Titre: Are you gonna be mine

Auteur: Missnothing

Disclamer : Les personnages de cette fiction appartiennent à JKR.

Résumé: UA. Draco Malfoy, lycéen riche et séduisant ne porte d'intérêt à rien, jusqu'au jour ou il rencontre Harry Potter qui ose lui tenir tête. La suite c'est une histoire vielle comme le monde, celles des sentiments humains.

Rating : Pour l’instant je laisse T, mais il n’est pas impossible que j’écrive un lemon par la suite et que donc le rating passe au M.

Avertissement : Cette fiction traite de relations homosexuelles.

Couple : Harry Potter / Draco Malfoy

Note de l’auteur : Je remercie beaucoup ma Yumeko à moi qui s’est dévouée pour corriger mes fautes d’orthographe et sans qui je ne suis pas grand-chose. Merci aussi à Marius-chou, pour avoir été l’une de mes premières lectrices. Je vous aime.

Chapitre 2

Draco était assis sur le rebord de la fenêtre de sa chambre, une jambe repliée vers lui, le regard vague. Il porta vers ses lèvres sa cigarette avant de pousser un profond soupir qui témoignait de l’ennuie qu’il éprouvait. Il se releva pour écraser sa cigarette dans le cendrier posé sur sa table de nuit, et en profita pour jeter un regard à son reflet alors qu’il passait devant le miroir de sa coiffeuse. Il passa sa main dans ses cheveux fins, et sourit à son reflet en pensant que bientôt il s’ennuierait un peu moins, et tout cela grâce au petit arrogant qui avait osé défier ses amis.

Il s’installa sur son lit tout en repassant mentalement le programme de ce soir, la petite surprise qu’il avait préparée pour Harry allait vraiment être amusante, cela promettait un beau spectacle. Il s’était soigneusement renseigné sur le compte d’Harry pour ne rien laisser au hasard et tout était maintenant fin près pour ce soir et Draco n’attendait plus que ses amis.

Trois coups brefs, l’avertirent que ceux-ci devaient être arrivés. Il traversa sa chambre, pour arriver au salon qui lui était attenant, s’installa avec grâce sur le canapé d’un blanc immaculé avant de dire d’une voie nonchalante

- Oui ?

- Monsieur Malfoy, vos amis sont arrivés, répondit Philipe, le majordome français de Draco, tout en ouvrant les portes.

- Fait-les rentrer Philipe, répondit celui-ci

- Bien Monsieur

Le vieil homme se poussa pour laisser passer les cinq invités. Pansy fut la première à rentrer dans la pièce, un sourire éclatant à la pensée que ce soir celui qui l’avait insultée paierait pour ce qu’il avait fait. Elle fut suivie par Blaise, Gregory et Vincent.

- Théo, n’est pas la ? s’enquit Draco de sa voie trainante en remarquant l’absence du jeune homme

- Non, il ne viendra pas, apparemment un empêchement de dernière minute, un truc avec sa famille. Mais on s’en fou, ça nous empêchera pas de profiter du spectacle n’est ce pas, dit Blaise qui semblait tout aussi excité que Pansy.

- Alors on y va quand ?, demanda la jeune fille tout en s’asseyant sur le rebord du lit et en croisant ses jambes se qui eut pour effet de remonté encore plus sa jupe déjà bien courte.

- Bientôt Pansy, bientôt, répondit Draco tout en s’allumant une autre cigarette.

A plusieurs kilomètres de là, dans le quartier d’Inner London, Harry sortait les poubelles ne pensant déjà plus aux Serpentards et à son intervention héroïque du jour. Il était plongé dans d’autres pensées, beaucoup plus agréables et il ne remarqua pas la voiture noire garée plus bas dans la rue.

Après s’être débarrassé des détritus, Harry décida d’aller faire un tour pour éviter de devoir rester à la maison avec Dudley qui était lui aussi rentrer du lycée. Il remonta la fermeture éclair de son sweat bleu marine, enfonça les mains dans les poches de son jean délavé, et longea les maisons en sifflotant une chanson qu’il avait écouté le matin même. Il tourna à gauche et continua jusqu’à arriver à un parc peu fréquenté en cette après midi pluvieuse.

