Blablabla: Anglais Blablabla: Français. Chapitre 6 Mariages, fêtes et Maraudeurs La presse se faisait une joie de relayer l'information, mais sans rien dire des préparatifs afin que les quatre amoureux en aient la surprise. Tout était prêt, toute l'Europe avait hâte de voir le mariage encore plus attendu que celui du Prince Charles et de Lady Diana. Quand le jour tant attendu arriva, une foule incroyablement nombreuse attendait l'arrivée des deux couples. Les deux femmes se parlaient avec nervosité, en étant dans une autre voiture, car elles avaient décidé que les hommes ne devaient pas les voir avant la cérémonie. Le cortège se composait d'une vingtaine de motards de la police et de la gendarmerie, d'une Duesenberg de 1935 dans laquelle se trouvait les futurs mariés aussi voir plus nerveux que leurs futures femmes, ensuite, une Dion-Bouton de 1914 où papotaient les femmes dans leurs magnifiques robes blanches, ensuite venait les officiels et tout ce petit beau monde roulait au pas dans un silence incroyable brisé seulement par les flash des appareils photo. Les deux couples pénétrèrent en même temps dans la salle où aurait lieu la cérémonie civile. Les quatre amoureux écoutèrent le maire avec attention et au bout d'une demi-heure, Noreen McNamara devint devant la loi Noreen Potter et Viviane Paimpont devint Viviane Black. Les deux couples s'embrassèrent joyeusement et signèrent les registres enregistrant leur union. Ils sortirent tous les quatre de l'Hôtel de Ville, puis entrèrent dans les voitures comme à l'allée, les femmes ensembles et les hommes dans l'autre voiture. Le cortège avança doucement à travers les rues bondées quand la voiture fut stoppée par un petite garçon qui échappa à ses parents et se jeta presque sous les roues de la magnifique voiture. Harry qui avait tout vu, sortit précipitamment de la voiture et vit que le garçonnet n'avait rien. Il le releva, épousseta ses habits du dimanche, puis l'amena avec douceur à ses parents qui avaient eu la peur de leur vie. Quand Harry revint vers la voiture, il vit une petite fille d'à peu près quatre ans qui l'attendait. La fillette lui dit, alors que sa voix résonnait clair dans le silence : -Tu as sauvé mon papa et ma maman. Alors tient ! Elle lui tendit un ours en peluche noirci par des sortilèges et presque en morceaux. Harry s'agenouilla devant l'enfant et répondit : -C'est pour moi ? -Oui, y s'appelle Doudou. C'est les méchants qui l'ont cassé. Harry enlaça tendrement la fillette et prit l'ours dans ses mains. Avec un sourire, il passa sa main sur le jouet et l'ours en peluche reprit sa beauté d'antan. Il était redevenu blanc, ses pattes étaient à nouveau accrochées à son corps et il avait ses deux yeux. -Je te remercie, c'est un beau cadeau, mais je te confie Doudou. Il est encore très affaibli et je n'aurai jamais le temps de m'en occuper, et puis je ne le connais pas. Et Doudou, il te suit depuis ta naissance, il va être triste sans toi, tu ne crois pas ? -Oui, merci Harry. -C'est à moi de te remercier. Tes parents peuvent être fiers de toi. Va les retrouver et fêter la guérison de Doudou. La fillette embrassa Harry sur la joue, l'étrangla une deuxième fois, puis se précipita vers ses parents pour leur montrer la renaissance de son meilleur ami. Les parents de l'enfant lancèrent un regard de reconnaissance vers le sorcier et la jeune femme s'approcha de Harry qui se releva et le serra contre elle. Ensuite, elle lui embrassa la joue gauche : -Ça, c'est pour avoir sauvé ma fille. Elle l'embrassa sur la joue droite : -Ça c'est pour avoir sauvé ma famille. Elle l'embrassa sur la bouche en disant : -Et ça, c'est pour avoir sauvé le monde. Quand elle s'écarta, Harry était écarlate. Sirius qui était sorti de la voiture s'exclama : -Et bien, maintenant je sais quoi faire pour avoir toutes les filles de Paris. -Ah