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au 31 Mai 21 :
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pour 4075 fics écrites
contenant 15226 chapitres
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La lie de l'humanité
Par Sanashiya
Originales  -  Romance  -  fr
8 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
    Chapitre 3     Les chapitres     37 Reviews    
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Chapitre 3

Bonsoir, cher tous ! Voici le tant attendu (ou pas) chapitre 3 ! Merci pour vos reviews !! Sana is so moved é_è

Note : ouske ça cause de garçons qui embrassent des garçons. Ouske y'a des gros mots partout tout le temps. Ouske mes personnages (et même que Joshua il est pas à moi, mais qu'il est à ma potesse Jyô, dont les mots qu'elle m'a forcée à utiliser sont en gras dans le texte), eh ben ils ont des opinions politiques. Et ouske leurs opinions ne sont pas forcément les miennes (ouske je prends pas les réclamations indignées, donc).

Et puis ouske les homophobes eh ben ils devraient pas lire.

Et ouske je vous souhaite une bonne lecture !

.oOo.

Fichu restaurant.

J'ai envisagé très sérieusement de ne pas y aller, mais toute la logique de la chose s'est déroulée dans mon esprit : si j'y vais, il arrête ; si je n'y vais pas, il n'arrête pas. Et comme je juge qu'une soirée entière avec un de mes congénères vaut mieux que du harcèlement sexuel de sa part pendant un temps indéfini, j'ai finalement décidé que j'irais tout de même. Après tout, rien ne m'oblige à parler. Je peux le laisser faire la conversation tout seul et me boucher les oreilles mentalement.

Sauf si ça l'amène a déclarer le contrat nul et non avenu... Mais enfin, il n'a pas posé de clauses, après tout, je n'ai juste qu'à être assis et à manger à la même table que lui... Hmm... Quoi que roublard comme il est, il pourrait bien dire que ça ne le satisfait pas...

- Vous avez l'air pensif, docteur, me dit-il une voix railleuse.

- Ferme-la.

La soirée commence bien...

- Bon, suivez-moi, on y va.

- On va où ?

- Je vous aurais bien emmené chez moi, mais j'ai pensé que ça ne vous plairait pas pour une première soirée...

Une quoi ? Pardon ?

- Alors j'ai opté pour un classique restaurant.

C'est drôle comme le mot "classique" fait bizarre, dans la bouche de Joshua Lasheras... Mais enfin, je me tais ; inutile d'apporter de l'eau au moulin. Il m'arrête devant sa voiture, un joli petit bolide décapotable, noir métallisé, et tapote le capot avec affection.

- C'est ma bagnole qui va nous emmener là-bas.

- C'est quoi ce truc, une MG ?

Il me jette un regard glacial, et répond :

- Ce truc, comme vous dites, c'est une MG MGF.

Il a l'air de bien l'aimer, sa bagnole... Personnellement, je n'y connais rien, en ce qui concerne les voitures, mais ça ne m'a pas l'air d'être le genre cheap.

- Et t'as réussi à te payer ça en sortant de fac de médecine ?

- Oh, mon père est riche.

Ce type cumule donc le double défaut d'être à la fois interne et enfant pourri gâté. Et moi, je vais devoir dîner avec ça. Quelle poisse.

Et comme d'habitude, il lit en moi sans problème.

- C'est quoi, ce regard ?

- Rien. Je me prépare psychologiquement à passer une soirée entière avec toi, c'est tout.

- Vous auriez pu tomber sur pire, croyez-moi, dit-il avec un sourire ironique.

- Ah oui ? J'aurais pu tomber sur mieux, aussi.

- Qu'est-ce que vous appelez "mieux" ?

- Déjà, "mieux" ne m'aurait pas forcé à venir au restaurant avec lui. "Mieux" aurait compris que je n'avais aucune envie de passer mon temps libre en compagnie d'en crétin, et m'aurait fichu la paix.