Il était en train de se diriger vers les balançoires quand il remarqua enfin la voiture noire qui l’avait suivit. Il regarda deux hommes, habillés en costumes noirs et lunettes de soleil, descendre et se diriger vers lui. C’est à ce moment là qu’il commença légèrement à paniquer, cette scène lui rappelant énormément celle de kidnapping que l’on voyait dans les films. Et Harry n’avait pas tord de s’inquiéter, car en trois pas et deux mouvements, les deux gorilles furent sur lui. L’un deux lui plaqua un mouchoir sur la bouche, et Harry qui se débâtait fortement, commença doucement à se calmer avant de tomber dans un sommeil sans rêves.

Des gouttes d’eau tombaient sur son visage, et il se demanda d’ou venait l’eau qui le réveillait dans son lit. Harry commença à bouger dans son sommeil pour tenter d’échapper à l’eau importune, mais c’était sans succès, il y’en avait beaucoup trop.

Il finit par ouvrir les yeux en grommelant, et la première chose qu’il remarqua c’est qu’il n’était pas dans son lit et que cette eau et bien était tout simplement la pluie. Il se releva difficilement, ankylosé comme pas possible, et jeta un regard autour de lui. Il se trouvait quelque part dans ce qui semblait être ce qu’on appelait communément un terrain vague.

Il regarda plus loin, et les lumières lointaines de la ville, lui indiquèrent que cet endroit était en dehors de Londres. Il se demanda alors comment il avait bien pu atterrir la, quand il se rappela qu’il avait était enlevé par deux gorilles qui semblait tout droit sortir des men in black. Il se somma de garder son calme face à la panique qui commençait à le gagner et se mit à tâter ses poches à la recherche de son téléphone portable.

- C’est ça que tu cherches ? demanda une voix qu’il reconnut comme celle du garçon noire qu’il avait remis à sa place le matin même. Il plissa les yeux mais la pénombre ne lui permis pas de bien distinguer le visage du garçon qui se tenait à quelques mètres de lui et qui semblait tenir dans ses mains ce qui aurait très bien pu être son portable. « Dommage que c’est moi qui l’est » continua le garçon

- On fait moins le malin maintenant, cette fois ce fut Pansy qui prit la parole

Harry remarqua alors qu’il y avait également les deux gorilles qui l’avaient kidnappé, ainsi que le blond et ses deux autres potes qui étaient présent lors de l’altercation. Il sembla à Harry qu’il y en avait un qui manquait à l’appelle mais la situation pas très avantageuse dans la quelle il se trouvait ne lui permis pas de s’étendre plus sur la question. Il passa nerveusement sa main dans ses cheveux mouillés avant de respirer un bon coup et répondre d’une voie ou ne transparaissait pas la peur qu’il ressentait.

- Oh mais c’est mon amie Pansy, comment tu vas depuis ce matin ?

- Est-ce que tu es en train de te foutre de ma gueule ? demanda la jeune fille en colère

- Waaaah tu m’impressionne, t’as réussi à comprendre ça toute seule, ce qui prouve que tu n’es pas aussi stupide que tu en a l’air

- Toi par contre tu es bien stupide parce que tu ne sembles pas réaliser la situation dans la quelle tu te trouves, dit- elle un sourire sadique aux lèvres

- Bien assez discuter, cette fois ci ce fut Draco qui prit la parole et Harry ne put réprimer un frisson dut au malaise qui l’envahit d’un coup à l’entente de la voie trainante du jeune homme. Que le spectacle commence, termina- t-il

Les deux gorilles qui jusqu'à la se tenaient en retrait, s’approchèrent dangereusement du jeune homme. Harry regarda à droite et à gauche et constata qu’il lui était impossible de s’enfuir sans encourir le risque de se faire rapidement rattrapé puisque ses futurs agresseurs possédaient une voiture.

Alors il fit ce qui lui sembla la seule option possible, c'est-à-dire il ôta ses lunettes pour éviter qu’elles ne se cassent et se tint aussi droit que la peur qu’il avait au ventre le lui permettait. Il évita alors d’un geste souple le de coup de poing que lui asséna le premier gorille, il en évita un deuxième puis un troisième, en remerciant mentalement Dudley et toutes ses années de persécutions qui lui avaient appris à bien se défendre.

