Coucou! Bon alors je sais que ce n'est absolument pas sérieux de commencer une nouvelle fic alors que j'ai déjà du mal à garder un rythme correct sur les autres mais cette idée m'a obsedée à tel point que j'ai fini par l'écrire. Donc voilà le résultat d'une obcession. Je ne sais pas trop quand je mettrai la suite mais j'espère que ça vous plaira. Je vous souhaite une bonne lecture. Chapitre 1: Bienvenu à St Brutus L’immense grille de fer forgé se tenait à présent devant lui. Un vent froid s’engouffra entre les épaisses tiges de métal surmontées de pointes et de fils barbelés emmêlé. Le jeune homme resserra les pans de son manteau atour de son cou en interdisant ainsi l’accès à ce courant d’air gelé et aux flocons de neiges sournois qu’il transportait. Il resta ainsi, debout sur le trottoir, les pieds pataugeant dans l’infâme bouillie marron que formait la neige lorsqu’elle avait vu passer trop de gens.
Bien qu’il tremblât de froid et que la neige mouillât son vêtement chaque seconde un peu plus, il n’arrivait pas à se décider. A cet instant, deux choix s’offraient à lui, aussi pénible l’un que l’autre. Il pouvait faire les quelques pas qui le séparaient de cette grille et venir tirer sur la chaîne qui activerait la cloche devenant ainsi officiellement un nouvel élève de l’institut correctionnel pour jeunes délinquants St Brutus. Il pouvait aussi tourner les talons traverser cette rue et devenir un hors la loi.
Dans un cas comme dans l’autre, il allait vivre la pire année de toute sa vie. Sans magie il devenait un garçon comme les autres, pas plus fort qu’un autre et bien incapable de se défendre si il prenait à une montagne de muscle l’envie de lui taper dessus. Sans argent, il n’avait aucun moyen de se débrouiller par lui-même dans le monde moldu duquel il ne connaissait rien, si ce n’est les découvertes farfelues d’Arthur Weasley. Il se tenait donc là, devant le lycée St Brutus, sans magie, sans argent et sans savoir quoi faire.
Il regarda à nouveau la cour au dallage gris sur laquelle s’étalaient quelques bandeaux de neige encore blanche. Cet endroit ne lui inspirait rien qui vaille, pas plus que les vieux bâtiments de couleur identique qui l’entouraient. Autour de lui, la ville n’était pas plus accueillante et les rares passants en ce début de matinée, lui jetaient des regards patibulaires, le bousculant lorsqu’ils le dépassaient.
Il hésita encore quelques instants, il savait pertinemment que le ministère n’espérait rien de plus que sa fuite pour avoir enfin une excuse valable de l’envoyer à Azkaban mais malgré cela, l’austérité et la réputation de son nouvel établissement scolaire lui donnait envie de courir vers le centre de Londres pour remettre un peu de couleur dans sa vie.
Un mouvement furtif attira son attention et il tourna la tête juste à temps pour voir un homme en tenue loufoque disparaître derrière un coin de mur gris. Le sorcier retint un rire amer comprenant qu’en cas de fuite, on ne lui laisserait pas faire deux pas sans le ramener devant le magenmagot.
Il se décida alors à franchir la distance qui le séparait de la grille et le plus lentement possible, activa le mécanisme qui fit tinter la clochette.
Un homme en costume bleu foncé et son énorme chien ne tardèrent pas à apparaître. L’animal tirait avec force sur le morceau de corde qui lui servait de laisse en aboyant avec hargne sur l’intrus qui avait osé rompre le silence.
« C’est pourquoi ? demanda l’homme d’un voix rocailleuse et agressive qui s’accordait à merveille avec celle du représentant canin à ses côtés.
-Je suis Draco Malfoy, le nouveau pensionnaire. On a dû vous prévenir de mon arrivée. Répondit le blond d’une voix monocorde en lançant un regard meurtrier à l’animal pour que celui-ci cesse enfin son vacarme. »
L’homme posa sur lui un regard soupçonneux tout en grattant sa barbe mal rasée, puis il se saisit d’un morceau de papier froissé dans sa poche et y jeta un coup d’œil.
« C’est bien toi.
-Qui vouliez vous que ce soit ? Un touriste ?