- Dans ce cas, vous n'auriez pas pu tomber dessus, s'il vous avait fichu la paix. Ça veut dire que parmi tous ceux qui vous auraient invité au resto, "mieux", c'est moi.

- C'est pas possible, ça. Tu es interne, tu es riche et tu es chiant. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de pire comme combo ?

- Ah, c'est un inconvénient pour vous, d'être riche ?

- Je n'aime pas les capitalistes.

- Qui vous a dit que je l'étais ? Peut-être que je suis riche parce que mon père a gagné au loto, et qu'il continue à voter pour le PCF, qu'il est carté, et qu'il chante l'Internationale à chaque meeting...

Je le fixe, d'un air sérieusement dubitatif.

- Et c'est vrai ?

- Non, sourit-il. Les communistes, c'est la lie de l'humanité.

- Sale capitaliste.

Et puis, je ne suis pas d'accord avec lui – la vraie lie de l'humanité, ce sont les internes.

- Non mais de toute façon, reprend-il, je n'aime pas la politique. Et ne commencez pas les débats avant qu'on soit arrivés au restaurant, sinon, on ne saura plus de quoi parler une fois là-bas. Vous montez ou vous prenez racine ?

Je pourrais lui rétorquer de ne pas me parler sur ce ton, parce que je suis son supérieur et qu'il me manque de respect, mais je sais déjà qu'il se contenterait de ricaner sans répondre, alors j'obéis et je m'installe sur le siège passager de son cabriolet. Il s'est à peine installé au volant qu'il met déjà de la musique.

- C'est quoi, ça...?

- Quoi ? Vous aimez pas ? C'est du Ray Charles. Georgia on my mind.

- T'écoutes... du Ray Charles, toi ?

- Et alors ? Ça vous dérange ?

- Non, mais t'as plutôt une tête à écouter du punk rock ou du metal.

- C'est ce que j'écoute d'habitude... Mais là je me suis dit que ça choquerait le gauchiste que vous êtes si je mettais du Rammstein à fond dans la bagnole.

- Je suis pas gauchiste !

La vache, je n'arriverai jamais à le supporter toute une soirée, c'est pas possible.

Enfin, force est de remarquer que ça fait quand même un quart d'heure au moins qu'on papote – d'autre chose que du travail, s'entend – et que j'ai survécu. Remarquables progrès.

- Au fait, je demande, brutalement suspicieux, comment ça se fait que t'as réussi à te dégotter une soirée entière de libre au même moment que moi ? Surtout qu'on est en période de Noël et que c'est pas franchement la sinécure, ces temps-ci.

- J'ai filé mon bipeur à une interne qui a accepté de me remplacer pour ce soir. Et pendant que j'y suis, j'ai filé le vôtre au docteur Fuji.

- Quoi ?? Tu m'as piqué mon bipeur ? Mais t'es complètement dingue ?! Et en plus, tu l'as filé à Nina !

- Oui, je lui ai dit que je vous invitais au resto. Elle était super contente, je la soupçonne d'être yaoiste.

- D'être... quoi ?

- Rien, laissez tomber. Enfin, comme ça, on est tranquilles pour la soirée.

- J'ai envie de sauter de la voiture, là...

- Faites pas ça, on est sur l'autoroute, ça serait con.

Non, ce qui est con, c'est ce type, et encore plus que je le pensais, d'ailleurs. Totalement inconscient. Non mais, filer mon bipeur à quelqu'un d'autre ? Mais à quoi il pense ? Et puis d'ailleurs, comment il a réussi à me le piquer ? Je n'ai rien remarqué. Quelle nouille.

Décidément, la soirée ne s'annonce pas franchement bien.

.oOo.

Un quart d'heure plus tard, Joshua Lasheras m'annonce qu'on est arrivés, en arrêtant la voiture sur un parking.

- Mettez votre capuche, il s'est remis à neiger.

