— Il y a une chose pour tout dire.
Cela faisait plus d’une vingtaine de minutes qu’ils mangeaient avec appétit quand Aleksa finit par rompre le silence qui s’était installé entre eux. Elle n’était toujours pas certaine que c’était la chose à faire, mais elle ne voyait pas par quel autre moyen elle pouvait arriver à se débarrasser de ses démons.
— Premièrement, il y a ce rêve qui me hante depuis que je suis revenue à Poudlard. Un rêve étrange et qui se finit inlassablement de la même manière.
— Quel genre de rêve? Demanda Lupin en s’attaquant à une immense pointe de tarte aux raisins.
— Une bête… Une bête qui me poursuit, qui me traque et qui finit toujours par m’attraper et me plaquer au sol.
— Quel genre de bête?
— Je… je n’y ai jamais vraiment réfléchi, dit-elle en se rendant compte du ridicule de la chose. Je ne sais pas trop. C’est… une créature velue, à quatre pattes… noire. Ou du moins, elle semble noire, mais la scène se déroule toujours de nuit, donc ce peut être trompeur. Ses yeux! Ce sont surtout ses yeux qui me reviennent en mémoire. Deux grands yeux jaunes et globuleux. Des yeux à faire peur.
Le professeur s’arrêta de manger, gardant sa fourchette à mi-chemin entre sa bouche et l’assiette qu’elle venait de quitter.
— Je crois qu’il dégage une odeur, continua la jeune femme sans lui faire attention. Quelque chose ressemblant fortement à un parfum de chien mouillé avec une haleine de mort.
Lupin ne dit toujours rien, attendant qu’elle enchaine, mais voyant que cela ne semblait pas s’étirer plus, il demanda :
— C’est tout?
— Au début, oui. Et puis, il y a une voix qui s’est mélangée à tout ça. Une voix d’homme qui demande à ce qu’on lui rende son enfant, confessa-t-elle. Vous savez… avant que vous me… sauviez du détraqueur, j’ai entendu ses appels dans ma tête. Je n’ai pas saisi le sens de tout ce qui s’est dit et je ne suis pas arrivée à distinguer quoi que ce soit visuellement. Il y a aussi le regard fou de Black. Ça, c’est depuis le soir d’Halloween comme vous devez vous en douter.
Pas une fois Aleksa ne prononça le nom de Maïra. Elle avait peur qu’il devine qu’elle avait surpris une conversation qu’elle n’aurait pas dû.
— Eh bien! Voilà des raisons d’avoir de mauvaises nuits de sommeil et de ne pas arriver à se concentrer comme il se le devrait.
Il semblait soudain un peu plus mal à l’aise et encore une fois, perdu dans ses pensées.
— Je sais. Je ne devrais pas me laisser embêter par ce genre de broutilles, mais…
— Non, non. Ne vous croyez pas faible pour autant. Pour beaucoup de gens, les rêves, surtout lorsqu’ils reviennent à répétitions, sont un réel sujet de préoccupation. C’est sûrement pour ça que ce domaine fait même partie d’une branche de la magie que l’on appelle la divination.
— J’aurais peut-être dû prendre cette option il y a deux ans alors, dit-elle en esquissant un léger sourire.
— Loin de moi l’idée de critiquer mes paires, mais je ne suis pas certain que Sybille soit la meilleure en matière d’interprétation des songes et encore moins douée pour rassurer les gens. À ce que j’ai entendu dire, elle aurait déjà prédis la mort de Harry Potter dès son premier cours. Il en serait de même à chaque nouvelle rentrée, dit-il en lui faisant un clin d’œil.
— Je devrais peut-être trouver quelqu’un d’autre alors.
— Vous avez de la chance si vous croisez un expert par ici.
Il éclata de rire.
— Néanmoins, j’aurais bien aimé vous aider afin de fermer votre esprit à ce genre de choses, mais malheureusement, c’est tout à fait hors de mon savoir. Je crois que Seve… que le professeur Rogue s’y connait très bien par contre.
