Blablabla: Anglais Blablabla: Français. Chapitre 3 Chantage, haine et Cérémonie. Deux semaines furent nécessaires pour faire tout cela et quand ce fut terminé, Fudge téléphona au premier Ministre Moldu et lui apprit que la fortune de Monsieur Potter avait retrouvé son ancien niveau. Fudge ne sut jamais que les Gobelins avaient été contactés par les moldus et payé afin qu'ils gonflent la fortune du jeune homme. Et l'argent devait être mis dans un compte moldu d'une des succursales de la banque des gobelins. Quand l'argent arriva sur le compte, le Ministre du Budget le fit transiter dans des centaines de comptes différents, le faisant totalement disparaître, puis le ramenant dans un compte aux îles Caïman. Les intérêts de l'immense fortune seraient transférés dans le compte courant de Harry. Le premier ministre contacta Noreen et lui apprit la bonne nouvelle. La jeune femme ravie fonça dans la salle de bain et révéla à Harry qui faisait les joints sous le regard goguenard de Fumseck, qu'il avait retrouvé toute sa fortune. Bizarrement, cette nouvelle n'eut pas l'air de le réjouir et quand Noreen lui demanda pourquoi, Harry lui répondit : -Cela fait presque un an que je suis ici, je considère cette maison... comme la mienne. Je peux payer un loyer pour rester ici. Je ne prendrai pas beaucoup de place, c'est promis. -Restez autant de temps que vous le voulez. Vous êtes le bienvenu ici. Le sourire que lui fit le sorcier fut la plus belle des réponses pour Noreen qui trouvait le sorcier assez à son goût et si elle ne lui avait pas encore fait du rentre dedans, c'est qu'elle ne le sentait pas encore prêt pour des relations plus qu'amicales. Mais maintenant, les choses avaient changé et elle allait l'apprivoiser son sorcier. Dès le lendemain de cette discussion, Noreen commença son plan drague en utilisant le point faible des hommes, leur estomac. Tous les matins au chant de Fumseck, elle faisait un délicieux petit déjeuner que dévorait joyeusement Harry. Noreen faisait la gentille petite femme au foyer et séduisait facilement le jeune sorcier sous le regard amusé, approbateur et heureux du magnifique phénix. À l'extérieur de la maison, les moldus préparaient une cérémonie internationale afin de remercier celui qui leur avait sauvé la vie. Le président français était en contact permanent avec Noreen afin de savoir l'état d'esprit du jeune héros et il organisait tout tranquillement avec l'aide de tous les pays européens. En même temps, ils décidèrent de réapprovisionner le monde sorcier, mais au compte-goutte afin d'avoir la main-mise sur le Ministère de la Magie sans que quiconque puisse dire quoi que ce soit. Maintenant que Harry Potter avait retrouvé sa fortune, il devait avoir le droit de retourner dans son monde. Le Ministre de la justice contacta Fudge et lui ordonna de permettre à Harry de revenir dans le monde magique, mais Fudge lui dit : -Il a été jugé et condamné à l'exil. -C'est dommage, pour vous. Vous serez condamné à tous mourir de faim. Vous le direz à vos électeurs, j'espère. Bonne journée. -Mais je... -Bonsoir Monsieur Fudge, et bonne agonie. Fudge regarda avec horreur le combiner téléphonique, ils allaient les laisser mourir de faim. Ils étaient perdus. Comment faire? Il ne savait pas quoi faire. Le seul qui pouvait avoir l'idée était.... Mais oui, Dumbledore. Il l'aiderait à se sortir de cette panade. Il transplana devant l'école de Poudlard et découvrit avec stupéfaction tous les sorciers accompagnés de leurs affaires devant les portes closes. Fudge se faufila vers le portail et découvrit une pancarte avec écrit : « Propriété de la Famille Potter, interdiction d'entrer ». Fudge se tourna vers les sorciers et découvrit les professeurs, le directeur et les élèves assis sur leurs malles, choqués et affamés. Dumbledore murmura : -Poudlard a toujours appartenu aux Potter, car c'était le manoir de Godric Gryffondor et Harry Potter est son dernier descendant. J'avais complètement oublié, pendant des siècles le Ministère avait réquisitionné l'école sans jamais payer le moindre loyer et les Potter ont oublié que cette école leur appartenaient. Mais il restait des preuves, l'acte de propriété a toujours été au nom des