Titre : Are you gonna be mine

Disclamer : Tout est à J.K. Rowling

Rating : T. (Il est inutile de préciser que cela traite de relations homosexuel mais je le fais quand même, on sait jamais.)

Pairing : DM/HP

Note de l'auteur: voici le troisième chapitre, je suis désolée pour le retard mais ces derniers temps je n'ai vraiment pas le temps d'écrire ou de poster... :( En tout cas j'espère qu'il vous plaira, alors bonne lecture.

 Chapitre 3

      Harry rentra dans sa chambre, posa son sac près de son bureau, et prit une serviette dans son placard avant de se diriger vers la salle de bain.

Il ferma la porte à clé, avant de se déshabiller, révélant son torse fin et sa peau halé. Il se glissa ensuite dans la cabine de douche et alluma l’eau chaude.

Il ferma les yeux savourant ce moment de tranquillité, sentant l’eau glissé sur sa peau, frissonnant sous sa haute température. Il se sentait très las après la semaine éprouvante qu’il venait de passer, après s’être fait enlever puis attaquer par deux brutes sous ordre d’un Serpentard plein de fric, puis ce même serpentard lui avait caressé la joue comme s’il était désolé de ce qui était arrivé.

Sans oublier les cours, les devoirs, les corvées et l’atmosphère lourde dans laquelle il vivait. Il finit par fermer l’eau à contre cœur, affrontant la fraicheur de la pièce en dehors de la cabine de douche et enroula une serviette autour de ses hanches. 

 Il rentra dans sa chambre, s’habilla rapidement enfilant un large T-shirt noire et un jean. Puis il descendit dans la cuisine pour se chercher quelque chose à manger, l’heure du diner étant proche, or il était trop fatigué pour supporter un diner en compagnie des Dursley.

Il prit du pain, du jambon, un jus de fruit et remonta dans sa chambre, ne se sentant pas la force de sentir poser sur lui les regards haineux de son oncle ou ceux méprisant de sa tante, non pas ce soir.

En temps normal, il arrivait très bien à les gérer et contrairement à ce que penser ses amis, il n’était pas si touché pas l’attitude des Dursley.

Bien sure petit, tout cela l’affectait énormément, il lui arrivait souvent de pleurer seul dans son lit.

Plus tard, lorsqu’il fut âgé de dix ans, Harry commença même à s’automutiler pour évacuer toute la pression, la haine et la peine qu’il ressentait.

Il attendait d’être rentré, s’installer calmement sur le sol de la salle de bain, et alors  à l’aide d’un cutteur  il se tailladait les bras. Parfois les gestes étaient rageur, violant à l’image de ce qu’il ressentait, et parfois les gestes étaient précis, calculés, méthodiques.

Une fois qu’il avait terminé, qu’il se sentait vidé de toute émotion, il contemplait son œuvre, aimant secrètement le couleur rouge qui dominait. S’abreuvant de cette douleur physique qui était un exutoire à la douleur moral bien plus pesante.

Il ne sut pas vraiment comment tout cela avait débutait mais cela devint une sorte d’habitude pour lui, un rituel sacré, une drogue. Puis un jour cela se termina comme ça avait commencé, et Harry devint le jeune homme qu’il était aujourd’hui.

 Avec le temps il apprit à ne plus rien ressentir face à la haine de sa famille d’accueil, il se construit une sorte de coquille solide ou il enferma toutes ses faiblesses, toutes ses blessures devenant au plus profond de lui quelqu’un de plus détaché de la vie.

Les coups ne lui firent plus mal, la haine ne le touchait plus, le mépris glissait sur lui. Tout cela ne l’empêchait pas d’avoir des amis qu’il aimait profondément car paradoxalement à tout cela il était quelqu’un de joyeux, toujours souriant et attentif aux autres de sorte qu’on le prenait pour quelqu’un de naïf. Il gardait juste au fond de lui cette part d’obscurité qu’il y a en chacun de nous mais qui chez Harry prenait plus de place.  

Il finit de manger, enfila son sweat bleu puis quitta silencieusement la maison pour aller s’airer l’esprit. Il erra pendant une demi-heure avant de se rendre comte qu’il était arrivé dans le contre ville. Il flâna devant les boutiques lumineuses, s’abreuvant de l’animation qui régnait, s’enivrant du bruit environnant. Il s’installa sur un banc, se détendant complètement et perdit la notion du temps.

-         Potter ? dit une voie, et Harry ouvrit les yeux qu’il avait fermé quelques secondes plutôt. Théodore Nott, se tenait devant lui un petit sourire aux lèvres se demandant visiblement se qu’il était entrain de faire la. Harry remarqua que Théodore était plutôt bien habillé, il portait un jean foncé bien coupé qui tombait droit sur ses jambes, et une simple chemise noire ajusté, mais qui sur Théodore rendait très bien. Quelques boucles brunes tombaient devant ses yeux bleus, lui donnant un petit air candide.

-         Bonsoir Nott, répondit Harry

-         Quesque tu fiches ici ?

-         Ben je me relaxe, ça ne se voit pas ?

