Voici le nouveau chapitre comme promis

Bonne lecture! 

Chapitre 6 : Surprises et récompenses

Les cours reprirent le lendemain. Au repas du soir, peu avant la fin, Dumbledore se leva.
« -Le professeur Rogue a une annonce à faire, déclara-t-il alors que Rogue se levait, miss Léveillé, rejoignez-le.
-Miss Léveillé a démontré un talent certain en potions, commença Rogue avec Johanie à ses côtés, son côté Serpentard pour les potions, mais son côté Gryffondor pour me provoquer. Je lui ai lancé un défi et elle l’a réussi. Son intelligence et son talent en potion font d’elle une des meilleures, sinon la meilleure élève que j’ai eu jusqu’ici. Je m’engage à faire d’elle une maître des potions d’ici la fin de sa scolarité à Poudlard. »
Silence ébahi, puis applaudissements assourdissants. Le maître et l’élève se serrèrent la main et retournèrent s’asseoir. 

Peu après, Johanie se dirigea vers le bureau de Rogue pour sa première retenue. Elle avait pris son lecteur de CD et l’avait accroché à sa taille. Elle devait nettoyer tout le matériel qu’elle et ses amis avaient utilisé pour la préparation des potions améliorées sans magie. Le fil de ses écouteurs était dissimulé sous son t-shirt. Ses cheveux cachaient ses écouteurs sur ses oreilles. Rogue s’installa à une table vide avec des devoirs à corriger. Johanie se mit au travail avec enthousiasme. Elle chantonnait sans s’en rendre compte. Rogue la regardait, mais ne voyait rien d’incriminant.

«-Concours de celui qui est capable de se mettre le plus de céréales dans la bouche, soupira Hermione, est-ce qu’on peut vous être utile monsieur?

-Il faut parler de vos améliorations, répondit Rogue, passez tous les trois à mon bureau après le repas. »

Hochements de têtes positifs des trois concernés. Le concours reprit. Johanie l’emporta. Tous manquèrent de s’étouffer en avalant le contenu de leur bouche. Hermione avait l’habitude des idioties de ses amis, mais Johanie l’étonnait quelque peu.

Neville et ses deux cos-équipières partirent vers le bureau de Rogue après avoir fini  leur repas. La porte s’ouvrit à leur approche. Rogue était assis à son bureau.

« -Nous allons passer la journée à la faculté de potions, déclara le professeur, pour parler de vos améliorations, de vos récompenses, de  vos futurs projets. Pour vous Léveillé, du programme scolaire que vous aurez. Le portoloin s’active dans dix minutes. »

Les élèves eurent un grand sourire. Peu après, le professeur et les élèves touchèrent une fiole vide et se sentirent tirer par le nombril. Ils arrivèrent face à une grande bâtisse. Michael  Filbutton, le maître des potions qui était là lors du test des potions améliorées, les accueillit. Il les conduisit à une salle de réunion où se trouvaient plusieurs hommes et quelques femmes. Les trois jeunes gens s’assirent au bout de la grande table comme on leur avait dit. On les questionna sur la façon dont ils avaient procédé pour améliorer les potions. On les félicita de leurs grand talent. Par la suite, on discuta des récompenses. Neville souhaitait pouvoir travailler à la recherche de soins pour les gens comme ses parents après sa scolarité. On lui donna une place dans l’équipe de recherche. Hermione, pour sa part, souhaitait travailler au service de régulation des créatures magiques. On lui dit qu’elle n’aurait sûrement aucun à y accéder et s’il le fallait, on l’aiderait. De plus, on lui donna accès illimité à la bibliothèque de la faculté de potions qui contenait des volumes plutôt rares et qu’on ne trouvait que là. Johanie se fit expliquer son programme à venir. On allait lui payer son matériel scolaire et sa première trousse de maître de potions. Pour les trois amis, une reconnaissance publique lors d’une entrevue pour le magazine de potions ainsi que la Gazette des sorciers, également la somme de cinq cents gallions chacun et même ils allaient faire partir de l’Histoire de la magie, car après tout, trois jeunes sorciers en sixième année améliorant et confectionnant la totalité des potions de soins en moins de trois mois, c’était exceptionnel. Bien sûr, Rogue qui les avait poussés dans cette voie serait également dans l’Histoire. Les jeunes n’en revenaient pas. Vers midi, le repas arriva. Un repas succulent accompagné de bierraubeurre et de vin.

