Titre : Are you gonna be mine Auteur : Missnothing Disclamer: Les personnages appartiennent à JKR. Résumé : UA. Draco Malfoy, lycéen riche et séduisant ne porte d'intérêt à rien, jusqu'au jour ou il rencontre Harry Potter qui ose lui tenir tête. La suite c'est une histoire vielle comme le monde celle des sentiments humains. Rating : Je met T pour l'instant, mais c'est pas impossible que cela passe à M au court de l'histoire. Si c'est le cas je le modifirais après. Couple : DM/HP Note de l'auteur: Voici ma première fiction, j'espère sincérement qu'elle vous plaira alors bonne lecture et bisous. Note 2 : Je tiens à remercier très chaleureusement ma Yumeko, sans qui je ne suis pas grand chose, et qui a bien voulue être ma bêta-lectrice. MERCI!!! Je remercie aussi ma Marius-chou pour avoir été toujours là. Je vous aime. **************************************************************** Chapitre 1 : Un nouveau jour se levait sur la banlieue pavionnaire d’Inner London, aussi gris qu’il ne l’était la veille. Dans une des maisons coquettes, aux pelouses minutieusement tondues, un jeune homme tentait de sortir le plus discrètement possible pour éviter de croiser les personnes qu’il était censé considérer comme sa famille. Les voisins bien comme il faut, étaient loin de s’imaginer qu’Harry car c’était bien ainsi qu’il se prénommait, aurait une quelconque raison de vouloir éviter les Dursley, sa famille d’accueille, des gens fort respectables selon eux. Harry Potter avait été recueilli par les Dursley, après le terrible accident qui fit perdre la vie à ses parents alors qu’il n’était âgé que de cinq ans. Mme Dursley, la sœur de Lily Potter, de son vrai nom Pétunia fut ardemment félicitée au club de lecture auquel elle se rendait tous les mercredis, d’avoir eu la bonté d’accueillir ce pauvre orphelin, et ceci malgré les tensions qui régnaient autrefois entre sa sœur et elle. Son mari, Vernon, lui fut perçu comme un homme charitable, pour avoir pris en charge en plus de son propre enfant Dudley, le neveu de sa femme. Tout le monde s’accordait à dire, que les Dursley étaient une famille parfaite, de bons voisins, de bons chrétiens, toujours polis et l’accueil d’Harry fut l’apothéose de leur bienveillance. Ce qu’ignorait le voisinage c’est que les Dursley n’avaient pas accueilli Harry chez eux de gaité de cœur et qu’ils avaient tout fait pour le lui faire comprendre. Ce qu’ignorait les voisins, c’est que jusqu’à un âge très avancé, Harry dut dormir dans l’affreux placard sous l’escalier, qu’il fut souvent privé de diner, battu pour des erreurs qu’il n’avait pas commise et qu’il n’avait jamais reçu la moindre preuve d’affection. Ceci, c’était le secret bien gardé des Dursley, un secret que jamais aucun voisin ne chercha à percer, trop occupé à tenter de camoufler ses propres vérités. La situation d’Harry s’améliora lorsqu’il fut accepté en raison de ses excellents résultats à Poudlard, le lycée le plus réputé de la ville. Bien sur, les Dursley ne félicitèrent guère Harry pour son admission, pas plus qu’ils ne lui témoignèrent plus de considération. Non, les Dursley se contentèrent d’ignorer Harry, au lieu de le persécuter, ce qui était tout de même une avancée considérable. De plus Harry se vit même attribuer une chambre, la plus petite de la maison certes, l’ancienne seconde chambre de Dudley bien entendu, mais une chambre quand même. La raison officiel, était qu’Harry devenait trop grand pour le placard, la raison officieuse, c’est que les Dursley avec la soudaine admission d’Harry à Poudlard, espérait que celui-ci se ferait de nouveaux amis dans le genre riche et de bonne famille, qu’il inviterait à la maison et dont ils pourraient se vanter au près des voisins. Ce petit changement remontait à près d’un an et demi, âgé aujourd’hui de 17 ans, Harry entamait sa deuxième année de lycée, Et comme chaque matin depuis ce premier jour de lycée, Harry se leva aux aurores, pour se préparer. Il enfila rapidement son pantalon bleu marine, sa chemise, son gilet en laine bleu orné des armoiries de Griffondor et sa cravate rouge et or. Il passa machinalement sa main dans sa tignasse noire qui demeurait, malgré tous ses efforts, indisciplinée et posa ses lunettes rondes sur son nez. Il enfila ensuite son pardessus et s’apprêta à quitter la maison le plus silencieusement possible sans prendre la peine de prendre