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au 31 Mai 21 :
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Préfets-en-chef
Par Mackk
Harry Potter  -  Romance/Humour  -  fr
15 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 14     Les chapitres     2 Reviews    
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Chapitre 14
 

Chapitre 14

 

-          Tu m’as manqué, lui souffla-t-elle au creux de son cou avant d’y déposer plusieurs baisers d’excuse.

 

Ca eut le don de la presser contre lui jusqu’à plus possible (ce qui ne la dérangeait pas outre mesure, vu qu’elle avait aussi ce besoin d’être collée à lui, plaquée, se sentir en symbiose…), et il enfouit le visage dans son cou également, étouffant un grognement de désir. Elle rit, et lui fourragea dans les cheveux. Il lui répondit tout de même, se décollant légèrement de sa peau pour pouvoir produire un son :

-          Tu me fais vivre…, murmura-t-il.

Elle se colla à lui, ramena sa tête à lui en arrière et l’embrassa avec passion. Ce qui en fut bien trop pour lui évidemment et pour elle par effet ricochet. Il commença à lui monter son tee-shirt, continuant le baiser passionné. Elle, était déjà occupée à se battre avec ses boutons de chemise.

Lorsqu’elle finit, elle la fit glisser tout en le caressant du bout des doigts, et en déposant un baiser sur un de ses pectoraux. Il eut un petit gémissement incontrôlé, elle rit.

-          Tu abuses, lui souffla-t-il.

-          Je profite, rectifia-t-elle.

Il rit, commençant à lui remonter sa jupe « Poudlard » (de longueur réglementaire, et non provocante au possible comme sa mini!), lui retirant doucement sa culotte...

-          J’adore quand tu profites, la taquina-t-il.

-          Je ne profite que quand je te sens en profiter, lui susurra-t-elle alors qu’il faisait courir ses mains sur ses cuisses nues et douces, tout en se déboutonnant son pantalon de l’autre.

Il rit et lui fit un bisou dans le cou en clin d’œil à sa remarque.

-          Tu te rends compte de ce qu’on est en train de faire ?, s’exaspéra-t-il le souffle rapide.

-          Je crois que j’ai ma petite idée, rit-elle.

Il se joignit à elle, incontrôlable, puis poursuivit.

-          Je précise : nous sommes en train de faire l’amour dans le bureau de Rogue, dit-il en lui faisant courir son souffle tout le long de sa mâchoire.

Elle poussa un « mmh » qui le fit sourire, et le voyant elle s’accrocha à lui pour l’embrasser, sans retenue, tout en continuant. Elle n’arrivait pas à y croire. Sa deuxième fois et elle était déjà debout contre un mur dans le bureau de Rogue ! Il avait raison, c’était fou ! Mais tellement plus excitant, l’adrénaline de la peur qu’il revienne, le plaisir et le désir… Incontrôlable.

Essoufflés et heureux, ils s’étaient arrêtés (sans rompre le lien cependant) pour s’embrasser tendrement, profitant de ces retrouvailles, lorsqu’ils entendirent à nouveau les pas caractéristiques de Rogue provenant du bout du couloir.

-          Merde !, souffla Drago.

Ils se séparèrent aussi vite qu’ils purent et ramassèrent leurs affaires à toute vitesse avant d’aller s’enfoncer dans la même cachette qu’une trentaine de minutes auparavant. Ils étaient morts de rire. Ils essayaient de remettre discrètement leur vêtements, elle de faire passer son tee-shirt alors que lui boutonnait son pantalon, puis voyant l’impossibilité d’enfiler sa culotte, elle l’enfonça dans sa poche.

Il avait enfilé sa chemise sans l’avoir boutonnée, et il éclata silencieusement de rire en la voyant ranger sa culotte dans sa poche. Il la reprit par le dos et la ramena à lui, elle s’approcha et l’embrassa, tâchant de ne pas faire de bruit. Elle rompit le baiser quelques instants pour saisir les deux bouts de sa chemise et commencer à la boutonner elle-même tout en recommençant à l’embrasser. En voyant son geste il la pressa contre lui, à nouveau désireux.

-          Ne me presses pas autant contre toi, sinon je saurai jamais terminer d’attacher tes boutons !, railla-t-elle.

-          Excuses moi, dit-il en secouant légèrement la tête pour faire comme si il essayait de se débarrasser d’une idée, d’une envie, ou que sais-je !

Elle rit.

-          Mais dès que j’aurais fini, rajouta-t-elle, tu as intérêt à me serrer contre toi sinon je vais demander de l’affection à Rogue !

