Chapitre 3:

Inquiétude et danger (partie1)

« Idiot!!! »cria Draco à l'encontre de l'étranger.

« Tu es toujours autant effrayé lorsqu'on te surprend... »constata l'inconnu.

« Tu sais...les vieilles habitudes ont la vie dure... ».

« Et s'il te plaît, ne me fais plus de telle frayeur... »continua le blond.

« Ok! Marchons un peu, tu me raconteras les derniers potins du village! »fit l'étranger en rigolant; détendant l'atmosphère.

« Ah ah! Tu sais que ça ne m'intéresse pas beaucoup, mais toi Alberforth, aurais-tu une âme de fleur bleue? »répliqua le blond, un sourire ornant son visage, qui avait perdu toutes trace de soucis ou d'inquiétude.

« Non, pas particulièrement, mais je connais tes jardins secret! »continua le plus vieux aucunement déstabilisé par la réponse de Draco.

« Oh non! Fit Draco en prenant un air dévasté. Comment as-tu deviné que je faisais pousser des plantes en cachette?! »

Les deux amis se regardèrent avant d'exploser de rire. Le plus vieux était heureux, voir le jeune Malfoy rire, surtout en ce moment, était une vraie bouffée d'air frais. Il avait appris à connaître se garçon qui était si différent de l'image que les gens ont de lui. S'occuper de Draco et d'Eleanor, lui avait permis de faire son deuil et de pardonner.

« Ah! Oui, je suis venu te voir pour te parler d'un sujet important. »l'interpella Alberforth avec un air sérieux qui enleva le sourire de Draco, s'attendant au pire, comme souvent.

« Ne fais pas cette tête de déterré! Ce n'est pas une mauvaise nouvelle...mais une...très...très bonne... »Reprit-il.

« Ah! Et?... »Demanda Draco, de nette marques d'impatience dans la voix.

Il montre de plus en plus ses sentiments, c'est bon signe. Il vas enfin pourvoir se reconstruire avec sa fille et ses amis, en espérant pensa le jeune frère de Dumbledore.

« Albus, c'est réveillé de son coma... Il paraît qu'il n'a pas gardé de séquelle ou peu. Je pense aller le voir demain, pour qu'il s'occupe de toi au plus vite. Il va t'innocenter aux yeux de la société magique et tu vas retrouver ton rang, tes biens et tes amis... »Raconta Alberforth emporté par son optimisme du moment.

« Si tu le dis... »Répondit le blond d'un ton neutre, le visage impassible.

« Qu'es qui ne vas pas? »

Draco se retourna et contempla la lune dans le ciel et dit:

« Je ne sais pas si ça serviras à quelque chose qu'il en parle a part remuer une vieille affaire. Pour la société magique je ne suis que le fils Malfoy, fils du bras droit de Voldemort, un mangemort en puissance et pour mes amis, si on peut encore parler d'amis, je suis un sale con, menteur et hypocrite....Alors autant laisser la situation comme elle est... »

« ATTENTION!! »Cria sans prévenir Alberforth.

Draco sursauta, et chercha le danger près à lancer un sort sans baguette. Alberforth observait le Serpentard; il avait les pupilles dilatés, regardé partout dans l'espoir de parer une attaque et tremblait de partout.

Bien sur, il veut me faire croit que tout vas bien et que la situation lui convient. Si il continue comme ça, dans trois ans il meurt d'une crise cardiaque sauf si des mangemort ou la communauté sorcière le retrouve avant. Pensa-t-il.

« NON, mais ça vas pas?!! Il faut te faire soigner! Et. Ne. Me. Fais. Plus. De. Frayeur. Pareille.! »s'énerva Draco en lançant un regard typique de sa famille.

« Écoute, tu a bien vu comment tu as réagis. Tu ne peux pas vivre en ayant constamment, peur de te faire attaquer ou qu'un problème arrive. Il faut que ça s'arrête et tu le sais aussi bien que moi...Tu ne veux pas non plus que ta fille vive cachée tout sa vie...hein?! » Alberforth lui parla d'un voix douce pour essayer de le calmer et ainsi de mourir, parce qu'un Malfoy énervé peu être très méchant.