-         Dans la rue, au milieu de tous ces passants qui font plein de bruit ?! demanda Théodore incrédule

-         Oui, je déteste le silence, dit Harry avant de s’étirer, de passer la main dans ses cheveux et de dire. «  mais je crois que je vais rentrer, ça fait un moment que je suis ici. »

-         Tu es attendu quelque part ? demanda Théodore

-         Non, pas vraiment, répondit le brun

-         On pourrait peut être trainé ensemble alors ?

-         Tu ne dois pas te rendre quelque part toi ? Je veux dire tu ne t’es pas habillé comme cela pour rien ?

-         Merci pour le compliment, dit Théodore en souriant

-         De rien, même si s’en n’était pas vraiment un.

-         Ouais, ta raison je devais aller quelque part mais maintenant que je t’ai rencontré je vais changer mes plans, tu devrais te sentir flatter.

-         Et pourquoi je devrais trainer avec toi ?

-         Je ne sais pas Potter, juste comme ça. Et une fois encore Harry ne sut pas vraiment pourquoi il décida de faire confiance à Théodore mais il le fit quand même et accepta sa proposition en hochant la tête. « Super, bon tu m’excuses deux minutes je vais appeler pour me décommander »

Il sortit son téléphone de sa poche et composa un numéro avant de s’éloigner un peu, Harry le regarda parler pendant quelques minutes, puis Théodore raccrocher enfin.

-         Bon tu veux aller ou ? demanda-t-il

-         Je ne sais pas, c’est toi qui a voulu  trainer avec moi alors c’est  à toi de voir.

-         On pourrait aller dans un pub pour discuter un peu qu’est ce que t’en dis ?

-         Ça marche.

Ils arrivèrent dans un petit pub irlandais ou il n’y avait pas énormément de monde pour un vendredi soir.

Ils s’installèrent dans un coin après avoir commandés deux chopes de bière. Ils discutèrent longuement, se rendant compte que malgré les différences sociales ils avaient énormément de point commun et qu’ils prenaient beaucoup de plaisir à être en compagnie l’un de l’autre.

Puis Théodore s’excusa pour ce qui était arrivait à Harry et pour l’attitude de Draco, celui-ci lui répondit qu’il n’avait pas à s’excuser et que de toute façon il s’en fichait complètement de cette histoire. 

Puis ce fut autour d’Harry de poser les questions, et il demanda à Théodore pourquoi il avait choisi de passer la soirée en sa compagnie. La réponse du garçon fut comme toujours évasive mais apparemment il souhaitait un peu changer d’air et Harry lui était sympathique.

Ils finirent la soirée en s’appelant par leurs prénoms et Harry pensa que Théodore lui était aussi sympathique et qu’il se sentait réellement bien en sa présence. Enfin la soirée se termina et les deux nouveaux amis rentrèrent chacun de leur coté, souriant au souvenir de cette étrange mais agréable soirée.

Le weekend se termina relativement vite, et Harry en compagnie d’Hermione se dirigeaient de nouveau vers leurs casiers en ce lundi matin. Comme à son habitude Ron les attendait, encore à moitié endormis.

La cloche sonna annonçant le début de deux nouvelles heures de littérature, auquel Harry et Hermione se rendirent avec plaisir tandis que Ron râlait encore et encore.

Après ces deux heures de cours les trois amis se séparèrent, car bien qu’ils fussent dans la même section, ils n’y étaient pas pour les mêmes raisons.

En effet en plus des facilités qu’éprouvaient Ron dans les matières scientifiques, il possédait un réel talent pour le football et c’est ce talent qui a fait que Ron était à Griffondor au lieu de Serdaigle.

 Hermione et Harry étaient tous deux très bon dans la quasi-totalité des matières, cependant le don d’Hermione consistait à sa capacité à jouer du violon merveilleusement bien tandis que celui d’Harry résidait dans son  talent inné pour le dessin et la peinture.

Les deux heures suivantes étaient consacrés à leurs matières artistiques ou sportives qu’il partageait avec la section de Poufsouffle ou de Serpentard, les Serdaigle n’ayant pas d’activités de ce genre.

Harry adorait ces deux heures la, non seulement parce que le dessin et la peinture étaient de réels passion mais aussi parce que  le cours était dispenser par le professeur Lupin.

C’était un homme qui frisait la quarantaine, au visage souriant avec des yeux dorés qui vous donnaient chaud au cœur. En plus d’être un homme très sympathique, le professeur Lupin était un excellant professeur, qui bien qu’il lui arrivait d’exposer dans des galeries continuait d’enseigner à ses élèves par amour pour cette profession.

Mais si Harry l’affectionnait particulièrement c’était surtout parce que Lupin  était un ami proche de ses parents avec qui il avait été au lycée autrefois, et que souvent il lui racontait des anecdotes sur leur sujet ce qui faisait beaucoup de bien à Harry étant donné que chez lui ce sujet était tabou. 

 Et c’est donc un grand sourire aux lèvres qu’il rentra dans la vaste salle ou avait lieu le cours,   et s’installa devant son chevalet en attendant l’arrivée des autres. Lupin sortit de la pièce adjacente qui lui servait de bureau et vint saluer Harry.

