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Nouveau Destin, Nouvelle Entrée
Par Sulfire
Harry Potter  -  Romance/Action/Aventure  -  fr
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    Chapitre 3     Les chapitres     2 Reviews    
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Fascinant...!
 

A Fan fiction of Harry Potter !

Nouveau Destin, Nouvelle Entrée...

Chapitre 3

Fascinant...!

 

 

La lumière de l’aube perçait déjà à travers mes paupières closes.
J’ai toujours haïs le matin.

Je me redressai et m’étirai lentement avant de daigner regarder l’heure. Un juron m’échappa. Merlin, plus que trente minutes avant le début des cours ! Je me levai immédiatement et fis voler d’un coup de baguette des vêtements jusqu’à la salle de bain, espérant que Granger ne s’y trouva pas.
Je fourrai plusieurs manuels au hasard dans mon sac, et le jetai sur le canapé, dans la salle commune de nos appartements, avant de me ruer dans la salle de bain. Première bonne nouvelle de la journée : espace inoccupé. J’enlevai précipitamment mes habits d’hier, avant de pénétrer dans la douche. L’eau bouillante me fit un bien fou, et, une fois lavé, séché et habillé, je fus ravi de constater qu’il me restait encore dix huit minutes pour prendre mon petit déjeuner, et ne pas arriver en retard pour mon premier cours de l’année. Je m’attardai une minute de plus dans le miroir, pour m’assurer d’être parfait - chose évidente -, et ne fus pas déçu. Je portai une simple chemise blanche allant à merveille avec mon teint angélique, et un simple pantalon noir pour le contraste. Hélas, cette hideuse robe scolaire recouvrait l’ensemble parfait. Enfin, mes cheveux si clairs et ordonnés étaient sublimes, eux. Tout l’opposé de ce balafré d’Harry Potter. À croire qu’il ne jugeait pas avoir besoin de cheveux au moins « normaux », pour avoir du succès. Merlin, je hais les personnes si narcissiques !

Enfin, il ne me semblait pas avoir le temps pour songer à ce crétin. Je m’emparai de mon sac et dévalai les escaliers jusqu’à l’entrée de la Grande Salle, où je me stoppai net pour regarder l’heure. Il me restait encore 15 minutes. Je me remis une mèche de cheveux en place, arborai mon regard le plus méprisant, et ouvrit l’immense porte. Gagné. Tout les regards se tourne vers moi. Je restai impassible, feignant n’avoir rien remarqué, et m’avançai d’un pas lent - pour que le monde m’admire à son gré - vers la table des Serpentards, où je m’assis tel leur Prince. Pourtant, je vis bien que quelque chose clochait. Tous avaient déjà détournés le regard. Je ne pus que tourner mes propres yeux vers la source de leur admiration, et reçoit une décharge électrique. Comment avais-je pu ne pas y penser ? Mademoiselle Sulfire était… indescriptible. Malgré sa petite taille, le jean noir qu’elle portait lui donnait des jambes infiniment longues. Et, lorsque mes yeux remontèrent sur son corset rouge, la petite cuillère que je tenais entre mes mains se tordit sous ma poigne. C’était impossible, elle ne pouvait pas être Professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Comment ce crétin de Dumbledore voulait-il que l’on se concentre ? Mon regard se posa un instant sur le gros chien noir à ses côtés, qui semblait ne jamais la quitter. À mes cotés, Blaise et Théodore bavaient littéralement devant Elle. J’esquissai une moue dégoutée, et reposait le jus de citrouille que je venais d’avaler.

« Fermez la bouche, vous êtes répugnant », leur fis-je remarquer.

