Bonjour à tous =)

Je suis heureuse de vous poster mon cinquième chapitre. J'ai mis du temps pour la bonne raison que je suis très prise par mes cours, et que mon Bac Blanc est la semaine prochaine, néanmois durant les vacances je pense écrire, pour mon plus grand plaisir et le votre j'espère ^-^

Sinon je tiens à dire qu'a certains endroits ce chapitre peut paraitre maladroit, pour la simple raison que je n'avais strictement aucune idée pour faire agir Galbatorix et j'en suis navrée. J'ai quand même l'espoir que cela vous plaira =)

Merci à Natalea de rester fidèle et de reviewser =D *Part pour laisser tout le monde lire*

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Chapitre Cinquième :

Morgane marchait aux côtés de Murtagh, lui tenant le bras comme l'aurait fait une noble du palais. La dragonnière sentait que chaque pas la rapprochait un peu plus du tyran qu'était le roi. Étrangement, en tenant le bras de Murtagh la demoiselle se sentait plus forte ou tout du moins rassurée. Le dragonnier ne marchait pas trop vite, il savait que Morgane avait du mal a tenir avec la crinoline et ses chaussures. Il était agacé de voir tout ses gens se prosterner devant eux, dire qu'avant tous riaient de lui, et maintenant ils étaient devenus de véritables sangsues. Entre les pères qui voulaient le marier à leur fille, et les femmes qui cherchaient ses faveurs, il commençait à largement préférer partir en mission avec ses hommes.

Les deux dragonniers arrivèrent devant une immense porte en bois massif cloutée. Murtagh sentit la pression des doigts de Morgane se resserrer autour de son bras. Il eu alors un geste qui le surpris lui même, il posa doucement sa main libre sur celle de la demoiselle, un geste rassurant. Morgane leva les yeux vers le dragonnier, sans souffler mot, surprise de ce qu'il venait de faire. Mais elle ne chercha pas à se dégager.

- Ne regarde pas le roi dans les yeux, parle lui seulement lorsqu'il t'adresse la parole, et tout ce passera bien.

Morgane acquiesça doucement. Murtagh comprit qu'elle ne parlerait pas. Quand il enleva sa main le dragonnier regarda sa prisonnière qui maintenant gardait la tête baissée, il avait eu peur qu'elle n'essaye de contrarier le roi, mais elle semblait vouloir rester obéissante. Tant mieux, il ne voulait pas avoir de problème, ou que Morgane en est, car étrangement elle était la seule personne avec qui il pouvait être lui même. Décidé à affronter le roi, le dragonnier frappa deux coups sur la grande porte et resta à attendre que la porte s'ouvre.

Après quelques secondes, qui avaient sembler une éternité à Morgane, la grande porte s'ouvrit. La demoiselle regarda l'intérieur, tout était sombre et froid, elle ne voyait pas grand chose mais partir lui aurait sembler une bonne idée si elle avait put. Ce fut Murtagh qui la tira en vers l'intérieur de la pièce, et elle fut obligé de suivre. Derrière eux la porte fut immédiatement refermée, Morgane vit que la lumière de la pièce venait de torches placées à divers endroits, ainsi qu'à quelques fenêtres dont des filets de lumières passaient entre les rideaux de velours noir. Sur le mur à droite de Morgane celle-ci vit une immense carte de l'Alagaësia qui semblait bouger, comme s'il y avait un courant d'air derrière. Morgane n'osa pas lever les yeux alors qu'à quelques pas d'elle se trouvait le trône, en bois il était sculpté et incrusté de pierres précieuses. Et le roi qui se tenait fièrement assis dessus était entouré par deux gardes qui semblait aussi immobile que des statues. Le monarque était vêtu entièrement de noir, et d'une affreuse cape en fourrure dont Morgane ne voulait même pas savoir où il l'avait eut. Ses yeux était d'un noir perçant qui semblait vous lacérer la chaire, vous épier de l'intérieur avec un simple regard. Morgane aurait voulut retenir Murtagh alors qu'un regard du roi à celui-ci avait suffit à ce qu'il s'éloigne de la jeune femme dont le sol était devenu la seule chose sur laquelle elle osait poser les yeux. La dragonnière se sentait mal, même si Murtagh l'énervait et l'agaçait, à cet instant son contacte l'aurait rassurer.