-         Alors Harry, comment tu vas ?

-         Pas trop mal Rems et toi ?

-         Je vais bien, je te remercie mais dit moi qu’est ce que tu t’es fait a l’œil.

Harry porta la main à son œil ne voyant pas de quoi parler Remus avant de se rappeler le coquard qu’il avait. Depuis mardi dernier sa joue n’était plus rouge, son œil quand à lui bien que plus du tout violé,  restait légèrement rouge.

-         Oh ça ? Ce n’est rien juste une petite bagarre entre adolescents aux hormones déchainées, dit il en esquissant un petit sourire qui se voulait rassurant. Malgré tout Remus le regarda, une lueur d’inquiétude dans les yeux mais il ne put pas plus approfondir la question car les autres élèves venaient d’arriver.

Harry repris le tableau qu’il avait commencé il y a deux semaines, il représentait la rive d’un vaste lac dont on ne voyait qu’un pan, et cette rive était complètement enneigée et seul deux arbres dénudés de leurs feuilles et recouvert de neige donnaient un peu de relief à la peinture.

Les couleurs allaient du blanc immaculé pour la neige, en passant par le gris clair pour le lac ou le gris foncé pour le ciel et finissaient dans un noir profond pour les arbres.

Les deux heures suivantes Harry les passa complètement absorber par son œuvre, tout à fait déconnecté de la réalité et il fut brusquement tiré de sa rêverie par le bruit assourdissant de la cloche qui annonçait la fin des deux heures.

Harry rangea alors son tableau, son matériel et sortit après avoir saluait Remus, se dépêchant de retrouver ses amis car il avait très fin et souhaitait donc en conséquent qu’ils se rendent rapidement à la cafétéria.

La journée fut comme toutes les autres, et Harry ne croisa pas Théodore pas plus qu’il ne croisa Draco. Avant que la cloche n’annonce la fin du dernier cours, leur professeur leur annonça que dans deux semaines aurait lieu le traditionnel bal d’automne.

-         Tu vas y aller avec qui toi Harry ? demanda Ron

-         Et bien je ne sais pas si je vais y aller,  répondit celui-ci alors qu’ils sortaient de classe

-         Pourquoi ça, le bal d’automne est un excellant moyen de s’intégrer, dit Hermione

-         Mais je suis parfaitement intégré merci de t’inquiéter de la chose. Non plus sérieusement ce bal est juste un moyen pour les petits richards du bahut d’exposer leurs nouvelles tenues à la mode et de montrer à quel point ils savent bien dansé et c’est très peu pour moi.

-         Mais enfin Harry, l’an dernier non plus tu n’y es pas allé et tu avais dit que cette année tu irais peut être, continua la jeune fille

-         Toi non plus tu n’y es pas allé je te signale

-         Oui mais moi cette année j’y vais

-         Ah bon et qui est ton cavalier ? demanda celui-ci un grand sourire aux lèvres tandis qu’Hermione rougissait.

-         Et bien en faite quelque minutes avant que tu nous rejoignes pour aller déjeuner… et bien Ron m’a demandé de l’accompagner.

-         Super mec, dit Harry son sourire s’élargissant encore plus alors qu’il regardait son meilleur ami

-         Ne changeons pas de sujet, Harry il faut que tu ailles, reprit Hermione

-         Mais enfin pourquoi tu tiens autant à ce que j’y aille

-         Parce que je ne veux pas que mon meilleur ami passe la soirée telle une loque seule et abandonné de tous.

-         Je te jure Hermione des fois tu as une façon de dire les choses, c’est presque pire que Ron

-         Hey !!!, s’indignèrent les deux concernés avant de se regardait étonné de la réaction de l’autre. Harry éclata de rire.

-         Bon écoute je verrais, je ne dis pas que j’irais mais je ne dis pas que je n’irais pas, ça te vas ?

-         Pour l’instant

-         Tu es vraiment dure en affaires toi, tu le sais ça.

Pour toute réponse la jeune fille lui fit un sourire radieux.

Le lendemain, tous les élèves ayant une heure de permanence de neuf à dix, furent priés de rejoindre la salle de réception de Poudlard afin de se voir attribuer les taches pour la préparation du bal d’Automne.

Ceci concernait, la classe d’Harry, une classe des premières années de la section Poufsouffle, une classe de dernière année de Serdaigle et la classe de Draco. Hermione, Ron et Harry furent parmi les premiers élèves à arriver dans l’immense salle, qui était pour l’instant vide et sans vie.

Il s’agissait d’une des particularités de Poudlard que d’avoir une pièce de ce genre, un luxe qu’elle s’offrait étant l’établissement le plus coté du pays. Au fond de la salle, il y’avait une grande scène, dans le coin plusieurs tables et chaise étaient empilés, ainsi qu’une multitude de carton.

Les trois Griffondors, s’installèrent en face de la scène, et attendirent l’arrivé des autres. Lorsque le comité des élèves arriva, ils s’installèrent sur la scène devant tous les élèves et la réunion commença.

 Le comité des élèves était un ensemble de dix élèves venant de classe et de section différente qui étaient chargés de l’organisation  des divers événements qui avaient lieu chaque année.