Ce petit jeu commença à énervé son opposant qui se jeta littéralement sur lui et Harry en profita pour lui mettre un coup de genou dans le ventre, ce qui eut pour effet de le faire se plier en deux de douleur. Le deuxième gorille poussa un cri de rage et balança à Harry une droite qu’il ne put malheureusement pas éviter. Il se releva cependant et envoya également son poing dans la figure de celui qui venait de le frapper.

Malfoy et ses amis regardaient la scène, incrédules, n’en revenant pas que ce garçon qui ne semblait guère très balaise puisse se défendre aussi bien. Même Draco qui habituellement gardait toujours la même expression peinte sur le visage, ne put empêcher l’étonnement de prendre la place de l’indifférence. Il regarda ensuite le premier des attaquants qui s’appelait en réalité Mike, attrapé Harry par derrière, l’empêchant ainsi de bouger tandis que celui qui répondait au nom de John, lui assenait une suite de coup dans le ventre.

 Et même ainsi piégé, il remarqua qu’Harry continuait de se débattre et réussissait de temps en temps à mettre des coups de pieds à John. Au bout de quelques minutes le spectacle n’amusa plus du tout Draco alors il ordonna à ses gorilles de s’arrêter. Ils abandonnèrent Harry, au milieu de nulle part à moitié assommé.

Dans la voiture, le silence régnait, la résistance qu’avait opposée Harry avait créé une sorte d’ambiance lourde que personne n’osait briser.

Chacun était de toute façon plongé dans ses pensées. Blaise lui se disait qu’ils étaient peut être aller trop loin et que dès qu’il arriverait chez lui il enverrait des secours pour aller chercher Harry.

Pansy quand à elle tentait de se persuader qu’Harry avait bien mérité ce qui lui était arrivé mais elle échouait lamentablement.

Vincent, se disait que ce garçon se bâtait vraiment très bien pour un freluquet dans son genre et Gregory lui se disait que tout cela était vraiment stupide.

 Mais celui qui avait été le plus retourné par ce qui venait de se passer n’était sans aucun doute possible Draco. Il était assis, les mains posées bien à plat sur ses genoux et il regardait par la fenêtre se demandant pourquoi il n’avait ressenti aucun plaisir à voir Harry se faire corriger. Il repensa alors, au jeune homme qui avait enlevé ses lunettes avant de se tenir bien droit. Ce geste l’avait profondément marqué, comment quelqu’un qui s’apprêtait à se faire tabasser pouvait penser à enlever ses lunettes pour éviter de les casser. Il repensa également à la rage et la détermination dont avait fait preuve Harry. Et enfin il pensa qu’il n’aimait pas du tout la façon dont tout cela c’était passé, il était prévu que ce spectacle l’amuse et non pas le fasse réfléchir de la sorte. Il ferma les yeux et tenta de chasser la dernière de ces pensées, celle qui lui plaisait le moins, celle ou il se demandait comment allait Harry.

Pendant que les cinq amis étaient plongés dans leurs pensées, ils étaient loin de se douter que l’un des leurs était maintenant sur les lieux du délit. Théodore Nott, qui avait prétendu ne pas pouvoir venir, était bel et bien venu mais avait veillé à ne pas se faire remarquer et, maintenant que tout le monde était parti, il sortit de sa cachette pour se diriger vers Harry. Celui-ci n’avait pas bougé, affalé par terre, tentant vainement de rassembler des forces pour se relever, il maudissait ces putains de Serpentards.

- Ils t’ont pas raté, dit Théodore en regardant Harry, près du quel il s’était agenouillé.

Harry fit un mouvement brusque qui lui valut une grimace de douleur et regarda le jeune homme brun qu’il reconnut comme celui qu’il avait bousculé le matin même

- Tu viens terminer le travail de tes petits copains, vas-y surtout ne te gène pas pour moi, dit Harry d’une voie calme

- Calme, si j’avais voulu participer moi aussi à la petite fête je serais venu avec Draco et les autres. Non je veux plutôt te ramener chez toi parce que je ne pense pas que t’es prévue de passer la nuit ici.