Il sembla outré et la prit fermement dans ses bras, l’embrassant avec ferveur. Elle rit, tout en terminant de lui refermer sa chemise et de reporter ses mais à ses cheveux. Pendant ce temps, Rogue cherchait activement quelque chose.

-          SEVERUS, tonna la voix de McGonagall à l’entrée.

-          Oui ?

-          Comptez-vous quitter la réunion une fois de plus ? Revenez immédiatement, vous chercherez ce que vous cherchez après !

-          Quoi mais…, riposta-t-il.

-          Pas de mais, Severus, si je dois vous traiter comme un élève je le ferai. Alors, je vous suis, direction la Grande Salle.

Il grogna derechef en sortant, laissant les deux jeunes à nouveau seuls.

-          Ouf !, soupira Hermione.

-          Viens, dit Drago en la tirant dehors.

Ils sortirent en hâte du bureau du professeur, mais à la place de détaler à toutes jambes marchèrent doucement, calculateurs, pour ne faire aucun bruit, n’éveiller aucun doute. Ils allèrent discrètement sur ce que se rappela en cet instant Hermione était la salle commune privilégiée. Elle le stoppa.

-          Je ne peux pas, dit-elle en faisant la moue.

-          Pourquoi ??

-          Ils m’attendent dans la salle commune de Griffondor…, expliqua-t-elle. Je leur ai interdit de venir avec moi alors je suis sure qu’ils m’attendent, si je ne reviens pas ils vont trop croire que Rogue m’a tuée ! En plus j’ai démissionné…, se rappela-t-elle piteuse.

Drago soupira.

-          Très bien, dit-il en la pressant contre lui à nouveau. Un dernier bisou…, quémanda-t-il.

Elle l’embrassa tendrement, un sourire aux lèvres. Lorsqu’il commençait à s’écarter, elle le prit par la chemise et l’attira à nouveau vers lui.

-          Je suis désolée…, lui dit-elle, baissant le regard.

-          Désolée pour quoi ?, s’étonna-t-il.

-          Pour… pour avoir cru que tu jouais avec moi…, dit-elle piteuse, presque en pleurs de tellement ça lui paressait ridicule à présent. C’est que tu m’as parlé tellement froidement… sans sentiments… je….

Elle ne savait plus comment dire quoi que ce soit. Il lui déposa un doigt sur les lèvres pour la faire taire, un sourire aux lèvres (ce qui eut le don d’étonner la jeune fille !), puis dit :

-          C’est moi qui voulais absolument que tu me croies… Je ne t’en veux pas.

-          Tu devrais, dit-elle piteusement. J’ai honte, je me sens nulle.

Il fronça les sourcils et la replaqua contre lui.

-          Arrête ça, dit-il en rapprochant son visage du sien, laissant leurs nez se frôler sans s’embrasser pour autant.

-          C’est ce que je pense, se défendit-elle.

-          Alors arrête de penser.

Elle rit.

-          C’est moi qui suis désolé…, dit-il.

-          Pourquoi ?

-          Pour avoir choisi de nous séparer, quitte à souffrir inconditionnellement de notre côté. C’était si horrible… Plus jamais, dit-il, plus jamais je ne laisserai quoi que ce soit t’éloigner de moi.

Elle le prit dans ses bras et le serra très fort. Il comprit qu’elle avait besoin elle aussi de plus, et la serra fort également, pour qu’elle se sente protégée, enveloppée en lui.

-          Ce qui me fait honte, c’est que même Harry et Ron essayaient de me convaincre que c’était le cas !... mais je croyais dur comme fer que tu étais résolu et que ça n’avait pas l’air de te faire trop de mal…

-          Eux t’ont dit ça ?, suffoqua-t-il. Et, peut-être que je sais mentir, mais j’étais déchiré à chaque instant, chaque fois que je te croisais en pleurs et que je ne pouvais rien faire…, il soupira. J’suis nul.

Elle prit son visage dans ses mains et l’embrassa avec ferveur.

-          Ne dis pas ça, souffla-t-elle. Si moi je ne peux pas toi non plus…

-          Très bien, alors on n’en parle plus… ?

-          D’accord, dit-elle ravie de cet accord.

Elle l’embrassa une dernière fois, un bon moment à présent qu’ils étaient hors de danger, et lorsque leurs corps commencèrent à réagir un peu trop, elle stoppa.

-          Je dois y aller !, gémit-elle.

-          Vas-y, dit-il avec une moue triste.

-          Tu ne m’aides pas là !

