Chapitre 4 : La réanimation, c'est dangereux
Bonjour les enfants! XD
Me revoilà avec le quatrième (waouh! déjà!) chapitre des aventures de nos bienaimés étudiants attardés et de notre cinglée de prof adorée, Mme Principe!
Aujourd'hui, les amis, nous allons apprendre à réanimer une personne dont l'inconscience est probablement de notre faute!
Êtes-vous prêts?
Manifestement, nos copains-copines de Poudlard ne l'étaient pas...
Colbie Caprice –xxx-
La réanimation, c'est dangereux
Elle n'en pouvait plus. Pour la première fois de toute sa longue (et appréciée?) carrière de sage-femme nouvellement institutrice, Églantine Principe voulait tout arrêter. Ah, si seulement elle n'avait pas réorienté sa carrière, elle serait toujours en train de faire ce qu'elle préfère, soit voir des femmes gémir comme des vaches bêlantes dans une marre de sang (avouez que vous avez toutes envie d'accoucher maintenant! XD).
Eh bien non. Elle se retrouvait avec cinq étudiants débiles, dans une classe pleine de germes. Triste sort qu'est la vie...
Mais, contrairement à ce qu'on aurait pu penser, Mme Principe était munie d'une qualité franchement redoutable : la ténacité. En effet, tout obstacle à ses désirs se retrouvait classer dans la partie «Ennemi à abattre» de son cerveau et, pour tout dire, Harry, Ron, Hermione, Neville et le connard laqué occupaient un classeur au grand complet.
Mais revenons à nos moutons.
Le berger allemand arpentait la salle de classe, ou plutôt zigzaguait entre bureaux écaillés, chaises brisées et vomi séché.
Avez-vous terminé, maintenant? aboya-t-elle, sa pastille contre le mal de gorge s'activant difficilement.
Précisons ici que Mme Principe, du à son abus d'autorité, avait une légère tendance à faire vivre la pharmacie du coin.
Les élèves, osant à peine lever les yeux de leurs parchemins, répondirent tout de même :
Oui, madame Principe.
Lisez-moi ce que vous avez écrit et que Dieu me garde de poser les yeux sur le désastre visuel qu'est votre parchemin, Potter.
Harry, son geyser régurgitant à ses côtés, tentait tant bien que mal (et surtout mal) d'essuyer le trouble liquide de James.
Le nez froncé, Malefoy leva la main en s'écriant :
C'est écœurant! Il en a partout! Je refuse que le porc-épic s'asseye à mes côtés! Imaginez que son débile d'enfant contamine Prince Sissi!
Prince Sissi, tranquillement entrain de mettre le feu aux rideaux, se tourna vers son père du moment, clignant des yeux par-dessus sa muselière carbonisée encore fumante.
Continue de te perfectionner, Prince...
MALEFOY! Je vous ai donné un ordre à tous alors LISEZ!
Mais Harry ne le prit pas. Il décida donc de se comporter en adulte.
Il me traite de noms et vous vous en balancée! Je vais le dire à Dumbledore!
Non, tu ne pourras pas car je vais t'encercler avec le feu de ma fille! rugit Malefoy d'une manière totalement irréaliste et démontrant une fois de plus comment il est déconnecté de la réalité.
SUFFIT! Je ne vous ai pas fait écrire cinq cent fois «Je ne dois pas utiliser mes enfants pour mon profit personnel et essayer de les vendre dans un freak show ou dans un laboratoire» pour le simple plaisir de le faire alors, lisez-moi!
Vous venez de le dire, profes... tenta Hermione, les yeux au ciel.
Dites-le! Et vous, posez ça tout de suite! hurla-t-elle à l'adresse de Malefoy qui brandissait Prince par les cheveux.
Fais dodo, Prince, lui intima-t-il en la balançant dans son sac d'école.
GRRRAAAAAAAAA! Bande d'incompétents immatures, je vais vous inscrire dans une usine de contraception! AAAHAHAHAHAHAHAAHAHAAAAAAAA!
Elle a pété un câble, murmura un Neville épouvanté, toujours prêt pour sa remarque lorsque quelque chose va mal en calvaire.