Potter. Comment allons-nous nous en sortir ? -Les moldus nous ordonnent d'innocenter Potter et de lui permettre de revenir dans le monde magique où ils ne cesseront jamais leur embargo. -C'est du chantage ! -Ce sont eux qui ont la nourriture. Et ils empêchent les autres pays à venir nous aider en les menaçant des mêmes représailles. -Alors nous n'avons pas le choix, nous devons leur obéir. Et je crains la fureur de la population, car nous allons devoir leur dire la vérité. -Par Merlin, si nous ne finissons pas à Azkaban, nous aurons de la chance, soupira Fudge. Il n'avait plus le choix. Il transplana au Ministère et ordonna de l'aide d'urgence aux habitants de Poudlard. Des aurors hâves se concentrèrent plus que d'habitude pour transplaner devant Poudlard, mais aucun n'y arriva. Ils étaient trop épuisés et leur niveau de magie était trop bas. Ils durent aller chercher des portoloins qui les amèneraient dans l'école de magie, enfin, dans l'ancienne école de magie. Quand ils furent arrivés, ils emmenèrent les élèves et les professeurs au Ministère et de là les renvoyèrent chez eux en attendant que tout se calme. Pendant ce temps, Fudge organisa une conférence de presse urgente et invita les journalistes moldus, mais aucune agence de presse ne répondit favorablement, car le jour même était organisé une cérémonie qui rendrait à Harry les honneurs après le courage qu'il lui avait fallu pour lutter et détruire ce monstre de Voldemort. Cette cérémonie devait avoir lieu sur les Champs-Elysés. Toute la presse européenne moldue était invitée à retransmettre la cérémonie. Harry reçut une convocation officielle, mais Noreen l'intercepta et dit à Harry l'air de rien : -Oh ! Harry, j'ai oublié de te dire, tu es invité à Paris tout à l'heure. Alors il faudrait que tu sois bien habillé. Tu mettras le costume que je t'ai acheté ! -Ppffuuu ! Oui, maman. -Gamin ! se moqua Noreen. Harry lui tira la langue, puis alla prendre sa douche et s'habilla avec un superbe costume composé d'un pantalon droit noir, une chemise en lin blanc, une cravate noire et des souliers noirs vernis. Il se regarda dans la glace et se trouva vraiment beau. Il rentra dans le salon et eut un grand sourire quand il vit le regard époustouflé de Noreen. La jeune femme le regardait avec l'air d'une louve qui reluque un lapin. Harry aimait beaucoup le regard de la jeune femme sur lui, c'était comme s'il était... aimé pour lui et pour rien d'autre. Il lui fit un doux sourire puis demanda : -Où dois-je aller ? -Tu es attendu au parc des Buttes-Chaumonts à 14h 30, mentit-elle avec un grand sourire. -Mais il est 14h00, je n'y serais jamais à l'heure. -Mais si, une voiture t'attend. -Oh! D'accord. Tu ne viens pas avec moi ? -Je ne peux pas, j'attends le type d'EDF pour discuter le prix de rachat de l'électricité. -Bien, alors à tout à l'heure. Je te raconterai. -D'accord... Harry la salua une nouvelle fois, puis quitta la maison et vit une magnifique voiture noire qui l'attendait patiemment. Harry s'approcha et monta dans le superbe véhicule. Non loin de là, Fudge se trouvait face à des sorciers squelettiques et épuisés. La nourriture était toujours aussi rare et avoir ou non de l'argent ne les aidait pas à en trouver. Le Ministre observa les journalistes ainsi que Dumbledore qui venait d'arriver, et dit gravement : -Bonjour, si je vous ai demandé de venir à cette conférence de presse, c'est pour obéir aux gouvernements moldus. Pendant des siècles nous avons toujours cru être indépendants des moldus, mais nous avions tort, j'avais tort. Nous sommes totalement dépendants des moldus, nous nous sommes axés sur la magie et nous avons abandonné la culture des champs, les moldus nous apportaient la nourriture dont on avait pour vivre. Si la faim nous tenaille, c'est que les moldus ont appris la guerre qui nous a opposé avec Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom et ils ont appris le rôle que le Garçon-qui-a-survécu-et-qui-a-été-banni a joué durant ce conflit. Ils ont été outrés de la manière dont... IL a été traité et ils ont ordonné un embargo politique, économique et social sur nous... en effet, pour les moldus, IL est un héros et ils ont décidé que l'embargo ne sera