-          Bah tu ne veux quand même pas que je te dise au revoir avec un grand sourire !, railla-t-il. Ca, ce serait vraiment hypocrite !

-          Non c’est vrai !, rit-elle. Mais j’ai du mal… à te laisser partir. J’ai l’impression que si on se sépare maintenant demain je vais me réveiller, me rendant compte que ce n’est qu’un beau rêve…

Il s’approcha d’elle, lui prit le visage des deux mains en le caressant du bout des pouces.

-          Demain je te prouverai que ce n’est pas un rêve, lui chuchota-t-il à l’oreille avant de l’embrasser une dernière fois.

-          A demain, dit-elle en se détachant de lui à regret.

-          Oui… à demain, souffla-t-il, la regardant partir tandis qu’elle se retournait et partait le plus vite possible avant de regretter.

 ...

Elle arriva à la salle commune de Griffondor sur un petit nuage. Lorsqu’elle traversa le portrait, elle vit ses trois amis l’attendant autour du feu, stressés. Elle leur fit un grand sourire, et ils virent qu’elle rayonnait.

-          Hermione ?, s’étonna Ron.

Elle vit la bouche de Ginny s’élargir en un immense sourire et Harry chercher son regard pour y puiser quelque chose qui pourrait l’éclairer. Est-ce que Ginny avait comprit ?! Impossible… ?

-          Je veux tous les détails !, s’exclama la rouquine.

Elle eut comme seule réponse le regard interrogateur de Ron et Harry et le regard éberlué d’Hermione qui ne réussit qu’à ouvrir la bouche sans savoir prononcer mot. Avait-elle vraiment comprit ?

-          Mais quoi ?, s’agaça-t-elle en roulant des yeux à l’intention d’Harry et Ron. A quand remonte la dernière fois qu’on l’a vue heureuse ainsi ? Hein ? Ca n’éveille rien chez vous ?

Elle avait en effet tout comprit. Hermione n’en fut qu’encore plus soufflée et Harry et Ron après quelques secondes de concentration écarquillèrent les yeux également, fixant Hermione comme des merlans frits.

-          Hermione, on est en mode « attente d’info », au cas où tu ne l’aurais pas remarqué !, s’exaspéra la rouquine impatiente.

-          Oui, dit-elle toujours clouée. Euhm… Par où commencer ?

-          Par le début ! A peine tu es partie d’ici !

Elle opina et leur raconta toute l’histoire… y comprit le fait d’avoir fait l’amour dans le bureau de Rogue. A sa plus grande surprise, ils éclatèrent de rire, à la place d’être dégoutés comme elle l’avait prévu. Enfin, elle savait que Ginny n’allait pas être dégoutée, mais parler de l’acte avec les deux garçons constituait toujours un grand malaise pour elle.

-          En gros, je me sens nulle, conclut-elle.

-          C’est pas grave, il t’a dit lui-même que c’était fait exprès, tu ne pouvais pas faire autrement.

-          Bien sur que si ! Avec tout ce qu’on avait traversé déjà… Il m’avait prouvé tellement de fois son amour, et moi avec son seul masque j’ai réussi à tout effacer !

Elle commençait à se déprimer à nouveau et elle eut droit à une tape sur le dos du crâne de la part Ginny.

-          Ecoutes moi bien ma vieille ! T’as pas intérêt à te démoraliser dans un moment aussi beau, tu me suis ? Tout s’est arrangé, alors arrête de penser à ça ! Vous en avez conclus d’oublier, alors oublie et ne fais pas ta mijaurée !

Ils éclatèrent tous de rire et Hermione la prit dans ses bras. C’était vraiment un cas ! Harry et Ron la taquinèrent un bon moment, puis, Harry s’exclama :

-          J’étais sur que ça allait revenir !

-          Ah ?, s’étonna Hermione.

-          Hermione, rien qu’à voir votre échange du jour où Ron et lui se sont battus, c’était clair !

-          Tu m’as dit que t’avais rien entendu !, s’outra-t-elle.

-          Non, je t’ai demandé ce qui s’était passé, la corrigea-t-elle.

Elle se renfrogna, se rendant compte qu’il avait raison.

-          Et pourquoi est-ce que c’était clair ?, ne put elle s’empêcher de demander, curieuse.

-          Parce que, sourit Harry. Votre haine exprimait clairement des âmes brisées, de la rancœur, de l’amour.

-          Vous êtes vraiment pas croyable, dit Ginny en roulant des yeux.