- Merci d'être si attentionné, je raille en sortant de la voiture (sans mettre ma capuche, parce que c'est pas un petit jeunot qui va m'apprendre la vie, non plus). C'est quoi, comme resto ?

- Eh bien, comme je ne sais pas du tout quel genre de nourriture vous botte, j'ai choisi quelque chose qui me plaît à moi. Donc, vous verrez bien.

On entre dans le restaurant – je m'attendais à un truc tape à l'œil, mais au fond, c'est plutôt cosy, avec la décoration confortable et les lumières tamisées – et je ne cesse de me demander à chaque pas qu'est-ce qui m'a pris d'accepter de le suivre. Ce type est juste cinglé – il suffisait de voir sa conduite à 160 sur l'autoroute, flashé trois fois, et riant aux éclats d'avoir été flashé.

- Bon ! dit-il, une fois assis en face de moi – et je ne sais pas pourquoi, son ton ne m'a pas l'air de très bon augure. Je suis content que vous ayez accepté de dîner avec moi, reprend-il.

- Tu m'as forcé.

- Oui. Alors je suis content de vous y avoir forcé. En fait, ça fait depuis un moment que je me pose des questions à votre sujet. Vous me haïssez ?

- C'est ça, les questions que tu te poses ?

- Disons que ça en fait partie. Alors ?

- Eh bien, oui. Mais tu n'es pas le seul, si ça peut te rassurer.

- Ah bon... Et je peux savoir pourquoi ?

Eh ben, il manque pas d'air, celui-là. Comme si j'allais raconter ma vie au premier venu – à un interne, en plus !

- Non, tu peux pas.

Je perçois dans son regard une nuance contrariée, comme s'il s'attendait à ce que la partie soit gagnée à partir du moment où j'aurais posé les fesses sur la chaise du restaurant – mais que nenni, je ne suis pas de ce genre-là. Le serveur qui vient prendre notre commande interrompt la discussion un instant, pour mon plus grand plaisir, mais sitôt les plats et le vin commandés, Lasheras reprend là où il s'était arrêté.

- Au début, je vous détestais, vous savez ?

- Ah. Je suis vraiment navré que ça ne soit plus le cas.

- Arrêtez d'être si puéril, docteur...

Comment ? C'est moi qui suis puéril ? Mais il m'énerve, ce gamin !

- Bon. Alors, pourquoi tu as changé d'avis ?

- Eh bien, déjà, parce que vous êtes un fabuleux chirurgien. N'importe qui rêverait d'accomplir ce que vous avez fait alors que vous avez à peine la trentaine.

- Vingt-neuf ans, s'il te plaît.

- Oui, bon. C'est pareil.

- Non, vingt-neuf ans, c'est vingt-neuf ans, et trente ans, c'est trente ans ! Ça change le chiffre des dizaines, donc c'est pas pareil. C'est comme si je te disais que tu as dix-neuf ans alors que tu en as vingt.

- J'ai pas vingt ans...

- Non mais je m'en fous, de ton âge. C'est un exemple. Bon, et donc ?

Il me fixe un instant, comme s'il ne savait plus ce qu'il voulait dire – et je suis certain que c'est le cas – puis il reprend :

- Oui, donc, au début, je vous détestais. Je vous trouvais arrogant, inutilement méchant... Une vraie plaie.

Eh bien, je me demande bien ce qui l'a fait changer d'avis, parce que moi, personnellement, ma ligne de conduite n'a pas changé depuis ce temps, et je suis toujours aussi arrogant et inutilement méchant. Après tout, pas la peine d'être gentil envers cette sous-catégorie que sont les internes.

- En fait, vous l'êtes toujours, admet-il. Mais entre-temps, je me suis dit que vous n'étiez pas juste un connard, mais que vous étiez drôlement canon, aussi.

- Ah. Et à cause d'une considération d'ordre purement physique, tu en es venu à m'apprécier ?