L’après-midi, une discussion s’engagea pour l’amélioration de certaines potions, mais également sur diverses plantes et créatures intéressantes. Peu avant le repas du soir, le petit groupe se sépara.

Les trois jeunes n’en revenaient pas. Rogue soupira et les enjoignit d’aller manger. Il ordonna à Johanie de repasser après le repas. Johanie s’installa avec ses amis de Serdaigles qui était au courant de toute l’affaire. Elle raconta ce qui s’était passé, tandis que ses amis rouges et ors faisaient de même à leur table.

Le dimanche fut jour de fête dans la salle commune des Gryffondors. Le lundi matin, Johanie reçut son matériel scolaire. Elle reçut également les heures de cours de potions qu’elle aurait. Neville reçut la liste de ceux qui travaillaient aux recherches de solutions pour les gens comme ses parents ainsi que leurs résultats. Il reçut également les livres qui pouvaient aider.

 Hermione reçut la liste des livres contenus dans la bibliothèque et lui disant qu’elle n’avait qu’à envoyer un hibou pour demander un livre pour le recevoir pour une durée d’un mois,

C’est ainsi que commença la nouvelle semaine de cours.

Le mercredi soir, Hermione, Neville et Johanie devaient se rendre au bureau de Rogue pour leur  entrevue.

Deux journalistes s’y trouvaient avec Rogue.

Les présentations furent faites et l’entrevue commença. Elle dura une bonne heure.

Par la suite, Rogue, suivi de ses élèves, raccompagna les journalistes à l’entrée. Hermione et Neville repartirent vers leur tour, alors que Johanie suivait Rogue à son bureau pour sa leçon du soir.

À la fin de la leçon, Johanie sortit en baillant. Cours théorique de certaines plantes. Le couvre-feu était passé depuis peu. Elle s’arrêta dans l’ombre en entendant la voix de Sirius.

« -Mon petit Lunard à moi, minaudait Sirius,  tu vas me pardonner. Tu sais que je suis prêt à tout pour me faire pardonner. Tu ne peux me résister.

-Patmol, soupirait le dit petit Lunard, tais-toi. Tu m’énerve.

-Oh oui fais-moi taire, renchérissait Patmol, tu es si bon pour me rendre sans voix. »

Remus jeta un sort de mutisme à Sirius avec un sourire satisfait. Sirius se mit gesticuler. Remus ne sourit que plus. Johanie se dit que c’était probablement la routine, mais que ces deux n’étaient sûrement pas un couple. À moins d’avoir des preuves concrètes ou un Remus minaudant, elle ne pouvait certifier ce couple.

Le samedi après-midi, un historien allait passer pour écrire l’histoire de notre trio d’érudits. Par la suite, un festin aurait lieu suivi de la remise de la récompense, soit cinq cents gallions chacun.

L’historien se trouvait déjà dans le bureau de Rogue quand nos trois amis arrivèrent.

L’historien leur lut ce qu’il avait déjà écrit. Il posa quelques questions et compléta son écrit avec l’aide des jeunes. Rogue corrigeai ses copies, ne participant que quand on le questionna.

Par la suite une discussion s’engagea. L’historien et Johanie se disputèrent à propos de la Première et la Seconde Guerre mondiale des moldus. Dispute amicale et passionnée qui amusa Hermione, rendu perplexe Neville et exaspéra Rogue.

Le festin allait commencer, alors Rogue coupa Johanie dans un de ses arguments et invita les gens peuplant son bureau à se rendre vers la Grande Salle. Choses que les dit gens firent. Johanie lança un « -Votre point de vue n’est logique… » en route. Elle reçut un sort de mutisme. L’historien jubila, mais reçut un sort de mutisme lui aussi. Hermione tentait d’expliquer les deux Guerres Mondiales à Neville, mais elle se tut au regard de Rogue. La table des professeurs était agrandie. Le ministre de la magie était là. Ainsi que Filbutton qui était le directeur de la faculté de potions. Il y avait également trois autres maîtres des potions à table ainsi que les deux journalistes qui avaient écrit les articles sur nos amis. Les trois amis furent invités à s’asseoir à la table des professeurs. Johanie et l’historien demandaient silencieusement à Rogue de leur rendre la parole. Le directeur soupira et demanda alors : « -Pourquoi un sort de mutisme?