Ils se retournèrent vers elle, surpris. Elle roula des yeux, et expliqua son propos.

-          Elle est sensée être on ne peut plus heureuse et tout le tralala, pouvoir penser à cette belle soirée, et vous êtes encore en train de parler de moments de disputes !

-          Tu as raison, opina Ron. On va vous laisser parler entre filles, Harry et moi adorons discuter avec vous, rajouta-t-il rieur, mais des fois vous dites des trucs trop bizarres !, rit-il.

-          Très bien, rit Hermione en les prenant tous les deux dans les bras à tour de rôle. A demain !

-          A demain Hermione, lui dit Harry avec un sourire. Je suis content que tu sois heureuse, rajouta-t-il en lui caressant doucement la joue avant de partir.

Elle resta là, heureuse de ce que son ami venait de lui dire… Il n’était plus haineux qu’elle sorte avec Drago. Il était content pour elle, si ça lui faisait du bien. Elles restèrent un bon bout de temps à parler, à détailler la soirée magique (elle pouvait à présent détailler les mouvements, les réactions, l'acte! Evidemment elle ne l'avait pas fait en présence de Ron et Harry, c'était tout simplement pas possible!), et c’est le cœur léger et emplie d’un bonheur pur qu’Hermione alla se coucher cette nuit là. Ca ne lui était pas arrivé depuis si longtemps qu’elle avait envie de crier ! Le matin, lorsqu’elle se réveilla, elle se rendit compte que même le réveil lui faisait plaisir ! Ca voulait dire qu’elle allait bientôt revoir Drago… Elle s’habilla à toute vitesse, se maquilla à la perfection et quitta la salle commune, trop désireuse de descendre… quitte à ne pas remarquer qu’il n’était que 7h20 encore ! Mais Harry et Ron la rattrapèrent avant qu’elle n’atteigne la Grande Salle.

-          Tu comptais nous laisser déjeuner seuls ?, se vexa Ron rieur.

-          Qu’est-ce que vous faites déjà prêts à cette heure-ci ?!, s’étonna-t-elle.

-          On a du se réveiller plus tôt pour finir notre devoir de botanique, avoua Harry en haussant les épaules.

-          Eh ben je ne vous blâmerai pas, ça me fait plaisir de ne pas déjeuner toute seule !, rit-elle.

-          Et toi qu’est-ce que tu fais prête à cette heure-ci ?, s’enquit Ron avec des mines sous-entendues.

-          Je n’ai pas pu m’empêcher de me presser, dit-elle franchement avec un sourire.

-          On s’en doutait !, rit Harry.

Ils arrivèrent dans la Grande Salle, vide. Ils sourirent, contents de pouvoir profiter d’une intimité si ample et allèrent s’installer à la table Griffondor. Les autres élèves ne commenceraient à arriver que vers 8h moins dix. Ils commencèrent à manger, parlant de tout et de rien, riant (les garçons profitaient vraiment du fait qu’Hermione soit de nouveau pleine de vie. C’était si bien !), et les professeurs déjà présents ne purent s’empêcher de les regarder interrogatifs. Ils avaient apparemment tous remarqué qu’Hermione n’était pas bien… il y avait Dumbledore (qui aimait rester tout le déjeuner durant pour voir les élèves parler), McGonagall, Flitwick et le professeur Chourave. Ils partirent vite cependant, mis à part Dumbledore qui comme je viens de le mentionner restait jusqu’à la fin, et à 7h35 la porte de la Grande Salle s’ouvrit.

Drago. Elle le regarda avec un petit sourire au coin des lèvres. Il parcourut la salle du regard, remarquant personne, puis la regarda avec intensité tandis qu’elle lui offrait un beau sourire et un regard pétillant.

Il ne put s’empêcher de faire de même et de s’approcher de la table des Griffondors. Potter et Weasley y étaient mais après tout, ils avaient essayé de convaincre Hermione qu’il n’était pas foncièrement mauvais, ce qui les faisait passer au rang de « no soucis ».

Le trio le regarda s’avancer avec étonnement. Les deux garçons se trouvaient face à la jeune fille, et il vint s’INSTALLER à côté d’elle, prenant place à la table Griffondor. Elle le regarda ébahie et les deux garçons sciés, avec des yeux tels des soucoupes.

-          Bonjour !, dit-il souriant.

Elle ne put s’empêcher de lui sourire jusqu’aux oreilles, et il avait beaucoup trop envie de l’embrasser.

-          Permettez ?, dit-il aux deux garçons qui élargirent encore plus leurs yeux si cela était possible.