de petit déjeuné pour éviter de croiser les Dursley. Ce petit manège durait depuis que les Dursley avaient décidé de l’ignorer. Depuis ce jour il faisait tout pour ne pas leur rappeler sa présence, les aidants dans leur tache tellement il en était soulagé. Si enfant, Harry ne comprenait pas pourquoi sa propre famille ne l’aimait pas, il comprit rapidement et malgré son jeune âge que quoi qu’il fasse il ne pourrait rien y changer et aujourd’hui il avait appris à l’accepter. Une fois dehors, Harry s’autorisa à respirer plus librement, et marcha quelques minutes dans les rues du quartier pour s’arrêter devant une des maisons où l’attendait, une jeune fille à la chevelure brune épaisse et aux yeux noisette pétillants, plongée dans la lecture d’un bouquin. - Hey ! ‘Mione encore le nez dans un livre - On ne change pas les bonnes habitudes, répondit la jeune fille avant de fermer son bouquin et de faire un sourire éclatant à celui qui l’avait ainsi interpellé. - Tu vas bien ? - Super et toi ? Ta réussi à esquiver tes tortionnaires sans trop de casse ? - Et oui je suis passé maître dans la matière, grimaça Harry Hermione, était l’une des personnes au courant de la situation d’Harry, et quoi de plus normal puisqu’il s’agissait de sa meilleure amie. Ils se connaissaient depuis la maternelle, et c’est ensemble qu’ils avaient passé les tests d’admission pour Poudlard et ensemble qu’ils avaient été acceptés en raison de leurs excellents résultats et malgré qu’ils n’avaient pas véritablement les moyens pour s’offrir les services de cet établissement. - On y va parce que sinon on va rater le bus et je n’ai pas super envie de courir Hermione et Harry franchirent les grilles du lycée et se dirigèrent rapidement vers leurs casiers pour prendre leurs affaires avant le début du cours. Avachis contre le casier d’Hermione, baillant à moitié, se tenait Ron, qui leur fit un grand sourire quand il les aperçut. Ron était le deuxième meilleur ami d’Harry, il le connaissait depuis moins longtemps qu’il ne connaissait Hermione, mais il l’aimait tout autant. C’était un garçon grand de taille, très roux et avec des yeux bleu clairs. Il était plutôt timide et maladroit mais c’était quelqu’un d’extrêmement gentil et dévoué à ses amis. Ron venait d’une famille nombreuse, les Weasley, de riches propriétaires immobiliers qui vivaient cependant très simplement, ce qui avait pour effet de leur attirer le mépris de la bourgeoisie guindée. - Salut Ron, dit joyeusement Hermione - ‘lu - Tu vas bien mec ?, dit Harry en lui faisant une tape amicale dans le dos - Super, on commence avec deux heures de littérature, grogna celui-ci - Ron, tu as tord, la littérature est réellement un cours passionnant et si tu prenais la peine… commença Hermione, mais elle fut interrompu par Harry qui leur signala que la cloche avait sonné et qu’ils allaient finir par être en retard - Merci mec je te revaudrais ça, murmura Ron à l’intention d’Harry, celui-ci se contenta de lui adresser un clin d’œil malicieux, avant de suivre Hermione qui courait presque dans les couloirs en répétant « oh mon dieu ce n’est pas vrai ! ». - Je te promets Ron que si tu témoignais un peu plus d’intérêt à ce cours il te semblerait aussi passionnant qu’il ne l’est pour Harry et moi, n’est pas Harry ? - Euuuh…, répondit celui-ci sans grande conviction cherchant le plus possible à ne pas prendre partie dans la discussion plutôt vive qu’engageaient Hermione et Ron depuis la fin du cours de littérature. Hermione le regardait fixement attendant évidement une réponse tandis qu’ils se rendaient tous vers leurs casiers. Heureusement pour Harry il fut dispensé de répondre par l’arrivée plus que remarquée de la classe des terminales de Serpentard. Les Serpentards étaient une des sections de Poudlard, et il en existait trois autres mis à part celle-ci : les Griffondors, celle à laquelle appartenait Harry, Hermione et Ron, les Serdaigles et les Poufsouffles. Chaque section avait une caractéristique particulière, celle des Poufsouffles était celles des artistes, ceux qui aimaient les drames shakespeariens, la peinture poignante de Van gogues, la musique de Mozart. Des artistes dans l’âme, qui avaient de nombreuses activités artistiques avec un emploi du temps spécialement aménagé pour les contenir. Les Poufsouffles étaient également les originaux de l’établissement, ce qui