Retour bis je remets la version corrigé de ma fic =) Disclaimer : Les personnages de HP ne m’appartienne pas (sinon je ne suis pas au courantJ) sauf Eleanor qui m’appartient (made in Originel) Rating : M je ne sais pas encore entièrement comment elle va se dérouler mieux vaut prévenir que guérir. Warning : Cette histoire parle de relation entre homme et de Mpreg, donc toute personne qui n’aime pas ce style, je l’invite à changer de page, sinon pour les autres, c’est juste en bas ! Note de l’auteur : Voilà la suite en espérant que ça vous plait, c’est ma première fic donc surtout n’hésitait pas à reviewer pour que je m’améliore (que vous aimiez ou pas l’histoire) ou pour m’encourager ça fait aussi plaisirJ. Bonne lecture oooooooooooooooooooooooooooooooooooXooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo Je suis désolé «C’est…c’est le professeur…Dumbledore… »Commença le jeune Auror essoufflé par sa course depuis l’entrée de Poudelard. A l’entente de ses mots Harry pâlit, mais remit rapidement son masque d’impassibilité. « Dépêche-toi ! Qu’es ce qui se passe ? Pourquoi n’es-tu pas à ton poste ? » Dit Harry, d’une voix calme, mais avec un regard noir qui ne présageait rien de bon si son subordonné ne se dépêchait pas. «Il s’est réveillé… » Le silence, quasi religieux qui c’était instauré au début de la conversation, dans la salle explosa sous l’effet de la bombe. Les commentaires fusaient de tout les côtés, Harry soupira, un poids venait de disparaître des ses épaules, mais il fut remplacé par un autre. Le brun observa la situation et se lança un Sonorus. « S’il vous plaît ! Est-ce que je pourrais avoir votre attention ?! »L’Auror utilisa une voix sure, douce mais qui n’admettait pas de refus. Le brouhas disparu rapidement, attendant la suite. « Je sais que beaucoup d’entre vous, connaissent le professeur Dumbledore et l’apprécie mais il ne faut pas ébruiter l’affaire car bien que le professeur soit sortis de son coma, celui-ci est menacé par les Mangemorts encore vivant. De même je vous invite à faire attention dans les prochains jours, si ces derniers l’apprennent. Merci de votre attention et bonne fin de soirée ! » Toutes les personnes présentes, avaient participées à la dernière bataille qui avait eu lieu à Poudelard. Ils étaient donc dignes de confiance et suivraient ses recommandations. Il vit, du coin de l’œil, arriver ses collègues, ainsi que Remus et Snape. «Je… » Harry ne savait plus quoi dire, il était tellement heureux que le directeur ne soit pas mort, mais il appréhendait sa rencontre avec le Vieux sorcier. Il avait peur qu’il ne lui pardonne pas… son erreur Flash back La bataille avait commencée depuis plusieurs heures déjà mais Harry ne voyait pas le Mage Noir. Les sorts fusaient dans tout les sens, ses amis n’étaient pas très loin. Ron et Hermione combattaient Goyle Senior, Neville attaquait sans relâche Béatrixe qui lui lançait des Doloris à tout va. Malgré le danger le jeune homme faisait confiance à ses amis, ils s’étaient promis de survivre. « Ce n’est pas bien de relâcher son attention au milieu d’un bataille, mon garçon »susurras une voix à son oreille. « A moins que tu n’es envi de rejoindre Black,… » Harry tressaillit à l’entente du nom de son parrain. Il pivota pour faire face à son plus grand ennemi. « Je t’interdit de parler de lui !! Sinon… » Répliqua Harry en essayant de paraître menaçant. Mais il sut qu’il avait raté, à la vue du sourire narquois de Voldemort. « Sinon quoi ?! Tu vas appeler qui ?! Personne ne peut t’aider. » A cet instant Harry remarqua qu’il n’entendait plus le bruit des combats