— Vous voulez rire de moi! Je crois bien avoir passé assez de temps auprès de cette vipère pour le reste de mes jours. J’ai eu plus d’heures de retenue avec lui qu’avec n’importe quel autre professeur sur une période de quatre ans, et ce, en l’espace de quelques mois seulement.
— Il serait peut-être sage de ne pas répéter ce quolibet devant un autre enseignant.
Se rendant compte de ses paroles, elle s’excusa légèrement honteuse.
— Le seul conseil que je puisse vous donnez à ce sujet Aleksa, continua-t-il. C’est de ne pas y prêter trop d’attention. Le soir, tentez de ne penser à rien. Faites le vide dans votre tête, bien que ce ne soit pas aussi simple à faire qu’à dire.
Il venait de l’appeler par son prénom. C’était la première fois qu’un professeur agissait ainsi. La jeune le dévisagea un long moment, mais il n’ajouta rien. En fait, il ne semblait pas s’en être rendu compte.
Lupin avait, une fois de plus, insisté pour raccompagner l’adolescente jusqu’à la tour de griffondor afin de lui éviter d’avoir des ennuis si on la prenait à errer seule dans les couloirs à une heure aussi tardive. Sur le chemin du retour, ils firent une bien mauvaise rencontre : le professeur Rogue qui se promenait par là.
— Tiens donc… Lupin, dit-il d’un ton qui sonnait assez méprisant. Il se trouve justement que je vous cherche depuis tout à l’heure.
— Ah oui? Eh bien, je suis là.
— Votre potion, pour ce soir, ajouta-t-il en lui tendant un gobelet qui laissait s’échapper un horrible fumet. Le chaudron en est plein et vous n’aurez qu’à passer à mon bureau demain pour l’autre dose.
— Ah! Très bien merci beaucoup professeur Rogue, remercia poliment Lupin malgré l’expression agaçante du maitre des potions à son égard.
— Et miss Anderson, commença-t-il doucereusement en baissant son regard sur elle. Encore à trainer dans les couloirs en dehors des heures permises?
— Elle est avec moi, Severus.
Lupin sembla changer d’attitude du tout au tout. Il n’avait plus l’air aussi poli et le défiait ouvertement. Comme pour le décourager de toute tentative de la sermonner ou de la punir de quelque manière que ce soit.
— Oui et j’espère pour vous que ce n’est pas pour les raisons que je crois, car sinon, je pense bien que vous auriez de gros problèmes Lupin. En tant qu’enseignant, vous vous devez d’agir de en tant que tel.
— Ne vous inquiétez donc pas pour votre élève professeur, reprit Remus plus calmement cette fois. J’aidais simplement miss Anderson dans certains de ses travaux en métamorphose. Je ne vois pas de mal à ce qu’un professeur aide une élève, peu importe quand.
— Je ne savais pas que vous vous y connaissiez en la matière.
Les yeux de Rogue pétillèrent de méchanceté, ce qui était peu coutumier lorsqu’il parlait à un homologue. Il traitait les élèves avec le plus d’animosité qu’il le pouvait et selon ses humeurs, mais il se gardait bien de rester poli avec les autres enseignants du collège.
— Oh, un tout petit peu. Du temps où je n’étais encore qu’un gamin, certaines personnes m’y ont initié malgré moi.
Un éclair de compréhension passa alors dans le regard sombre du maître des potions. Il sembla surpris pendant un instant, mais se reprit aussitôt. Visiblement, quelque chose échappait à Aleksa.
— J’espère que ceci n’est pas non plus ce que je crois, car vous auriez de gros problèmes miss Anderson, ainsi que vous Lupin, pour l’y avoir entrainée. Vous ne voudriez pas vous retrouver avec encore quelques semaines de retenues miss? dit-il. À moins que cela ne touche point votre égo.
— Mon égo?
Aleksa se sentit la chaleur lui monter aux joues. Il cherchait encore la provocation celui-là.