Il se pencha vers Hermione et l’embrassa tendrement mais brièvement, pour ne pas mettre les deux garçons mal à l’aise. Lorsqu’il décolla ses lèvres des siennes, il les approcha de son oreille et lui murmura :

-          Voilà ta preuve ma belle, avec un sourire, avant de lui déposer un bisou juste en dessous du lobe.

Elle frémit et lorsqu’il se redressa pour la regarder, elle lui lança un regard si intense qu’il en sourit et se servit sur l’assiette Griffondor. Il était devenu fou !, se dit-elle sans penser une seule seconde à l’en blâmer. De toute façon, les autres élèves arriveraient quinze minutes plus tard, ils avaient le temps de vite déjeuner…

-          On a un plan pour Rogue, dit Harry en se resservant abondamment.

-          Lequel ?, demanda Hermione en le regardant fixement.

Lorsque son ami leva le regard pour lui parler ses yeux émeraude brillèrent.

-          Dobby.

-          Dobby ??, s’étonna Hermione. Que vient faire ce pauvre elfe dans cette histoire ?

-          Hermione, dit Ron en roulant des yeux. Arrête avec ton histoire de S.A.L.E !

Hermione lui jeta un regard noir.

-          DOBBY ?, s’écria Drago dérouté.

Harry le regarda, cherchant quelque chose dans son regard à lui, à son habitude. Il ne vit apparemment rien de compromettant car il poursuivit.

-          Ton ex elfe, lui répondit-il en baissant le regard sur son assiette pour continuer à manger nonchalamment.

-          C’est un grand fan du grand Harry Potter, fit Ron en éclatant de rire.

-          Ron ! Arrête ça ! Le pauvre !, s’exclama Hermione.

-          Hermione, c’est un elfe de maison !

A ce moment là, Dobby apparut à côté d’eux.

-          Monsieur à appelé Dobby ?, dit-il avec un grand sourire.

-          Oh salut Dobby !, fit Harry. Non je ne t’ai pas encore appelé, mais il se pourrait que je t’appelle bientôt.

-          Comme Monsieur le désire, Dobby ferait tout pour aider Harry Potter !

-          … Dobby ?!, s’écria Drago avec dégout.

L’elfe se figea au son de cette voix et se retourna d’un coup.

-          Me… Monsieur Ma… Malefoy… !, balbutia-t-il.

-          Du calme Dobby, il ne te fera rien, dit Harry avec douceur.

L’elfe le regarda, perdu.

-          Tu peux y aller, lui dit Harry, je t’appellerai plus tard.

Sur ce, l’elfe disparut, bien trop heureux de pouvoir partir. La vue de son ancien maître l’avait mit dans tous ces états !

-          Qu’est-ce que cet elfe vient faire dans tout ça ?, demanda Drago avec une moue de dégout.

-          On a pensé à le poster dans le bureau de Rogue. Ainsi, il serait au courant de toutes les conversations par cheminée et viendrait nous faire un compte rendu journalier, expliqua Harry en haussant les épaules.

-          Je dois avouer que c’est une bonne idée, fit Hermione énervée d’approuver un acte pareil pour un elfe de maison.

-          Bravo Hermione !, s’écria Ron. Tu laisses un peu la S.A.L.E. de côté ! C’est bien, de toutes façons la seule chose qu’il veut c’est aider Harry, en faisant ça il sera heureux !

-          C’est quoi la S.A.L.E. ?, demanda Drago, perdu.

-          La Société d’Aide à la Libération des Elfes, répondit Hermione.

Drago la regarda toujours, incompréhensif.

-          C’est une invention d’Hermione, précisa Harry.

Lorsqu’il entendit ça, il la regarda les sourcils froncés, choqué.

-          N’en parlons plus, lui intima Ron avec un regard suppliant. Je suis sure que tu n’as pas encore eu à faire à l’Hermione défendant la cause des Elfes, mais je ne te conseille pas de provoquer ça !

Hermione s’apprêtait à répliquer lorsqu’une voix se fit entendre derrière son dos.

-          Dois-je comprendre que vous réintégrez votre poste de Préfète-en-chef, Miss Granger ?, demanda la voix douce de Dumbledore.

Elle se retourna vers lui, figée, et elle le vit la regarder avec des yeux amusés, pétillants. Elle se retourna vers Ron, interrogative. Celui-ci comprit et soupira.

-          Oh oui vas-y, trop de responsabilités pour moi !, s’exaspéra-t-il.