oui et quoi ? -Je sauve le monde ! Les moldus et même leurs futures femmes éclatèrent de rire devant la blague de l'ancien prisonnier. Les deux sorciers étaient vraiment aimés des moldus, ils étaient honnêtes, chaleureux, doux avec les enfants enfin pour Harry et blagueur, pour Sirius. S'ils n'étaient pas en instance de mariage, ils auraient eu beaucoup de demande. Les deux hommes saluèrent une nouvelle fois la foule, puis pénétrèrent de nouveau dans la voiture et le cortège repartit sous les cris de joie et les coups de klaxon des voitures bloquées dans les rues adjacentes. Des parisiens de leur balcon lancèrent des confettis et même tirèrent des petits feux d'artifices. Harry et Sirius regardaient ça avec émotion. Ils étaient totalement acceptés par les moldus ce que les sorciers n'avaient jamais fait. Enfin, le cortège s'arrêta sur le parvis de Notre-Dame. Les deux hommes sortirent en premier de la voiture et observèrent avec stupéfaction la cathédrale. Le bâtiment saint n'avait besoin d'aucune fioriture pour être magnifique. La lumière du soleil tapait la superbe façade et l'embellissait naturellement. Harry sursauta violemment quand un petit garçon lui attrapa la main et l'emmena vers le portail. Sirius rigola doucement et suivit le petit groupe jusqu'au coeur de la nef devant le prêtre qui célébrerai la cérémonie. Harry et Sirius étaient aussi nerveux l'un que l'autre. Ils étaient déjà mariés devant les hommes, mais là, ils se sentaient tellement petits face à la magnificence des lieux. Tous les deux se regardèrent tremblant et ils sentirent leurs yeux s'humidifier quand ils virent leurs deux femmes arrivés aux bras de leurs pères respectifs. La cérémonie fut magnifique et l'amour faisait comme une aura autour des deux couple. Le silence n'était brisé que par la musique sacrée que jouaient les grandes orgues. Quand ils sortirent de la cathédrale, les cloches sonnèrent à toute volée suivit rapidement par toutes les cloches non pas du pays, mais bien du monde moldu. Le Monde célébrait la victoire de Harry Potter. Les deux couples riaient et s'embrassaient sous la pluie de confettis, de pétales de fleurs et de grains de riz. Quand les photos furent prises, Harry vit un journaliste qui commentait le mariage du siècle. Harry eut une idée. Il embrassa langoureusement son amour, puis rejoignit le journaliste. L'homme observa le puissant sorcier qui lui demanda gentiment : -Puis-je vous emprunter votre micro s'il vous plaît ? -Bien sûr, monsieur Potter. -Merci. Harry se tourna vers la caméra qui tournait et dit : -C'est la première fois que je parle à la caméra alors pardonnez-moi si j'ai l'air un peu hésitant. Quoique vous disiez tous, je suis et serais toujours votre débiteur. Vous m'avez accueilli et je ne sais toujours pas comment vous remerciez. Vous m'avez sauvé la vie, vous m'avez permis d'avoir une véritable vie avec un avenir heureux et une femme que j'adore. Le journaliste et le cameraman pleuraient doucement, heureux d'avoir pensé à quelqu'un d'autre une fois dans leur vie, d'avoir été tolérant et généreux et voilà qu'ils en avaient été récompensés deux fois. Harry continua doucement : -Voilà, les noces auront lieu au Bois de Vincennes, vous êtes tous qui que vous soyez, invités. Nous vous y attendons tous. A tout à l'heure. Harry rendit le micro au journaliste et rejoignit son épouse, Sirius et Viviane. Après un dernier baiser à son épouse, ils montèrent en voiture. Sirius et sa femme allèrent dans la Dion-Bouton et Harry et son épouse dans la Duesenberg. Les voitures roulèrent au pas et aucun des deux couples ne remarqua que le cortège était devenu beaucoup plus important. Les gens fonçaient chez eux, préparaient des salades ou amenaient les repas qu'ils avaient préparé et tous allèrent au Bois de Vincennes. Le Parc fut assailli, mais il n'y eut aucun problème. La