Morgane entendit que le roi se levait, le bruit de sa cape trainant sur le sol en pierre faisait froid dans le dos. D'ailleurs Morgane frissonna, au moins dans sa demeure elle avait été à l'abri de tout cela. Et maintenant elle comprenait pourquoi son Grand-Père avait tout fait pour la protéger. Morgane faillit perdre son sang froid alors que le roi lui prenait le menton pour le relever, ses ongles longs et noirs touchaient la peau de la demoiselle. La dragonnière était maintenant obligée de le regarder en face, et ce n'était pas pour lui plaire.

- D'aussi beaux yeux sont fait pour être vue.Il se tourna vers le dragonnier brun.Je vois Murtagh que tu as fais les choses bien pour une fois, une mission réussie contre je ne sais plus combien qui on échouées. Un soupire passa ses lèvres alors que ses yeux se posaient de nouveau sur Morgane.Comment t'appelle tu ?

Morgane sut alors qu'elle devait parler, mais sa peur était paralysante. Elle lança un regard à Murtagh qui lui gardait la tête baissé, la remarque du roi avait dut l'affecter d'une certaine manière. Le roi avait maintenant lâcher le menton de la dragonnière, pour l'instant il faisait glisser l'un de ses doigts le long de la joue de la jeune femme qui se sentait assez mal pour avoir l'impression qu'un élevage de papillon avait élu domicile au creux de son ventre.

- Morgane.

La demoiselle bien que prise de peur avait parler froidement. Le fait qu'elle n'est rajouté aucun titre au roi était qu'elle ne trouvait pas qu'il le méritait, à ses yeux il était un usurpateur, un traitre. Mais cette provocation fit légèrement sourire le souverain qui ne releva pas cet affront, il voulait voir si elle irait plus loin. Pour l'instant il la regardait, il tournait autour de la jeune femme à un moment il lui effleura l'épaule, à un autre le ventre, puis s'arrêtant derrière elle il commença à jouer avec ses longs cheveux bruns regardant Murtagh qui avait relever la tête. Le dragonnier rouge serrait les poings et la mâchoire, son air crispé trahissait pourtant le fait qu'il prenait mal qu'on touche à Morgane.

- Morgane... Jolie prénom. Tu aurais beaucoup plut à Morzan, belle et intelligente, ainsi qu'un peu rebelle. Mais ce n'est pas une surprise vue la lignée dont tu fais partie. Tu es la petite dernière sans aucun doute.

Murtagh sentait qu'il bouillonnait d'une rage intérieur qu'il devait contenir, Galbatorix le comparait à son père indirectement. Il avait donc remarquer qu'il appréciait Morgane, et ce n'était pas forcément bon, ni pour elle, ni pour lui. Mais il ravala sa rage face au tyran, il ne voulait pas une nouvelle fois subir les tortures qu'il lui réservait. Il se décida donc à plutôt parler de Morgane, le roi l'intriguait dans ses propos, pourquoi semblait-il connaître la demoiselle mieux que lui alors qu'il ne l'avait jamais vue ?

- Monseigneur, de quoi parlez vous ? Quelle lignée ?

Morgane aurait largement préféré que Murtagh ne pose pas cette question, mais cela devait faire partit du plan de Galbatorix. Que cherchait-il réellement d'eux ? En tout les cas la position dans laquelle se trouvait la dragonnière était plus qu'inconfortable. Galbatorix lui prit le bras gauche et lui tourna la main, paume vers le haut, il regarda le tatouage de la demoiselle en souriant puis leva les yeux vers Murtagh.

- La première lignée de dragonniers bien entendu. La descendance d'Eragon, le premier dragonnier. La couleur de ses yeux, ce tatouage, c'est une évidence même.

Murtagh fixa Morgane comme si elle allait lui donner la réponse à toutes les questions qui venaient de naitre dans son esprit. Mais la demoiselle semblait ne pas pouvoir ouvrir la bouche. Galbatorix s'éloigna d'elle s'approchant cette fois de Murtagh. Le dragonnier le regarda, si seulement il avait put lire les pensées du roi, sans doute aurait-il put comprendre ce qui se tramait derrière ses yeux noirs d'encre. Nerveusement il serra le pommeau de Zar'Roc, même s'il ne dégainerait pas. Galbatorix voulait lui demander quelque chose, mais quoi ? Pourquoi tant de mystère autour de Morgane ?

- Vous semblez savoir de quoi vous parlez, alors vous comprendrez pourquoi j'ose vous demander ma liberté.

