Part. 4 :

    Sur le site archéologique, il régnait toujours la même agitation, sauf que des vieux scientifiques avaient remplacé les jeunes archéologues et que des militaires américains remplaçaient les soldats canadiens. Les trois membres de SG-1 et Johanna se trouvaient devant le chappa’ai, toujours en pleine conversation :

“Depuis longtemps des astronomes et d’autres scientifiques venant de divers domaines pensaient que les voyages interplanétaires et instantanés étaient possibles grâce à un vortex tridimensionnel qui ouvrirait une surface stable dans l'espace en créant un trou de ver et permettant de voyager sur de très grandes distances en un rien de temps. Expliqua Samantha à Johanna.

— Oui et d’un autre côté, des archéologues et d’autres scientifiques, parfois même, les mêmes que ce de l’histoire de Sam, étaient persuadés que des aliens étaient déjà venus nous rendre visite par le passé, on en avait même la preuve, des artefacts extraterrestres trouvés par l’armée de Napoleon  en Égypte, en 1799  et le professeur Langford découvrit la porte enterrée à Gizeh.

— OK ! La suite, je la devine et en connais un bout, passez directement après votre fiasco d’avec les pistes d’atterrissage aliens, je veux savoir la suite de votre jolie histoire.

— Très bien, mais la suite est simple à deviner, nous avons réussi à ouvrir un vortex grâce à la porte et depuis nous voyageons à travers la galaxie, explorant de nouveaux mondes, découvrant de nouveaux peuples, humains ou pas, de nouvelles technologies, mais hélas aussi de nouveaux ennemis.

— Je vois, l’affaire étouffée de l’antarctique, ça aussi c’était-vous ? Vous me prenez pour une folle ou quoi ?

Jackson hésita un instant, regarda Carter qui lui fit un signe affirmatif de la tête, l’invitant ainsi à continuer.

— Oui ! heu ! Je veux dire non ! Enfin, oui, pour l’antarctique et non, je ne te prends pas pour une folle. Pour preuve Teal’c, qui en vraie est un extraterrestre, un humain certes, mais un humain venant d’une autre planète que la notre. Teal’c, pouvez-vous relever vos cheveux, s’il vous plait ?

-Bien sûr, Docteur Daniel Jackson.

Le Jaffa s’exécuta et dévoila à la femme stupéfaite, son étrange tatouage.

-C’est impressionnant, mais  sans vouloir vous vexer, je n’appelle pas ça une preuve. N’importe quel bon tatoueur en fait autant de nos jours, suffit d’un bon matos et d’un peu de talent. Mais bon, je veux bien vous croire, cet anneau en alliage inconnu est là pour le prouver, de plus trouver du métal sur un site antérieur à l’arrivée des colons européens est impensable, car ils ne maitrisaient même pas la fabrication du fer.

— Puis il y a aussi ces pictogrammes qui sont la reproduction des symboles utilisés par les Indiens pour représenter les constellations, regardez par exemple celui-là...

Daniel recommença alors sa démonstration et, dans la foulée, se remit à les étudier, mais en tailles réelles. Sam en profita pour poser la question qui lui brulée les lèvres depuis leur arrivé en ces lieux.

— Vous n’avez pas trouvé Un DHD à côté de la porte ?

— Un quoi ?

— Un Dial-Home Device ou DHD ou un appareil pour appeler la maison ou, pour faire plus simple, une console d’activation pour la porte. Vous ne pouvez pas le louper, c’est un disque d’environ 60 cm de diamètre, posé généralement sur un socle, avec les mêmes symboles que sur la porte, sauf qu’au lieu d’en avoir trente-neuf il y en a que trente-huit disposés en deux rangées et avec un gros bouton rouge au milieu. Ha, oui ! j’oubliais, ça pèse plutôt lourd.

— Bé ! vu la description, je suis sûr que non. Un objet de cette taille, si quelqu’un l’avait trouvé, j’aurais été prévenue en suivant.

— Dommage, j’aurais bien voulu savoir s’il avait bien été fait par les...

-...Colonel Carter ! Docteur Jackson ! Venez vite, on l’a trouvé, le DHD, on l’a enfin trouvé.

— Vous voyez ? Il suffisait de demander et vous êtes servi en suivant, c’est ce qu’on appelle *le petit plus canadien*, n’est-ce pas pratique ?

— Tout à fait !”

Rajouta Tteal’c, avare de mots comme à son habitude, et tous se mirent à rire. Ils avaient raison d’en profiter, cela ne durerait peut-être pas...