Part. 3 :

   Quelques heures plus tard, nos trois compagnons se trouvaient à leur tour dans la forêt boréale. Cela faisait un jour que la porte des étoiles avait été découverte et l’endroit ressemblait à présent a un vrai site de fouilles archéologiques, à quelques différences prêt toute fois. Il y avait là des tentes, une quinzaine de jeunes hommes et de jeunes femmes s’agitant autour de trous creusés dans le sol ou de tables où s’entassaient des dizaines d’objets anciens et de culture indienne. Il y avait même, au milieu des jeunes étudiants archéologues aux allures décontractes, des hommes en costard-cravate noir ayant l’air d’avoir un balai de coincé là où vous savez et qui n’étaient autres que des agents spéciaux canadiens et américains. Puis, entourant tout ce joli monde, des militaires montant la garde et empêchant ainsi les curieux et autres indésirables de trop s’approcher. Et pour finir et au milieu de tout ce foutoir, une jeune femme d’une trentaine d’années avec une longue chevelure brune et lisse, une taille moyenne et bien proportionnée, une peau métissée, un charisme envoutant et une beauté enivrante. De plus près et de face, on ne pouvait que rester hypnotisé par son profond regard vert émeraude qui semblait vous transpercer de part en part, par sa bouche menue au rose pâle qui quand elle vous parlait de sa voix douce et fluette vous faisait chavirer et par son petit nez mutin typé amérindien qui, lorsqu’elle le faisait bouger, vous faisez fondre. En claire elle était le magnifique résulta de l’union d’un père aux origines françaises et d’une mère iroquoise pur sang.

“Docteur Daniel Jackson ! Je suis heureuse de vous revoir enfin, je commençais à penser que vous étiez décédé sans m’avertir. Mais je comprends mieux maintenant pourquoi vous aviez disparu pendant toutes ces années, vous travailliez pour l’armé, sur votre théorie selon laquelle les pyramides égyptiennes étaient des pistes d'atterrissage pour soucoupes volantes aliens, je suppose ?

— Professeur Duboy, je suis aussi heureux de vous revoir et de voir que vous êtes toujours aussi sarcastique.

— Que voulez-vous, on ne se refait pas ! Répliqua-t-elle en souriant ?

— Je sais, hélas ! Mais laissez-moi vous présenter à mes deux compagnons, le colonel Samantha Carter et Teal’c, le professeur Johanna Duboy, la plus grande spécialiste des Amérindiens, diplômés en archéologie, ethnologie, anthropologie, linguistique indienne et j’en passe.

— Enchanté, vous avez déjà bien avancé, je suppose que ce sont vos élèves ?

— Oui ! Les plus motivés qu’on peut trouver et la future élite de leur profession. Mais ne restons pas là et arrêtons de tourner autour du pot, car je sais que ce ne sont pas ces reliques qui vous ont amené jusqu’à ce trou perdu, mais le grand anneau en métal.

— On ne peut rien vous cacher, mais d’abord vous devez renvoyer tous vos élèves et leur demander d’oublier ce qu’ils ont vu ici, nos équipes vont s’occuper des fouilles.

Effectivement, deux camions militaires étaient arrivés en même temps que nos compagnons et des soldats étaient en train dans décharger le matériel si trouvant dedans.

— De quoi ! Il n’en est pas question ! Depuis quand des militaires s’occupent de sites archéologiques indiens, qui plus est quand ce sont des soldats américains et qu’on se trouve sur le sol canadien ?

— Depuis que votre gouvernement à donnait au notre son accord pour que nous nous chargions de tout ce qui se trouvent ici.

— Je ne suis pas d’accord ! Ce site est le mien et celui de mes élèves et tout ce qui s’y trouve est la propriété des tribus amérindiennes implantées au canada, comme écrit dans notre constitution.

— Sauf que là vous n’avez pas le choix Johanna, reprit Daniel, nous devons tout récupérer pour le ramener à notre base, c’est les ordres. Mais je vous promets qu’après plus ample analyse, tout ce qui ne sera pas en rapport avec la porte vous sera rendu.

— La porte ?! Vous voulez dire que... que vous disiez vrai pour les aliens et que cet anneau est une... une porte des étoiles !! c’est grandiose ! C’est... c’est... je ne sais plus, je ne trouve pas de mots pour le dire tellement c’est époustouflant.

— Oui ! et top secret !

Lâcha Teal’c avant que Sam ne reprenne.

— Nous vous dirons ce que nous pouvons vous dévoiler plus tard, mais d’abord occupons-nous de faire évacuer votre équipe et allons voir cette porte.

— Très bien, je vais le faire, mais ça ne va pas être facile de leur expliquer qu’ils doivent tout laisser en plan alors qu’ils si sont tant investis jusqu’à présent, ils risquent d’être en colère.

— Je viens avec vous !

Conclut Teal’c en lui lançant son célèbre regard...