Harry et Hermione, ainsi que Dumbledore rirent, puis elle se retourna vers Drago, qui la regardait avec insistance, puis à nouveau vers son directeur.

-          Alors, oui, lui dit-elle avec un sourire.

-          Merveilleux !, s’exclama-t-il. Harry ?

-          Oui ?

-          Passe à mon bureau à 18h30, je dois te parler.

-          Très bien professeur, dit-il en opinant.

-          Tiens ? J’aurais supposé que tu allais encore me dire que tu avais une retenue pour le professeur Rogue !, rit-il.

Il fut suivit des rires du trio. Drago pendant ce temps, souriait aux remarques mais les observait rire, de choses saines. Il espérait un jour pouvoir rire aussi de choses aussi simples, sans sarcasmes…

-          Pas cette fois-ci !, répondit Harry.

-          Vous remontez dans son estime ?

C’est là que Drago éclata franchement de rire. Harry Potter remonter dans l’estime de Rogue ? Ce vieux était vraiment cinglé !

-          Ca ne vous semble pas très possible, M. Malefoy, fit Dumbledore avec un sourire.

-          Non pas trop !

-          Nous non plus de toute façon, dit Ron en pouffant à son tour.

-          « M. Potter, vous croyez vous en cours de cuisine ? », l’imita Harry en faisant des moues drôles.

Le trio et Dumbledore éclatèrent à nouveau de rire. Drago se demandait comment ils faisaient pour parler ainsi en présence du directeur, et pour que celui-ci en rie également. Et en même temps, on voyait que ce n’était pas méchant, comparé à si la remarque était sortie de sa bouche à lui… Plus il remarquait les différences, plus il se sentait… mauvais. Il voulait que ça change.

-          Très bien, je vous laisse finir de manger, conclut le directeur. Les autres élèves vont bientôt arriver, fit-il en un clin d’œil à Drago mais en regardant tout le groupe.

-          Au revoir professeur !, firent-ils en cœur.

Dumbledore qui s’éloignait, se figea soudain.

-          Oh et, M. Malefoy ?

Drago se retourna vers lui, suspicieux.

-          Oui ?

-          50 points en plus pour Serpentard, pour votre ouverture d’esprit en ce beau matin. Je n’avais encore jamais vu un Serpentard venir à la table Griffondor, lui dit-il avec un sourire rayonnant avant de tourner les talons à nouveau et partir.

Drago resta soufflé. Hermione rit, lui prit le visage d’une main, le faisait pivoter vers elle, et lui fit un grand sourire. Il se reprit, lui sourit, et se retourna vers la table à nouveau.

-          Bon, Dobby c’est ok pour vous deux ?, demanda Harry.

Drago fut scié de voir qu’on prenait compte de son avis.

-          Ok, soupira Hermione.

-          Ok aussi, fit Drago en le regardant avec insistance.

Harry ne lâcha pas son regard, et le regard gris et le regard émeraude s’analysèrent un moment avant de ne trouver aucune hostilité chez l’autre.

-          Je dois y aller maintenant, fit Drago après un moment.

-          Pourquoi ?, demanda Hermione.

-          Les élèves…, fit-il.

Elle regarda la montre et fit la moue. Elle ne voulait pas qu’il parte ! Il rit, la voyant ainsi, ce qui choqua à nouveau nos deux amis. Drago Malefoy riait ? Sincèrement, et non par moquerie ou par mépris ?

-          On se voit tout à l’heure, fit-il en plongeant pour l’embrasser.

Encore une fois, ce fut brièvement, pour ne pas paraître indécent. Mais il fit passer beaucoup dans ce baiser et Hermione le retint par la manche lorsqu’il se levait. Il la regarda et rit à nouveau.

-          Facilites-moi la tâche tu veux, l’implora-t-il sous l’œil ébahit des deux cloués.

Elle soupira et lui lâcha la manche, plongeant le regard dans son assiette. Voyant cela, comment résister ? Drago se rapprocha d’elle à nouveau, se penchant sur son dos, pour lui parler à l’oreille.

-          Ne me fais pas ça, j’ai l’impression d’être un monstre, lui dit-il triste.

Elle se retourna vers lui, choquée.

-          Pas du tout !, lui dit-elle faisait frénétiquement non de la tête. On se voit tantôt, rajouta-t-elle avec un sourire.

Il lui sourit à son tour et ne put s’empêcher de l’embrasser une dernière fois, puis tourna les talons. Ils furent soulagés de voir qu’il avait extrêmement bien calculé son timing. Arrivant à la porte de la Grande Salle, celle-ci s’ouvrit, laissant passer d’autres élèves.

