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Enfermés - Côté Est
Par ninanana , Nathanaelle
Originales  -  Romance/Angoisse  -  fr
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Chapitre 2

Précédemment: "... une brusque réalité: nous étions tous enfermés".

 

Comme une transmition de pensée, nous nous mîmes tous à chercher une issue.

-          Here !

Seto pointait vers la corde qui m'avait retenue en l'air. A côté se dessinait un faible carré de lumière: une trappe. Elle était quand-même à trois bons mètres au dessus de nos têtes. Lee Min Ho fit la courte échelle à Kim Hyun Joong. Celui-ci, méticuleux, observa tout d'abord la trappe, avant de la pousser doucement. Comme dans un film à suspens, personne ne pipait mot. La pièceau dessus était éclairée, mais je ne pus determiner si c'était la lumière du soleil ou une lumière articifielle. Il passa la tête, puis après quelques secondes, me chercha du regard.

-          There is something for you

Il redescendit des mains jointes de Lee Min Ho, qui les secoua pour y retrouver des sensations.

-          What is it ?

-          A little box.

dit-il en haussant les épaules. Je demandai à Lee Min Ho s'il pouvait à nouveau faire la courte échelle pour moi cette fois-ci. Il accepta. Je grimpai, consciente de tous les regards posés sur moi et me hissai à la forces des bras par la trappe. J'attéris dans une machinerie où une petite boîte de bois avec une serrure des plus étrange trônait au centre de la pièce, face à la trappe. dessus était gravé mon nom: Angelina Christian. Je posai la main sur le couvercle pour l'ouvrir mais la boîte fit un bip, puis un clic et soudain, une voix robotisée me demanda:

-          Identification vocale.

-          Euh... Angie ?

-          Identification vocale validée. Voulez-vous être le maîtres des clefs ?

Sans réfléchir, je dis oui. Bah quoi ? J'étais paniquée et on me demandait d'être un maître, un boss...

- Mais que dois-je faire, qu'est-ce que ça signifie ?

Une autre série de bruits mécaniques, puis une feuille apparue dans une fente que je n'avais pas remarqué. Il était écrit que j'étais responsable des clefs et donc des portes, que sans moi, on ne pouvait "avancer"? Mais où ? Vers la sortie ? Je m'étais affublée d'une lourde tâche... Un nota bene était écrit au stylo, au bas de la feuille.

"A cette âge, les jeunes hommes sont souvent victime d'un excès d'hormones qui les pousse à chercher une partenaire pour assouvir leur pulsions sexuelles."

 Oh non... Dites moi que je rêve ! J'ai été enlevée pour me faire violer ?! Mais il en était hors de question, surtout qu'il y avait quelqu'un au lycée dont je m'étais entichée. Rouge de colère et de honte, je chiffonais la feuille, en fis une boulette que je jettais rageusement dans un coin de la pièce. J'appelais les garçons en bas pour les prévenir que j'allais descendre, quand je m'apperçus  que le couvercle de la boîte était entrouvert. Je le soulevai et dedans s'y trouvait un trousseau de clefs, toutes de bases identiques, seulement la tête et les dents changeaient, ainsi que leur taille. J'ouvris grand la trappe afin d'éclairer la chambre close où étaient enfermés mes compagnons d'infortune et redescendis, non sans peines. Une fois parmis eux, je leur racontais comme je pus le coup de la boîte qui parle et l'histoire des clefs. J'omis volontairement le rappel d'éducation sexuel de notre bourreau.

-          Il y a surement une serrure. Find the...

Je mimai, à l'aide d'une des clefs, une serrure que je dévérouillais. Tous hochèrent la tête et se mirent à chercher à tâtons sur les murs. Soudain, l'un éructa un petit "Ah !" de surprise. A huit, on devrait bien s'en sortir non ? Clefs en mains, je cherchais la bonne, pressentent que je n'avais pas le droit à l'erreur. J'éliminais les trois plus grosses d'office, puis les trois riquiquis. Il m'en restait donc quatre? Deux d'entres elles ne comportaient pas de rail unique, et une en avait un de trop. J'essayai la gagnate: pile poil. Au même moment, une ouverture coulissa, à l'opposé. Les gars s'en approchèrent prudemment. alex passa de l'autre côté.

-          It's a corridor.

