C'est l'automne qui est monotone
Et dans les rues ça pue
Car les trottoirs sont toujours noirs
Pleins de mauvaises odeurs qui font peur
Parce que des clodos font dodo
Contre leurs murs qui sont durs
Qui se lève et ne voit rien,
Demain ne sera plus rien
Car la pauvreté gagne tout le monde
Et que les politiciens n'en ont pas honte
Ils sont riches et célèbres
Mais heureusement, il y a des prêtres
Pour crier au désespoir
Hélas on les prend pour des poires
Et on se fout de leur gueule
Alors vive le peuple qui se révolte
Et armés de colts, ils se vengeront
Pour plus qu'on les prenne pour des cons.
(07/11/92) |