-Se disputer à propos de guerres moldues, répondit Rouge, c’est lassant d’entendre ça.

-Rendez donc leurs voix, répliqua Dumbledore. »

Rogue grogna, mais leva le sort. Tout le monde était attablé.

« -Ce festin est pour mesdemoiselles Granger et Léveillé et monsieur Londubat, déclara Dumbledore, ils ont révolutionné le monde des potions en améliorant la totalité des potions de soins. La Gazette des sorciers et Potion mag ont publié un article détaillé. Je laisse la parole à M. Fulcanelli¹ président de la confédération des Maîtres des Potions.

-Merci Albus, déclara Fulcanelli avec un léger accent, ces trois jeunes gens ont accompli un quasi-miracle. Améliorer la totalité des potions de soins en plus ou moins un mois et les améliorer efficacement est fabuleux. Tous ces malades soignés plus rapidement et plus efficacement. Et lors de combats ou agressions, on peut maintenant sauver réellement les gens qui sont sur le point de mourir. Hermione Granger, Johanie Léveillé et Neville Londubat feront partis de notre histoire. On parlera d’eux alors qu’ils n’ont pas encore terminé leur scolarité. Bien sûr, rien de cela ne serait produit sans leur professeur de potions. Severus Rogue les a défiés en sachant leur potentiel. Bien qu’il ne l’avouera jamais. L’histoire parlera également de lui.

Neville Londubat fait maintenant parti de l’équipe de recherche pour trouver un moyen de guérir les victimes de magie noire. Hermione Granger a accès à la bibliothèque de la Faculté de potions anglaise qui recèle de véritables trésors. Johanie Léveillé qui recevra l’enseignement pour devenir maîtres des potions pendant le reste de sa scolarité à Poudlard a son matériel scolaire payé et recevra sa première trousse de maître potions gratuitement.

Tous les trois auront la somme de cinq cents gallions chacun.

Severus Rogue mérite une récompense. Il ignore encore sa récompense. Il augmente de classe. Il devient dès maintenant maître des potions élite. »

Rogue affichait clairement un air bouche bée ce qui laissait les élèves totalement incrédules.

Malefoy s’exclama : « -Mais c’est la deuxième classe la plus importante! Il n’y que six maîtres à avoir cette classe. »

Les élèves commençaient à réaliser qu’oui Rogue pouvait avoir l’air bouche bée plus d’une minute, de son talent en potions et finalement le talent de nos trois amis et leurs récompenses. Après réalisation de ceci, les applaudissements se firent entendre. Tous applaudissaient et plusieurs criait leurs félicitations tout en applaudissant. Nos trois amis étaient rouges de gêne et de plaisir mêlés. Rogue affichait toujours une tête de poisson hors de l’eau. Johanie eut pitié de son professeur de potions et lui asséna une forte taloche derrière la tête. Elle nota distraitement que les cheveux de Rogue n’étaient que légèrement graisseux. Rogue se remit, secoua la tête et se massa l’arrière de la tête en foudroya du regard Johanie.

Les applaudissements se turent doucement.

Fulcanelli invita les trois jeunes ainsi que Rogue à le rejoindre devant la table des professeurs. Il tendit une lourde bourse à chacun des jeunes. Puis, il tendit un rouleau de parchemin à Rogue. Ce parchemin certifiait que Rogue était un élite en potions.

Les cinq personnes se rassirent et le festin commença. Repas somptueux et avec un mets québécois, le pâté chinois. (Nda : recette très simple, bœuf haché, maïs en grains ou en crème au choix et purée de pommes de terre, rien de chinois!)

Le dessert arriva. Encore là un dessert québécois, le pouding chômeur.(Nda : recette et histoire en fin de chapitre.)