Ils s’apprêtaient à répliquer lorsque Snape nous déposa l’emploi du temps sous le nez. Je réprimai un grognement en m’apercevant que nous n’avions pas Mademoiselle Sulfire avant quatorze heures. Comble du malheur, c’était un cours commun avec les Gryffondors. Déjà que nous devions les supporter en première heure, en potions. Je me permis de soupirer, avant de me lever. Immédiatement, tous les septièmes années Serpentards firent de même. Je ne pus empêcher un petit sourire supérieur de fleurir sur mes lèvres, et sorti de la Grande Salle, accompagné des ma « horde ». Nous arrivâmes finalement avec deux minutes d’avance aux cachots. Donc cinq minutes avant la plupart des Gryffondors. Le cours fut intéressant, comme à son habitude. Snape enleva vingt point à Potter pour son insolence, dix à Granger pour avoir donné une réponse sans son autorisation, et attribua vingt point à Serpentard pour mon Philtre de Calmant particulièrement bien réussi. Je fus tout de même déçu de voir que Weasley n’eu pas de points enlevés. Enfin, j’étais peut-être un peu exigeant.
Le reste de la matinée fut consacrée à de l’Histoire de la Magie, matière passionnante, si nous ne tenons pas compte du professeur. Si tous les fantômes sont comme Binns ou le Baron Sanglant, il est normal qu’il y en ai si peu dans le monde des Sorciers. Le déjeuner fut fade, comme à son habitude. Si il y a bien une chose que je regrette du Manoir Malfoy, ce sont les cuisiniers. Il est aisé, rien qu’à la saveur, de deviner que ce ne sont pas des Elfes de bas niveau, que nous, nous employons !
Il était treize heures quand nous finissons de déjeuner. Nous descendîmes tous à la salle commune en attendant, et discutons du cours suivant.

« Je suis sûr que ça va être génial, lâcha Blaise. N’est-ce pas, Draco ?

- Et comment puis-je le savoir ? Décidément, je me demande bien ce que vous pouvez trouver à cette Moldue, » répliquai-je d’un ton hargneux.

Les deux garçons me regardent, étonnés, alors que Pansy se jette littéralement sur moi, me coupant le souffle. Il fallait dire que, niveau légèreté, j’aurais connu mieux.

« Dracoooooo ! Mon chéri, tu me rassures. Je ne comprends pas non plus ce que tous ces garçons lui trouve, dit-elle, arborant une moue boudeuse qui ne lui va absolument pas.

- Les hormones, ma belle. Les hormones… »

Je devins songeur, caressant machinalement les cheveux noirs de Pansy - il faut leur accorder de l’attention, aux pékinois -, toutes mes pensées dirigées par Mademoiselle Sulfire. Certes, les hormones jouaient sûrement, mais tout de même. Cette femme était irréelle. Je fermai les yeux, me questionnant sur la nature du cours qui allait suivre, et dû sûrement m’assoupir, car la main de Pansy me tira de mes rêves.

« Draco, dépêche-toi, nous allons arriver en retard ! »

Je grognai de mécontentement, mais me levai tout de même. Si il y avait bien un cours dont je ne voulais pas rater une minute, c’était celui-ci. Aussi, moi et ma troupe de Serpentards nous dirigeâmes ensemble au premier étage. Je ne pus m’empêcher d’afficher clairement un air surpris en apercevant tous les Gryffondors, trépignant déjà devant la salle. Je regardai l’heure et m’aperçu que le cours ne commencerait pas avant cinq minutes. Décidément, le nouveau Professeur avait du succès. Cette pensée me contrariai étrangement. Je m’approchai de la porte, quand la voix si désagréable de Granger m’abima les oreilles :

« Non mais sans blague, Ron ! Tu veux bien arrêter ? Je ne comprends pas ce que vous lui trouvez tous ! »

Je me retournai immédiatement et lui adressai un de mes fameux sourires narquois :

« Allons, Granger. Vexée de voir que Weasley bave plus devant une professeur qui ne lui accorde pas la moindre importance que devant toi, qui lui coure après depuis ta première année ? »

Dans le mille. Les deux prirent immédiatement une teinte cramoisie, alors que j’ignorai royalement le regard de Potter. Ce fut à ce moment là que la porte s’ouvrit, et qu’une foule de troisième année en sortie, surexcitée. J’entendis vaguement des bribes de conversations, dont la plupart se résumaient à : « Elle est magnifique ! », ou encore, pour les élèves les plus sérieux : « C’était vraiment… Wahooou ! ». En bref, cours génialissime. Je ne pus que m’en persuader quand le Professeur Sulfire apparut dans l’encadrement de la porte, un grand sourire aux lèvres, nous priant d’entrer. Je m’assis au premier rang à droite, où Pansy me rejoignit immédiatement. Mademoiselle Sulfire eu à peine refermée la porte qu’il n’y avait plus un bruit. Toute la classe la regardait fixement - avidement, même -, attendant qu’elle prenne la parole. A ses côtés, le même chien noir que la veille observait la classe, l'air hautain - étrange, pour un animal. Bien que je n'aimai pas spécialement les animaux, je fus obligé de reconnaître que celui-ci était...digne. La jeune femme s’assit finalement sur son bureau et commença de sa voix chantante :