— Bon, et bien je crois que nous devrions continuer notre route, lança tout bonnement Lupin. Il ne faudrait quand même pas que Miss Anderson se promène encore très longtemps dans les couloirs. Je ne voudrais pas que vous ayez plus d’inquiétude à son sujet qu’en ce moment, finit-il avec un sourire qui avait quelque chose de moqueur, mais avec un ton qui avait retrouvé toute sa politesse habituelle.
— Miss Anderson, ne tenez pas ces paroles pour acquises. Je ne me soucie pas plus de vous que n’importe qui d’autre. Votre sort est bien loin de faire partie de mes préoccupations et votre perte ne m’apporterait que plus de répit en classe, conclut-il en leur tournant le dos. Par contre, vous mettre le grappin dessus, alors que vous brisez les règlements de l’école, consiste une occupation fort agréable, continua l’homme en s’éloignant.
— Que bien vous en fasse! laissa tomber Aleksa quand il eut disparu au tournant du corridor.
— Oh, il a toujours été ainsi, assura Lupin.
— Quoi, vous le connaissiez avant de venir ici? S’étonna la jeune femme.
Lupin se passa une main dans les cheveux. Il avait l’air de celui qui en avait trop dit.
— Heu oui, bien sûr, nous avons fréquenté Poudlard au même moment.
— Ah…
Aleksa n’insista pas pour connaitre la suite. Elle savait que les deux ne devaient pas s’aimer depuis ce fameux séjour et c’était pourquoi ils n’arrivaient pas à être neutres maintenant. Probablement dû à quelconques prises de bec. Elle mourrait d’envie de connaitre qui avait été le persécuteur et le persécuté entre les deux, mais elle s’était bien rendu compte du malaise du professeur. L’adolescente préféra donc garde le silence jusqu’à la tour.
— Nous y voici. Je te souhaite donc une joyeuse nuit de Noël. En espérant que l’esprit de la fête apaise quelque peu tes cauchemars.
— Merci professeur. Ah, j’ai une petite question pour vous.
— Oui?
Elle hésita un instant, puis :
— Connaissez-vous une certaine Maïra?
Là, aucun doute, Lupin avait réellement l’air mal dans sa peau. Il toussota un bon coup avant de répondre. Aleksa le soupçonna de se donner un temps de réflexion.
— Heu… en fait oui. Mais, c’était il y a… longtemps, dit-il évasivement.
— Ah d’accord.
— Et… et d’où vous vient ce nom?
— Oh, nulle part en particulier. Je crois juste l’avoir entendu comme ça, à un moment ou un autre. Ce n’est pas un prénom très courant et je voulais simplement savoir si quelqu’un connaissait une personne de ce nom, dit-elle en pensant qu’il valait mieux cacher le reste de l’histoire.
— Désolé de ne pas pouvoir vous aider mieux que cela.
Et il prit congé sans un autre mot, ni regard. C’était à croire que ça devenait une habitude chez lui.
Aleksa se réveilla de bonne humeur ce matin-là. Les souhaits de Lupin semblaient avoir pris effet sur elle. Car, en effet, elle n’avait pas fait de rêve dérangeant et avait dormi comme une bûche du soir au matin. Elle avait même eu le loisir de s’adonner à une grasse matinée pleinement méritée. C’était Noël, donc une magnifique petite montagne de cadeaux l’attendait au pied de son lit lorsqu’elle consentit enfin à s’en extirper. Un sourire aux lèvres, l’adolescente alla s’asseoir tout au bout du lit, là où son furet dormait encore à poings fermés, en boule, le petit nez enfouit sous ses pattes. Aleksa attrapa le premier paquet avec une certaine hâte affichée. Elle eut tout de même un léger soupir de déception, elle se rappelait les nombreux Noëls qu’elle avait eus alors qu’elle se pensait encore une moldue. La jeune femme pouvait au moins célébrer en famille dans ce temps-là. S’il y avait au moins quelqu’un dans le dortoir pour partager sa joie du moment.