- Non, mais c'est là que j'ai commencé à vous observer. Et je me suis rendu compte que vous n'étiez pas seulement un connard avec nous les internes, mais avec tout le monde. Aussi bien les patients que les familles des victimes, et même avec les autres titulaires. Vous êtes l'incarnation du parfait connard.

Entendre ça de la bouche d'un interne (qui est justement en train de me verser du vin), et connaissant toute la considération que je leur porte, c'est dur. Tout en me promettant de le faire morfler une fois qu'on sera revenus à l'hôpital, je réponds :

- Tu sais que je pourrais te faire virer, si tu continues à parler comme ça ?

- Oui. Mais de toute façon, je n'arrive pas à mentir.

- Alors il suffit juste de ne pas en parler ! L'omission, ça te dit rien ?

- Non mais, quand il faut que je dise quelque chose, je le dis. D'ailleurs ça m'a joué pas mal de tours, dans le passé. Et puis, ce n'est pas la première fois que je vous manque de respect, et vous ne m'avez pas encore viré... D'ailleurs, si vous voulez tout savoir, c'est encore une des raisons qui font que vous m'intriguez. Avec tout ce que je vous ai déjà dit, pourquoi vous ne m'avez pas encore viré ?

Merde, finalement, il est assez perspicace, le petit. Je suis bien obligé d'avouer.

- Je préfère quelqu'un qui me sort ses saletés en pleine gueule que quelqu'un qui fait ça dans mon dos. C'est la seule raison pour laquelle tu fais encore partie de mes internes, Lasheras.

- Ça, et le fait que je sois un bon médecin.

- ... Possible.

Malheureusement, je ne peux pas nier cette partie – j'aurais aimé, pourtant, rien que pour pouvoir effacer le sourire triomphant qui étire ses lèvres.

- Bref, je me suis demandé pour quelle raison vous agissiez comme ça...

- Mêle-toi de tes fesses.

- ... Alors je vous ai observé, et je n'ai toujours pas trouvé d'explications.

- Tout ça pour ça ? Geez...

- Mais en tout cas, ça m'a donné envie de coucher avec vous.

- Désolé, mais là par contre, c'est carrément hors de question.

Il fait une moue qui n'aurait pas été déplacée sur le visage d'un gamin de dix ans se voyant refuser un jouet, et répond :

- Et pourquoi pas ?

- Je vais te poser une question. Quand tu me regardes, tu vois quoi ?

- Vous.

- Sans déconner... Et quoi d'autre ?

- Un type canon. Un blond aux yeux bleus qui a l'air constamment agacé.

Définitivement, ce type sait déchiffrer mes expressions.

- Voilà. Eh bien, moi, quand je te regarde, je vois une de ces horreurs d'humains, un parasite, une bestiole bonne à jeter au purin, une masse de chair grouillante et sonore. Admets que ça ne suscite pas trop le désir.

- ... Vu sous cet angle... Alors, vous haïssez vraiment tous les humains ? Pourquoi vous êtes devenu médecin, alors ?

- Parce que c'est intéressant de réparer des corps.

- On ne dit pas "réparer", on dit "soigner" ou "guérir"...

- Pas chez moi.

- Je vois, dit-il, pensif.

Il se met à manger sa viande en silence, et je le regarde, un peu étonné – lui qui n'a pas arrêté de jouer la pipelette depuis notre arrivée, qu'est-ce qui lui arrive, tout à coup ? Batteries déchargées ? Enfin, je ne vais pas m'en plaindre, vous imaginez. J'en profite pour manger mon poulet au caviar – quelle étrange association – et pour boire mon vin en silence. Quand il la ferme, finalement, il peut se révéler de très agréable compagnie. Comme quoi, tout n'est pas perdu...

Malheureusement, il ne la ferme pas assez longtemps à ma convenance.

- C'est quoi, votre prénom ? demande-t-il brutalement.

- Qu'est-ce que ça peut te faire ?

- Je veux savoir, c'est tout...