« Bonjour, élèves de Serpentard et Gryffondor. Yoleil Sulfire. Enseignante de Défense Contre les Forces du Mal. Vous êtes assez futés pour connaître le nécessaire sur ma personne. Dites-moi ce dont vous vous souvenez de vos années précédentes... »

De nombreux élèves levèrent la main, avec un engouement peu contenu. Mademoiselle Sulfire regarda Théodore avec insistance, comme pour lui donner l'autorisation de parler. Ce qu'il fit expressément.

« Détraqueurs, Épouvantards et Strangulots... énonça Théo comme une leçon. »

J’observai avec intérêt les sujets qui s’inscrivaient sur le tableau noir les uns après les autres. Elle avait surement dû l'enchanter préalablement.

« Seulement ? Demanda ironiquement le Professeur. Merci Monsieur Nott. Oui ? »
Je ne pus m’empêcher de remarquer que la jeune femme semblait connaitre l’identité de chaque élève sans que nous nous soyons présentés. Vraiment étrange. La voix de Dean Thomas interrompit mes pensées.

« Nous avons aussi étudiés les Fantômes, Kappas, Loup-garou et Lutins de Cornouailles »

- Bien. Merci Monsieur Thomas. Miss Granger ? »

« Les Pitiponk, Strangulot, Inferius et les Sortilèges Impardonnables, récita-t-elle avec une confiance exaspérante. Nous n'avons rien appris d'autre. Nos anciens professeurs de Défense n'était pas si préoccupés par nos études qu'ils le devraient », conclu t-elle sur un ton de reproche. Ce qui n’était pas entièrement faux.

« Eh bien, nous allons y remédier. Commençons. »

Mademoiselle Sulfire se leva du bureau en bois d'érable sur lequel elle s'était installée. Elle claqua des doigts et les mots inscrit sur le tableau se déplacèrent jusqu'à une feuille posée sur le meuble. Elle passa dans les rangées, suivie de l'animal au pelage ténébreux, regardant chaque élève minutieusement. Quand elle passa à coté de moi et croisa mon regard, je fis passer toute ma froideur dans mes yeux aciers. Nous nous fixâmes pendant plusieurs secondes, avant qu’elle ne décide de se retourner, et de reprendre de sa voix mélodieuse :

« Oubliez toutes vos croyances les concernant, tous ces mythes infâmes. Cette civilisation n'est que légèrement plus nocturne que Vous. »

Il me semblait que tous les élèves de la classe, ainsi que moi, buvions ses paroles. De quelle civilisation et de quelles personnes voulait-elle parler, si poétiquement ?

« Oubliez pieux de bois, eau bénite et ail. Ce ne sont que des inepties moldues, grandement dérivées de la réalité. »

J’entendis Blaise perturber le silence quasi religieux, et me murmurer, de la table de derrière :

« Pas si moldue que ça la prof, hein ? »

Je laissai échapper un soupir. Je ne pouvais même plus utiliser cet argument pour nier mon attirance.

« Oubliez chauve-souris et apparences de porcelaine, reprit la jeune femme. Ils sont aussi variés que Vous. »

Évidemment ! Je vis que je n’étais pas le seul à avoir compris ce dont elle parlait. Bien sûr, les enfants Moldus, eux, avaient rapidement deviné.

« Tout comme vous, Sang Pur ou non existent. Une civilisation à la fois compliqué et simple, comme la Votre. Appartenance qui reste tout de même dangereuse et puissante, crainte et attirante. »

La voix était douce et mélodieuse, sans être toutefois soporifique. La tournure de ses phrases sentait la noblesse. Ses paroles me captivaient.

« Plus puissante que Votre puissance complète, magique et physique. »

Un ange passe. Le silence appelle à la méditation. Nous attendons tous, sans respirer.

« Vous avez compris ! Des questions ? Demanda Mademoiselle Sulfire en voyant la main de Neville Londubat se lever, ponctuellement. Oui, Monsieur Londubat ?

- Êtes-vous célibataire ? Questionna-t-il, de la façon la plus normale et étonnante possible.