-Ohla ! Tu vas m’parler meilleurs mon gars si tu veux pas ton séjour ici devienne encore plus difficile. Gronda le gardien en saisissant ses clefs avec humeur. T’as pas la tête d’un gars qu’on envoie à St Brutus. »
Draco ne répondit rien et attendit patiemment pendant que Roy (du moins c’était le nom inscrit sur le badge) faisait tourner les différentes clefs dans les serrures correspondantes. La grille s’ouvrit finalement dans un grincement qui résonna aux oreilles du blond comme une mauvaise augure sur l’année qui l’attendait.
« Aller mon gars, suis moi. On va t’amener au directeur, Brutus et moi. » déclara Roy en ricanant visiblement très fier du nom de son molosse.
Les deux hommes et le chien traversèrent la cour pavée avant de s’engouffrer dans le bâtiment central, accompagnés d’une forte rafale de vent. Une fois à l’intérieur, le blond apprécia la chaleur qui régnait ou tout du moins l’absence de vent et de neige. Le gardien ne lui laissa pas le temps de profiter de ses retrouvailles avec une température ambiante à peu près correcte et l’entraîna dans un dédale de couloirs et d’escaliers peu éclairés.
Ils arrivèrent enfin devant une porte qui ne se différenciait des autres que par la présence d’un rectangle de papier à peine plus large qu’un post-it sur lequel était écrit au marqueur noir : Direction. Roy raccourci la laisse de Brutus avant de frapper à la porte avec vigueur et d’en écarter le battant sans attendre d’y avoir été invité.
« C’est ici que j’te laisse p’tit gars. Entre donc ! » ajouta-t-il en voyant que Draco n’avait esquissait un mouvement regardant avec méfiance les babines retroussée du molosse (Merlin qu’il regrettait le doux Crockdur !).
Prenant son courage à deux mains, le blond passa devant la bête la tête haute et le pas aussi assuré que possible, il avait tout de même le nom des Malfoy à défendre même si cela ne signifiait plus grand-chose à ses yeux. Il se retint cependant de gratifier le gardien d’un de ces regards hautins dont il avait le secret, après tout la vie ici promettait d’être rude autant ne pas se faire d’ennemi parmi les ceux qui détenaient un minimum de pouvoir.
Entre le couloir et le bureau, la différence de température était notable prouvant qu’à l’inverse du reste du bâtiment, la pièce bénéficiait d’un chauffage efficace. Ce n’était pas là le seul élément qui venait distinguer cet espace de ce que Draco avait pu voir de St Brutus, en effet le sol constituait en un parquet foncé où s’étalaient ça et là de riches tapis, un bureau de bois vernis occupait le centre de l’un des plus somptueux. La décoration bien que quelque peu rétro avait été choisie avec goût et dégageait une sensation de confort.
Le directeur avait quand à lui le nez plongé dans de la paperasse et le blond ne put d’abord voir de lui qu’une touffe de cheveux bruns et un costume noir rayé de blanc. Il passait d’un papier à l’autre avec une vitesse folle apposant sa signature au bas des pages sans même les lire au préalable, l’accompagnant parfois de coups de stylos sans doute destinés à inscrire la date ou l’inévitable formule Lu et approuvé. Tout à son activité, il ne remarqua pas immédiatement la présence du jeune homme planté à l’entrée.
« On peut savoir ce que vous faites dans mon bureau ? demanda-t-il après qu’un mouvement eut attiré son attention.
-Je suis le nouvel élève, Draco Malfoy. Le gardien m’a emmené ici. répondit le blond sans se démonter.
-Très bien remplissait moi ce formulaire. Quand ce sera fait, je m’occuperai de votre cas. »
Draco saisi la feuille qui lui était tendue et attrapa un stylo dans le pot qui ornait le bureau. Il écrivit rapidement les renseignements demandés, lut le document qui s’avéra être un condensé du règlement intérieur et signa dans l’emplacement réservé à cet usage. Il rendit alors le tout à l’homme.
« Très bien déclara celui-ci. Vous voilà donc membre de l’honorable établissement St Brutus. Je vais vous en expliquer le fonctionnement. L’objectif de ce lycée est de permettre aux jeunes en difficultés avec la discipline de se remettre dans le droit chemin tout en ne négligeant ni le niveau d’étude requit après le bac, ni la condition physique. Aussi vous vous lèverez chaque matins à 6 heures précises afin de commencer la journée par un peu de course à pied sur notre terrain de sport. Les cours démarrent à 8h30, vous y suivrez le cursus normal avec cependant quelques ajouts tels que l’éducation civique renforcée ou l’aide à la réinsertion. La journée se termine comme elle a commencé, avec du sport. Vous aurez pour cela le choix entre le volley-ball, le basket-ball et l’athlétisme. Une fois par semaine, vous aurez la visite d’un psychologue, elle est obligatoire. Des questions ?