Les trois maîtres de potions étaient les trois seuls membres avec le président de la confédération à faire partis de la plus haute classe soit les maîtres de potions suprêmes.(Nda : les classes expliquées plus loin)

À la fin du repas, tout le monde discutait des récompenses de nos quatre protagonistes. Déjà que l’article de la Gazette avait fait parler d’eux, leurs récompenses, mais surtout celle de Rogue faisait parler encore plus. Sans parler de la présence du président de la confédération et des trois membres de la classe suprême, c’était une des rares fois où ces quatre-là étaient réunis ensemble.

Le lendemain matin, nos amis reçurent bon nombre de félicitations d’élèves et professeurs. Rogue reçut des félicitations des serpentards, des professeurs, mais également de serdaigles, de poufsouffles et même de gryffondors. Sirius lui dit même un petit bravo sincère. Un micro sourire était sur ses lèvres. Bref, le 17 janvier commençait bien. Le courrier arriva.

Un hibou moyen-duc se posa devant Johanie. Elle prit le message de la patte du hibou qui se mit à grignoter son assiette.

« -Très chère Miss Léveillé,

Notre débat sur la Première et la Seconde Guerre Mondial était franchement intéressant. Vous avez de la répartie. Si vous souhaitez continuer, mon hibou est à vous. Je suis aux Trois-balais. 

G.Dalinson »

Johanie sourit et sortit un parchemin, une plume et un encrier de son sac. Elle écrivit ceci : 

« -Très cher M.Dalinson,

Vous avez vous-même une bonne répartie. Vos arguments si bien tournés ne s’avèrent exacts.

Je maintiens ce que j’ai dit. C’est la logique même. Vous pensez avec votre cœur, alors en guerre seule la raison compte.

Appelez-moi Johanie. »

Johanie indiqua au hibou qu’elle s’en allait à la bibliothèque. Le hibou s’en alla. Par la suite, Johanie alla quérir des sandwichs et des biscuits à la cuisine. Elle discuta un petit moment avec les elfes avant de partir vers ses appartements. Elle fit pleine réserve de parchemins et d’encre avant d’aller vers la bibliothèque. Elle s’installa dans le fond, près d’une fenêtre.

Elle commença ses devoirs. Toute la journée durant, l’échange de courrier perdura. Johanie travaillait en même temps sur ses devoirs. Plusieurs débats sur plusieurs sujets historiques controversés tant moldus que sorciers.

Le lundi, l’échange de courrier se faisait le matin et le soir. Avec parfois des hiboux de Poudlard pour éviter l’épuisement du hibou de l’historien. Le lundi soir, Johanie s’en alla au bureau de Rogue pour sa leçon du soir.

« -Bonsoir professeur, salua-t-elle, est-ce que vous pourriez m’expliquer les classes?

-D’accord, répondit son professeur, la première classe est novice. Tous les élèves finissant à la Faculté de potions ont cette classe. Ils peuvent changer de classe s’ils maîtrisent certaines potions complexes ou apportent des changements à d’autres. Cette classe se nomme expert. Encore là pour changer de classe, les mêmes termes s’appliquent, mais en plus élevés. En général, les changements apportés résultent de la création de potions. Puis la classe supérieure, celle des élites et finalement la classe suprême. Pour la classe supérieure les mêmes termes à quelques différence près. Pour l’élite, soit un avancement qui permet d’aboutir à un résultat concluant ou un résultat concluant  d’une expérience et des gestes qui portent à changer le monde des potions et des sorciers, bref qui apporte un changement important ou une découverte importante. Ce sont les termes principaux. Pour la classe suprême, on ne sait ce qu’il faut pour y accéder. En général, un maître des potions monte d’une classe à l’autre. Dans votre cas, à la fin de votre cursus de potions, vous obtiendrez la classe expert et peut-être même la classe supérieure. Miss Granger et Monsieur Londubat, pour leur travail, même s’ils ne deviennent pas maîtres des potions, auront le titre de maîtres des potions experts honorifiques.

Il existe neuf niveaux de potions. On enseigne de la première à la cinquième année des potions de niveau un à trois. Pour les ASPIC, des potions de niveau quatre et quelque unes de niveau cinq. À la faculté de potions, on enseigne les propriétés des divers ingrédients, leur interaction, les divers types de potion, comment les reconnaître, le niveau des potions, les instruments, les classes, l’histoire de la confédération, de maîtres des potions et de certaines potions. Les métiers liés aux potions sont également. Quelques autres choses aussi, mais c’est le principal.