Kim Hyun Joong, qui était resté à mes côtés, me dit de retirer la clef. Ce que je fis et la porte se referma sur Alex. Celui-ci cria, de même que les autres qui étaient restés de notre côté. Je réincérais la clef et dans un soupire de soulagement, la porte coulissa de nouneau. Je cherchaus un moyen de détacher la clef du trousseau et sans grande surprise, m'apperçut que c'était impossible.

-          I... I'll stay herre.

-          No, you...

-          I'm the key's master.

plusieurs se proposèrent de rester mais on ne pouvait pas. Il tirait les ficelles dans l'ombre. Il décrit notre destin. Des papillons se formèrent dans mon ventre.

-          We'll come back. Wait for us.

-          Ojay. I don't move.

Ils pénétrèrent tous dans le couloir et tournèrent à droite. Le bruit de leurs pas se faisait de plus en plus lointain et la peur me pris au ventre. De l'eau me chatouilla le menton. Non, ce n'était pas le moment de pleurer ! Mon maquillage n'en serait que pire, s'il a resisté jusque là. Je retirais la clef pour ne pas l'oublier. J'attendis. Silencieuse. Puis je me mis à fredonner une chaonson, qui passait souvent à la radio. Un bruit brusque me fit sursauter: un tunnel s'était ouvert sur le mur en face de moi. Je me précipitais vers lui. Il me faudrait y aller à quatre pattes. Mais à mon avis, mon uniforme ne pourrait être plus sali encore. Je m'enfonçai dans les ténèbres. Une pâle lueur semblait émanée de partout et nullepart. Puis, un embranchement. Je me souvins de mon cours de grec ancien: dans un labyrinthe, toujours suivre le mur droit. Ce que je fis. En tournant à droite, j'arrivais, la peur du noir grandissante, dans une sorte d'alcove où était plaquée au palais de ce cercueil une trappe. Je me glissai sur le dos et essayai de la soulever. Mon estomac faisait sporadiquement des sauts périeux; le stresse me gagna rapidement et je me mis à tambouriner contre la trappe, criant à l'aide. La trappe coulissa d'un coup, m'arrachant un gémissement de surprise. La lumière était trop vive pour mes yeux habitués à l'obscurité. Des mains m'aggripèrent puissament les épaules et m'extirpèrent de mon cercueil. Les yeux verts de Jérémy me transpercèrent, plein d'inquiétude et de compassion, et me firent soudain pleurer (à moins que ce ne soit un syndrôme post(traumatique dû à la clostrauobie du tunnel). Les épaules parcourues de soubresauts, je me laissai aller contre sa poitrine. Il me murmura des mots réconfortants qu'il me fallut analysés et traduires, ce qui me calma.

-          We can continue ?

Demanda Alex. Je hochai la tête et Jeremy m'aida à me relever. Hyun Joong me tendis une petite boule Quies transparente. Je l'interrogeai du regard, en reniflant le moins fort possible. Il désigna mon oreille. Je plaçai l'écouteur.

-          C'est un traducteur.

Je sursautai. La même voix de Min Ho, mais en français. Un sourire béat étira mes lèvres. Le rêve, pensai-je.

-          C'est bon, on y va maintenant.

C'était Cody qui s'impatientait. Les bras croisés, sa stature était plus imposante que dans les souvenir que m'avait laissés la série dans laquelle il avait joué. A ses côtés, Nicholas ressemblait à un rocker avec ses cheveux ébouriffés. Un frisson me parcourue alors que je me souvenai de comment il m'avait peloter, tout à l'heure, dans la pièce close. Une faible lumière filtrait à travers des rideaux. Des rideaux ? Je me déplaçai à  tâtons vers eux et les ouvris: dehors, les rayons de la lune caraissaient le haut de grands pins, seul type d'arbre alentour. Je me retournai et vis les garçons, le nez en l'air à explorer du regard la pièce où nous nous trouvions: un décors monochrome de style victorien.

-          Hé, Alex, derrière toi y'a un interrupteur.

Un petit "clic" et des lumières clignotèrent longtemps avant de se stabiliser. Alors que je confirmai à voix haute la pensée de tous ("c'est un salon !"), je me rendis compte qu'ils regardaient tous dans ma direction. Je me retournai, cherchant ce qui attirait à ce point leur attention, mais il n'y avait que la fenêtre, donnant sur la forêt.

-          Quoi ?

Dis-je, légèrement agacée et un peu effrayée.

-          Tes cheveux sont gris ?

-          Quoi ?!

 

 
 
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