On ajoute la curiosité à la liste des défauts de monsieur. Et puis, comment ça se fait qu'il ne le sache toujours pas, d'abord ? Je suis un titulaire, et le chef des internes, merde ! Son chef !

Enfin, pas comme si ça me posait vraiment un problème, mais...

- Gabriel.

- Oh ? La vache...

- Quoi ? je demande, sur la défensive.

- Eh bien, ça ne vous va pas du tout, comme prénom... Enfin, ça va avec votre physique, mais... ça ne va pas avec votre attitude de connard.

- Je te conseille d'arrêter là, Lasheras. Je suis patient, mais pas tant que ça.

- Ok, ok.

- Et puis, je vais rentrer chez moi, d'ailleurs. J'ai fait comme tu as dit, je suis venu au resto, et j'ai mangé avec toi, j'ai respecté ma part du contrat. Maintenant, tu me raccompagnes chez moi, en évitant de nous avoir un accident, et tu arrêtes de me harceler.

- Mais on a pas encore pris de dessert. Et la bouteille de vin n'est pas terminée.

- Termine-la, toi !

- Si vous voulez, mais je ne vous laisserai certainement pas conduire ma MG, alors il ne faudra pas vous plaindre si je conduis bourré.

Je vois encore les quatre brancards de l'autre nuit arriver les uns après les autres, et je me revois aussi engueuler Nina, qui n'en pouvait rien, à propos de la prévention contre l'alcool au volant – et je soupire :

- Non, c'est bon. Ne bois pas plus. De toute façon, même sobre, tu conduis comme un malade, alors je ne veux pas voir ce que ça donne bourré.

Je vide un verre de vin supplémentaire – en plus, c'est vrai qu'il est excellent, c'est une pitié de le laisser là sans l'avoir bu en entier – et je remarque que mon interne me fixe avec un regard... oui, calculateur, c'est le mot juste.

- Quoi ? Tu veux me saouler pour abuser de moi après ? Te fatigue pas, ça marchera pas.

- Tss... Fait chier.

Il ne détourne pas pour autant le regard, et quelque part, je me sens un peu mal à l'aise – c'est comme s'il me déshabillait avec ses pupilles. Un pervers, celui-là, un vrai de vrai.

- Au fait, demande-t-il, ça ne vous dérange pas de vous faire draguer par un mec ?

- Si, ça me dérange. Et ça me dérangerait autant si c'était une fille, tu vois ? Ça me dérange de me faire draguer. Mais quand je serai rentré chez moi, tu arrêteras, pas vrai ?

- Hum... Mais alors, si vous détestez autant les humains, ça veut dire que vous êtes encore puceau, à votre âge ?

Je manque de m'étouffer avec le verre de vin que je suis en train de boire, et je le fixe d'un air ahuri, les joues qui flambent – pourtant, c'est pas mon genre d'être choqué...

- Non, je ne le suis pas. Et ça te regarde pas !

- C'est vrai... Ça ne me regarde pas encore, murmure-t-il.

- Et ça ne te regardera jamais ! N'oublie pas, Lasheras. Tu arrêtes de me harceler à partir de ce soir. Si tu ne le fais pas, je me ferais un plaisir de te pourrir la vie. On est d'accord ?

- Mmh...

Il n'a pas l'air très d'accord, à vrai dire, mais c'était une question rhétorique, donc je n'en ai rien à faire, de son avis.

- Raccompagne-moi, maintenant. Je rentre.

Il a la mine boudeuse alors qu'on sort du restaurant – après qu'il ait payé toute l'addition, ce gosse de riche – mais franchement, je ne vois pas à quoi il s'attendait de plus.

Et encore, j'ai fait de gros efforts pour tenir toute la soirée en sa compagnie...

.oOo.

Voilà ! Un chapitre de parlotte, celui-là, mais ça ne sera pas toujours comme ça. ^^

A bientôt pour le prochain !

 
 
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