Les finissants de la faculté ou les novices doivent maîtriser les sept premiers niveaux. Pour devenir expert, il faut maîtriser le huitième niveau ou apporter des changements à une potion de ce niveau. La classe supérieure doit maîtriser les neuf niveaux, mais également apporter des changements à des potions. La création de nouvelles potions permet de changer de classe, mais, en général, la création demande de l’expérience.

La confédération regroupe 173 maîtres. Les quatre de la classe suprême qui régissent la confédération. Maintenant, il y a sept membres élite, 103 novices, 44 experts, 15 supérieurs. Il n’y a guère plus d’une dizaine d’élèves qui commence à la faculté. Au bout des trois ans, il n’y a pas toujours au moins un novice qui en sort. Ceux qui ne réussissent pas à maîtriser les sept niveaux peuvent avoir un métier lié aux potions s’ils maîtrisent les six niveaux. Sinon, c’est raté. Concepteur de potions, professeur de potions, apothicaire, assistant de maître dans des recherches sont de bons exemples. Des questions?

-J’ai l’impression que vous aimez enseigner à vos cornichons, commença Johanie, je me trompe? »      

Rogue eut un regard choqué et quelque peu outré. Au lieu de répondre, il commença sa leçon. Johanie sourit et reprit ses notes.

C’est ainsi que la semaine se déroula. Johanie et l’historien abordèrent un sujet très fascinant : le pouvoir destructeur des moldus. D’ailleurs, ils voulurent parler face à face du pouvoir destructeur des moldus allié à la magie. L’historien s’arrangea avec Dumbledore pour venir voir Johanie vendredi après le repas du soir. On était vendredi soir. Johanie accueillit son invité avec un grand sourire. Ils se dirigèrent vers la bibliothèque.

« -Madame Pince, commença l’historien une fois rendu, j’aimerais vous demander l’accès à la Réserve pour ma jeune amie et moi-même. Nous avons besoin de quelques livres dont je ne me souviens des titres pour un projet que nous avons en commun. Je sais que ma jeune amie est une élève et moi un simple historien et par ces faits nous ne pouvons avoir accès à la Réserve. Je vous demande votre compréhension et votre amour du savoir. Ma jeune amie vous remettrait ces livres dès demain. Nous ne voulons que tester certaines hypothèses sans les mettre en pratique.

-Je ne devrais, mais vous êtes un historien que j’apprécie particulièrement, répliqua Madame Pince, et miss Léveillé est une bonne élève. Allez-y. Prenez autant de livres que vous voudrez. Je vous attends pour les ficher au nom de miss Léveillé.

-Merci Madame Pince, remercia l’historien, vous êtes une charmante femme. »

L’historien se dirigea vers la Réserve, suivi de Johanie qui se retenait de rire. Les deux amis se consultèrent pour déterminer quels livres prendre. Par la suite, il prirent une rangée chacun. Après avoir fait le tour, ils se retrouvèrent pour aller faire ficher les sept livres. Au vu de certains titres, Madame Pince frissonna.

Nos deux comparses s’en allèrent aux appartements de la jeune fille.

« -J’ai demandé à Albus quel sort il avait utilisé pour les sites Internet, commença l’historien, combiné à un autre sort, on pourrait faire en sorte d’avoir accès à toute la toile. C’est un sort méconnu et de magie noire. Tu es prête à le faire avec moi?

-Affirmatif Greg, répondit Johanie, c’est quoi le sort ? »

Greg comme surnommait Johanie l’historien lui apprit les deux sorts combinés. Ensemble ils levèrent leurs baguettes. Un halo vert entoura la table où reposait l’ordinateur lors du premier mot. Lors du deuxième mot, le halo grossit, au troisième et dernier mot le halo se fragmenta et explosa. Une dense fumée verdâtre envahit la pièce. Les deux sorciers se dirigèrent vers la chambre. Johanie ouvrit les fenêtres tandis que Grégory tentait de se faire dissiper la fumée. Quelques minutes plus tard, la fumée était dissipée, mais le froid avait envahi la pièce. Johanie referma les fenêtres. Son chat s’était réfugié dans la salle de bain. Johanie le récupéra, ranima les feux et s’assit près du foyer dans le salon. Grégory en fit de même. La pièce retrouva une température normale assez rapidement.