En effet, les fusibles de Principe venaient de sauter. Elle en possédait deux : le fusible qui transmettait l'information et celui qui l'analysait. Le premier à exploser fut l'analyste, ce qui expliquait le fait qu'elle s'arracha une touffe de cheveux au lieu de tous les étrangler. Le second fut bien évidemment le transmetteur : surchargé, il démissionna en laissant la boîte crânienne seule avec tout le sang qui montait en panique et qui s'imbibait partout dans les pores blêmes du professeur.
Harry, en parfait héro, se prépara à l'exorciser lorsque Malefoy lui fit une brûlure japonaise.
Toé, si tu penses que je vais te laisser t'en sortir, gros dégueulasse, tu te mets le doigt dans l'œil!
Hein! Mais de quoi tu parles? gémit Harry en faisant l'expression faciale extrêmement esthétique qu'il fait toujours lorsqu'il souffre (ce qui arrive tout aussi souvent).
Tu m'as éclaboussé de la merde de James! persifla Malefoy tandis que Ron, trouvant très drôle que son ennemi mortel empeste, éclatait de rire.
Oublions délibérément que Ron ne sauve étrangement pas Harry, bien qu'il s'agisse de son meilleur ami.
Ron, fatigué de passer pour un toqué par l'auteure, se précipite sur son meilleur copain en hurlant.
Ce fut au moment où Harry se cassa pour une 34 562ième fois le bras que Principe revint à elle.
ARrggheuGHHHgURp... hum, hum... mais que ce passe-t-il ici? reprit plus posément le professeur lorsque le fusible «Je dépanne les fusibles compétents» ce fut mis en mode français.
Ce ne fut pas long que le gêne «Rage extrême 2» reprit sa place lui aussi.
Je crois, et je vous le dis humblement, que nous sommes partis sur de mauvaises bases, dit madame Principe à ses élèves estropiés.
Installée dans sa chaise professorale, Mme Principe avait décidé de mettre les points sur les I et les barres sur les T, comme qui dirait.
Comme vous vous en doutez tous, ce sublime discours finira par s'envenimer.
J'en suis venue à cette conclusion.
Ça s'en vient...
C'est ENTIÈREMENT de votre faute! cracha-t-elle en se levant.
Voilà.
C'est donc pour cette raison que j'appliquerai une nouvelle sorte de discipline avec vous. Je l'ai juste ici.
Si vous croyez que madame Principe s'est abonnée à «Comment être un bon prof», oubliez ça. Elle a juste complètement détruit, dans des élans de colère totalement justifiés, sa caisse de règles en bois.
Voici ma nouvelle règle de bois. Il s'agit d'un fouet sculpté dans du roc et du bambou que j'ai été cherché en bicyclette en Amazonie. Vous ne me ferai pas à croire que je ne vous aime pas!
Vous avec perdu les pédales, s'écria Malefoy.
IYAAAA! rugit le professeur en tentant de le fouetter pour faire pénitence.
Malheureusement, elle ne s'était pas pratiquée avant et le fouet s'abattit tout bonnement sur la tête de Prince qui fendit tout simplement en deux.
AAAAAHHHH, hurlèrent les étudiants tandis que Prince, tout sourire, marchait, vers Draco en tendant ses petites mains :
Maman!
AAAHHH! Au secours, gémit Malefoy en voyant sa fille, le cerveau pendouillant, avancer vers lui.
Madame Principe trouvait cette réaction tout à fait excessive.
Oh! Ça suffit!
Elle empoigna Prince et le plaça dans les bras de la personne la plus près d'elle, soit Neville, qui perdit tout bonnement connaissance.
Au lieu de s'en plaindre, Mme Principe l'installa sur son bureau et fit signe aux autres de s'approcher :
Le jeune Manville nous servira de cobaye pour notre nouvelle leçon : la réanimation.
Mais, nous devrions avoir son autorisation! essaya une nouvelle fois une Hermione décidément très tenace.
Il ne le sait pas, Hormone, donc ce n'est pas grave, répliqua catégoriquement Mme Principe en empoignant son fouet qu'elle abattit contre le tableau.
Celui-ci s'abattit sur la tête d'Harry qui creva sous le choc.