joie et le bonheur pouvaient se ressentir dans tous les coeurs. La fête fut glorieuse et très amusante avec les deux sorciers qui se couraient après sous leur forme animal. Et oui, Harry Potter était animagus et si Sirius se transformait en chien, Harry se transformait en chat.... de trois cent cinquante kilos, tigré aux doux yeux verts. Harry s'amusa à transporter des enfants sur son dos, faisant la joie de ces petits monstres. Si Sirius et Harry quittèrent la Noce assez tôt, la fête continua une bonne semaine, les moldus et les êtres magiques fêtant joyeusement la paix et les traités qui les liaient. Les deux couples filèrent chez eux, se changèrent, prirent une bonne douche, puis réussirent à prendre leur avion qui les amènerait au soleil. Deux semaines de vacances où ils s'amusèrent tous comme des fous. Ils visitèrent l'île, découvrirent une culture totalement différente et des gens avec le coeur sur la main malgré leur peu de richesse. Malheureusement, le temps passe vite et leurs vacances arrivèrent à leur terme. Les quatre amoureux saluèrent une dernière fois la magnifique île de l'océan Indien et prirent l'avion qui les ramenèrent en France. Ils étaient assez excités à l'idée de reprendre leur travail et de commencer leur vie maritale. Sirius et Marine qui habitaient dans un petit appartement décidèrent de déménager et recherchèrent un nouvel endroit où vivre. Harry et Noreen les invitèrent à s'installer au deuxième étage tandis qu'eux étaient installés dans l'immense grenier qui avait été transformé en un magnifique loft. Les deux couples pourraient ainsi vivre ensemble et élever leurs enfants ensemble. Avoir une grande famille, ce que Sirius et Harry avaient toujours voulu avoir. Le couple s'installa joyeusement dans la superbe maison et ils achetèrent l'appartement afin que leurs enfants n'aient aucun problèmes plus tard. Les fêtes de Noël s'approchaient rapidement, en fait, ils étaient à une semaine des vacances. Alors qu'ils devaient normalement travailler, les deux hommes filèrent acheter leurs cadeaux de Noël, puis rentrèrent chez eux et préparèrent la maison. Harry fit neiger dans toute la maison, des stalactites tombaient des escaliers couverts de glaces et des petites fées voletaient dans toute la maison et jouaient avec les décorations moldus de leurs épouses tandis que dans les cheminées flambaient des feux magiques où les flammes étaient en fait des femmes qui dansaient joyeusement. Sirius, lui, transforma les pièces en champs de neige délimités par des futaies. Les meubles étaient posés ça et là, donnant l'air d'être mis n'importe comment. Malgré l'aspect glacial de leur oeuvre, il faisait chaud et la neige ne fondait pas. Quand Noreen et Viviane rentrèrent, elles eurent la même réaction : -AAAAAAAAAAHHHHHHHHHH !!! Elles se tournèrent dans un parfait ensemble vers leurs maris qui les regardaient avec une joie enfantine ne se doutant pas qu'elles voulaient les noyer dans la neige qu'elles pensaient être réelle. Cependant, quand elles suivirent les deux hommes, elles découvrirent que la neige était tiède et que le sol avait la même texture qu'un épais tapis moelleux et chaud. Maintenant qu'elles furent rassurées, elles furent ravies de l'initiative de leurs hommes. La semaine passa vite et le travail était moins dur, car les choses étaient de plus en plus facile depuis l'acceptation des êtres magiques à l'O.N.U. Ce fut le plus beau Noël de sa vie pour Harry et Sirius se sentait aussi heureux qu'au dernier Noël qu'il avait fêté avec James et Lily. Le bonheur était accentué par les chants joyeux de Fumseck. Pour s'amuser un peu plus, Sirius se transforma en chien et fit le fou sous les rires des trois autres. Il se jeta brusquement sur Harry et se mit à le lécher, seulement, il cessa de faire le cabot quand Harry se transforma en tigre, se jeta sur le