- ... »

Un fou rire général éclata dans la classe. Je me bouchai immédiatement les oreilles, et arborai un air méprisant. Pourtant, je trouvais moi aussi la situation comique. Mais un Malfoy ne s’esclaffe pas comme ces clowns. La jeune femme, elle, se contenta de céder à Londubat un sourire gêné. Le pauvre, qui s'était rendu compte trop tard que ses pensées avaient pris la place de ses paroles, était devenu d'un rouge écarlate, digne des plus grands Gryffondors. Je ne pus m’empêcher de ricaner, ce qui me valut plusieurs regards noirs de la part de ses camarades. Cela n’en agrandit que davantage mon sourire narquois. Les rires persistèrent plusieurs minutes, avant que je ne me décide à m’éclaircir bruyamment la gorge :

« Excusez-moi, Professeur, dis-je d’une voix moqueuse. C’était une très belle description, mais ne pourrions-nous pas débuter le cours ? »

Je ne sais pourquoi je la provoquais. Peut-être que même un Malfoy a ses moments de stupidité. Pourtant, elle m’adressa un sourire, et acquiesça :

« Bien sûr, Monsieur Malfoy. Et si vous nous éclairiez sur votre façon de voir cette race ? »

C’était la première fois qu’elle s’adressait directement à moi. Je crois bien que je faillis rougir. Il me fallut quelques secondes pour reprendre contenance, et répondre d’une voix impassible :

« Une race intéressante, intelligente, et rare, qui sont sujets de maintes légendes. Sûrement l’une des plus proches des humains, et particulièrement des Sorciers. 

- N'est-ce pas ce que j'ai voulu dire il y peu de temps ? Me demanda-t-elle, un sourire aux lèvres.

- Exactement. Il faut croire que nous avons le même point de vue », répondis-je, arborant un sourire charmeur.

Elle m’adressa un sourire qui m’embarassa étrangement, avant de se rassoir sur le meuble d’érable. Elle claqua une nouvelle fois des mains. Une pile de feuilles s'éleva son côté, passant à travers les rangées, tel une danse voluptueuse, laissant à chaque élève un dossier de 2 pages sur le sujet du jour.

« Voici votre cours, que je vous ai énoncé plus tôt d'une façon plus abrégée. Retenez les points essentiels qui sont : une apparence comme la vôtre, une force autant magique que physique plus puissante, et une vie nocturne plus active et une espérance de vie beaucoup plus longue que la vôtre. »

Pendant qu’elle expliquait cela calmement, les point importants s’inscrivaient sur le tableau.

« Et, surtout, une agilité incroyable, une soif de sang importante et des phéromones sexuels puissants. D’autres questions ? Conclu t-elle, parcourant la classe du regard. »

Ses yeux s’ancrèrent dans les miens quelques secondes, puis, les améthystes s’éclipsèrent pour rencontrer les émeraudes. Encore ce Potter. Le pire, c’est qu’il semblait amusé. La fin du cours sonna, ajoutant un point à mon irritation. La plupart des élèves, eux aussi, soupirèrent. Ils auraient aimé rester plus longtemps en compagnie de cette femme envoûtante. Tous se levèrent. Tous sauf un. Harry Potter. Le balafré était resté assis à sa table et continuait de regarder mademoiselle Sulfire avec intensité. Il ne semblait plus amusé. Le brun réfléchissait. Je n’appréciai guère son comportement. Je m’occupai de congédier mes gorilles, mon pékinois, et le reste des Serpentards, avant de me glisser derrière la porte, hors du champ de vision des deux jeunes gens, l’oreille tendue. Le Professeur s’était rassit sur son bureau, d’une manière bien plus provocante, alors que Potter se rapprochait lentement d’elle. Le chien, lui, était allongé près du bureau, les yeux clos. Je serrai la mâchoire, rageur, alors que la jeune femme prenait enfin la parole :

« Vous ne commencerez que demain soir, Monsieur Potter. Vous pouvez rejoindre votre prochaine classe.

- Je n'ai pas de cours jusqu'à 17h00. Je voudrais TE poser une autre question. Même si tu n'as toujours pas répondu à la précédente, répondit Potter.

-Allez-y... »

Cet imbécile la tutoyait. Ils étaient amis d’enfance ou quoi ? Je m’offusquai de l’arrogance dont faisait preuve le balafré, alors qu’elle-même le vouvoyait.