« -Première étape, se renseigner sur les armes en tout genre, déclara Johanie en se levant, je vais m’en charger. Tu dois mieux t’y connaître en ce qui est magie. Ça te va?

-Affirmatif Johanie, répondit Grégory. »

Le « affirmatif » que l’un ou l’autre répondait tenait son origine d’une lettre de Grégory. Johanie lui avait répondu « affirmatif chef », car dans sa lettre Grégory disait que son âge avait un atout, donc Johanie devait l’écouter. Cela avait tourné à la plaisanterie. Les deux comparses travaillèrent de leur côté. Moins d’une heure après, Johanie avait plusieurs pages de notes comme Grégory.

« -Je n’avais pas étudié les armes moldus en profondeur, déclara Grégory, c’est époustouflant.

-Les armes moldus, commença Johanie, plus il y a de l’argent, plus c’est destructeur. Les armes sorcières se basent sur la puissance et la force magique du sorcier. C’est là la différence. »

C’est ainsi que le temps passa. Nos comparses travaillèrent à allier armes moldus et magie. Les résultas théoriques étaient détonants.

Ils regardèrent finalement l’heure. Il allait être bientôt être 7h. Bref, la nuit avait passé. Johanie s’étira et bâilla un bon coup.

« -Vous allez pouvoir assister à quelque chose de fabuleux, annonça-t-elle à Grégory, le rituel matinal de Severus Rogue. Il faut faire ses preuves pour le connaître. Être un matinal trois matins d’affilés.

- Allons voir cela, déclara Grégory

-Pas de problème, répondit Johanie, j’ai cours  Rogue tout à l’heure. J’irais porter les livres par la suite. »

Grégory lui sourit et ils descendirent à la Grande Salle. Les matinaux se rencontrèrent aux abords de la Grande Salle.

«-Mes chers amis matinaux, je vous demande une chose, déclara Johanie, l’historien Grégory Dalinson est parmi nous ce matin, car nous avons travaillé toute la nuit. Est-ce que nous devrions passer outre nos règles et lui faire connaître ce rituel? Je crois qu’il mérite cette chance. Il devra promettre de ne pas en parler avant le temps bien sûr. »

Consultation du regard et approbation du groupe.

« -Il nous reste environ deux minutes, déclara Johanie, alors Grégory, voici ce que c’est. Depuis que Rogue enseigne ici, il se lève très tôt chaque matin. Il semble parfaitement réveillé et alerte, mais ce n’est pas le cas. Il doit boire un café fort pour se réveiller et un autre pour être alerte. Les professeurs qui ont assisté à ce rituel depuis le commencement sont toujours là. C’est à dire, Dumbledore, McGonagall, Flitwick et Chourave ici présent. Les élèves se sont succédés, mais il y a toujours les même matinaux qui sont au courant du rituel. Les matinaux de cette année sont, comme vous pouvez le voir, deux Serdaigles, une Poufsouffle qui s’assit avec les Serdaigles, trois Serpentards et moi-même depuis que je sais le pari, soit depuis octobre. Je m’assis avec Serpentard, mais la table de Serdaigle est proche, donc nous communiquons entre nous. La table des professeurs est aussi apte à la communication. On se retrouve ici  chaque matin, vers 7h. Professeurs et élèves matinaux ont tout essayé de faire réagir Rogue avant son premier café. Des phrases en tout genre ont été dites depuis le commencement de ce rituel. Rogue ne réagit pas. Après son premier café, il demande si on lui a parlé, il y a quelques minutes. Il ne souvient jamais de ces phrases. Après son premier café, il ne réagit pas, mais se souvient après le deuxième. Un pari découle de ce rituel. Celui ou celle qui fera réagir Rogue sans café et souvenir après ingurgitation de café. Parce sans, cela relèverait plus du miracle. Personne n’y est parvenu encore. Pas même une petite réaction. Le pari s’élève à 183 gallions. En général, quelques autres élèves et professeurs arrivent après le deuxième café. Il faut être matinal trois matins d’affilés pour le connaître et huit pour parier. Est-ce que j’ai votre parole que vous tairez ce secret tant et aussi longtemps que le réactionnaire ne sera pas venu?