- Et pourquoi tu ferais ça ? Qu’est ce qui me prouve que ce n’est pas encore un des petits coups fourrés de ton copain le blondinet ?

- Rien, en effet, mais on va dire que tu n’as pas le choix, sois tu me fais confiance, sois tu reste ici et tu te fais bouffer par les rats, allez viens.

Harry ne sut jamais pourquoi il décida de suivre Théodore, car après tout il était aussi un de ces petits riches prétentieux, mais quelque chose dans la voix ou le regard du jeune homme le poussa à lui faire confiance.

- Attends je vais t’aider, Théodore pris Harry par l’épaule et l’aida à se relever en faisait bien attention de ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas lui faire mal. Il l’aida ensuite à mettre son casque et à s’installer à l’arrière de la moto. Il lui demanda de bien s’accrocher à lui, ce qu’Harry fit pour éviter de tomber, et ils démarrèrent en direction de la ville.

 Pendant qu’ils roulaient, Harry se dit que c’était vraiment étrange qu’en une soirée il se fasse tabasser, sur ordre de Malfoy et qu’il se fasse ramener chez lui par Nott. Il posa alors sa tête sur le dos de Théodore, trop fatigué pour rester parfaitement droit, ce geste n’échappa pas au conducteur de la moto qui sourit en sentant le poids de la tête d’Harry sur lui.

- T’habites ou ? cria-t- il à l’intention d’Harry

- A Inner London, tu sais ou ça se trouve ? répondit celui-ci en criant à son tour.

- Ouais, ne t’inquiète pas !

Ils roulèrent encore pendant un bon moment avant d’arriver dans le quartier d’Harry, celui-ci attendit que Théodore arrête sa moto pour descendre tout en enlevant son casque et regarda le Serpentard en faire autant. A la vue du visage amoché de Harry, celui-ci grimaça et dit en rigolant :

- Ben dis donc ils t’ont bien amoché

- Ça c’est sur dit Harry. Puis il se mit à fixer Théodore comme pour essayer de deviner pourquoi il l’avait aidé. Celui-ci bougea, légèrement mal a l’aise sous le regard trop vert d’Harry.

- Ils ne vont pas flipper tes parents en te voyant rentré comme ça à cette heure-ci

- Je n’habite pas avec mes parents, répondit Harry. Mais avec mon oncle et ma tante et ils ne s’inquiéteront pas. Continua Harry et le ton légèrement froid qu’il avait employé dissuada Théodore de lui demander pourquoi.

- Bon ben je vais te laisser, mais si tu pouvais éviter de parler de cette petite balade en moto autour de toi ça m’arrangerait tu vois.

- Je n’en avais pas l’intention, merci pour le coup de main, à un de ces jours dit Harry avant de tourner les talons et de renter chez lui

Théodore regarda longuement la porte qui venait de se fermer avant de renfiler son casque et d’enfourcher sa moto. Il avait aidé Harry parce qu’il n’appréciait guère les méthodes qu’avait Draco de régler ses comptes et il repartit en se disant que ce garçon était bien curieux.

Le lendemain matin, Harry arriva seul au lycée, il s’était levé en retard et Hermione avait attendu les cinq minutes réglementaires avant de partir toute seule. La loi des cinq minutes était une règle qu’ils avaient établie entre eux depuis tout petit, pour éviter à l’autre d’être en retard également.

Il trouva ses deux amis devant leurs casiers entrain de discuter, et en voyant que Ron ne lui répondait plus et regardait les yeux écarquillés quelque chose derrière elle, Hermione se retourna. Le livre qu’elle tenait dans ses mains tomba dans un son sourd, mais pour une fois Hermione était bien loin de se préoccuper de l’état de son livre. Elle resta une seconde sans bouger avant de se précipiter vers son meilleur ami, en hurlant.

- Oh mon dieu Harry mais que t’es- t-il arrivé ?

- Moins fort Hermione, je ne veux pas que toute la ville soit au courant

- Ah ben la c’est loupé mon pote parce que je peux te dire que c’est quand même assez voyant, dit Ron qui venait de les rejoindre.