Tous les regards c'étaient tournés vers Morgane. La demoiselle avait levé la tête, son regard argent était froid et dur. Murtagh ne la reconnaissait pas, ou du moins il n'aurait pas imaginé qu'elle puisse réagir de manière aussi adulte, elle qui avait semblé si apeurée avant. En effet Morgane sentait son sang battre dans ses tempes, elle avait peur, mais elle le cachait, maintenant elle avait retrouvé un peu de force. La demoiselle savait qu'elle ne pouvait pas rester ici. Ce qui était sûr c'est que le petit rire du roi lui fit froid dans le dos, elle sentit un frisson lui parcourir l'échine et lui glacé le sang.

- Une grande audace aussi. Je te félicite Petite fille.Le souverain se tourna vers l'un des gardes près du trône.Amène moi le dernier.

Morgane n'apprécia pas le « Petite fille », elle sentait que le roi la raillait ouvertement. Mais sa dernière phrase resta un mystère pour la dragonnière. Murtagh lui n'eut pas besoin de réfléchir pour comprendre ce qui allait se passer. Galbatorix allait soumettre Morgane à une épreuve, dont l'issue devait être certaine vue la confiance du roi envers lui même.

Morgane n'avait pas bouger lorsque le soldat revint s'avançant vers elle. Le jeune homme au visage fermé tenait précieusement un coussin en velours rouge pourpre sur lequel reposait un œuf. Morgane était assez intelligente pour comprendre qu'il s'agissait d'un œuf de dragon, la coquille était d'un bleu aussi pur et limpide que l'eau, et selon la lumière qui l'éclairait les reflets étaient différents. Il était magnifique. Mais Morgane savait déjà que rien ne se passerait, pourtant elle savait ce que le roi attendait d'elle, et ce n'était pas pour lui plaire. Son regard alla rencontrer celui de Murtagh, le brun lui fit signe de poser sa main sur l'œuf. Morgane retint un soupire alors que sa main, légèrement hésitante, caressa la coquille lisse et douce. Rien ne se produisit, pas même un soupçon de connexion. La jeune demoiselle avait définitivement perdu toute peur quand elle retira sa main. Sur son visage un sourire espiègle se dessina, défiant le roi.

- On dirait que vous aviez tort. Je vous avais demandé ma liberté, tout cela était courut d'avance et vous le savez. Oubliez cet échec et laisser moi partir maintenant. Je ne suis d'aucune utilité ici.

Le soldat était repartit, s'éloignant, sentant la colère du roi monter en flèche. Murtagh pour sa part aurait voulut faire sortir Morgane et la sauver de la fureur du roi, mais il ne pouvait pas, son serment l'en empêchait. Ce n'était pas juste. Galbatorix s'approchait déjà de la jeune femme comme un loup de sa proie. Le visage du monarque était plein de haine, et de cruauté. Il montra Morgane du doigt.

- Toi sale peste... Je te condamne à la pendaison ! Pour avoir oser me défier !

Ce fut au tour du roi de sourire. La méchanceté qu'il affichait montrait son véritable visage. Les deux soldats avaient déjà attrapé Morgane, chacun un bras. La demoiselle regardait le roi avec une froideur à glacer le sang. Si elle avait sur utiliser la magie il aurait voler dans la pièce. Murtagh tremblait de rage, il voulait sortir son épée, décapité les soldats, mais il ne pouvait pas, il était impuissant, Morgane allait mourir. Galbatorix s'approchait d'elle comme un serpent. Sa main prit le visage de la jeune fille sans délicatesse. Il allait parler, mais l'occasion lui fut enlevée.

- Wyrdfell !! Un jour tu payeras pour tous tes crimes ! Longue vie aux Vardens !! Ils te détrôneront ! Toi et tous tes parjures vous mourrez !

Morgane ne connaissait qu'un mot en ancien langage, celui que son grand-Père avait toujours utilisé pour désigner le roi. La gifle qu'elle faillit la faire sourire. Mais son regard s'arrêta sur Murtagh, la main de l'homme avait glissé sur Zar'Roc, son visage c'était fermé et son regard était durci. Morgane comprit, elle l'avait blessé, la dragonnière aurait voulut dire au dragonnier qu'il ne devait pas se sentir visé, mais c'était trop tard.

- Bien, alors se sera la torture jusqu'à ce que mort s'en suive pour toi.

Morgane sentit ses yeux s'embuer de larmes. Pas a cause de ce que le roi avait dit, non, parce que Murtagh ne bougea pas, il ne lui accorda même pas un regard. Les soldats la trainait déjà vers la sortie. La dragonnière avait du mal à suivre avec tout ce dont elle était affublée, mais elle s'en fichait.