-         Très bien, bonjour à tous, commença Pansy, qui faisait partie du comité. Merci d’être venu, comme vous le savez, vous avez était désigne cette année pour nous aider à la préparation du bal du lycée.

-         On peut savoir sur quel base on nous a choisi, demanda un Serdaigle

-         Et bien, nous avons longuement réfléchis à la question, et il a était finalement décidé de prendre les élèves qui avaient une heure de permanence en ce moment même puisque c’est le seul moment de la journée ou tous les membres du conseil sont libre. Mais ne vous inquiétez pas nous sommes assez nombreux pour que vous n’ayez pas une quantité énorme de travail. Alors nous allons commencer par choisir le thème de cette année…

Pansy fut interrompu par la brusque ouverture des portes de la salle, tous les élèves se tournèrent pour voir qui avait osé en plus d’arriver en retard,  faire une entrée aussi remarqué.

Et ils ne furent pas étonnés de voir qu’il s’agissait de Draco,  Blaise et Théodore qui parlaient assez bruyamment en rigolant.

Plusieurs filles gloussèrent bêtement en fixant Draco qui était tout ce qu’il y a de plus attirant, avec sa chemise qu’il portait sans cravate ouverte sur quelques boutons, dévoilant ses fines clavicules.

Les manches de la chemise étaient remonté sur ses avant bras, et la chemise était sortit du pantalon. Le tout donnait à Draco un air légèrement débrayé accentué par le sourire qui ne quittait pas ses lèvres. Il salua Pansy d’un signe de la tête tandis que celle-ci les fixait, clairement furieuse contre eux, avant d’aller s’installer suivit de Théodore et de Blaise en compagnie des autres Serpentards.

-         Bien je disais donc, avant d’être interrompu qu’il nous fallait choisir un thème en relation bien évidement aves l’automne. Vous avez des idées ?

-         Ça serait bien de faire des jeux du genre une pêche aux pommes et des trucs du genre ? dit une Poufsouffle

-         Euh laisse-moi réfléchir… Non. D’autres idées ? demanda Pansy. De bonnes idées, précisa-t-elle en voyant la Poufsouffle levait la main de nouveau pour la rebaisser aussitôt.  

-         …

-         Oh ! allons faites un effort.

-         …

-          Oui ? dit la Serpentarde en voyant Hermione levait la main.

-         Et bien, commença-t-elle d’une voie mal assurée. Harry va très probablement m’en vouloir après ce que je vais dire mais je n’ai pas envie de passer l’heure à compter le nombre de mouches alors tant pis. Il a peint il y a quelques temps un très beau tableau sur le thème de l’automne et je pense que ce qu’il a fait pourrait être une excellente inspiration pour le bal.

Tous les regards se tournèrent vers Hermione et Harry qui était entrain de la fusiller du regard. A la mention du prénom d’Harry, Draco se redressa un peu alors qu’il était à moitié couché il y a quelques instants plus tôt pour tenter de le voir.  

-         Et qu’est ce qui est représenté sur ce tableau, demanda Pansy

-         Euh, en faite le tableau représente une clairière dans une forêt en automne et il y a justement une sorte de bal qui a lieu et c’est réellement féerique mais je pense que ça serait mieux si vous pouviez voir le tableau par vous-même.

-         Est-ce que tu pourrais aller nous le chercher Potter, demanda un garçon aux cheveux blond court qui faisait aussi parti de conseil et qu’Harry connaissait de vue comment étant dans l’équipe de football de Ron.

-         Ai- je vraiment le choix, puisque Hermione n’a pas pu rater cette occasion de se taire, soupira le jeune homme en se passant une main dans ses cheveux noirs ébouriffés. Il se leva et quitta la salle mais se retourna vers Hermione avant de sortir pour lui faire un petit sourire afin de la rassurer car la jeune fille était clairement entrain de culpabiliser se disant qu’elle venait de gaffer.

Quelques minutes plus tard Harry était déjà de retour avec sous le bras une toile plutôt grande recouverte par un drap blanc. Il marcha jusqu’à la scène, sur laquelle il posa le tableau à fin de lui retirer le drap et le redressa pour que tout le monde puisse le voir.

Le silence se fit dans la salle, les élèves étant subjugué par la beauté, la puissance et le mystère que dégageait le tableau.

 Il représentait comme l’avait dit Hermione, une vaste clairière au centre de la quelle brulait un feu puissant.

La clairière était entourée par des arbres dans les feuilles étaient rouges, jaunes, oranges et brunes, autant de couleur chatoyantes qui semblaient vouloir s’enflammer. Et au milieu de ce décor mystique, dansaient divers couples, habillés de robes du XVIII ème siècle leurs visages masquaient par des loups, leurs cheveux sans les perruques caractéristiques de l’époque volaient au vent.

 Mais le couple qui attirait le plus l’attention, était celui situé au tout premier plan, qui représentait une femme aux cheveux roux flamboyant et aux yeux du même vert que ceux d’Harry, dansant avec un homme aux cheveux ébouriffés. Ce couple dégageait une sorte de joie de vivre, de force et leur regard de la femme dans la tête était légèrement incliné semblait vous transpercer.