qui devrait faire rage autour de lui. Le jeune homme se retourna et pu observer qu’ils étaient toujours dans l’enceinte du château et que les deux camps s’affrontaient toujours mais qu’un mur transparent les séparaient. Il passa une main sur le mur magique et compris qu’il ne pourrait pas le détruire. Sans se vider de ses forces. Je suis piégé, sans aucune échappatoire, en pestant contre son inattention. « Eh ! Merde ! » Voldemort contemplait sa proie, réfléchissant déjà aux différentes tortures qu’il ferait subir au Survivant avant de le tuer et de diriger le Monde. Le vieux choneque avait perdu, il avait Potter entre ses mains et lui devait être entre « ses mains ». Dumbledore ne pourra pas tuer l’assassin. Car le directeur de Poudelard lui faisait confiance. Trop confiance pour son propre bien pensa-t-il, tout euphorique. « Ca ne sert à rien, personne ne viendra. Tout le monde espère, ou plutôt je devrais dire, pense que tu vas mourir avec moi… »Voldemort parla avec une voix base et enjôleuse. Il voulait le faire craquer. Mais doucement. Très doucement. « NON ! Ce n’est pas vrai !! Tu peux dire ce que tu veux, moi je crois en la bonté des gens. J’ai des amis peut-être pas parfait. J’ai aussi une famille même si ils ne me reconnaissent pas, même si ils se servent de moi, je les aime et ça, ça ne changeras jamais. » Le Gryffondor réagit au quart de tour, totalement contrôlé par Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom « Ah ! Que de bonnes parole, quel altruisme, à croire en eux alors que eux te craigne,… N’ont-ils pas eux peur que tu deviennes comme moi, n’ont-ils pas douté de tout chaque année, et aussi pourquoi Ce vieux fou ne te raconte pas la vérité ? toujours entrain de donner les informations aux compte-gouttes. Tu sais pourquoi… non, il avait tout simplement peur que tu ne sois plus la gentille arme à son service. Tu n’es qu’une arme pour eux… Après celle-ci tu n’auras plus aucune utilité…» « Non… »Répondit Harry, mais sa voix manquait de conviction. Respire Harry, il cherche à te déstabiliser. « J’ai confiance en eux ! » Répliqua-t-il, sa voix retrouvant son air assurée et pleine de confiance. Il affrontait maintenant du regard le Prince des Ténèbres, son courage et son assurance revenu. Un peu plus résistant que prévu. Au Grand maux, les Grands remèdes. « L’Amour n’existe pas ! C’est juste une utopie qu’on fait miroiter aux enfants, mais les gens se mettent ensemble car ils y gagnent quelque chose » Au moment où il prononça ses paroles, il pénétra l’esprit du Sauveur, détruisant les barrières les uns après les autres sans grande difficulté. Harry le senti rentrer dans son esprit. Il se barricada du mieux qu’il put mais l’occlumencie n’avait jamais était son point fort, malgré les cours intensif de Rogue, après sa septième année. Je ne dois pas le laisser m’atteindre. Ferme les portes. Imaginer un mur. Faire le vide…Il se répétait, comme une litanie protectrice, les consignes de Rogue. Il s’était rapproché du professeur de potion en se confiant à lui. Lui, qui le comprenait mieux que ses amis. Car il avait été son ennemi pendant des années. Le proverbe ne dit-il pas qu’on connaît mieux nos ennemis que nos amis. Mais Voldemort était passé maître en la matière, c’était un jeu d’enfant de briser ses protections. Il commença par retourner contre le Survivant ses souvenirs avec ses amis puis plongea de plus en plus profondément en lui. Ensuite, il lui fit revivre ses pires souvenirs en commencent par la mort de ses parents, et ainsi de suite jusqu'à la mort de Sirius. Là, Harry s’effondra. « J’ai gagné… » Voldemort