- Murtagh...

Cela sonnait comme une plainte. Une supplication. Il dut l'entendre car il la regarda, une fraction de seconde leur regards se croisèrent. Elle lut la peine dans ses yeux. Mais Morgane ne pouvait plus rien faire, les portes se refermaient déjà sur elle. Murtagh quant à lui préféra détourner les yeux. Il avait entendu Morgane. Mais il ne pouvait pas l'aider. Il baissa les yeux.

Morgane était trainée dans les couloirs, sa robe était gênante plus qu'autre chose. Si elle ne montra pas sa peur, Morgane la sentait croitre au creux de son estomac, la demoiselle avait cette dérangeante sensation qu'on la broyait de l'intérieur. Elle ne cria pas, elle ne pleura pas, elle s'enferma dans sa bulle, avançant pour suivre les soldats, songeant qu'elle avait blessé Murtagh, qu'il lui en voulait maintenant, et qu'elle mourrait en sachant que le dragonnier la détesterait toujours. Morgane sentit tout de suite lorsqu'ils entrèrent dans les cachots, la jeune femme regarda autour d'elle, les gens dans les geôle semblaient tous fatigués, et sous alimentés. Morgane déglutit, mais su que cela n'aurait pas le loisir de lui arriver, quoi que le roi soit bien capable de faire étendre la torture pendant des jours, voir des semaines. La dragonnière fut amener dans une salle complètement fermée ou il faisait atrocement chaud. Les deux soldats s'en allèrent. Morgane ne comprit pourquoi qu'en se tournant. Un homme deux fois plus grand qu'elle vêtue de noir se tenait là. L'air menaçant. Il lui tendit une robe qui ressemblait plus à un draps.

- Change toi !

Morgane sut qu'elle n'avait pas le choix. Si face à elle c'était tenu Murtagh elle n'aurait pas hésiter, mais cet homme à la masse musculaire sur développer la faisait trembler. La demoiselle se mit dos à lui et commença à enlever tout ce qu'elle avait en vêtement, ce qui lui prit un certain moment, surtout pour la crinoline en vérité. Morgane mit sa nouvelle tenue, puis elle retira un à un tout ce qui ornait sa coiffure, avant d'enlever le collier qu'elle glissa dans sa tenue de prisonnière, la dissimulant habilement. A peine eut-elle terminé que le bourreau l'attacha au mur. Morgane grimaça, ainsi poster elle ne pouvait pas s'asseoir, et tirer sur ses poignets lui écorcherait la peau à coup sur.

Le bourreau brula le tas de vêtements qu'elle avait fait et se tourna vers ses instrument de torture. La demoiselle déglutit, regardant autour d'elle elle remarqua pour la première fois les barreau près du sol, ou des gens s'accrochait, les mains en sang, elle comprit bien vite qu'ils avaient été torturés. Mais elle n'en était pas encore là. Enfin maintenant cela se rapprochait. Le bourreau lui plaqua le fer chauffer à blanc sur la peau, elle hurla pleurant. Et ce n'était que le premier coup. Morgane se demanda comment elle tiendrait le coup. L'homme continua, encore et encore, inlassablement à lui plaquer le fer sur divers endroits du corps. Morgane tremblait de tous ses membres quand il arrêta. Le regard dur du bourreau la fixa.

- Ce n'était que l'introduction. Ce n'est pas moi qui vais continuer. Les magiciens feront bien attention à ce que tu ne succombe pas avant au moins une semaine. Tu dois avoir une grande importance pour que ce soit eux qui s'occupe de toi.

Morgane tremblait de tous ses membres. Elle était trempée de sueur et de blessures. Alors c'était ça, Galbatorix lui envoyait ses magiciens pour la torturer le plus longtemps possible. Elle ferma les yeux. On la détacha quelques minutes après. Un homme la porta. Elle ouvrit à peine les yeux alors qu'on l'allongeait sur une table en pierre. Morgane craignait le pire maintenant. Elle regardait le plafond. Tremblante, elle hurla quand elle sentit un esprit entrer dans le sien de force. Il lui fallu rassembler toute sa volonté pour enfermer le souvenir de son dragon dans un coin de son esprit. Ses seules forces allaient là, protéger son secret. La torture mentale était encore plus dur que la physique. Morgane hurlait, et se tortillait, pleurant des larmes qui coulaient sur la table de pierre pour s'y incruster. Elle ne sut pas combien de temps s'écoula entre le moment ou ils avaient commencer, et le moment ou elle perdit connaissance.