-          Ca me choque, fit Harry en pleine réflexion.

Hermione le regarda, pour toute réponse.

-          Avec toi, poursuivit-il, il est si…

Il ne termina pas sa phrase.

-          Tendre, termina Ron.

Elle leur sourit.

-          C’est ce que j’ai essayé de vous faire comprendre pendant pas mal de temps !, railla-t-elle.

-          Désolé, Hermione, s’excusa sincèrement Harry. Mais en même temps, on ne pouvait pas savoir !

-          Je sais. Je crois qu’il a été positivement épaté de ce petit déj, rajouta-t-elle heureuse.

-          Comment ça ?, demanda Ron perdu.

-          Il a observé nos réactions tout le long, et je le voyais envier cette situation… Il arrivera bientôt à oublier totalement son mépris et sa suffisance, envers tout le monde.

Elle se retourna vers la table des professeurs, et Dumbledore les regardait… Il souriait. Il lui fit un clin d’œil, elle lui fit un large sourire et se leva.

-          On y va ?, fit-elle.

La Grande Salle commençait à se remplir. Les deux garçons échangèrent un regard, puis se levèrent en haussant les épaules.

-          On va où ?, demanda Harry.

-          Parler à Dobby, on a tout juste le temps !, fit-elle motivée.

Il sourit, Ron eu un petit rire sous-entendu. Elle fit comme si de rien était et ils se dirigèrent vers la sortie.

Lorsqu’ils furent à l’abri de toute oreille hasardeuse, ils appelèrent l’elfe, lui expliquèrent ce qu’il devait faire (il sauta au plafond à la vue d’une tâche, qui plus est compromettante pour M. Malefoy père !) puis se dirigèrent le cœur léger vers le cours de Botanique.

Tout se passa bien, le professeur était ravi de voir Hermione à nouveau éveillée et participante. Hannah Abbot lui lançait des moues de dégout, mais ça ne touchait même plus Hermione.

Elle était heureuse ! Elle était avec Drago, Dobby allait les aider à démasquer Rogue et le père Malefoy, Harry, Ron et Drago se supportaient, Harry et Ron acceptaient la situation et elle était à nouveau Préfète-en-chef et vivante ! Elle voulait en profiter, elle aurait voulu sauter au plafond ! (Sauf qu’il n’y a pas de plafond en cours de Botanique, théoriquement… hum hum, d’accord sale feinte, passons !).

Ensuite ce fut métamorphose, et elle eut droit à un sourire rayonnant de McGonagall. Elle était déjà au courant ! Elle s’en fichait royalement cependant, et lui renvoya un beau sourire resplendissant, avant de participer à son cours avec entrain.

Tous les élèves se rendirent compte qu’elle allait mieux mais personne ne posa de questions.

Quand arriva l’heure de midi, Ils étaient dans le hall, sur le point de rentrer dans la Grand Salle lorsque Drago déboula. Son visage à elle s’illumina, elle lui sourit, rayonnante, et il se rapprocha, voulant la prendre par la taille mais devant se retenir à tout prix.

-          Je peux vous l’emprunter pour le midi ?, demanda-t-il à Harry et Ron, tout en regardant auparavant Hermione avec tendresse.

-          Bien sur, fit Harry en opinant, un léger sourire aux lèvres adressé à Malefoy.

Celui-ci lui répondit par le même infime sourire, ce qui gonfla le cœur d’Hermione tellement qu’il voulut exploser. Ils se respectaient déjà !!

A ce moment là, Lavande vint parler à Ron, et il commença à rougir et à balbutier. Drago roula des yeux face à lui, se mit derrière Lavande et, regardant Ron, lui dicta comment faire silencieusement.

Ron comprit tout de suite, lorsqu’il vit Drago le regarder et se redresser, montrant une pose aisée. Il la fit, et parut tout de suite plus élégant.

Ensuite, Drago lui fit signe de parler posément, doucement, prendre le temps de calculer ses mots et ne pas les balbutier pour parler trop vite. Le changement était radical.

Hermione regarda Ron, soufflée, les yeux en soucoupes. Lavande devint tout de suite plus docile, lui parlant avec douceur et lui disant au revoir avec un regard appuyé.

Hermione la suivit du regard tandis qu’elle partait, puis se retourna d’un coup vers Ron, puis vers Drago, et émit un son de franche surprise. Drago rit. Ron paraissait tout aussi soufflé qu’elle. Harry souriait.

-          Tu viens ?, lui demanda Drago avec un sourire en coin magnifiquement craquant.