était fou de joie. Il se dirigea lentement vers le garçon prostré contre le mur. « EXPELLIARMUS » hurla d’un seul coup le jeune homme qui s’était relevé. Le Mage noir fut propulsé plusieurs mètres plus loin, légèrement assommé mais la baguette toujours à la main. Il resta allongé quelques minutes, permettant à Harry, essoufflé, de récupérer de la violente intrusion dans son esprit. « TOI !! … Je comptais te tuer sans trop te faire souffrir mais là tu vas regretter d’être né !! » « Ce n’est pas plutôt toi qui regrette d’être né ? Moi j’aurais vraiment honte de m’être fait battre une première fois par un bébé puis mis en échec plusieurs fois par un gamin… » Ironisa le brun, une lueur d’amusement dans ses deux émeraudes. « … » « Aurais-tu perdu ta langue Voldemort ? Ou quelqu’un ta peut-être lancé un Bloclang ? » Demanda Harry qui cherchait à énerver son adversaire pour pouvoir trouver une faille. Tout d’un coup, il se senti projeté contre le mur par une force invisible qui le maintenait en l’air. Cette force menaçait de l’étouffer. Soudain, il se rendit compte que son ennemi marchait doucement vers lui un petit sourire en coin, qui ne présageait rien de bon, tout du moins pour lui. Tiens ce sourire ressemble à celui de Malfoy, Harry chassa bien vite cette pensée inopportune de son esprit, pour se refocaliser sur son bourreau. « Un dernier regret Potter ? »Susurra celui-ci d’une voix glaciale. « Non, je ne crois pas… » Harry fit mine de réfléchir pour gagner du temps. Le mage noir s’était arrêté à quelque mètre de lui, attendant sa réponse. « Alors ?! ». Il n’avait pas de temps à perdre avec un petit con. « Ah ! J’ai trouvé… Je n’ai pas pu dire à ce sale pourri gâté de Malfoy…d’aller se faire enculé, si tu me permets l’expression,…pour avoir rejoint les mangemorts. »Harry n’avait rien trouvé de mieux pour retarder son exécution. Voldemort allait sûrement le tuer après ces dernières paroles. « Juste ça ? S’étonna son interlocuteur. Alors tu n’as pas de regret à avoir… c’est déjà fait… » Harry, interloqué, ne comprit pas les parole de Voldemort et ne vit pas le sortilège de se dernier le frapper de plein fouet. Il eut l’impression que son cerveau aller exploser, tout son corps prit de soubresaut violent. Voldemort avait tellement pratiqué ce sort qu’il n’utilisait plus sa baguette pour le lancer, il lui suffisait juste d’y penser en pénétrant légèrement l’esprit de sa victime. « Hum !!... Que vais-je te faire subir encore ?... Ah oui, un petit sortilège de mon cru tu va adorer ! »S’exclama Voldemort, heureux. « Mémorus Dolorus ! »lança-t-il pensant enfin se débarrasser par ce sort du Survivant. Mais le rayon bleu-nuit ne toucha jamais Harry. Une ombre s’interposa entre le sort et sa cible ; le rayon toucha l’ombre qui fut projeté à côté du Survivant. « DUMBLEDORE !!!! »hurla ce dernier en découvrant l’identité de l’ombre. La force qui le retenait, disparue, il s’effondra, à côté de l’homme qui représentait une figure paternel pour lui, des larmes coulant sur ses joues. « Non, non,… Je suis désolé…ne mourrez pas… » « Tss, toujours à me gêner, le vieux fou » Harry fit brusquement voleta face, un regard remplit de haine. Voldemort, étonné par se retournement de situation, était figé sur place. Harry en profita pour lui lancer le sortilège de mort. « AVADA KEDAVRA ! » Voldemort mourut comme il était né seul, et dans un souffle unique. Le sort qui maintenait un mur magique, disparut avec celui-ci. Harry avait perdu, totalement, le contrôle de ses pouvoirs, créant une onde de choc magique qui arrêta les combats. Les mangemorts