Un murmure admiratif parcourue la salle, qui était plongé dans la contemplation du tableau.

-         Il faut reconnaître que ce tableau est magnifique et cela sera parfait pour le bal, dit le jeune homme blond qui avait repris ses esprits le premier.

-         Merci. Répondit Harry, qui pendant que les autres regardaient son tableau avait détourné les yeux et semblait indifférent face a leur admiration.

-         Très bien, dit Pansy. Nous allons donc commencer à penser à la répartition des taches pour le bal. Il nous faudrait un groupe pour s’occuper de la décoration, un autre du buffet, un autre de la musique et un dernier de la promotion du bal et de la vente des billets. Des volontaires ?

-         Bien je pense que vue que c’est le tableau d’Harry dit Hermione, il devrait être assigné à la décoration et bien sur avec Ron on veut être avec lui.

-         D’accord, alors je note vous pouvez me dire vos noms, demanda une jeune fille très mince aux cheveux violés.

-         Alors Potter, Weasley et Granger, répondit Hermione.

-         Je veux aussi être à la décoration, dit tout d’un coup Draco

Tout le monde se retourna, plus qu’étonné que le jeune homme se propose de la sorte pour quelque chose.

-         Euh très bien, dit la jeune fille. Alors je note Malfoy. Et aussi Zabini et Nott je suppose ?

-         Ouep, répondit Blaise. Puisque sa majesté s’intéresse soudainement à ce genre de trucks on ne peut que le suivre.

Une fois les groupes terminés, Pansy déclara qu’ils pouvaient partir et qu’elle les attendait tous demain après les cours pour commencer les préparatifs.

 La salle se vida peu à peu, tandis que Draco et ses deux amis se dirigeaient vers Pansy qui était encore entrain de ranger ses papiers. Le blond s’installa sur la scène se demandant encore pourquoi il avait fait ça, pourquoi dés qu’il avait su qu’Harry serait dans la groupe chargé de la décoration, il s’était proposé, lui qui détestait ce genre d’activité.

De plus il avait était très troublé par le tableau d’Harry, à qui il trouvait beaucoup de talent d’ailleurs, il n’avait  pas pu détourner les yeux du regard vert de la femme qui rappelait énormément celui d’Harry.

- Alors Draco tu vas nous expliquer ce soudain enthousiasme pour la décoration du bal ?, demanda Blaise sur un ton légèrement moqueur

- Il n’y a rien à expliquer, répondit le blond sur un ton particulièrement indifférent

- Comment ça il n’y a rien à expliquer, toi qui déteste ce genre de chose, tu t’es tout d’un coup découvert une passion soudaine pour l’art et la déco ?

- Voila, tu as tout compris je n’ai donc plus rien à t’expliquer et le sujet est clos, répondit Draco avant de se lever et de partir.

Le jour suivant arriva très vite, et les élèves choisis pour la préparation du bal, se réunirent dans la salle des fêtes après leurs cours. Les groupes se formèrent rapidement après que Pansy est effectué un court speech sur les attentes qu’elle avait de cette journée.

Le groupe de la décoration était composé d’Harry, Ron, Hermione, Draco, Blaise, Théodore, de six élèves de Griffondors, d’autant d’élèves de Serpentard, de quatre élèves de Serdaigle et de huit élèves de Poufsouffle.

 Comme à leur habitude Draco, Théodore et Blaise arrivèrent en retard et firent une entrée remarquée. Ils retrouvèrent leur groupe et Draco constata qu’Harry était entrain de discuter avec une Poufsoufle aux cheveux court bruns avec des mèches roses et de grands yeux noisette.

Il fixa Harry qui disait quelque chose à la jeune fille tandis que celle-ci éclatait de rire une main posée sur l’avant bras du garçon et sans savoir pourquoi Draco la détesta. 

-         Bon, vue qu’on s’inspire du tableau d’Harry, commença Hermione. Je pense qu’il est normal que ce soit le guide des opérations

Harry poussa un soupire faussement désespéré, avant de passer sa main dans ses cheveux et de dire.

-         Vous avez vu le tableau alors je ne vois pas ce que je peux rajouter.

-         Oh allez Harry, tu as fait ce tableau, tu comprends mieux que nous l’état d’esprit qu’il cherche à restituer, dit la Poufsouffle qui parlait avec Harry quelques instants plus tôt.

-         Très bien. Alors je pense qu’il nous faudra beaucoup de feuille morte, des arbustes, peut être aussi des rideaux bruns rougeâtre,  des tableaux représentant des personnages du XVIII siècle, ‘fin ce genre de chose quoi. Bon de toute façon la première chose à faire est de farfouiller dans les décors de théâtre et de fêtes, puis faites ce que vous sentez et je vous direz ce que j’en pense bien que je crois que c’est parfaitement inutile.

Pendant les dix minutes qui suivirent, tout le monde s’afféra dans son coin, cherchant, accrochant, nettoyant et Harry passait parmi eux regardant si les décorations collaient avec l’esprit de son œuvre.