était un peu en marge de la société réduite que constituait Poudlard. Les Serdaigles quand à eux, constituaient l’élite cérébrale de Poudlard, ceux pour qui Platon, Pascal et Al-Kashi n’avaient plus aucun secret. Ils poursuivaient des cours renforcés d’un niveau supérieur à ceux des autres. La section de Griffondors quand à elle, rassemblait ceux qui arrivaient à jongler entre plaisir et connaissance avec aisance. Ceux qui comme Hermione ou Harry avaient un amour de l’art et de la science ou qui comme Ron était particulièrement doué pour le sport. C’était la section que tout le monde prisait mais à la quelle seuls les plus talentueux pouvaient accéder. Enfin venait l’emblématique Serpentard, la section dont les élèves étaient les plus respectés mais aussi les plus craints et les plus enviés. Serpentard, l’élite financière, la plus haute bourgeoisie, la crème de la crème du Londres doré. Seuls les enfants dont les parents étaient d’extrêmement riches donateurs à l’établissement pouvaient accéder à cette section. Bien évidement mis à part les rares boursiers, tous les élèves de Poudlard venaient de familles aisées mais ils n’étaient rien à côté des familles des Serpentards. Personne n’a jamais remis en question cet ordre sacré car Poudlard ne serait pas Poudlard sans ses quatre maisons. Les Serpentards étaient en quelque sorte, les maîtres suprêmes de Poudlard, en particulier une bande d’adolescents qui étaient en dernière année de lycée et l’entrée fracassante qu’ils firent en témoignait. Les élèves des autres classes, s’écartèrent au passage des élèves les plus populaires, les plus riches de toute la ville et sans aucun doute de tout le pays. Marchant en fin de bande, venait Vincent Crabbe, un colosse à la carrure imposante, qui n’était pas vraiment connu pour sa gentillesse ou ses bonnes manières. Mesurant plus d’un 1m90, les cheveux bruns rasés comme ceux d’un militaire, la mâchoire carré, il avait tout de la brute épaisse. Il était le fils d’un des requins des finances londoniennes, M. Crabbe peu connu pour ses œuvres caritatives, il était plutôt le genre d’homme prêt à vendre sa mère si cela pouvait lui rapporter de l’argent. Marchant à ses côtés, avec une carrure qui pouvait rivaliser avec la sienne, venait Gregory Goyle. Tout aussi imposant mais cependant beaucoup plus enclin à ne pas frapper tout ce qui bouge. Gregory était un jeune homme silencieux, aux cheveux châtains tout aussi court que ceux de son ami. Son père, était l’associé de M. Crabbe, et voyait l’amitié entre les deux garçons d’un très bonne œil. Un peu plus devant, marchait avec nonchalance, les mains dans les poches, Théodore Nott, héritier fortuné de la famille Nott, celle qui détenait les hôtels, les bars et les boites de nuit les plus chics du pays. C’était un jeune homme de taille moyenne, mince, et avec ses cheveux bruns légèrement bouclé et ses yeux bleus foncés, il possédait ce que l’on pouvait appeler un physique avantageux. Il discutait avec Blaise Zabinni, celui qui était connu comme le plus grand dragueur de tous les temps, un véritable Casanova. C’était un grand jeune homme, bien bâti, les épaules carrés, un grain de peau chocolat au lait qui contrastait joliment avec des yeux en amande d’un vert pale. Il marchait fièrement et jetait de temps en temps des sourires charmeurs aux jeunes filles qu’il croisait et constatait non sans une pointe d’orgueil que celles-ci rougissaient. Blaise était quand a lui le cadet d’une famille de trois enfants. Sa mère était une grande actrice, parmi les mieux payés des Etats Unis où elle vivait la plupart du temps à cause de ses tournages. Son père quand a lui était le PDG, d’une grande entreprise automobile. Seule fille du groupe, Pansy Parkinson était la pimbêche par excellence. Fille unique, de parents extrêmement riches, qui possédaient plusieurs affaires et entreprise dans des domaines diversifiés par delà le monde, Pansy était une fille imbue de sa personne, persuadée d’être irrésistible. Bien loin d’être moche, avec ses cheveux noirs et bouclés, ses yeux vert-marrons, sa taille fine et ses longues jambes, elle restait tout de même ce genre de fille que plus vous regardez plus vous trouvez fade car bien dénuée de charme. Elle avait ce genre de beauté déjà vu, légèrement artificielle, qui vous agresse en quelque sorte. Enfin, le leader incontesté de cette bande