avaient compris que leur Maître était mort, et transplanèrent en voyant qu’ils n’avaient plus aucune chance. Une aura rouge entourait le survivant, qui se tenait debout devant le corps immobile d’Albus. Rogue, qui aurait dû tuer Dumbledore quelques heures auparavant sous les ordres de son ancien Maître, n’ayant pas découvert qu’il appartenait à l’Ordre du Phénix, accourut aux côtés du Survivant et le pétrifia. La magie d’Harry regagna son corps qui s’écroula à côté de Dumbledore. Fin du Flash back « Harry ! » appela doucement Hermione, voyant ses yeux vert clair s’assombrir, signe qu’il ressassait de mauvais souvenirs. « Hum… » « Ce n’est pas ta faute, il a voulu te protéger jusqu’aux bout… » « Oui mais si je ne m’étais pas fait prendre comme un bleu par Voldemort, il… » « Stop ! Coupa-t-elle, avec des si on mettrait Paris en bouteille. Ce qui est fait, est fait, point barre. Il faut que tu passe à autre chose que tu oublie le passé et que tu aille de l’avant…comme nous… » « Tu crois que c’est facile ! » « Mr Potter, voulez-vous bien baisser d’un ton ? Et aller voir le professeur Dumbledore. Je crois qu’il est temps de mettre les choses aux claires… » « Mais… » Snape envoya un de ses regards typiquement severuserien qui ferait taire et obéir n’importe qui, même un Survivant puissant et sûr de lui, sauf pour affronter le professeur Dumbledore. « D’accord, j’irai. Maxime, à partir de quand les visites à Dumbledore sont autorisées ? » « Euh ! Dans…Dans deux semaines le temps qu’il récupère de son coma »balbutia-t-il sans respirer, ce qui était un exploit après la course qu’il avait fait pour venir ici le plus rapidement possible. « Ok ! J’irai à St Mangouste, dans deux semaine » Sur-ce il rentra chez lui. Deux semaines, plus tard. A St Mangouste. « Bonjour, je suis le docteur Belly, je m’occupe de Mr Dumbledore » Salua le médecin à Harry et Severus, qui avait décidé d’accompagner Potter. Et puis, il pourrait parler avec Albus, d’un certain problème que lui seul pouvait arranger. « Bonjour, Enchanté de faire votre connaissance. Severus Snape et … » « Harry, Harry Potter » enchaina le concerné en serrant la main du Médicomage. « Bien, maintenant que les présentations sont faites, je dois vous donner quelques instructions. » « Laquelle ? » « Je dois vous prévenir qu’il est encore très faible, bien qu’il reprenne rapidement des forces malgré son âge. Les visites ne sont plus autorisées après dix-huit heures et pas plus de deux, trois personnes maximum. Il se peut qu’il ait quelques trous de mémoire, dû au choc. Mais il ne faut pas s’en inquiéter plus que ça, la mémoire lui reviendra naturellement petit à petit. » « Est-ce qu’il gardera des séquelles, physique ou psychologique, de ce sort ? »demanda Snape curieux et légèrement inquiet. « Il ne gardera pas de dommage physique, mais pour les dommages psychologique, je ne peux rien affirmer. Si vous remarquez un changement dans son comportement par rapport à avant, prévenez-moi. Je demanderais au Psychomage de venir, pour savoir si c’est dû au sort ou au coma prolongé… » Harry était resté silencieux jusque là. Et avait tout du long de la conversation, lancés des regards aguicheur aux personnes qui le dévorait du regard, Ce qui les maintenait mieux à distance que de lancer des regards noir. « Merci, mais on va aller le voir maintenant. Je dois aller travailler après » « Ok, c’est au premier, la chambre au fond du couloir, au revoir »dis l’homme avec le ton typique des médecins, ton que le brun n’appréciait pas. Harry et le professeur de potion se dirigèrent vers le sorcier. Devant la porte, Harry