-Lorsque tu nous a fait ton discours sur les vampires en début de cours, pourquoi as-tu utilisé « vous » au lieu de « nous » ? demanda le brun.

Il semblait fier de penser qu'il avait enfin coincé cette intrigante jeune femme. Et, à dire vrai, cela m’intriguait aussi, et ce depuis le début du cours. N’était-elle pas comme eux ? Potter aurait-il touché juste, une fois dans sa vie ?

« Tout simplement car je parlais à la classe entière, Monsieur Potter, répliqua-t-elle d’une voix sèche. De plus, il semblerait que ce ne soit pas le meilleur endroit pour répondre à vos interrogations, Monsieur Potter. Les murs ont des oreilles bien attentives… »

Je devinai que j’étais repéré. Je pénétrai à nouveau dans la salle, jetant un regard glacial à Potter. Le chien se redressa immédiatement et m'examina de ses yeux sombres. Il me mettait étrangement mal à l'aise. Je me retournai finalement vers la jeune femme, un sourire aux lèvres.

« Peut-être préféreriez vous que les murs se découvrent, Professeur. Vous savez, nous avons eu des professeurs bien étranges, depuis notre première année. Notamment un loup-garou et un imposteur. Je suis persuadé que, même si vous êtes toute aussi différente qu’eux, vous êtes aussi bien plus fascinante.

- Je prends vos dires tel un compliment. Mais arriverez-vous seulement à percer ma différence qui vous semble si intrigante ? Releva Yoleil sur un ton de défi accompagné d'une pointe d'amusement. »

Je réfléchis quelques secondes, ne quittant pas son regard si étrange. Potter, lui aussi, semblait concentré. Pourtant, je dus me résoudre à accepter la vérité.

« Non, soufflai-je. Je n’en ai pas la moindre idée. Peut-être est-ce cela qui vous rend encore plus fascinante. »

- Monsieur Potter n'as pas de cours prévu dans les prochaines heures. Mais vous, Monsieur Malfoy ? N'auriez vous pas Runes Anciennes ?


Ses yeux s’ancrèrent à nouveau dans les miens, alors qu’un sourire sincère apparaissait sur ses lèvres rosées. Comment pouvait-elle connaître mon emploi du temps ?


« Non pas que votre présence me déplaise. Au contraire. Vous me semblez tout deux d’intéressants jeunes hommes. »


Évidemment que je suis intéressant ! Je suis un Malfoy. J’essayai, pour une fois, de ravaler ma fierté. Je saluai Mademoiselle Sulfire, envoyait un regard méprisant à Potter, et sortait de la salle, furieux, et, pas dessus tout, intrigué. Qui était-elle donc ?


Le reste de la journée se déroula le plus normalement possible. Le cours de Runes Anciennes fut passionnant, bien qu’il n’ai rien à voir avec celui de Défenses Contre les Forces du Mal. Je fus satisfait de voir que, au dîner, Mademoiselle Sulfire - toujours accompagnée de son animal, quelle chance il avait ! - n’accorda pas plus d’attention à Potter qu’aux autres élèves. Merlin, qu’étais-je en train de penser ? Il fallait vraiment que je me sorte cette femme de la tête.
Je me levai immédiatement, après avoir englouti mon dîner, alors que seuls quelques Serpentards avaient entamés leurs assiettes.

 

Les couloirs étaient déserts. Ce soir, Granger devait faire la ronde. Cela me rassurait, j’étais bien trop fatigué pour le moment. Arrivé à ma chambre, je me déshabillai rapidement, et me glissai sous les draps tièdes, laissant mes pensées vagabonder vers une certaine jeune femme. Je repensai vaguement à sa conversation avec le balafré, avant que je ne me découvre : « Vous ne commencerez que demain soir, Monsieur Potter. » Encore un mystère. Je me retournai, la tête enfouie dans l’oreiller, essayant de trouver le sommeil.


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Alors ? Reviews ?

Le Mystère s'épaissit. Bientôt plus d'actions, de jalousie, de possessivité.
Concernant la co-écriture avec Alys Lynch, elle fait les parties de Draco et moi le reste  - et oui j'ai du mal avec notre petit Dragon ! -

A bientôt !!

 
 
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