-Vous avez ma parole, déclara solennellement Grégory, une main sur le cœur

-Il est l’heure, déclara Dumbledore. »

Le petit groupe pénétra dans la Grande Salle. Grégory décida de s’asseoir à la table des professeurs pour être au première loge. Quelques minutes passèrent où on se servit. Rogue apparut, comme à son habitude. Johanie s’écria soudain : « -Je sais comment le faire réagir, ce n’est pas des mots qu’il faut! Ni des coups ou gifles. Préparez vos gallions! Je sens que je vais l’avoir la réaction. Donnez-moi l’immunité mes chers professeurs. Je veux vivre encore un peu. »

Les professeurs lui sourient et certains matinaux augmentèrent la cagnotte de quelques gallions supplémentaires, pressentant ce que la jeune fille ferait, mais qu’eux n’avaient pas osé. Johanie se leva et s’avança vers l’Endormi. Elle posa ses lèvres sur celles de son professeur. Il ne fallut guère plus de quelques secondes pour son professeur réagissent. Il recula d’un pas et poussa un grand cri de rage ou de dégoût. C’était plutôt difficile à déterminer.

« -Et une réaction! S’exclama Blaise Zabani

-Maintenant, va-t-il s’en souvenir? Questionna Hannah Abbot »

Tout le monde regarda le professeur de potions qui avait continué son chemin vers son café. Café qu’il but rapidement comme à son accoutumée. Une grimace apparut alors qu’il achevait sa deuxième tasse. Il déposa celle-ci avec un peu de café encore dans la tasse puis vint l’explosion.

« -LÉEEVEIIIILLLLLLÉEEE!!!!!!!! »

Le cri de Rogue devait s’entendre à travers tout le château. Après que Rogue eut refermé la bouche et s’apprêtant à sortir sa baguette, Johanie qui s’était rassise se releva et entame une danse de la victoire. Dumbledore désarma son professeur de potions.

« -Par ici la monnaie, déclara une Johanie des plus souriantes, il fallait bien le courage, l’envie de parvenir à ses fins, une intelligence et ne pas avoir peur du travail pour parvenir à cela.

-Je crois bien que vous avez raison, déclara Dumbledore, j’ai la liste de toutes les phrases et choses faites à Rogue. Aucune phrases ne se répètent. Même-moi quand j’ai dit : -Vous savez Severus, des bonbons au citron, ça … »

Dumbledore ne put plus parler. Il avait reçu un sort de mutisme de McGonagall.

« -Albus, pas besoin de réentendre cette phrase, déclara-t-elle, elle nous a traumatisés à vie. Et vous l’avez dite juste hier. Severus en a été épargné.

-De quoi parlez-vous? Questionna ce dernier

-De votre rituel matinal, déclara Flitwick, McGonagall fera une annonce tout à l’heure vous verrez. Mieux vaut éviter que Dumbledore évite de la faire. Il pourrait ressortir cette phrase. D’ailleurs, mieux vaut élimer cette phrase de la liste.

-Je confirme, déclara Chourave, la vulgarité et les compliments osés passent, mais cette phrase… »

Les matinaux affichaient tous un air traumatisé. Grégory voulut savoir cette phrase. Il eut des regards noirs en réponse. Par chance, Dumbledore était toujours muet. Johanie lui dit qu’elle lui dirait un jour très lointain. Severus enrageait, mais d’autres élèves arrivèrent. Il dut remettre ses projets de meurtre à plus tard.

Sachez chers amis que je ne vous dirais pas cette phrase. Il y des âmes sensibles ici. Sachez juste que cette phrase était perverse et comprenait Dumbledore et des bonbons au citron. Déjà ce que je viens de vous dire est déjà pas mal, si vous voulez demander la phrase, il vous faudrait un cœur solide et une habitude aux images mentales traumatisantes.