 Il tenta d’éviter le plus longtemps Draco et Blaise qui étaient en compagnie de Théodore mais il dut après avoir fait le tour de tout le monde au moins deux fois se résoudre à aller jeter un coup d’œil à ce qu’ils trafiquaient.

Il s’approcha d’eux en se demandant s’il devait saluer Théodore ou pas puisqu’il ne l’avait pas encore vue depuis la soirée qu’ils avaient passé ensembles mais Théodore trancha de la chose pour lui.

-         Hey Harry, alors comme ça on est la vedette ? demanda-t-il en ignorant les regards médusés de Draco et Blaise

-         Et oui tu vois personne ne peut ignorer bien longtemps mon génie incontesté.

A cette réponse Théodore éclata de rire.

-         Alors tu t’en sors avec ces décors ? j’avoue que j’ai été étonné que tu te sois présenté comme volontaire pour faire les décors, continua Harry

-         On ne peut pas vraiment dire que j’étais ce qu’on appelle un volontaire, en faite tout est de la faute de Draco qui s’est pris de passion subite pour cette activité

Et pour la première fois depuis qu’il était arrivé, Harry regarda Draco, plongeant ses yeux dans les orbes grises du Serpentard, alors que toute trace de sourire disparaissait de son visage.

Draco, frissonna sous le regard trop insistant du brun et ne put s’empêcher de mordiller sa lèvre face à la froideur que dégageait soudain le garçon. Blaise qui perçut le malaise de Draco bien qu’il en ignorait les raisons, se racla la gorge pour prendre la parole.

-         Potter sans rancunes pour l’autre fois, dit-il

-         Tu rigoles j’espère, demanda Harry avec un rire jaune

-         Reconnais quand même que tu l’avais mérité

-         Que je l’avais mérité ? j’y crois pas, pour t’avoir remis à ta place parce que tu as manqué de respect à mon amie, je méritais selon toi de me faire tabasser par deux gorilles sorties de je ne sais ou. Décidément nous n’avons pas du tout la même vision des choses.

-         Mais tu t’en es quand même bien sortit et tu t’es bien défendu, répondit le métisse espérant que ce compliment détourné apaiserait le Griffondor

-         C’est censé m’aider à me sentir mieux.

-         Bon écoute, on a peut être abusé mais tu l’as bien cherché alors on va dire qu’on quitte d’accord, dit Blaise sur un ton légèrement agacé.

-          Tu sais quoi Zabini je t’emmerde. On n’est pas quitte et de toute façon je ne veux pas qu’on soit quitte. Vous vous êtes vengé, de la manière la plus lâche certes mais chacun son truck, vous êtes content alors maintenant oubliez moi. Vous n’êtes pas assez important pour moi pour que j’éprouve du ressentiment face à vous ou  que ce que vous ayez fait me touche d’une quelconque manière que ce soit. Je suis indifférent, je m’en fou complètement, alors  maintenant tu fais comme si je n’existais pas ce qui  ne devrais pas être trop dure pour un petit prétentieux dans ton genre.

-         T’es vraiment un petit con et décidément t’as pas encore compris la leçon, s’énerva Blaise.

-         Ça suffit Blaise, tonna Draco qui avait suivit l’échange avec intérêt.

-         Mais enfin t’as vue comment il nous parle.

-         Après ce que vous avez fait tu t’attends quand même pas qu’il t’envois des fleurs, dit Théodore

-         Et puis toi depuis quand ce gars est ton meilleur pote.

-         Depuis qu’on l’a décidé et j’ai le droit d’être ami avec qui je veux.

-         Draco, dit quelque chose, dit Blaise en tapant du pied par terre comme un gosse en colère ce qui lui fit perde beaucoup de sa crédibilité.

-         Théo a raison il peut être ami avec qui il veut, on n’a pas l’exclusivité.

-         Mais ce n’est pas vrai, il vous a ensorcelé ce gars ou quoi, dit Blaise en croisant les bras, ce qui indiquait qu’il boudait.

C’est ce moment la que choisit Bethane, la Poufsouffle aux mèches roses pour venir voir Harry avec dans les mains un vase en cristalle.

-         Regarde ‘ry, ce vase est vraiment très beau, tu en penses quoi?

-         C’est vrai qu’il est très beau Bethane mais je trouve qu’il est un peu trop bleu pour notre petite fête.

-         Oh c’est vrai, dit elle en éclatant de rire

-         En faite Harry, tu y vas avec qui au bal, demanda Théodore

Et tout d’un coup Draco cessa de fusiller du regard Bethane pour reporter toute son attention vers Harry.

-         Je n’y vais pas, dit celui-ci en inclinant la tête vers la droite

-         Ben pourquoi ?

-         Ce genre de fête de bourge, très peu pour moi, dit-il

-         En même temps, rigola Théodore. Tu vas dans une école de bourges.

-         Je sais, mais je ne suis pas obligé de me les coltiner en plus dans des bals stupides.

Hermione et Ron qui épiaient leur conversation craignant une confrontation entre Harry et les Serpentard se joignirent à celle-ci.

