminente, et décida de la libérer de sa prison de tissu. Le blond laissa échapper un gémissant lorsque son sexe fut mis à nu, mais grogna de contentement lorsque le corps chaud et tendre d'Harry se recolla contre le sien, leurs érections se touchant, leurs bras s'enlaçant, leurs lèvres se maltraitant.
- Où vas-tu ?
- Pas très loin, Potter, ne t'inquiète pas.
Harry se mordit la lèvre lorsque la langue de Draco parcourut sa verge. Il posa une main crispée sur l'épaule de son amant lorsque celui-ci mit ses bourses dans sa bouche, les suçotant tendrement. Son souffle se fit plus erratique et il se retint de crier lorsque Draco le prit enfin dans sa bouche, l'accueillant dans cette antre chaude et humide, jouant avec sa langue à torturer son érection. Il l'encouragea en lui prenant la tête dans la main et entamant de doux mouvements de hanches, mais Draco ne resta pas en reste et commença de larges mouvements de la tête, tantôt engouffrant son sexe jusqu'au fond de sa gorge, tantôt le relâchant complètement, arrachant un soupir de frustration au brun.
Il remonta vers les lèvres de Harry en laissant une petite trace de sa langue sur le pubis, le nombril, le torse, le cou.
- Alors, Potter, on s'inquiète toujours d'être surpris par les autres ? Ironisa Draco en saisissant à deux mains les fesses de son amant.
Il fut plaqué avec force contre le mur, ses fesses heurtant la pierre.
- Ne joue pas à ce jeu avec moi, Draco. Arrête de m'appeler Potter. Je suis Harry. Et tu es à moi, siffla Harry en plaquant le bras du blond contre le mur et, de l'autre main, s'emparant de son sexe dressé.
Draco ferma les yeux et gémit. La main d'Harry jouait avec son sexe, le serrant brutalement, le parcourant de haut en bas avec vigueur alors que ses dents lui mordillaient doucement le cou.
Mais il reprit ses esprits et, de son bras libre, repoussa violemment Potter, le retourna et passa une main sous sa jambe pour la surélever. Le Gryffondor, le visage collé contre la pierre, gémit de douleur et d'excitation mêlées. Le Serpentard introduit un doigt dans sa bouche pour le lubrifier et titilla doucement l'intimité d'Harry, caressant son entrée, en dessinant les contours. Le brun haletait et laissa échapper un cri lorsqu'un premier doigt vint le pénétrer. Le maintenant fermement collé contre le mur par le poids de son corps, le blond commença de lents allers-retours de la main dans l'intimité chaude et humide.
Alors qu'Harry commençait à gémir de plus en plus fort, un second doigt vint rejoindre le premier.
- Prends-moi, haleta t-il sans tourner la tête.
Une langue vint dessiner le trait de sa colonne vertébrale et il sentit un souffle chaud contre son oreille.
- Maintenant !
- Le mot magique, Potter ?
- Ferme ta gueule et prends-moi.
Lorsqu'il sentit le sexe du Serpentard entrer en lui doucement, il laissa échapper un gémissement de douleur et de contentement mêlé. Draco ne s'arrêta que lorsqu'il fut totalement en Harry.
Le tenant par la taille d'une main, le soutenant de l'autre, il commença à bouger lentement. Il ne voulait pas faire de mal à Harry. Mais ce dernier attrapa une fesse de Draco en tendant le bras en arrière et appuya avec force sur celle-ci, et le blond s'enfonça profondément en lui avec un cri de plaisir.
- Tu veux jouer à ça, Potter ? Siffla t-il entre ses dents.
Et il accéléra le mouvement, touchant un point sensible avec sa verge tendue, provoquant un gémissant sonore de la part du brun. Il sentait Harry contre lui, Harry autour de lui, son odeur, sa respiration haletante, son cul contre son pubis, son dos contre son torse, et sa voix qui gémissait son nom, encore et encore "Draco, Draco, oui, ahhhhh, Draco"
Sa respiration s'accéléra, la cadence était infernale, le brun criait à présent sans retenue, tant pis si quelqu'un entendait, c'était si bon...
Il jouit longuement en Harry qui accueillit la fin de ces ébats avec un petit grognement de protestation.
Toujours enfoncé dans le Gryffondor, il saisit son sexe douloureux et entama de rapides va-et-vient tout en malaxant les bourses gonflées de l'autre main. Il était en lui, autour de lui, contre lui.
Il ferma les yeux et écouta les soupirs du Gryffondor, ses râles, ses gémissements.
Puis le sexe se gonfla démesurément, les bourses devinrent dures comme la pierre, et le brun accompagna les va-et-vient de rapides coups de hanches, alors le Serpentard resserra sa prise et murmura à l'oreille de son amant :
- Je t'appelle comme je veux, Potter. Et c'est toi qui es à moi.
Il entendit un gémissement rauque.
Et Harry jouit dans sa main.
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Journal d'un Gryffondor
Les rumeurs sont vraies. Draco Malfoy est à Poudlard. Il se balade tranquillement dans la château, alors que son père et ses acolytes ont tué dans ces lieux. Il se balade tranquillement avec les manches de sa chemise remontées, dévoilant la marque des Ténèbres... Je ne sais pas encore ce que je vais faire, mais cet homme va souffrir. Il va souffrir comme moi j'ai souffert.
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