Et pour une fois Ron avait bien raison, personne n’avait manqué l’état d’Harry et fallait dire qu’avec son œil au beurre noire et sa mâchoire qui avait doublé de volume, et sans oublier les bleu dont on voyait le début près de ses clavicules, il était difficile de ne pas le remarqué.

- Mais qu’est ce qui t’es arrivé Harry ? demanda Hermione de plus en plus paniqué

- Pas ici, tout le monde nous écoute, suivez moi.

Les trois amis rentrèrent dans une classe vide, et s’installèrent.

- Alors voila en faite… commença Harry pas très sure encore de ce qu’il allait bien pouvoir dire

- C’est Malfoy, c’est ça ? le coupa Hermione et devant son silence elle continua. J’en étais sure, il faut prévenir quelqu’un

- Surtout pas Hermione

- Mais tu ne vas pas le laisser s’en tirer comme cela

- Ecoute même si je voulais en parler à quelqu’un je n’ai aucune preuve pour confirmer mes dires, je peux assurer qu’il a veillé à ce qu’en dehors de ses amis il n’y est aucun témoin. Ca sera alors ma parole contre la sienne.

- Mais qu’est ce que tu vas faire

- Et bien rien, il s’est vengé, il a eu se qu’il voulait, c’est parfait. Je ne vais pas en plus lui donner le plaisir de croire que cela m’affecte alors que c’est faux.

- Cela ne t’affecte pas ? demande Ron incrédule

- Et bien non. Il m’a fait tabasser, maintenant c’est fini et je m’en contre fiche. Allez venez les cours vont bientôt commencer

Ron et Hermione suivirent Harry, non sans échanger des regards perplexes face à la réaction déroutante du garçon. C’est à ce moment qu’ils croisèrent Malfoy et ses amis. Ils s’arrêtèrent les uns en face des autres. Hermione et Ron s’apprêtèrent à parler, mais ils furent arrêtés par Harry qui les en dissuada en un regard. Il regarda Draco droit dans les yeux, et Draco fut étonné de voir toute la haine que contenaient les yeux émeraude du garçon. Il jeta le même regard aux autres excepté à Théodore, puis les laissa planter là comme s’ils étaient des gens dont il se fichait éperdument, suivit par ses amis.

Les Serpentards reprirent également leur route et Pansy demanda.

- Pourquoi Théo il n’a pas eu le droit au regard glacial ?

- Peut être parce que je n’étais pas présent lors de votre petite sauterie, répondit celui-ci

- Vous savez quoi, après être rentré chez moi j’ai appelé les secours et leur est donné l’adresse du coin où en avait laissé Potter. Mais ce qui est étonnant c’est quand je les appelé quelques temps plus tard pour savoir s’il n’avait pas crevé, ils m’ont dit qu’ils n’avaient trouvé personne et qu’à l’avenir j’étais prié de ne plus leur faire perdre leur temps.

- Et pourquoi t’as fait une chose pareille ? demanda Pansy

- Parce que je n’avais pas envie d’avoir la mort de ce gars sur la conscience

- Mais dites-moi les gars, vous avez aimé le voir se faire tabasser ? demanda Théodore. Parce que vue son état il est clair qu’il a bien morflé.

- Et bien bizarrement, voir se garçon se faire taper dessus n’avait rien de très marrant, répondit Blaise

- Wah, le grand Blaise aurait-il ressentit de la pitié ? Y’aurait-il un cœur caché sous ses muscles ? demanda Théodore avec un petit sourire moqueur

- Non, ce n’était même pas de la pitié et je peux te dire que vue comment il s’est défendu ce n’était pas possible de ressentir de la pitié. Crois moi les gorilles de Draco étaient eux aussi bien amochés.

- C’est pas vrai ?! demanda Théodore avec un grand sourire. ‘Tain, j’aurais bien voulu voir ça.

- Ce mec a fait preuve d’une détermination, c’était incroyable.

- Mais avoue quand même qu’il méritait le traitement qu’il a reçu, dit Pansy

- Si l’on veut, dit Théodore. Et toi mon petit Draco qu’est ce que tu en penses ? Tu as aimé le spectacle ?