« Je...Draco cherchait ses mots, il avait compris la justesse de propos du Barman de la Tête de Sanglier, mais il avait peur. J'ai peur des sorciers et de leurs réactions face... »

« A toi? Pourquoi, s’ils savent que tu es innocent il n'y aura pas de problème? »

Draco secoua la tête et répondit d’une voix basse:

« Face à ma fille... »

Alberforth comprit l'inquiétude de ce dernier. Voyant la détresse dans laquelle il se trouvait, il le prit dans ses bras pour le rassurer et lui passer un peu de force. Parfois il ressemblait tellement à sa sœur, autant par son apparence que par son comportement. Ils étaient tous les deux blonds, d'une blondeur platine et assez fin. Bien que Draco n'aimait pas que l'on dise ça de lui. Alberforth sourit en se souvenant de la première fois ou il avait fait remarqué ça à Draco...Ils avaient bien rigolé.

Ils rentrèrent en silence, chacun perdu dans ses pensées. Arrivé devant la maison, Alberforth stoppa sa marche et dit: « je vais partir. Demain à la première heure, je vais le voir. Je passerais dans l'après-midi pour te dire comment ça c'est passé...Ok? »

« Ça me va, on sera surement rentrés du marché et j'aurai fini mes livraison. »

Alberforth se dirigea vers la zone de transplanage, non sans adresser un dernier signe à Draco. Draco attendit encore quelques minutes dans la nuit noir avant de rentrer. En se retournant, il ne vit pas des ombres qui l’observaient rentrant chez lui.

Le lendemain, Draco et Eleanor se préparèrent pour aller au marché avec Maria. Il fit prendre à sa fille et à lui, une potion qui modifiait légèrement leurs apparences. Elle était donc moins puissante que le polynectard mais elle durait beaucoup plus longtemps, une demi-journée contre une heure leurs permettant de faire tranquillement ce qu'ils avaient à faire sans être beaucoup gênés par le temps.

La sonnette de la maison retentit juste au moment où ils finirent de se modifier.

« Papa!!!!!!! Je peux aller ouvrir? »Cria la petite fille survoltée.

« Oui mais n'oublie pas de... »Commença Draco.

« De demander qui c'est!! Je sais papa... »Fit-elle en levant les yeux au ciel. Que son père pouvait être paranoïaque parfois, comme changer d'apparence pour pas que les habitants du village devinent qu'ils sont des sorciers.

« Marrainne!!!!!!!!!!! C'est toi? »

« Ouais! Qui veux-tu que se soit d'autre? Surtout à c't'heure là! »

La brune ouvrit la porte et sauta dans les bras de sa marraine.

« Saluuuuuuuuut »

« Coucou ma puce » répondit la rousse sans s'inquiéter par le changement d'apparence. « Et ne m'appelle plus marraine sa fait vieille fille » grinça-t-elle.

« Alors tu ne m'appelle plus ma puce. Je suis grande. » répliqua au tac au tac l'enfant avec une posture sur d'elle et légèrement prétentieuse.

Maria se rappela du jour où elle avait découvert la vérité sur cette petite famille.

Flash back:

Maria prit son vélo pour aller chez son nouveau voisin. Il avait emménagé, il y a peu de temps dans se petit village, il c'était tout de suite attiré la sympathie des villageois; il faut dire que peu d'homme s'occuperait seul d'un enfant en bas âge.

Au début, elle ne pouvait pas le voir, avec ses sourires enjôleurs, ses phrases toutes faites, sa politesse, ... Elle trouvait qu'il avait l'air de cacher quelque chose du style d'un criminelle en cavale, plutôt qu'un prince charmant comme le disait les femmes du village.

Elle l'avait observé pendant un moment et avait un jour vu une souffrance derrière ses beaux yeux et son masque parfait pour beaucoup de gens qui se contentaient de cette façade, mais pas elle, elle voulait savoir. Elle allait connaître le fin mot de l'histoire, pour cela elle s'était rapprochée de lui devenant petit à petit très proche de lui, voire amie; mais il y avait toujours un distance entre maintenue par les secret de ce dernier.

Aujourd'hui, il fêtait l'anniversaire d'Eleanor. Qu'est-ce qu'elle était adorable cette petite du haut de ses cinq ans et ses manières de princesse, ... mais toujours la première à faire les mauvaise blague et à mettre la main à la patte pour aider son père. Elle est un souffle d'air frais dans ce village qui n'avait plus d'enfant, depuis longtemps.

Elle arriva à midi devant la maison, la fête ne commençait que dans trois heures mais Draco il avait demandée de passer plutôt, si ça ne la dérangeait pas bien sur, pour l'aider à tout installer. Elle toqua à la porte d'entrée, n'obtenant aucune réponse, fit la tour de la maison.

Elle s'arrêta net, totalement pétrifier par ce qu'elle vu.

À suivre......