chien et le lécha avec frénésie de sa langue rapeuse. Les deux femmes éclatèrent de rire, puis Noreen s'exclama : -Depuis le temps que je voulais une peau de tigre. -Et moi un pull en poils de chien, rétorqua Viviane. Harry et Sirius les regardèrent avec horreur, puis Sirius lança sa femme un regard de chien battu, ce qui ne fonctionna pas avec un tigre de trois cent kilos. Noreen se blottit contre son tigre de mari qui lui lécha le visage en ronronnant tendrement. Sirius fit la fête à sa femme en lui léchant le visage avec frénésie. Les deux femmes soupirèrent de joie. Dieu qu'elles aimaient leurs époux. Maris qui reprirent forme humaine et les serrèrent contre eux. Quand minuit sonna, ils allèrent ouvrir leurs cadeaux qui se trouvaient sous le sapin. Le premier à avoir des cadeaux fut Fumseck. Le phénix découvrit des boîtes de Werther's Original de la part de Viviane, une grosse boîte de quality street de la part de Noreen, un perchoir énorme fabriqué par Harry et une fontaine d'intérieur où il pourrait prendre des bains de la part de Sirius. Le phénix en pleura de joie et remercia ses amis, sa famille avec des chants vibrants de bonheur avant de se jeter sur les bonbons. Ensuite, ce fut à Noreen d'ouvrir ses paquets. Son Harry lui offrit une magnifique parure qui avait fait baver la jeune femme durant l'une de leurs promenades et que Harry avait acheté. Elle reçut de Sirius un livre d'un auteur qu'elle adorait, Stephen King : -Cujo ! Je ne l'avais pas. Oh! Merci. Je t'adore Sirius. -Ah ! Je savais que tu étais folle de moi, pavoisa Sirius. -Malheureusement mon cher Sirius, ma Noreen est folle de mon corps, répliqua Harry en embrassa sa femme sur le nez. Et puis, au moins, je ne sens pas le chien mouillé quand je prends une douche, Padfoot ! Noreen et Viviane pouffèrent de rire devant les gamineries de leurs maris. Sirius s'exclama : -Môssieur Padfoot voudrait rappeler à Môssieur Pronglet qu'il a vu ses petites fesses roses ! Tu as encore du lait sur le nez, Pronglet ! Harry regarda son parrain avec l'amour d'un fils pour son père, car Sirius était le père qu'il n'avait jamais eut. Harry ne se retenant pas se jeta dans les bras de son parrain et lui dit : -Je t'aime Sirius. -Je t'aime aussi Pronglet, murmura Sirius avec les larmes aux yeux. Viviane calma les choses en tendant un paquet à Noreen en disant : -Tiens, voilà mon cadeau, parce qu'avec ces deux pleureuses, on en a encore pour trois jours. -Hey ! s'indignèrent Harry et Sirius dans un parfait ensemble. La jeune femme leur tira la langue tandis que Noreen ouvrait son cadeau et découvrit un magnifique chaton, femelle, tout blanc avec une tâche noire sur l'oeil. Elle avait décidé de l'appeler, Hématome mais la surnomma Emma. Après ces magnifiques cadeaux, elle embrassa tout le monde y comprit Fumseck qui daigna sortir le bec de ses bonbons. Après Noreen, ce fut Viviane qui ouvrit ses cadeaux. Elle reçut de son époux un magnifique masque vénitien, de même que de la part de Noreen. Cependant, elle reçut une machine à pain de la part de Harry qui savait qu'elle n'avait jamais le temps d'acheter une baguette et elle détestait le pain de la boulangerie du coin. Toute contente, elle embrassa tout le monde, puis se fut le tour des hommes d'ouvrir leurs présents. Avec un sourire, Sirius lança : -Après les femmes, les enfants. Harry lança un regard noir vers son parrain, puis lui tira la langue et ouvrit le premier paquet qui lui avait été offert par sa femme. Il découvrit une mallette en cuir avec des chaussures assorties et le costumes qui allait avec. Il pouffa de rire car sa Noreen s'était souvent plainte de l'horreur qu'il avait et qu'il avait dû trouver dans une poubelle du quartier. Dans le deuxième paquet offert par Sirius, il découvrit une chouette, une chouette blanche qui battait des ailes en hululant comme une