Heu... Recommençons.
(Prise 2)
Il ne le sait pas, Hormone, donc ce n'est pas grave, répliqua catégoriquement Mme Principe en empoignant son fouet qu'elle abattit contre le tableau.
Elle s'éclaircit la voix et dit :
Il y a plusieurs techniques de réanimation, lesquelles sont... Malefoy? MALEFOY!
Tous se retournèrent, un peu blasés, pour voir Malefoy se faufiler hors de la classe.
Saleté d'adolescent drogué! Vous êtes vraiment le pire, le pire...
Pendant un instant, ils crurent tous que madame Principe étaient à coure de mots, mais il apparût bien vite que c'était l'air qui n'était plus au rendez-vous dans l'œsophage desséché du professeur.
Heu... Professeur? demanda d'une voix mal assuré Neville alors que Principe, d'une superbe couleur rouge brique, s'accrochait désespérément au bureau professoral.
Je dirais que non, mettons, répondit sarcastiquement Malefoy en se penchant pour mieux observer la bientôt feu Principe.
Mon Dieu! paniqua Hermione en lui empoignant le visage.
Ne vous méprenez pas : Hermione ne fait point partie du fan-club de Principe mais disons qu'un casier judiciaire lorsqu'on planifie de devenir l'administratrice de l'hôpital Ste-Mangouste, ça ne commence pas très bien, disons.
Beurk, en plus d'avoir aucun talent pour l'enseignement, elle n'est même pas foutue de mourir dignement, cette conne, constata Ron en s'éloignant.
Disons qu'Harry se serait bien passé de ce commentaire.
Il faut absolument faire quelque chose! Voyons ce que dit son livre...
On peut toujours la laisser crever et faire à semblant que... commença Malefoy avant de se la faire boucler par tous les autres.
Hermione, qui s'était emparée du bouquin, arriva rapidement au chapitre concerné :
Voilà, on a l'embarras du choix, constata-t-elle.
Elle en choisit une au hasard et s'empressa de la communiquer aux autres.
Ça semble bien, dit Ron, on a qu'à lui tapoter le dos en la maintenant sur nos cuisses! File-moi un coup de main, Neville... Neville?
Le pauvre Neville, que le surplus d'émotions avait manifestement provoqué une surchauffe, était étendu de tout son long sur le plancher.
Merde! Oh, allez Malefoy!
Pas question! Ça va salir mes jeans!
Hermione en avait fichtrement marre : elle attrapa le dos du professeur et se mit à le frapper consciencieusement.
Malgré toute leur bonne volonté, madame Principe restait invariablement bleu de Prusse (une magnifique couleur, quant à moi, et remarquons ici que le bleu de Prusse reste une couleur peu utilisée lorsqu'on parle de quelqu'un à l'article de la mort. C'était ma chronique sur le bleu de Prusse).
Qu'est-ce qu'on va faire, qu'est-ce qu'on va faire? Paniqua la jeune fille tandis que les autres se demandaient si un corps aussi lourd pouvait passer subtilement par une fenêtre.
Étonnamment, ce fut Malefoy qui sauva (littéralement!) tout le monde ;
Pourquoi vous ne la laissez pas crever, merde! dit-il en agitant les bras.
Ce faisant, l'énorme bouquin sur la réanimation de madame Principe, posé en équilibre précaire sur un coin de la table, s'abattit sur la tête de celle-ci. Elle ouvrit subitement les yeux en poussant des cris stridents :
Vous êtes tous des incompétents! Vous aviez le bouquin, en plus! Rhââ... Je vais vous recaler!
Et elle continua à gueuler au plus grand déplaisir des autres tandis que Malefoy pensait à l'argent qu'il allait faire avec cette nouvelle technique de réanimation scientifique.
Et ce n'est pas la pratique qui le répugnerait, héhé...
Et voilà et voilou! J'espère que vous avez aimé ce chapitre! Moi, j'ai adoré l'écrire bien que ça m'ait pris beaucoup de temps avant de le poster!
Et oui, on est perfectionniste ou on ne l'est pas!
Au prochain chapitre qui arrivera bientôt!
Bisous, Colbie!