-Rien qui me vienne à l’esprit maintenant.
-Parfait, si jamais cet état devait changer, adressez vous à l’un de nos professeurs ou conseillers d’orientation. Je tiens à vous mettre en garde, je ne tolèrerai aucun manquement au règlement dans cet établissement, mes prédécesseurs ont fait des merveilles ici et il ne sera pas dit que Nils Landen aura failli à sa mission.
-Vous n’aurez pas d’ennuis avec moi. Je suis quelqu’un de confiance.
-Votre dossier parle pourtant de vol qualifié, de comportement immoral et de trouble de l’ordre public. Je ne vous qualifierai donc pas de personne de confiance et je garderai un œil sur vous, soyez en sûr. Maintenant je vais vous conduire au réfectoire où vos condisciples prennent leur petit déjeuner. »
Landen se leva d’un mouvement souple et se dirigea vers la porte pour ouvrir le chemin. Draco le suivit sans un mot. Il avait compris à l’instant même où le directeur avait posé les yeux sur lui que cet homme pouvait devenir son pire cauchemar s’il n’y prenait pas garde. Une lueur malsaine et cruelle, semblable à celle de Lucius Malfoy, brillait dans ses iris couleur fauve.
Dés qu’ils quittèrent le bureau, le froid reprit ses droits sur le corps du blond et c’est en grelottant qu’il entra dans l’immense cantine qui résonnait du brouhaha des nombreux élèves rassemblés en ce lieu.
« Voici votre emploi du temps et un plan de l’établissement » déclara Landen d’une voix forte afin de couvrir le vacarme ambiant.
Sur ces mots, il tourna les talons en jetant un regard dégoûté à la foule bruyante. Draco resta un instant dans l’encadrement de la double porte hésitant à affronter cette épreuve immédiatement. Cependant, remarquant les yeux curieux déjà posés sur lui, il céda à sa fierté et refusa de passer pour un lâche dès le premier jour en allant se réfugier dans les toilettes (qui, à la vue du reste du lycée, ne devaient pas être très engageantes). Il inspira donc un grand coup et entra dans la fosse aux lions.
Il attrapa un plateau sur la pile et s’avança vers la table où un gros bonhomme barbu servait ce qui devait être le petit déjeuner. Quelques minutes plus tard, il se lamentait que les moldus ne soient point au courant de l’existence des elfes de maison et de leur talents culinaires tout en avalant l’infâme boisson qu’on lui avait présentait comme étant du café. Il reposa son bol à moitié vide à côté des deux morceaux de pain plus très frai qui faisaient offices de tartines et laissa son regard errer sans but.
Il remarqua alors que trois garçons s’approchaient sa table, deux gars plutôt baraqués et un petit fluet. Le premier de ceux que Draco conclut être les gardes du corps était grand et très mince mais ses mouvements étaient gracieux et souples. Son visage était fin malgré des mâchoires carrées, ses yeux d’un vert peu commun étaient à moitié couverts par des cheveux d’un noir de geais semblant obéir à l’anarchie la plus totale. Le deuxième avait plus le style de l’armoire à glace de base. Il avait cependant un regard perçant et intelligent qu’accentuait la forme de ses sourcils donnant l’impression qu’il était sans cesse en train de réfléchir. Le plus petit des trois ne devait pas mesurer plus d’un mètre soixante. De fin cheveux châtains entouraient son visage mince et il ne se départissait pas d’un petit sourire en coin un peu prétentieux qui parut au blond comme le signe le plus positif depuis le début de la journée, ce gars devait être de la même trempe que lui il saurait quoi faire.
Le sorcier déduisit que ces trois là avait probablement le même type de relation que celle qu’il avait entretenue avec Crabbe et Goyle quelques temps auparavant (si l’on pouvait appeler cela une relation). Le petit chef le désigna alors de la tête et ses compagnons le quittèrent pour venir se placer aux côtés de Malfoy.
Ils vinrent s’asseoir tous deux sur la table, encadrant le blond de sorte à réduire considérablement son espace vital. Décidant de ne pas s’en formaliser (après tout Crabbe et Goyle était bien plus encombrants), Draco attrapa une tartine et entreprit de la noyer dans sa boisson en espérant ainsi lui faire perdre un peu de sa rigidité.
« Nouvel élève ? demanda le châtain en venant prendre place en face de lui les coudes sur la table.