folle. Harry la reconnut instantanément, ouvrit la cage avec empressement et serra sa chouette contre lui en pleurant de joie : -Hedwige ! Oh Hedwige ! J'ai cru ne jamais te revoir mon amie. La chouette hulula de joie et frotta sa tête sur celle de son maître, puis elle s'envola et se posa sur l'épaule de Harry. Le jeune homme demanda à son parrain : -Comment as-tu fais ? -Disons que Viviane et un gros chien noir ont écumé le Chemin de Traverse et ont découvert cette pauvre chouette qui agressait tout le monde. Mais quand ma chère et tendre lui a demandé : « Veux-tu rejoindre Harry ? » elle s'est laissé acheter et nous voilà. -Merci Viviane, merci Sirius. Hedwige s'envola de nouveau et se posa sur une chaise afin d'observer son maître ouvrir un tout petit paquet. Très étonné, il déchira le papier et découvrit une clé. Il regarda les trois autres qui lui dirent : -Va dehors, tu vas avoir une surprise. Harry sortit et découvrit près de la Toyota de sa femme, une peugeot 207 CC bleu glacier. Il l'adorait déjà. Il lança un coup d'oeil derrière lui et vit que les trois autres étaient encore à l'intérieur D'un geste de la main, il alla garer sa voiture et celle de Noreen un peu plus loin, afin de dévoiler autre chose, puis retourna à l'intérieur. Quand il fut dans le salon, il se jeta sur tout le monde et les embrassa heureux des cadeaux, il allait dire à Sirius d'ouvrir ses présents quand il remarqua qu'il restait un cadeau et assez volumineux. Il l'ouvrit et découvrit un classeur en métal. À L'intérieur, il y avait des papiers, actes notariés, contrats, etc... et surtout, l'acte de propriété de Poudlard. Il rata une ou deux respirations, puis éclata de rire et s'exclama : -Je suis le propriétaire de Poudlard. -C'est pas vrai ! s'exclama Sirius stupéfait. -Mais je te le jure, regarde ! Harry leur donna l'acte et les deux familles hurlèrent de joie, c'était la meilleur des vengeances contre le vieux fou et l'Ordre du Phénix. Après cela, ce fut à Sirius d'ouvrir ses cadeaux. Le premier lui avait été offert par Noreen, Harry et Viviane. Étonné, il l'ouvrit et découvrit une clé. Là, il comprit. Il se précipita à l'extérieur et découvrit une superbe, magnifique et immense... smart for four. Lui qui avait flashé sur cette voiture, il était plus que ravi. Il avait enfin la voiture de ses rêves. Il fila rejoindre sa femme et l'embrassa passionnément et ne fit pas attention au fait que Harry était revenu de l'extérieur. Après avoir embrassé sa famille, il ouvrit un nouveau cadeau. Là, il découvrit un livre : « Sirius Black, un merveilleux parrain et un ami fidèle, par Harry James Potter et Viviane Paimpont ». En tremblant, il feuilleta le bouquin et découvrit une biographie fidèle de sa vie. C'est en pleurant qu'il découvrit la dernière photo, c'était un montage avec les maraudeurs, Lily, Harry, Noreen et Viviane. La légende disait : Ma famille enfin réunie. Sirius écrasa Harry et son épouse dans une étreinte monstrueuse et murmura doucement : -Oui, vous êtes ma famille. Après un dernier sourire, Sirius reprit l'ouverture des présents et découvrit un autre petit paquet. Très étonné, il l'ouvrit et découvrit une autre clé de contact. Il sortit de nouveau et poussa un hurlement de joie qui fut entendu loin dans le quartier. Il retourna comme un fou dans le salon et se jeta sur Harry, le faisant tomber par terre. -Merci, merci ! Mais comment ? -C'est Hagrid qui me l'a donné un an après ta disparition. Alors je trouve normal que tu retrouves ta moto. Le dernier cadeau venait de Viviane. C'était une toute petite boîte rectangulaire. En l'ouvrant, il découvrit un test de grossesse avec la mention positif. Sirius regarda avec stupéfaction le petit truc en plastique, ne voulant pas comprendre qu'il allait être père. Il se tourna vers son épouse, puis se jeta sur elle et l'embrassa passionnément