- J’ai adoré, répondit le blond, en desserrant légèrement sa cravate. Il était tout de même embêtant qu’il n’ait pas supplié pour sauver sa peau.

- Oh je t’en prie ne me dis pas que t’as apprécié alors que c’est toi qui as ordonné à tes deux toutous d’arrêter le massacre, dit Blaise

- Le but était de donner une leçon à ce gars pas de le tuer, se défendit celui-ci en haussant les épaules.

- Si tu as tant aimé alors dis-moi pourquoi tu as blêmis quand il t’a fixé avec ses yeux de tueurs, demanda Blaise. Draco desserra une nouvelle fois sa cravate qui était décidément bien embêtante ce matin.

- Je n’ai pas blêmis, tu dis n’importe quoi Blaise, répondit il sur un ton égal en pensant que Blaise était vraiment trop observateur pour son bien. Venez nous aussi on a cours.

12H00 venait de sonner

- J’ai vraiment trop faim, gémis Harry, je ne sais pas si j’aurais la force de me trainer jusqu’au réfectoire. Et comme pour appuyer ce qu’il avançait, le jeune homme glissa par terre, en s’adossant contre le casier et posa sa main sur son cœur en disant dans un jeu théâtral trop poussé : Hermione je meuuuurs, aide moi

- Si tu ne te bouges pas dans les trente secondes qui suivent, Ron et moi on t’abandonne ici pour aller manger et ceci sans aucun remords, répondis la jeune fille en adressant un sourire éclatant à Harry

- Oh monde cruel ! Douleur infâme, qu’est ce que j’ai fait pour mériter une amie pareil. Ron mon frère toi, je sais que tu m’aimes et que tu ne me laisseras pas

- Désolé mon vieux mais l’appelle de la nourriture est le plus fort.

- Bon, d’accord très bien si c’est comme ça et bien je vais me lever et marcher, par contre si je meurs en cours de route ben vous ne viendrez pas vous plaindre.

- On prend le risque, dit Hermione

Ron tendit sa main à Harry, qui l’a pris pour se relever, il épousseta son pantalon d’uniforme avant de tirer la langue à Hermione d’une façon très peu mature. Il était loin de se doutait que la scène qui venait de se jouer la était avait eu pour spectateur, un certain jeune homme blond.

Après avoir mangé, il dit à ses amis qui voulaient aller s’asseoir dans leur coin favoris d’y aller d’abord parce qu’il voulait passer aux toilettes. Il était entrain de se laver les mains quand il remarqua le reflet de Malfoy dans le miroir, il se retourna brusquement pour faire face au Serpentard qui le fixait. Celui-ci s’approcha de lui, et posa le téléphone portable du brun sur le rebord du lavabo. Harry le ramassa et le mit dans sa poche.

- Tu pourrais quand même dire merci, dit Malfoy, en brisant le silence lourd qui c’était créer depuis que leurs regards s’étaient croisés.

- Tu plaisantes la, tu veux peux être aussi que je t’offre des fleurs pour la magnifique soirée que tu m’as offerte hier soir.

- Pourquoi pas ?, répondit celui-ci en esquissant un sourire qui disparut aussi rapidement qu’il était apparut.

 Il s’approcha alors d’Harry jusqu’à bien être en face de lui, une expression de sérieux sur le visage. Il regarda la joue d’Harry, qui bien que moins enflée que le matin grâce aux soins de l’infermière du lycée, était assez rouge. Il leva la main, et du bout du doigt il frôla délicatement sa joue en une caresse qui le fit lui-même frissonné. Puis il s’arrêta net avant de quitter les toilettes en trombe, en se demandant se qui lui arrivait.

Harry lui qui n’avait pas bougé pendant toute l’étrange scène, se remis du choc quand il entendit les portes des toilettes se refermer. Il secoua alors sa tête en se disant que ce gars n’était vraiment pas très équilibré et que dorénavant il serait plus judicieux pour lui de l’éviter.

Voila, c'est fini , j'espère que cela vous a plu. Bisous, et à bientot j'espère