levé qu'au moment où la vérité sera révélée. Alors voilà, Harry James Potter n'a jamais tué Blaise Zabini, car cet élève de Serpentard a été tué par Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom quelques secondes avant d'être tué de la main du Survivant. Si nous avons fait croire le contraire, c'était pour empêcher le survivant de devenir trop puissant ainsi que d'avoir accès à la plus grande fortune du monde magique. Le silence fut oppressant et Fudge comprit en voyant les regards de colère et même de haine qu'il n'éviterait pas la prison. Une Rita Skeeter qui avait perdu un tiers de son poids hurla folle de rage : -Vous nous avez tous condamné à mort pour de l'argent ?! Les autres journalistes se mirent aussi à crier, crachant leur haine vers le futur-ancien ministre de la Magie. La foule devint rapidement hystérique et incontrôlable. Pour la plus grande peur de Fudge, les aurors étaient aussi furieux que les journalistes et tous pointaient leur baguette sur le ministre. Fudge ne dut son salut qu'à une fuite rapide grâce à un portoloin d'urgence qu'il transportait toujours sur lui. Dumbledore voyant qu'il avait une chance de faire retomber la vindicte populaire sur l'ancien ministre prit un air outré et s'écria d'un air aussi furieux que les autres : -Ce que le ministre a fait est ignoble. Je comprends et je soutiens l'action des moldus. J'espère que ce pauvre Harry Potter sera rapidement innocenté de toute les charges qui pèsent sur ses épaules. Toute la foule fut à cent pour cent derrière lui et demandait à corps et à cris une révision du procès de Harry Potter afin qu'ils puissent manger à leur faim. La justice se mit en place et le Magenmagot ordonna de nouvelles élections, mais après un procès contre Fudge. Il fallut cinq mois avant qu'un nouveau Ministre de la Magie, Amélia Bones, contacte les moldus pour leur faire part des changements. Mais revenons à Harry, le jeune sorcier arriva avec la superbe voiture sur la plus belle avenue du monde et au lieu de se diriger vers le dix-neuvième arrondissement de Paris, le véhicule s'arrêta sur le rond point de l'Arc de Triomphe. Harry sortit perplexe de la voiture et vit quinze personnes l'attendre. Les chefs d'État comprirent d'après l'air totalement déconnecté de Harry qu'il ne savait pas ce qui allait se passer. Les quinze représentants l'Europe et les pays qui avaient dû supporter la violence de Voldemort observèrent le jeune homme un peu perdu. Harry leur dit avec timidité : -Heu... Bonjour... je ne devais pas aller aux Buttes... heu... Chaumonts ? -Aux Buttes Chaumonts ? demanda le président français en le regardant avec stupéfaction. Le premier ministre anglais pouffait de rire en comprenant que Noreen avait un peu menti au jeune homme pour qu'il ne s'enfuit pas s'il apprenait ce qu'il allait subir. Le président français ne voulut pas comprendre et demanda à Harry de s'approcher. Là, il vit un micro et c'est à ce moment précis qu'il se rendit compte que toute la ville de Paris était réuni autour du rond point et que les yeux du monde étaient pointés sur lui grâce aux caméras qui le scrutaient. Harry se retrouva donc entouré par des hommes qui tenaient le monde sorcier entre leurs mains et le président français, Daniel Poinsot, commença son discours : -Aujourd'hui est un grand jour. Il y a un an, nous avons découvert que les sorciers existaient et que tous ce que nous pensions être des contes de fées appartenaient à notre réalité. Nous avons découvert dans le sang que tous les sorciers n'étaient pas du côté du bien car Voldemort avait l'intention de nous anéantir tous jusqu'au dernier. Mais alors que nous pensions mourir, un jeune homme courageux, sorcier comme ce monstre, s'est battu comme un lion et au risque de se faire tuer, a détruit ce tyran et nous a tous sauvé. Et alors qu'il aurait dû être traité avec respect comme le héros qu'il est, il a été trahi, spolié de sa fortune, banni et chassé comme un mal propre. Mais maintenant que cette infamie soit réparée par tous les représentants des pays européens menacés par Voldemort. C'est pour cela qu'au nom de la France et du peuple français, je vous fait chevalier de l'ordre de la légion d'honneur. A suivre |