puis la fit tournoyer en criant de joie. Harry fut vraiment heureux pour son parrain, il avait enfin la vie qu'il aurait toujours dû avoir. Cependant, il faillit se mettre à pleurer quand Noreen s'exclama : -C'est magnifique, nous allons pouvoir élever nos enfants ensemble. Harry regarda sa femme avec une émotion immense, il s'approcha doucement de son épouse, puis la serra contre lui en pleurant doucement. Sa joie était intense et complète. Les deux couples s'embrassaient tendrement et Harry matérialisa leurs amours par des petits coeurs roses à la place des flocons de neige. Sirius cessa d'embrasser Viviane et lança avec un petit sourire : -Harry, nous ne sommes pas à la saint Valentin que je sache ? -Non, mais c'est tout comme, c'est le jour du bonheur. -Tu as raison, tu as bien raison. La soirée continua encore une heure ou deux, puis Harry et Noreen allèrent dans leur chambre tandis que Sirius et Viviane faisaient de même. Ils firent des folies de leurs corps sans savoir qu'en Angleterre, le nouveau Ministre de la Magie Amélia Bones avait ordonné que le jugement innocentant Harry Potter devait être fait le plus vite possible afin que les moldus cessent l'embargo. Amélia Bones demanda à Albus de retrouver Harry Potter, mais l'ancien directeur de Poudlard lui répondit que sans Fumseck, il ne pouvait rien faire. Mais il avait demandé aux moldus et ces derniers l'avaient envoyé paître en lui disant que s'ils n'avaient pas eut besoin de son témoignage pour le déclarer coupable, ils n'auraient toujours pas besoin de son témoignage pour le déclarer innocent et que tant que Harry Potter et Sirius Black n'étaient pas déclarés innocents l'embargo ne serait pas levé. Le Ministre fut pourtant d'accord avec les moldus, les sorciers devaient se débrouiller seuls. Amélia ordonna une enquête et les aurors découvrirent que Pettigrow avait été capturé et Sirius Black innocenté de tous ses crimes. La justice sorcière ne put que suivre, Sirius Black fut innocenté et il fut décidé de lui donner l'Ordre de Merlin première classe à titre posthume. Avec les renseignements qu'elle eut, Amélia réunit le Magenmagot et le procès pour innocenter Harry Potter commença. La haute cour de justice sorcière fut horrifiée en voyant que le dossier contre le survivant était totalement vide. C'était en fait le témoignage de ses « amis » qui l'avait condamné à l'exil. Les amis si fidèles du survivant furent humiliés et durent faire des excuses publiques ainsi que payer une amende pour faux témoignage. Harry Potter fut innocenté et son nom blanchi. Le 12 février, les moldus apprirent avec bonheur que leur héros pouvait revenir en Angleterre. Les membres de l'Ordre du Phénix étaient heureux, ils allaient pouvoir amadouer Potter et lui faire épouser Ginny Weasley. Albus Dumbledore demanda à savoir où se trouvait le survivant pour lui présenter personnellement leurs excuses. Le premier ministre moldu contacta les Potter afin de leur demander s'ils voulaient que les sorciers sachent où ils habitaient. Les deux couples discutèrent entre eux et Sirius dit : -Laisse-les venir, laisse leur voir ce qu'ils ont perdu. Les trois autres se regardèrent et acceptèrent de faire cela. Noreen téléphona au ministre et lui donna la permission. Le lendemain, le ministre contacta Dumbledore et lui donna l'adresse des Potter. Ginny apprenant qu'elle allait retrouver Harry, s'habilla le mieux possible, se faisant belle pour réussir à draguer Harry. Albus prévint tous les membres de l'Ordre du Phénix qu'ils partiraient en France le jour suivant. Les Weasley, Remus et une bonne partie de l'ordre du Phénix décidèrent de suivre Albus. Le lendemain, ils transplanèrent devant la maison. Elle était magnifique avec un énorme terrain, un garage et une piscine. Tous eurent un grand sourire quand ils virent le nom sur la boîte aux lettres : Potter. Albus sonna, mais personne ne répondit une vieille voisine s'exclama : -L'est pas là. Y travaille. Y r'viennent à 16 heures. -Merci, madame. -Qu'a-t-elle dit, professeur ? demanda Ron. Le vieux sorcier traduisit et tous décidèrent d'attendre le retour du propriétaire. Quand 16 heures sonna, ils virent venir une, puis deux, puis trois, puis enfin quatre voitures. Le portail s'ouvrit tout seul et les véhicules pénétrèrent dans le garage et se garèrent les unes à côté des autres. Les sorciers furent surpris quand le portail se referma tout seul aussi. Des voitures, deux hommes et deux femmes sortirent et s'approchèrent des sorciers de l'autre côté du portail. Albus, Remus et tous les membres de l'Ordre du Phénix furent totalement abasourdis quand ils reconnurent un homme qui était mort depuis 10 ans. Remus s'approcha de la barrière et murmura : -Sirius... Sirius ! Le brun se tourna vers lui et lui demanda : -Qui me demande ? -Mais c'est moi, Remus Lupin ! -Oh oui, Lupin ! Tu veux dire celui qui devait protéger Harry et qui l'a abandonné comme un moins que rien quand il a détruit Voldemort ? -Sirius, je... -Je ne veux rien entendre. Tu m'as déçu une fois de trop Lupin. Nous n'avons plus rien à nous dire. Sirius embrassa tendrement sa femme, puis tous les deux allèrent vers la porte d'entrée. Les regards se tournèrent vers l'autre homme et ils virent un Harry Potter avec un magnifique costume trois pièces et une superbe sacoche en cuir qui avait fait rire tous ses collègues car eux aussi trouvaient l'ancienne horriblement vieille et moche. Harry se tourna complètement vers les sorciers et vit avec dégoût une lueur de désir dans les yeux de la belette femelle qui était habillée comme une prostituée. Il faillit faire une grimace d'horreur, mais il se retint à temps. Sa femme s'approcha de lui et devant les sorciers et surtout Albus stupéfait, Fumseck se posa sur l'épaule de Harry et gloussa. Noreen embrassa tendrement son cher et tendre et ne vit pas Ginny serrer les poings de colère. La sorcière ne disait rien car elle ne voulait pas que Harry ait une mauvaise opinion d'elle. Après ce magnifique baiser, Harry regarda les sorcier et dit avec mépris : -Oh ! Mais que vois-je ? Un vieux fou, une ribambelle de belettes pauvres avec une gourgandine, une miss-je-sais-tout, un loup-garou miteux, un mangemort en liberté et des sorciers idiots. Belles brochettes d'imbéciles, non ? -Harry... commença Albus. -C'est mon nom depuis ma naissance. Que voulez-vous? -Nous sommes là pour que tu reviennes dans ton monde, répondit Albus sûr de lui. -Mon monde ?! Mais j'y suis. J'ai un travail en tant que conseiller pour les moldus et d'ambassadeur pour la Magie, alors je ne vois vraiment pas pourquoi je retournerai dans le monde sorcier où j'aurai un travail pourri et mal rémunéré, hein ? -Heu... -En fait, vous êtes là pour que je rouvre Poudlard, c'est cela ? -Et bien... -Et bien c'est non. Tant que vous êtes à la direction de cette école, il en est hors de question. De toute façon, Poudlard rouvrira mais si les professeurs resteront, vous vous ne serez qu'un simplement professeur et rien d'autre. De plus un sort empêchera le ministère à mettre son gros nez là où il ne le faut pas. Normalement, l'école rouvrira en septembre de cette année. En attendant, je ne vous retiens pas. Ron lui demanda : -Harry, nous pourrions redevenir amis, comme avant ? -Comme avant ? Comme avant quoi ? Le fait de me chasser comme un mal propre, de me ruiner, de me voler toute ma fortune, de me trahir comme Queudever a trahi mes parents? Les sorciers tiquèrent alors que dans la maison, un grand éclat de rire ressemblant à un aboiement retentit prouvant que Sirius écoutait la conversation. Cependant, les sorciers furent plus que outrés quand Harry dit froidement : -Pour moi, vous êtes tous des Queudever. Vous êtes