-Non, on m’a conseillé cet établissement pour ses qualités culinaires et j’ai décidé de venir y prendre le petit déjeuner. Répondit l’ex serpentard avec sarcasme.
-Je vais prendre ça pour un oui.
-J’en connaît un qui commence mal. Commenta l’armoire à glace.
-Ah bon ? Moi je le trouve plutôt amusant. Remarqua le brun aux yeux verts avec un grand sourire.
-Ça m’aurait étonné tient.
-Bon pour revenir à nos moutons, repris le petit, nous sommes une sorte de comité de bienvenue. Je suis Emett, à ta droite c’est Bruce et à ta gauche c’est Harry. Bienvenue à St Brutus Draco Malfoy.
-Comment connais-tu mon nom ?
-Disons que certain d’entre nous passent un peu trop de temps chez le directeur pour leur bien. Maintenant écoute attentivement parce que je ne tiens pas à me répéter, ici il y a certaines règles à respecter si tu ne veux pas qu’il t’arrive des bricoles.
-Oh, et vous êtes donc venu m’en informer par charité d’âme. Que c’est aimable à vous. Mais je préfère me débrouiller tout seul.
-Je te conseille de changer d’attitude avec nous.
-Et sinon quoi ? Tu vas demander à tes grands dadais de me refaire le portrait ? Ils doivent pas être bien intelligents s’ils en sont réduits à te servir de larbin alors que tu fais tout juste la moitié de leur taille. Je crève de frousse, vraiment.
-Emett, s’éleva alors le voix chaude de Harry, si tu allais faire un tour ? J’en profiterai pour expliquer la vie au blondinet.
-Harry, je ne crois pas que…
-Ce n’était pas vraiment une suggestion. Coupa le brun d’un ton sec. »
Résigné, le jeune garçon adressa un regard de reproche à Draco avant de retirer les coudes de la table et de faire signe à Bruce de le suivre.
« S’il te plaît Harry, arrange toi pour ne pas finir chez Landen de bon matin.
-Il a raison, on a besoin de toi pour le contrôle de français. »
Bruce reçut un coup de coude dans le flanc de la part d’Emett pour son intervention et tous deux finirent par s’éloigner vers un groupe d’autres élèves qui regardaient la scène avec attention.
« Maintenant que nous sommes entre nous je vais pouvoir te dire certaines choses qu’il sera bon pour toi de savoir. Premièrement, je ne reçoit d’ordre de personne et je me ferais un plaisir de te défoncer la tête de mon propre chef pour avoir suggéré le contraire si tu n’étais pas nouveau et donc ignorant. Deuxièmement, tu es désormais le dernier dans la hiérarchie sociale alors je te conseille de tourner sept fois ta langue dans ta bouche avant de parler. Troisièmement, je fais deux têtes de plus que toi et même si je n’en ai pas l’air, je suis très fort alors tu as intérêt à être un peu plus agréable.
-Ok, j’ai compris. Alors quelles sont ces fameuses règles ? demanda Draco plus contrarié de s’être trompé dans son appréciation de la hiérarchie que d’avoir été menacé par le brun.
-La première chose que tu dois savoir c’est que même si ça n’en porte pas le nom, cet endroit est une prison pour mineurs. La première règle est donc de toujours être clean devant les gardiens et conseillers d’orientation, si tu attires des ennuis avec eux à quelqu’un d’autre que toi-même tu peux être sûr que tu le regretteras. Mon conseil c’est de te faire bien voir d’un maximum d’entre eux et d’être plus que cordial avec Roy, ça lui évitera de te balancer quand il te verra faire un truc pas net.
-Qui te dit que je ferais des « trucs pas net » ?
-On n’entre pas à St Brutus pour rien. Et vu ta tête de petit noble tu as du faire quelque chose de vraiment grave pour que même papa ne puisse pas rattraper le coup.
-Ne m’insulte pas. siffla Draco entre ses dents.
-Tu ne t’es pas gêné tout à l’heure. De toute façon ne t’attend pas à être traité avec déférence, entre ces murs tu n’es rien de plus qu’un petit criminel. Maintenant écoute attentivement ce que j’ai à dire car si tu devais faillir à cette règle ta vie ici deviendrait pire que l’enfer. Personne ne fraternise avec Landen. S’il te demande un renseignement, même anodin, répond que tu ne sais pas, si c’est possible ne lui adresse même pas la parole mais surtout n’accepte jamais une de ses propositions même s’il y a une réduction du temps que tu auras a passer dans cet établissement pourri au bout. Tu m’as bien compris ?