hésita quelques secondes, prit une grande inspiration et ouvrir la porte. La chambre ressemblait à celle de l’infirmerie de Poudelard, rappelant de mauvais souvenir, vu le nombre de fois où il était allé dans cette salle. Mais les fenêtres donnaient le matin vers l’est pour que le patient puisse voir le soleil se lever ; le soir donnaient vers l’ouest pour le coucher de l’astre. La pièce avait un air plus chaleureux malgré les éternels murs blanc, des hôpitaux. Sous la fenêtre se trouvait le lit où une forme y était allongée. Sur le mur de gauche, dans une cheminé assez pour un hôpital, brulait un feu qui réchauffait l’endroit. « Oh ! Oh ! Enfin de la visite pour un vieux croulant comme moi ! » Lança une voix amusée et calme. « Albus ! Comment allez-vous ? » « Très bien, mon cher Severus. Comment aller mieux après cinq ans de repos. Et vous Severus, tout se passe bien avec le professeur Lupin ? »Demanda Dumbledore, un petit sourire en coin, en se redressant sur son lit. Le concerné rougi, ce qui était rare pour lui, bien que depuis qu’il sortait avec son loup, il s’ouvrait de plus en plus, et perdait son masque d’impassibilité qui le caractérisait tant, avant. « Bonjour Mr le Directeur » « Bonjour Harry, approche-toi pour que je puisse voir à quel point tu as grandi » « Je vais aller me cherchait un café, voulez-vous quelque chose Albus ? » coupa Severus voyant qu’il devait laisser les deux hommes ensembles. « Non, merci » « Potter ? » « Un café bien fort… » « Avec un sucre, je sais, vue le nombre de fois où tu venais à la maison au début. » appuyant sur les dernier mots, pour bien faire sentir à ce dernier qu’il manquait à son loup. « Ah ? Merci » Snape sortit. Les deux hommes, restés dans la chambre, ne se parlaient pas, laissant un silence gênant pour le Gryffondor s’installer. Le fondateur de l’Ordre de phénix observait l’autre homme, attendant que celui-ci s’explique sur les raisons de son malaise en sa présence. Durant ce laps de temps, où le silence régnait en maitre, il put voir que la puissance de son ancien élève avait énormément augmenté par rapport à la dernière fois. De plus, celui-ci avait grandi, un charisme et une apparence calme et sûr émanait du jeune homme, rappelant au plus vieux des deux hommes que le temps continuait son chemin sans se préoccuper de rien. « Je…Je…Jesuisdésolé… »Dit d’une seul traite le brun, en se passant une main dans ses cheveux ébouriffés. « De quoi ? »demanda gentiment Albus, en souriant et en laissant un regard d’encouragement à Harry à travers ses lunettes en demi-lune. Remarquant que justement l’Auror n’avait plus de lunette, ses yeux vert n’étaient plus cachés et semblaient plus brillant, plus vert, tout en lui donnant un air mystérieux. « De ne pas vous avoir écouté lors de la dernière guerre…, Harry soupira avant de reprendre. J’ai été inattentif, Voldemort en a profité et vous avez dû risquer votre vie pour moi. Donc je suis désolé. » « Ce n’est pas important… » «Ca l’est ! Si je n’avais pas été… » « Harry reprit le vieux sorcier d’une voix ferme qui admettait pas qu’on le coupe. J’étais conscient de tous les risques que j’encourrais en m’occupant de toi, en te protégeant contre Voldemort, même si je n’ai pas toujours réussi. Durant cette bataille, je t’ai senti en danger, je n’ai pas hésité une seule seconde. Si c’était à refaire, je le referai. » Dumbledore fit un geste pour couper court aux protestations que Harry allait manifester. « Je l’aurai fais, non pas parce que tu es l’Elu mais parce que je n’ai pas pu protéger tes parents et…je me suis prit d’affection pour toi » Harry eut le souffle coupé face aux révélations du sorcier qu’il respectait le plus. Il sentit les larmes couler le long de ses joues sans pouvoir les arrêter. Il reprit petit à petit conscience, sous le regard amusé de Dumbledore. « Merci »murmura Harry dans un souffle. Snape rentra dans la chambre à ce moment-là. Il avait attendu dans le couloir, et avait malencontreusement entendu leur conversation. Il donna à Harry son café et lui fit remarquer qu’il devait repartir. Il avait une affaire de meurtre à élucider et que celle-ci ne pourrait sûrement pas le faire toute seule. Harry partit beaucoup plus serein que ses cinq dernières années. La porte fermé et l’Auror partit, Severus se retourna vers son ami, un air extrêmement sérieux sur le visage. « Albus,… » « Oui, mon ami. De quoi voulez-vous me parler depuis tout à l’heure. Ce doit être un sujet sensible puisque vous…avez attendu qu’Harry part, non ? » « Oui, ça concerne…mon filleul » « Et en quoi puis-je vous aider ? » « Il a disparu après la remise des diplômes…le brun soupira avant de continuer, une résolution brillant dans ses yeux. Vous saviez où il était mais…vous ne vouliez pas me dire ce que vous saviez. J’ai besoin que vous me confirmiez quelque chose… » « … »Dumbledore encourageait, par son silence, le Serpentard à poursuivre. « Est-ce que Draco était un espion à votre service pendant la guerre ? Car j’ai remarqué que durant les trois ans vous receviez des informations précises sur les attaques, information que moi-même je n’avais pas accès…»demanda-t-il, en suppliant des yeux le directeur à répondre à l’affirmatif. « Pourquoi vouloir savoir ça, des années après la fin de la guerre ? » « Parce qu’il est considéré comme un Mangemort en fuite par la société magique,…et qui doit être retrouvé à n’importe quel prix…mort ou… vif… »Chuchota le professeur de potion à la fin, montrant toute la difficulté pour lui de prononcer ces derniers mots. Son visage reflétait une angoisse profonde et une inquiétude aussi grande. Que se soit à cause de la réponse que Dumbledore allait lui donner ou à cause de la peur de voir son filleul mourir. « Oh ! Je suis désolé, je ne pensais pas…Oh je suis vraiment désolé mais…. » « Mais ? » « Je ne me souviens pas de tout…Tous ce qui s’est passés durant les cinq-six années précédent le dernier affrontement ne m’apparaît que par bride… » « Quoi ?!!! Mais tout à l’heure…quand vous discutiez avec Potter vous aviez l’air de vous souvenir du tout !!… » « Oui, j’avais l’air, certains souvenirs me reviennent plus facilement et plus rapidement…je suis désolé » Severus s’écroula, la tête dans ses mains, sur le fauteuil accoudé au lit. Il soupira en voyant ses maigres espoirs d’innocenter son filleul aux yeux de la communauté sorcière disparaître. Bien qu’il n’ait aucune preuve de celle-ci, il avait toujours cru en Draco. Il était trop fier, trop arrogant, en somme trop Serpentard pour se mettre au service d’un psychopathe « Je crois que je vais vous laisser, l’heure des visites est bientôt fini. Merci pour tout » « Severus, au revoir » Dumbledore savait que tous ce qu’il pourrait dire n’apaiserait pas le malheur de son ami. Mais il se promit de faire tous ce qui était en son pouvoir, c’est-à-dire beaucoup, pour se souvenir et innocenter le jeune Malfoy des charges qui pesait contre lui. A suivre… oooooooooooooooooooooooooooooooooooXooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo Voilà un nouveau chapitre de fini, j’espère que vous me ferait par de vos impressions (les auteurs sont de vrai mendiant de reviews, mais ça nous fait tellement plaisirJ) |