McGonagall se leva et invita les matinaux en à faire de même. Elle expliqua le rituel et le pari, puis : « -Tous ceux qui sont debout font partis de ce rituel et pari. Pour connaître le rituel, il fallait être dans la Grande Salle vers 7h pendant trois matins d’affilés. Bref, Miss Léveillé a réussit. Elle a déposé un baiser chaste sur les lèvres de l’Endormi comme nous l’appelons. Il a réagit en quelques secondes. Un grand cri a résonné. Il achevait sa deuxième tasses de café quand il s’est souvenu. Si vous avez entendu les résonances d’un cri, c’était le professeur Rogue quand il s’est souvenu. Miss Léveillé remporte le pari et la somme de 196 gallions. La liste des phrases et des choses faites à Rogue sera accessible d’ici la fin de la journée. Elle ne pourra être lue, vu et entendu que par des élèves de plus de treize ans. Ces phrases ne sont pas innocentes, mais à partir de treize ans, je crois que vous êtes capable de les entendre. Les créateurs de ces phrases seront écrits à côté de leurs phrases respectives. Une seule phrase ne sera pas dans la liste. C’est celle du directeur qui l’a dite hier matin. C’est pourquoi il est muet ce matin. Il a voulu la répéter. Nous avons tous cru que le professeur Rogue aurait réagi. Quelle chance il a eu de ne pas réagir ! Si Dumbledore veut vous dire cette phrase, fuyez, lancez lui un sort de mutisme, bouchez-vous les oreilles, chantez à tue-tête. Cette phrase est des plus traumatisantes. Elle vous marquera à vie. Nous ne serons pas tenus responsable si vous vous retrouvez à Ste-Mangouste. Bonne journée. »

 Dire que Rogue était outré fut un euphémisme. Dumbledore boudait. Élèves et professeurs commentaient cette affaire avec enthousiasme.

Rogue partit rapidement, Dumbledore retrouva sa voix et conserva son air boudeur, Johanie partit se doucher avant son cours et l’historien reparti avec la promesse de recevoir la liste dans la journée.

***

La suite au prochain numéro. Où Johanie s’amuse dans son cours, brûle les essais détonants et remets les livres. Autre joyeuseté au programme.

Fulcanelli : alchimiste français, né aux alentours de 1839 et ayant mystérieusement disparu. La légende raconte qu'il avait découvert les secrets de la vie éternelle.
Plutôt célèbre et mystérieux, on ne sait pas sa véritable identité, seul sous ce pseudonyme ou un groupe d'alchimiste, nul ne le sait.
Je voulais un alchimiste. Flamel étant déjà pris par JKRowling, il a existé également, je me suis tournée vers d'autres alchimistes et celui là me plaisait.

RECETTE DE POUDING CHÔMEUR !

Préparation : 35 min
Cuisson : 45 min
Portions : 12

INGRÉDIENTS

Gâteau:
1 1/2 tasse (375 ml ) de farine
1 c. à thé (5 ml) de poudre à pâte
1/4 tasse (60 ml) de beurre
1 tasse (250 ml) de sucre
1 tasse (250 ml) de lait

Sauce à l'érable:
1 tasse (250 ml) de sirop d'érable
1 tasse (250 ml) de cassonade
1 tasse (250 ml) d'eau bouillante
1/4 tasse (65 ml) de beurre

LES ÉTAPES

   1. Préchauffer le four à 325 F.
   2. Tamiser ensemble la farine et la poudre à pâte. Mettre de côté.
   3. Dans un bol, défaire le le beurre en crème. Incorporer graduellement le sucre jusqu'à consistance onctueuse.
   4. Verser le quart du lait et de la farine. Mélanger. Répéter jusqu'à épuisement du lait et de la farine.
   5. Beurrer un moule rectangulaire de 13x9 pouces (32x22 cm). Verser la pâte. Réserver.
   6. Dans une casserole, mélanger tous les ingrédients de la sauce. Porter à ébullition et laisser bouillir quelques instants.
   7. Verser la sauce sur la pâte. Ne pas mélanger.
   8. Cuire à 325F pendant 45 minutes.

 Vous avez même la transition, la température du four, c’est 160celsius si je ne m’abuse

Si vous n’avez pas de sirop d’érable, remplacez par la même quantité d’eau bouillante.

Bonne appétit!