Mais qu’à cela ne tienne, Aleksa n’allait pas se laisser démonter par la nostalgie des fêtes passées. Le premier cadeau fut de la part de ses parents. Ils lui avaient envoyé toute une collection de livres sur les animaux. Elle caressa doucement la reliure de l’un d’entre eux et pensa que c’était étrange de voir des créatures telles que ces animaux si normaux après avoir découvert l’existence de bêtes aussi bizarres qu’extraordinaires comme les licornes ou encore les dragons pour lesquels elle avait développé une totale vénération. Le second présent fut le traditionnel pull-over de Mrs Weasley. Depuis sa première année, elle en recevait un à chaque Noël. Toujours décoré d’un furet un peu difforme, en l’honneur de Mikko. Aleksa les appréciait particulièrement, ils étaient toujours confortables et tenaient au chaud bien qu’ils ne fussent jamais très beaux. C’était fort utile dans ce château aux couloirs plutôt frisquets. C’était bien sûr grâce aux jumeaux si elle recevait quelque chose de leur mère. Le suivant fut de la part de George : une jolie paire de boucles d’oreille. La même qu’ils avaient vue à Pré-au-Lard et qu’elle avait tant aimée. Une lettre l’accompagnait :
Bonjour Aleksa,
Je te souhaite d’abord un très joyeux Noël et une bonne année à l’avance. J’espère que tu ne t’ennuies pas trop toute seule là-bas et que Ron et sa petite bande ne t’embêtent pas non plus. Tu vas sans doute dire que je me répète, mais tu aurais dû venir au terrier avec nous. Maman meurt d’envie de te rencontrer enfin. Vu le nombre de fois dont moi et mon frère lui avons parlé de toi. Papa aussi bien sûr, mais lui, c’est plus pour sa recherche sur les moldus, mais ça, tu t’en doutes déjà. Du moins, n’oublie pas de m’envoyer de tes nouvelles. J’espère que ton cadeau te plait.
Bise, George
Aleksa sourit, il était vraiment mignon quand il voulait le George bien que son attention lui était parfois agaçante. Elle prit le dernier paquet de la pile. Aucune lettre ne l’accompagnait. Elle haussa les épaules et le déballa. Il s’agissait d’une magnifique chaine en argent à laquelle un pendentif en forme de croix était accroché. Une très jolie pierre taillée, semblable à un saphir, était enchâssée dans le bijou. Il était lourd, ce qui laissait présager qu’il devait valoir une petite fortune. En le sortant de son paquet, un petit bout de papier chiffonné tomba au sol. Elle s’en saisit et lut les quelques mots griffonnés à la hâte.
Éliana aurait été fière que tu le portes. Il y a des années que je le garde en ma possession dans l’espoir de pouvoir te le remettre un jour comme elle l’aurait souhaité. Prends-en soin, il est le seul héritage qui te reste d’elle.
La jeune femme tourna le papier plusieurs fois, comme si elle s’attendait à ce qu’une signature finisse par apparaitre. Aleksa était partagée entre deux hypothèses : le cadeau n’avait pas été envoyé au bon destinataire et avait atterri là par erreur ou bien, quelqu’un qui la connaissait savait des choses qu’elle ignorait. Elle n’avait pas d’autres indices que ces mots qui ne lui disaient absolument rien, doublés d’une écriture inconnue.
Quoi qu’il en soit, elle décida de le porter tout de même. S’il était destiné à quelqu’un d’autre, comment pourrait-elle faire pour retrouver la bonne personne? Il était beaucoup plus difficile de remonter un envoi par hibou postal que par la poste moldue. Elle considéra donc le présent comme sien, qu’il le soit réellement ou non. Elle conserva aussi le papier, dans l’espoir d’y découvrir quelque chose qui lui aurait échappé sur le moment.