des traîtres à la magie. Vous êtes la honte de l'humanité. Si les moldus n'étaient pas là, je serai sûrement mort de faim et de froid. Ils m'ont apporté soutient, considération, confiance, amitié et amour. -Amour ? répéta Ginny. -Oui, amour. Je ne crois pas vous avoir présenté mon épouse, Noreen Potter. -Ta... femme ?! -Oui, ma femme et la future mère de mon enfant qui naîtra dans cinq mois maintenant. Bien sûr, il est hors de question qu'il aille à Poudlard. Il ira à Beaubâton comme tous ses frères et soeurs si nous avons d'autres enfants. Pour les sorciers c'était la fin de tout. Si les Potter snobaient Poudlard, personne n'irait à l'exception de quelques sang-purs et ils n'étaient pas très nombreux, une vingtaine pas plus. Les Weasley voyaient s'envoler les rêves de richesse et de ventre pleins, la nourriture était chère, trop chère pour eux. Et rien dans l'attitude de Harry ne prouvait qu'il avait l'intention de faire quelque chose contre cela. Noreen entra dans la maison et Harry leur dit : -Merci d'être venu, car j'ai pu me rendre compte que vous n'êtes vraiment plus rien pour moi. Je viens enfin de tourner définitivement la page de votre trahison. Bonne chance pour votre... avenir. Harry pénétra dans la maison, laissant les sorciers horrifiés sur le trottoir. Ils ne virent pas les moldus les observer avec un grand sourire. C'était bien fait pour eux, non mais ! Épilogue -Papa ? -Oui, James ? -Pourquoi je peux pas aller à Beaubâton comme Daniel et Ryan ? -Parce qu'il n'y a plus de place nulle part sauf à Poudlard. -Zut ! -Mais bon, le programme est complet et les professeurs sont bons. Il faudra simplement que tu te méfies de ton professeur de Défense Contre les Forces du Mal et de celui de Potions. -C'est qui ? -Albus Dumbledore un vieux fou manipulateur et Severus Rogue, un ancien mangemort. -D'accord papa. Mais je vais être tout seul ! -Mais non ! Junior va aussi à Poudlard ! lança une voix très connue. -Oncle Sirius. Siri ! Les deux enfants se sautèrent dans les bras heureux de se retrouver, puis les deux familles traversèrent une haute arche visible de tous qui les emmenèrent vers la voie neuf trois quart. Les sorciers virent un petit garçon aux cheveux noirs en épis avec des yeux bleus papoter avec un enfant du même âge qui lui avait les cheveux noirs raides et des yeux gris. Ils étaient accompagnés de leurs parents, Sirius et Viviane Black ainsi que Harry et Noreen Potter. Les deux pères amenèrent les affaires de leurs enfants dans un compartiment vide, puis les enfants et les pères rejoignirent le quai. Harry donna à son fils un vieux parchemin et lui dit : -Garde bien ce parchemin caché. -C'est qu'une feuille de parchemin ? -Une feuille de... parchemin ?! Béotien, c'est la carte des maraudeurs. Pour l'activer, tu dois dire: je jure que mes intentions sont mauvaises. Les deux enfants virent un plan apparaître avec des points qui marchaient dans les couloirs où dans les bureaux. Ils étaient ébahis. Harry leur dit : -Pour désactiver la carte, il faut dire : méfaits accompli. -C'est génial papa. -Je n'y suis pour rien, c'est mon père et Sirius qui sont les inventeurs de cette merveille. -Wouaaaahhhh !!!! Sirius fouilla dans sa poche et leur donna des miroirs en leur expliquant : -Ce sont des miroirs à double sens. L'un d'entre-vous dit le nom de l'autre vous pouvez communiquer sans problème. Les deux enfants se jetèrent dans les bras de Harry et Sirius, puis ils durent monter dans le train, car il était bientôt onze heures. Les deux gamins saluèrent leurs parents, puis pénétrèrent dans leur compartiments et dirent : -James, ça te dirait d'être les dignes successeurs de nos familles ? -Sans aucun problème Sirius. -On va leur faire tous payer ce qu'ils ont osé faire à nos parents, sifflèrent les deux enfants en se frottant les mains avec un air démoniaque. FIN |