-Je suis délinquant, pas débile.
-Je suis heureux de l’apprendre. Ce sont à peu près les seules règles sur lesquelles tout le monde a réussit à se mettre d’accord. Pour le reste tu vas devoir apprendre à connaître les gens pour ne pas faire de bourdes.
-Est-ce que ça veut dire que tu vas enfin me foutre la paix ?
-Hum, je vois, tu préfères la compagnie de tes tartines. Je vais donc te laisser avec elles mais avant j’aimerais savoir ce que tu as fait pour atterrir ici.
-Je ne vois pas en quoi ça te regarde.
-En rien, je suis juste très curieux de savoir comment un gars comme toi en arrive à manger du pain sec et boire du mauvais café au petit déj’. Il doit y avoir quelque chose de vraiment palpitant là-dessous, petit noble. Papa et maman doivent vraiment être dévastés par ton comportement. Déclara Harry moqueur.
-Arrête de m’insulter immédiatement. Cela fait déjà deux fois, je ne garanti pas ce qui arrivera à la troisième.
-Je suis tellement désolé que tu prennes mal ce que je te dis petit noble. Tu sais ce n’est pas méchant, c’est juste histoire de t’accoutumer le plus vite possible à ce que plus personne ne te cire jamais les pompes comme avant. Alors ça fait quoi de se mêler au commun des mortels et de ne plus parader dans un grand château ou manoir ? »
Harry n’eut cependant jamais la réponse à sa question car Draco s’était levé et l’avait attrapé par le col, action assez stupide considérant la différence de taille.
« Pour qui te prends-tu au juste pour me juger de la sorte ? fulmina le blond. Je vais te dire une bonne chose, tes copains et toi ne me faites pas peur et je compte bien vivre cette année entre ces murs comme je l’entends. Alors tu vas garder tes conseils, ta pseudo sympathie de membre du comité de bienvenue et ta curiosité mal placée pour toi. Je respecterai tes règles à la con mais je veux qu’on foute la paix. On est d’accord ? »
A la grande rage du blond, le brun ne se départit de son sourire ravi et laissa même échapper un rire.
« Tu me plaît bien comme ça Malfoy. Mais tu m’as l’air trop emporté pour qu’on te laisse seul, je vais donc m’arranger pour qu’on s’occupe de toi.
-Hein ? »
Avant d’avoir pu comprendre ce qu’il se passait, Draco se retrouva au sol avec la joue douloureuse, probable résultat d’un coup de poing juste assez fort pour le sonner quelques secondes.
Un gardien accouru et beugla :
« Mais qu’est-ce qui se passe ici ? Potter, j’aurais du m’en douter ! Tu n’es donc pas capable de rester tranquille une journée ?
-Voyons monsieur, je pourrais mais ce serait beaucoup moins drôle.
-Tu sais ce que ça signifie. Aller suis moi on va chez Laden.
-J’arrive. Emett, Bruce, je vous confie le petit noble. Prenez soin de lui jusqu’à ce que je revienne.
-T’aurais pas pu t’arranger pour le faire toi-même ? demanda Emett avec un ton de reproche quelque peu soucieux dans la voix tandis que Bruce aidait Draco à se remettre sur ses pieds. »
Le brun se contenta de sourire en suivant le gardien bien sagement. Ses deux amis le regardèrent s’éloigner avec résignation avant de reporter leur attention sur le blond.
« Bravo. Pour une fois qu’il avait accepté de nous aider en français, tu as tout fait foirer. Le sermonna le plus grand.
-J’espère au moins que tu es assez bon dans cette matière pour rattraper ton erreur.
-Hum » répondit Draco qui ne savait plus très bien s’il était perplexe parce qu’il s’était pris un coup, parce que les deux autres garçons avaient l’air de se soucier de quelque chose de plus profond qu’une simple mauvaise note ou alors parce que le nom de Harry Potter faisait écho au fond de son esprit sans qu’il puisse comprendre pourquoi. A suivre... Et voilà! Alors question: est-ce que mes obcessions font peur ou est-ce que je dois continuer à les écouter? (N'ayez pas peur de me blesser dans mon orgueil). J'annonce ici que c'est encore loin d'être écrit mais que je peux affirmer que le prochain chapitre sera un flash back pour comprendre ce que Draco fait à St Brutus. Gros Bisous à tous ceux qui ont lu. Nightsky. |