-         Comment ça tu n’y vas pas, mais tu avais promis, s’indigna Hermione

-         Ah je n’ai rien promis j’ai juste dit que j’allais y réfléchir, dit celui-ci

-         Mais tu n’y as pas même pas réfléchis, tu t’es moqué de moi depuis le début.

-         Bien sur que non Hermione, je ne veux juste pas y aller et en plus je n’ai même pas de cavalière.

-         Comme ci c’était ca le problème, je suis sure que si tu le voulais vraiment tu trouverais pleins de filles qui voudraient t’accompagner.

-         Ouais je suis sur que Bethane attends juste que tu lui demande, dit Ron qui ne pouvait s’empêcher de gaffer.

La concerné rougit violement et en s’apercevant de sa gène Harry la retenue par le bras alors qu’elle s’apprêtait à partir.

-         C’est vrai ca Bethane que tu accepterais d’être ma cavalière ? demanda Harry

-         Euh… oui, répondit la jeune fille avec une toute petite voix.

-         Alors c’est parfait, dit celui-ci en lui faisant un grand sourire

Bethane partie reprendre son travail, parfaitement aux anges. Harry attendu qu’elle se fut éloigné avant de lancer un regard ennuyer un Ron.

-         Quoi ?

-         Bravo Ron, alors la merci

-         Tu ne voulais pas d’elle comme cavalière, elle est pourtant très jolie et vous vous entendez bien.

-         Ce n’est pas le problème Ron. Bon toute cette histoire me fatigue je vais plutôt aller accrocher les rideaux.

Et sur ces mots il tourna les talons, en se dirigeant vers les fenêtres, pour aller effectivement accrocher les rideaux.

Cela faisait exactement dix minutes qu’il s’acharnait sur ces rideaux, mais il avait du mal n’étant pas assez grand pour atteindre facilement les tringles. Il se mettait sur la pointe des pieds, et se tortillait dans tous les sens pour essayer vainement de bien les accrocher, c’est alors que l’inévitable arriva, à force de trop gigoter il perdit l’équilibre et tomba à la renverse.

 Il ferma les yeux en attendant le choc mais celui-ci n’arriva pas, à la place il sentit deux bras se refermer sur lui alors qu’un parfum musqué l’entourait. Il garda les yeux encore fermés quelques instants profitant de la chaleur qui l’enveloppait.

Puis il se redressa, regarda la personne qui lui avait évité la chute  se retrouvant nez à nez avec Malfoy. Celui-ci avait les joues légèrement rougies ce qui était bien étonnant chez lui et semblait particulièrement gêné.

Harry maugréa un merci inaudible avant de partir rapidement abandonnant l’idée d’accrocher les rideaux. Malfoy quand à lui resta figé quelques instants, encore troublé par le faite qu’il avait tenu Harry dans ses bras quelques instants plus tôt. 

 Il avait était très étonné de voir la complicité qui régnait entre Théodore et Harry et étrangement il en fut très jaloux. Il avait ensuite très peu apprécié que Blaise s’en prenne à Harry et une fois encore il trouva cela étrange.

 Puis enfin il assista à la conversation entre Harry et ses deux amis et il en voulut également à Ron pour la gaffe qu’il avait commise et qui obligeait Harry d’être le cavalier de cette Bethane.

Il avait ensuite suivit Harry lorsqu’il était partit installer les rideaux et n’avait pu s’empêcher d’intervenir quand il avait vue qu’il était entrain de tomber. Le tenir dans ses bras avait créé en lui une multitude de sentiments. Il n’avait put s’empêcher de rougir et de penser qu’il aurait aimé le tenir dans ses bras  encore et encore.

Il avait de plus en plus de mal à comprendre ce qu’il lui arrivait en présence d’Harry. Il était hétéro et il n’avait jamais ressentit de tels sentiments pour un garçon, en réalité il n’avait encore jamais  rien ressenti de telle pour personne. Il n’arrivait pas encore à savoir exactement ce qu’il ressentait et cela l’effrayait et pourtant il ne pouvait s’empêcher de s’approcher d’Harry.

La semaine s’écoula rapidement, et le jour du bal arriva enfin. Les élèves chargés du bal avaient réellement bien travaillé et le résultat était tout bonnement époustouflant.

Dans sa chambre Draco se préparait en compagnie de Théodore, de Blaise, de Gregory et de Vincent. Ils avaient tous trouvés une cavalière et ceci sans difficultés en vue de leur position particulière au sein de l’établissement.

Draco était bien sure celui qui avait reçu le plus de demande de la part des filles, ce qui au bout d’un moment commença à l’ennuyer et pour couper court à cela il demanda à Pansy de l’accompagner, ce que la jeune fille accepta avec joie.

 Théodore qui ne savait vraiment pas qui emmener puisqu’aucune fille ne l’intéressait fini par demander à une Serdaigle du nom de Jude qui était avec lui en cour de maths renforcés.

Blaise en dragueur invétéré avait pour cavalière une des plus jolies filles du lycée, une Serpentarde qui s’appelait Lindsay. Gregory quand à lui y allait avec Millicent, sa petite amie officielle et aussi à en croire leurs parents respectives sa futur fiancée.