Elle le regarda toujours les yeux ronds, puis souffla.

-          Oui…

Il rit, Harry se joignant à lui. Ils se regardèrent, se souriant franchement à présent.

-          Merci !, fit Ron toujours sous le choc, regardant un point vide.

Drago se retourna vers lui, souriant toujours d’avant. Ron remonta le regard vers lui, et vit Drago lui faire un sourire entendu.

-          Rien qu’avec ça, Weasley, tu gères, lui dit-il en opinant.

Ron sourit, fière. Drago ne put s’empêcher de rire, moqueur.

-          Oui enfin, ne le fais pas trop non plus parce que tu vas te prendre la grosse tête à la fin, fit-il.

-          Voyez qui parle !, s’exclama Hermione sortant de sa torpeur.

-          Justement, je parle en connaissance de cause, dit-il avec un regard appuyé, mais sans se départir de son sourire.

Elle roula des yeux mais lui sourit également. Harry les regarda amusé, puis leur parla tout de même.

-          Si vous ne partez pas bientôt tout le monde va commencer à se demander pourquoi Malefoy est avec nous trois sans pour autant nous insulter et nous cracher au visage !

-          Il a raison, fit Drago. On y va ! Et oublie pas Weasley, pour ne pas balbutier, tu parles lentement, posé, calculant et marquant tes mots et ça leur plait encore plus !, lui fit-il avec un clin d’œil.

Hermione lui donna un cou dans les côtes.

-          Aie !, fit-il en la regardant.

-          Une fille arrive à te faire mal, Malefoy ?, lui lança-t-elle provocatrice.

-          Seulement une fille, et sa violence envers moi me fait mal au coeur, fit-il avec son éternelle répartie.

Elle fit « Oh ! » muettement avec sa bouche et il sourit vainqueur. Harry et Ron qui les regardaient toujours souriaient. Drago ajouta.

-          Si on n’était pas au milieu de hall je te reporterai, rien que pour te clouer le bec !, dit-il provocateur et avec son sourire calculateur.

-          Ca ira !, lui dit-elle en tournant les talons et se dirigeant vers la salle commune.

Il rit, opina une dernière fois vers Ron et Harry en signe d’au revoir et se mit à la suivre, à grands pas ce qui lui permit de la rattraper assez vite. Ils se dirigèrent silencieusement jusqu’à la salle commune puis à peine eussent-ils traversé l’entrée qu’il passa un bras sous son dos et l’autre sous ses genoux et la souleva.

-          NON !, fit-elle rebelle.

Il rit, continuant à avancer. Il alla se planter sur le divan, sans la lâcher. Lorsqu’il fut assis il la redressa pour qu’elle soit assise sur lui. Le regardant d’aussi près, elle se jeta sur ses lèvres. Il en fut dérouté mais sourit, la prenant par l’arrière de la tête, pour que le baiser soit renforcé, de l’autre main il lui avait prit la taille.

Elle interrompit le baiser pour s’asseoir à califourchon sur lui (de côté ce n’était pas très confortable), puis recommença avec amour. Il fut aguiché et la serra contre lui tout en l’étendant sur le divan, sans interrompre le baiser. Elle rit, et lui aussi, sans interrompre toujours.

Il était penché sur elle, et ses mains retournèrent faire la visite guidée de son beau torse. Elle sépara leurs lèvres, collant sa poitrine contre son torse pour se rapprocher de son oreille.

-          Je t’aime…, lui murmura-t-elle.

-          Et moi donc, lui répondit-il… Je t’aime à en devenir fou, s’exclama-t-il.

Il enfonça son visage dans son cou, ses cheveux…son odeur, toujours aussi enivrante ! Elle resserra l’étreinte.

-          T’es vraiment imprévisible, lui dit-elle rieuse.

-          En quoi ?, demanda-t-il tout en frôlant inlassablement la mâchoire d’Hermione avec son nez, tendrement...

-          Tout ce que tu as fait aujourd’hui, venir à notre table, aider Ron, rire avec Harry… Parler sans remarques blessantes envers eux… Tu ne peux pas savoir comment tu me comble de bonheur !, lui dit-elle avec un ton extasié.

-          Et tu n’as pas tout vu, dit-il en se lançant dans des bisous papillons un peu partout sur les parcelles libres de sa peau.

 

 

 

FINI :D

J'espère que cette fic vous a plu!

(le chapitre 15 ne contient rien mais je trouve pas le moyen de le supprimer :s)

Oubliez pas les review!

 
 
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