bien médiatisée au sein de l’établissement, marchant en tête avec Pansy littéralement accrochée au bras, arborant un éternel air blasé, venait Draco Malfoy. L’unique héritier, du groupe international Walkbury & M corporation, une société sur laquelle l’économie entière de la Grande Bretagne reposait. Draco était l’un des partis les plus convoité par la jeunesse féminine, car en plus de son immense fortune, il s’offrait également le luxe d’être d’une beauté à couper le souffle. Grand de taille, mince tout en étant musclé, une peau laiteuse comme de la porcelaine, auquel s’ajoutait un visage d’ange. Il avait des traits fins, un nez droit, des lèvres bien dessinées et des yeux d’une couleur gris acier extrêmement froids ou ne transparaissait aucun émotion. Le tout entouré par des cheveux blond, qui tombait raide comme de la soie, et dont quelques mèches caressaient les joues pales du jeune homme. Oui Draco était beau, d’une de ces beautés qui vous subjugue tout entier, qui vous empêche de détourner les yeux. Cependant en le regardant Harry ressentait un certain malaise, et il n’arrivait pas à savoir pourquoi. Peut être était-ce la beauté trop parfaite du jeune homme, l’air blasé qu’il affichait, ou les yeux gris qui se posaient sur vous sans vous voir. Ou peut être était-ce juste comme cela, comme il nous arrive parfois de ne pas apprécier quelqu’un même si nous ne le connaissons pas. Les six adolescents marchaient fièrement, d’une de ses démarches qui vous disent << le monde m’appartient >>, ils étaient fiers de ce qu’ils étaient et cela se voyait dans chacun de leurs gestes. Ils parlaient bruyamment, jetaient des regards remplis de mépris, ou des sourires charmeurs, conscient de leur situation. Draco passa devant Harry, Ron et Hermione sans leur accorder le moindre regard, et la scène aurait pu se finir là si Blaise quand à lui qui regardait complètement ailleurs, n’avait pas bousculé Hermione sans prendre la peine de s’excuser. Ron démarra au car de tour, car bien que timide, il était très impulsif et appréciait moye- ment de voir Hermione se faire bousculée de la sorte. - Hey tu pourrais quand même t’excuser, s’indigna le rouquin Blaise s’arrêta, bientôt imité par ses amis qui formèrent un cercle atour des trois adolescents. Il baissât ses lunettes de soleil, qui n’avaient aucune utilité étant donné qu’il se trouvait à l’intérieur du bâtiment et, dans un jeu très théâtral soigneusement étudié, il jeta un regard méprisant à Ron. - Tu peux répéter ce que tu as dis ? demanda-t-il - Tu as bousculé Hermione et je pense que tu pourrais quand même t’excuser, répondit Ron sans se démonter mais en rougissant tout de même - Tu voudrais que moi Blaise, je m’excuse pour avoir bousculé cette fille ? elle devrait être heureuse d’avoir eu la chance d’être touchée par moi. Ron s’apprêtait à répondre, mais il fut interrompu par Hermione qui lui dit : - Laisse tomber, je m’en fiche qu’il s’excuse ou pas. - Tu devrais écouter ta mocheté de copine, et à l’avenir te taire avant de nous parler de la sorte, parce que je ne sais pas si tu sais très bien à qui tu t’adresses, persifla Pansy. Oh et pense quand même à te coiffer la prochaine fois mocheté parce que avec tes cheveux, pas étonnant que ton chevalier servant sois un rouquin dans son genre. Des jeunes filles éclatèrent de rire, face à la réplique de Pansy et l’une d’elle s’approcha pour lui chuchoter quelque chose à l’oreille qui fit naître un sourire malsain sur ses lèvres. - Voyez vous cela, alors comme ça, t’es une des élèves qui ont une bourse. Franchement je ne vois pas ce que tu fais là, ce n’est pas pour toi ici, retourne dans ta boue Hermione semblait sur le point d’exploser, elle serrait rageusement les poings et respirait avec difficulté, c’est à ce moment la qu’une voie claire se fit entendre. - Tu es Pansy c’est ca ? demanda Harry, car c’était bien lui qui avait parlé. Pansy se retourna vers lui qu’elle n’avait pas encore remarqué puisqu’il se tenait légèrement en retrait. Il lui fit un sourire tout en la regardant de haut en bas. « Dis il y a une question qui me brule les lèvres ». La jeune fille le regarda en prenant une pose de mannequin qu’elle jugeait irrésistible tout en se disant qu’aucun garçon ne pouvait lui résistait et que celui-là n’était vraiment pas mal. - Tu prends combien pour une nuit ? compléta Harry tout en continuant