Pourquoi ne devrions-nous jamais procréer
Bonjour! Voici le deuxième chapitre de cette histoire! J'espère qu'il vous plaira.
Bisous!
CC
Chapitre 2
- Professeur, ma poupée est borgne.
- Mais de quoi parlez-vous, Weasel? s'exclama Mme Principe en fronçant les sourcils.
Les élèves (les quatre personnes présentes) retinrent à grand peine un soupir : en effet, ils avaient bien vite compris que sous peine de se voir abattre une règle en bois sur la tête, il valait mieux la boucler en présence de Mme Principe. Néanmoins, «leurs» enfants en méritaient à peu près cinquante.
Ron avait hérité du cyclope de la troupe. En effet, la petite poupée, que Dumbledore avait insisté pour rendre plus réelle, clignotait de son unique œil pendouillant en examinant attentivement son nouveau papa qui, avouons le, se sentait plus ou moins bien.
Harry, lui, avait un arroseur intégré dans les mains. Son bambin laissait sortir ses fluides gastriques et intestinaux partout sur lui. Lorsqu'il s'en était plaint, elle avait tout simplement répliqué que s'il avait moins été égoïste en tant qu'homme cynique et alcoolique dans sa vie, eh bien il aurait appris.
- Mais nous sommes dans un cours... tenta-t-il alors qu'une nouvelle salve de vomi arrivait dans son visage.
- Grrr... gronda Mme Principe en assenant un bon coup de règle sur son bureau.
Elle s'empara d'une plume et aboya :
- De toute façon, vous devez vous accommoder de votre enfant. Dans mon temps, un parent, ça assumait la laideur de son enfant! Mon fils, par exemple, était couvert de verrues et il avait un bec de lièvre. Ça l'a fait de moi une femme plus forte! Regardez Miss Bernier qui tolère son enfant unijambiste!
Les lèvres pincées, elle pointa dramatiquement du doigt Hermione et sa poupée.
- Voyez comme elle la ferme et accepte son destin de femme incomprise et malchanceuse! Hein, hein!
Personne n'osa parler, mis à part Neville, son bébé calé dans le bras, qui s'exclama :
- Et elles sont où, les poupées bien confectionnées?
Elle se tourna lentement vers lui :
- Vous saurez, Mr. Lombard, que ces poupées sont centenaires alors UN PEU DE RESPECT.
Elle s'apprêtait à continuer d'hurler lorsque de légers coups frappés à la porte se firent entendre.
- Vous pouvez entrer.
- Bonjour, Mme Principe, s'exclama Rusard en s'inclinant respectueusement. Je suis désolé de vous déranger dans un cours d'une telle importance...
- Ce n'est rien, très cher, ce n'est rien, dit-elle en tournant le dos à ses élèves en difficulté. Que puis-je faire pour vous?
Rusard se lécha les babines, ce qui ne laissait présager qu'une seule chose : il avait attrapé quelqu'un.
- J'ai cru comprendre que ces jeunes sots étaient vos élèves?
Elle examina d'un œil critique sa liste d'élèves et fronça les sourcils :
- Draco Malefoy, Luna Lovegood?
Les quatre Gryffondor déjà installés relevèrent la tête : Malefoy s'était vanté toute la semaine qu'il allait en voyage avec son père et Luna n'était même pas de leur année.
Ceux-ci arrivaient d'ailleurs, l'une d'un pas aérien et l'autre en grinçant des dents.
- Qu'est-ce que tu fous ici, Malefoy? demanda Ron d'un ton narquois.
- Les enfants, demanda Mme Principe en réclamant le silence.
- Ouais, ton père ne t'emmenait pas en France? ricana Harry en coinçant la tête de sa poupée régurgitante dans son sac d'école.
- Les enfants, réclama Principe en montant le ton.
- Vos gueules! Il avait d'autres choses à faire et je regrette d'être ici. J'aurais préféré aller étudier plutôt qu'apprendre à torcher des derrières sales!
Cette fois, ce fut la goutte qui fit déborder le vase pour Mme Principe : lui couper la parole, c'était une chose mais traiter sa matière d'inutile, elle allait le tuer!
- Mr. MALEFOY! hurla-t-elle en brandissant sa règle de bois sur la table (déjà toute écaillée à force d'être trop souvent battue).
- Hé, pourquoi elle retient son nom! s'écria un Ron tout indigné.
- Taisez-vous, Wilson!
- Weasley! C'est Weasley!
- Silence! Silence! ordonna Principe en détruisant sa règle.