Ce soir-là, Aleksa descendit prendre son repas avec les autres. Elle se sentait très bien et avait envie de profiter de ce banquet. Ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Elle mettait cela sur le fait de s’être vidé le cœur auprès du professeur Lupin. Peut-être était-ce justement la clé, aussi simple que cela puisse paraitre. La jeune femme avait très hâte de le voir, pour le remercier de son écoute et sa compréhension. C’était le moins qu’elle puisse faire après tout. Mais quand elle arriva dans la grande salle, il n’y était pas. Presque tous les professeurs siégeaient à la table, mais pas celui-là. Elle prit place alors que Dumbledore l’y incitait fortement, mais elle venait de perdre une partie de sa bonne humeur. Quelques minutes plus tard, ce fut au tour des trois belettes de se joindre à eux.
Aleksa mangea jusqu’à sentir sa jupe d’uniforme devenir trop petite pour contenir son ventre légèrement arrondi. Elle allait quitter quand elle entendit le professeur Trelawney parler de Lupin, ainsi que Rogue de lui répondre qu’il était encore malade ce soir-là. Elle réfléchit un court instant et prit sa décision. Le pauvre professeur passait sa soirée de Noël seul alors qu’il était venu lui tenir compagnie la veille. Il était donc normal qu’elle lui rende la pareille. Elle dit au revoir aux personnes toujours attablées et se rendit jusqu’au bureau de Lupin.
Arrivée à destination, elle toqua trois petits coups. S’il était malade, peut-être qu’il était alité et elle ne voulait pas non plus voulut le déranger si tel était le cas. Mais au lieu d’entendre quelqu’un s’approcher ou encore, le silence complet dû à son absence, la jeune femme entendit d’étranges sons venant de l’autre côté de la porte. C’était un mélange de grognements, de halètements, de bruit de pattes et de griffes raclant le sol. Quelque chose qui n’avait rien d’humain. On aurait dit qu’un chien se baladait allégrement dans le bureau de Lupin.
— Professeur Lupin? se risqua-t-elle.
Le bruit s’arrêta soudainement, laissa place à un silence inquiétant. Et s’il était arrivé quelque chose au pauvre enseignant malade? Si quelqu’un avait cherché à lui faire du tort? Et si la bête qui se trouvait de l’autre côté de cette foutue porte voulait le dévorer? Et si elle était la seule à pouvoir faire quelque chose, à lui venir en aide?
Mais malheureusement, Aleksa était morte de trouille. Quelle bonne représentante de Griffondor elle faisait. Elle avait été envoyée dans la maison des courageux et hardis et elle n’était même pas capable d’ouvrir une simple porte. N’était-elle pas une sorcière de cinquième année, capable de se servir d’une baguette en cas de danger. Elle inspira profondément et réessaya une nouvelle fois.
— Professeur Lupin? C’est moi, Aleksa. Est-ce que tout va bien?
Cette fois, sa seule réponse fut un grognement menaçant. Il n’y avait plus de doute, quelque chose qui n’aurait jamais dû se trouver là, errait dans le bureau de l’enseignant. Elle fit donc un pas de côté et ouvrit la porte à l’aide d’une formule magique pour ne pas être directement derrière le panneau.
Doucement, très doucement, elle pencha la tête puis tout le corps vers l’interstice. Elle n’arrivait pas à voir quoi que ce soit de cette manière. Avec une respiration profonde, elle se décida à pousser légèrement la porte du pied qui s’ouvrit un peu plus. C’était le noir total dans la pièce, seul le clair de lune éclairait çà et là, parsemant le plancher et les meubles de taches bleues pâlottes. Il n’y avait aucun mouvement d’où elle se situait. La noiraude pénétra donc dans la petite salle pour y chercher le professeur ou encore ce qui avait produit ses étranges bruits. Aleksa avança donc jusqu’au bureau croulant sous d’épaisses liasses de parchemins et de livres de toutes sortes.
Elle venait d’apercevoir un gobelet, pareil à celui que Rogue avait donné à Lupin la veille. Il était sur le coin du bureau, renversé et un liquide poisseux dégoulinait jusqu’à terre. Elle se pencha pour mieux examiner la mixture, un indice s’y trouvait peut-être. Soudain, elle entendit la porte se refermer derrière elle.
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Dernière M-à-J : 16-01-12
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