de sourire - Pardon ? demanda celle-ci incrédule - Oh ! tu n’es pas une professionnelle ? je suis confus dit il avec une expression qui montrait clairement le contraire. Seulement en te regardant j’avais pensé… Mais dis moi, tu lui as donné combien à ton chirurgien pour arriver à un pareil résultat ? Dit-il en penchant légèrement la tête vers la droite. - Mais … - Tu sais quoi Pansy, quand je te vois la première chose que j’ai envie de faire, c’est de fermer les yeux pour ne plus être agressé par ta beauté. Tu me fais penser à ces néons trop violents qui vous donnent le mal de tête. Quand au fait de mériter d’être ici, je crois que mon amie le mérite un million de fois plus que toi, parce que je peux savoir ce que tu as fait toi, à part naître avec une carte de crédit entre les mains, et attendre que papa et maman fasse miroiter une montagne de billet pour mériter d’être ici, dit il, tout sourire ayant disparut puis il se retourna vers Blaise avant de continuer. Une chance tu dis, d’être touché par quelqu’un dans ton genre ? Alors on ne doit pas avoir la même définition du mot chance, parce que je ne vois pas où est la chance à se faire rentrer dedans par un petit prétentieux qui joue les « m’as-tu vue », arrogant et persuadé que le monde tourne autour de lui, parce que papa veille à ce qu’il ai un portefeuille bien garnit, et qu’il est capable d’imiter le sourire des pubs pour dentifrice. Non alors là je ne vois vraiment pas, je pense même qu’Hermione devrait aller se désinfecter pour éviter de se faire contaminer par le virus de la bêtise et de l’arrogance. Maintenant ce n’est pas qu’on s’ennuie en présence de personnes aussi charmantes et éloquentes que vous mais on a un cours et on aimerait ne pas être en retard. Sur ces paroles Harry, bouscula Théodore pour se frayer un passage et fut suivit par un Ron médusé et une Hermione qui arborait un énorme sourire satisfait. - Oh putain mec, j’y crois pas, tu leurs a complètement cloué le bec mais t’es un malade, tu t’es quand même mis sur le dos Malfoy et sa bande, ‘fin ce que tu pouvais faire de pire en étant dans ce lycée, mais t’inquiète je suis de tout cœur avec toi et oh putain… - Ron, calme toi et respire un bon coup, dis Hermione en voyant l’état dans lequel était son ami. Mais Ron à raison Harry, tu n’aurais vraiment pas du, mon petit doigt me dit que tu vas avoir des ennuis. - Ouais je sais, mais je n’ai pas pu résister devant leurs manières de bourges étriqués et leurs attitudes de je suis le centre du monde, ça m’a juste mis hors de moi, tu comprends. Bon arrêtons de parler de ça, on va finir pas être en retard pour les maths. Du côté des Serpentards, l’ambiance était autre. Personne n’arrivait vraiment à réaliser ce qui venait de se passer. Eux la bande la plus populaire de tout le lycée, les jeunes les plus riches du pays venaient de se faire insulter par un pauvre anonyme. Pansy fut la première à exprimer son ressentiment. - Non mais j’y crois pas, il m’a carrément traité de… de … - Pute ? proposa Théodore d’une voie ou pointait de l’amusement. Avoue tout de même qu’il l’a fait avec délicatesse sans employer de mots vulgaires, rajouta t-il avec un petit sourire en coin. - Délicatesse ou pas ce petit merdeux m’a traitée moi de pute, enfin Draco fait quelque chose, tu ne vas pas le laisser s’en tirer. Elle se retourna vers Draco, attendant que celui-ci réagisse, mais celui-ci était trop plongé dans ses pensées pour remarquer la jeune fille. Il avait croisé les bras, et réfléchissait intensément, ses sourcilles fins étaient légèrement froncés et ses yeux étaient plissés. Il sortit finalement de sa rêverie sous le regard trop insistant de ces amis qui attendaient sa réponse. - Le fait qu’il t’est traité de pute ne me dérange pas vraiment, dit-il finalement. Mais ne t’inquiète pas je vais quand même apprendre à ce petit enfoiré une leçon qu’il n’est pas prêt d’oublier. Et sur cette déclaration, pour le moins impressionnante, Draco tourna les talons, tout en reprenant son expression blasée. Il fut suivit par une Pansy blessée dans son amour propre, un Blaise qui n’en revenait toujours pas, un Théodore plus qu’amusé et un Vincent et Gregory qui comprenaient qu’il allait y avoir de l’orage dans l’air. **************************************************************** Voila, c'est fini, j'espère que cela vous a plu. A bientot |