Alors qu'elle allait en chercher une autre, elle souffla férocement.
- Vous saurez que cette matière est de la plus haute importance! Je peux vous faire recaler, si j'en ai envie alors venez vous chercher une poupée!
Tandis que Malefoy se levait en jurant, Luna se pencha vers les Gryffondor :
- Je suis si heureuse de vous voir! J'avais pris ce cours en option, mais je m'étais attardée devant un nid de nargols...
Sur ces belles paroles, elle alla elle aussi chercher une poupée tandis que Neville murmurait, effaré :
- Si elle considère que c'est agréable de se faire hurler dessus pendant des heures, elle est complètement fêlée!
- Pff... marmonna Hermione, boudeuse. Elle l'a pris en option. J'aurais préféré reprendre Runes anciennes, moi, en option!
Vingt minutes plus tard régnait toujours une ère apocalyptique et dictatoriale dans la petite salle de débarras.
Non, non et NON! rageait une Principe frustrée.
Abattant pour une dernière fois sa règle sur la tête de Malefoy, elle s'arrachait carrément les cheveux. Celui-ci lui envoyait de plein gré les attaques de sa «poupée mutante», comme il se plaisait à l'appeler. En effet, il s'avérait que Prince (bien qu'il s'agissait d'une fille) lançait des jets de flamme et, comme nous nous en doutons tous, il ne se gênait pas pour abuser de sa nouvelle arme de destruction massive pour son propre plaisir personnel.
Alors qu'il riait à gorge déployée devant Principe qui éteignait le bureau enflammé à grands renforts de seaux d'eau, quelqu'un entra nonchalamment dans classe.
- Qu'y a-t-il? cracha Mme Principe, nouvellement pompière.
- J'ai besoin d'une craie, marmonna Rogue en se dirigeant vers l'armoire.
Il réussit à cacher son étonnement devant le fait qu'il n'y avait que sept personnes dans la classe : à les entendre, on aurait cru à trente ou cinquante...
Il ressortit ce qui ramena Principe à elle, c'est-à-dire bête, enragée, injuste et aigrie. Mais c'est comme ça qu'on l'aime! (1)
- Que je ne reprenne plus ce genre de niaiserie dans mon cours! dit-elle avec toute la dignité qui lui restait, c'est-à-dire pas beaucoup.
Elle respira un grand coup et s'écria :
- 25 points en moins pour Serpentard!
- Hé! gueula Malefoy qui voyait là, précisons le, une injustice totale. Je m'intéressais aux hobbies de Prince.
- C'est une fille! Vous ne l'appellerez pas Prince... Ce qui m'amène à vous annoncer la première activité : choisir un nom, ce qui devra naturellement être fait dans un état d'esprit normal et respectueux. Sachez aussi que je devrai aussi approuver ledit nom. Vous pouvez y aller.
Elle joignit les mains sur son ventre et attendit. Pas très longtemps, pour tout dire.
- Prince! s'entêta Malefoy.
- Je vais appeler mon môme Troll, dit Ron en s'écrasant de rire.
- Watson! réprimanda Mme Principe.
- Quoi? Elle est borgne!
- Watson!
- Ce sera Troll, dit le rouquin sur un ton d'évidence.
- Je peux l'appeler Nargol?
- Non, Lune, vous ne pouvez pas!
- Je vais appeler le mien Laurent, dit Hermione en hésitant, les yeux fixés sur la règle.
- Parfait Miss Garnier! 20 points pour Gryffondor!
- Je vais appeler le mien James, comme mon père, dit Harry en souriant timidement. Aïe! Arrête, Malefoy!
Dégoûté par ce larmoiement écœurant, Malefoy s'appliquait à utiliser son lance-flamme en plastique contre Potter.
- Cessez tout de suite! TOUT DE SUITE!
- Je suis prêt à faire un compromis avec vous... dit Malefoy.
Il retint de justesse un '' saleté de Cracmol'' peu amène et poursuivit:
- Je vais l'appeler Prince Sissi.
- NON!
- Je vais appeler le mien Jordy, marmonna Neville en serrant son fils contre lui.
Voilà! Avez-vous aimé? En tout cas, ce n'est pas fini et les prochains chapitres seront bientôt postés! On va tomber dans le pratique avec nos pauvres étudiants malchanceux... Quelle cruauté, Colbie, vraiment! Héhé!
N'oubliez pas de me laisser des reviews, ça fait toujours plaisir!
Bisous! Colbie Caprice!