Enfin Vincent y allait avec Tala, une fille de bonne famille qui allait également à Serpentard. Les garçons étaient bientôt prêts et il fallait avouer qu’ils étaient tous particulièrement beau, même Vincent et Gregory à qui les costumes-cravates donnaient une certaine classe.

Ils allaient se rendre au bal dans une limousine blanche digne des plus grandes stars d’Hollywood et ils ne leur manquaient plus que d’à aller chercher leurs cavalières respectives.

Ils arrivèrent au bal après que celui-ci est commencé d’une heure, c’était une chose obligatoire avait dit Blaise, les stars n’arrivent jamais à l’avance, ils se doivent de faire sensation avait il ajouté en prenant un air suffisant. Et ils firent sensation à leur entrée tout comme le souhaitait Blaise.

 Tous les regards se tournèrent vers eux, et les filles qui les accompagnaient souriaient largement conscientes de la chance qu’elles avaient. Seule un groupe de quatre élèves ne semblait guère se préoccupait des nouveaux arrivants. Il s’agissait, d’Harry, Ron, Hermione et Bethane qui discutaient dans un coin, un verre de ponch à la main.

Draco les repéra tout de suite, il dut s’avouer qu’Hermione était jolie avec sa robe rose pale légère et ses cheveux relevés en chignon, il fut cependant de plus mauvaise foi face à Bethane qu’il trouvait très moche ce qui était très loin de la vérité.

En effet la jeune fille était ravissante, elle portait une robe bleu courte qui dévoilait ses jolies jambes. Ron était aussi plutôt élégant, mais celui qui attira toute l’attention de Draco était Harry qui était selon Draco époustouflant.

Pour l’occasion, il avait ôté ses lunettes rondes se qui dévoilait encore plus ses beaux yeux et ses cheveux semblait légèrement moins en bataille que d’habitude.

Il portait une simple chemise bleu nuit et un jean noire assez ajusté mais le tout lui allait à ravir.  Draco se dirigea vers le buffet avec ses amis avant de se servir à boire et de s’installer à une table en face de la piste de dance.

 Il regarda Harry déposait son verre, et prendre Bethane par la main alors que Ron faisait de même avec Hermione. Il le regarda posait ses mains sur les hanches de la jeune fille et celle-ci entourait le cou d’Harry des siens.

Il regarda leurs corps se reprochaient jusqu’à ne plus être séparé que par quelques centimètres. Il regarda Harry sourire à Bethane alors que celle rougissait.

Il regarda enfin Harry qui regardait Bethane et il sentit son cœur se serrait dans sa poitrine. Il n’entendit pas Blaise lui dire comme bien cette fête semblait réussi, ni Pansy lui demandait quand est ce qu’il allait l’inviter à danser.

Toute son attention était tournée vers Harry et il n’arrivait guère à détourner les yeux du garçon bien que cela lui faisait mal. Il regarda Harry dansait encore et encore avec Bethane puis enfin celui-ci s’arrêta de danser et sortit de son champ de vision pour aller se chercher à boire.

Draco  put alors reprendre ses esprits et invité une Pansy qui commençait légèrement à s’impatienter. Il dansa plusieurs danses avec la jeune fille et la soirée était plutôt bien avancée  quand la musique se changea en slow.

Il aperçut alors Bethane et Harry entrain de danser un peu plus loin. Si Draco croyait qu’il ne pouvait pas avoir plus mal, il était loin de se douter de ce qu’il allait ressentir lorsqu’il vit Bethane posait ses lèvres sur celles d’Harry.

Il s’arrêta de danser et repoussa  Pansy qui ne comprenait pas ce qui se passait, et il resta la figé, incapable de bouger. Puis enfin il vit Harry repoussait délicatement Bethane, et lui dire quelque chose que la jeune fille sembla mal prendre car elle planta Harry en plein milieu de la piste les yeux pleins de larmes.

Draco respira alors de nouveau, il s’excusa au près de Pansy et quitta précipitamment la salle. Il alla s’enfermer dans les toilettes, et s’installa sur la cuvette, la tête entre les mains.

Tout cela allait vraiment beaucoup trop loin, il commença alors à faire ce qu’il avait évité de faire depuis qu’il connaissait Harry, c'est-à-dire analyser ses sentiments. Il avait ressenti de la jalousie quand il avait vue Bethane avec Harry, ça il en était sure, puis il avait eu tellement mal quand celle-ci avait embrassé Harry et c’était senti soulagé quand celui-ci l’avait repoussé.

Il se mordit la lèvre en comprenant enfin ce qu’il n’avait pas voulu comprendre depuis tout ce temps, il était amoureux d’Harry et cette information le terrifia au plus haut point.

Ce n’était pas tant le faite qu’Harry soit un garçon qui l’effrayait, Théodore était gay et cela ne le dérangeait absolument pas. C’était juste de ressentir de tels sentiments pour quelqu’un lui qui n’avait jamais rien ressenti pour personne qui le terrorisait.

 De plus Harry ne semblait pas vraiment être gay et était loin de l’apprécier. Assis sur cette cuvette de toilette, seul, Draco se demanda dans quelle galère il s’était mis.

Voilà c'est fini pour cette fois. Bisous