Harry arriva dans le jardin des Weasley avec son ami et alla directement voir ses amis.
-Enfin ! Mais où étais tu ?
-Quoi, je suis à l’heure Ron, que se passe-t-il mon pote, tu sembles à cran.
-Oui je suis à cran, ma sœur se marie dans dix minutes et son témoin n’était pas là !
-Et bien je suis là maintenant. Bon, je vais me placer devant puisque MOI je dois me placer à côté des mariés.
Harry partit en souriant, il se plaça devant la rangée de chaise, il serra la main à Blaise et leva les yeux pour se retrouver hypnotisé par deux magnifiques yeux gris qu’il n’avait pas vu depuis très longtemps.
Son corps se mit à trembler, il n’arrivait pas à faire cesser ses tremblements, lui qui croyait que l’histoire qu’il avait eu avec Draco était terminé, il venait d’avoir la preuve qu’il s’était trompé. Le blond lui faisait toujours autant d’effets. Harry détacha son regard et ne put s’empêcher de lui sourire ce à quoi répondit Draco.
-Salut.
-Salut. Répondit bêtement Harry. Il avait plein de choses en tête, il aurait pu dire, tu es beau, tu es….Il ferma les yeux un instant pour faire partir ces idées de sa tête, Draco était toujours marié, il avait une famille et Harry avait refait sa vie, il avait un petit ami.
-Les années de plus te vont bien Potter, tu es splendide.
-Merci, Ginny m’a appris que tu avais eu une petite fille.
-Oui ! Répondit brusquement Draco. Elle va arriver, elle est merveilleuse. Tiens, la voilà, regarde cette beauté qui avance avec le coussin des alliances. Dit Draco en reculant pour laisser l’allée complètement libre.
Harry regardait la petite fille qui tenait le petit coussin dans ses mains, elle ne voulait pas avancer et un garçon un peu plus âgé qu’elle vint lui prendre la main et ils avancèrent tous deux vers leur papa. Ginny les suivait de près, elle tenait le bras de son père et ils avançaient en entendant le piano magique se mettre à jouer.
Harry se retourna une nouvelle fois vers Draco et vit son regard fier se tourner vers ses enfants qui avançaient tout doucement.
Le petit garçon était Draco en miniature, Harry n’en croyait pas ses yeux. Aucun doute sur sa paternité.
Scorpius emmena sa sœur auprès de leur papa et Draco leur fit un clin d’œil, avant de reporter son attention sur la mariée qui arrivait.
Ginny était magnifique, une longue robe en dentelle couleur écru tombait jusqu’à ses pieds, Blaise avait un costume très élégant, il accueillit la mariée en lui tendant son bras.
Une petite heure plus tard, le couple avait été déclaré mari et femme.
-Vive les mariés…Vive les mariés…
Tout le monde criait à tue-tête, dès qu’il en eut la possibilité, Harry alla féliciter la mariée et l’embrassa tendrement.
-Je suis si heureux pour toi.
-Merci Harry, mon bonheur est grandiose. Dit-elle sur un petit nuage.
-Tu seras heureuse avec Blaise, c’est quelqu’un de bien.
-Ce n’est pas ce que tu as toujours pensé Potter…Commença Blaise en arrivant derrière eux. Mais il faut dire que j’ai ma part de responsabilité, je n’ai pas toujours était très sympa avec toi.
-Le passé est oublié Blaise, l’important c’est que tu t’occupes bien de Ginny.
-Sois sans crainte. Dit l’ancien Serpentard en lui tendant la main vers sa dulcinée. Ginny, j’aimerais inviter mon épouse à danser, tu crois que tu pourrais…
-Oh mais bien sur très cher. Répondit-elle en parlant de la même façon que son époux.
-Pourquoi me fuis-tu Potter ? Demanda Draco qui le surprit en arrivant derrière lui.
-Tu m’as fait peur. Je ne te fuis pas, j’essaie de ne pas aggraver la situation avec ta femme.
-Aurais-tu vu Pansy dans les parages ? Ne cherche pas, la réponse est non. Elle n’était pas invitée, pour la bonne raison que nous sommes en instance de divorce. Nous vivons encore ensemble pour les enfants, mais dès que j’aurais la garde complète de mes enfants, j’espère ne plus jamais rien avoir affaire avec cette dégénérée.
-Je suis désolé d’apprendre que tu divorces, je croyais que ton couple fonctionnait, vu que vous avez eu un second enfant. Mais en toute honnêteté, je suis très heureux de savoir qu’elle sortira de ta vie dans très peu de temps. Avoua Harry. A propos, je trouve tes enfants magnifiques, ton fils te ressemble énormément.
-Oui, quand je regarde des photos de moi quand j’étais petit, je m’étonne de notre ressemblance.
-Ta fille est magnifique aussi, elle a plus de sa mère sans doute, en plus jolie.
-Oui, cent fois plus jolie. J’ai un mal fou à dompter cette tignasse toute frisée.
-C’est toi qui t’occupe de ça ?
-Bien sûr, je suis un excellent père tu sais.
-Mais je n’en doute pas…
-Chéri, je te cherche depuis plus de trente minutes. Oh bonjour ! Dit Théo en faisant mine de ne voir Draco que maintenant. Tu me manques trop mon cœur, je suis tout seul dans mon coin. Dit Théo en se collant à Harry.
-Je félicitais Ginny. A propos, Draco, je te présente Théo Lasky, Théo, Draco Malfoy.
-Oui, je vous ai déjà vu plus d’une fois en photo. Annonça froidement Théo.
-Ah, tu as des photos de moi ? Demanda Draco en regardant Harry.
-Non. Répondit Théo. Je travaille pour un journal et j’ai vu vos photos quand vous étiez à Azkaban !
-Théo, arrête ça tous de suite. Ordonna Harry qui sentait l’altercation arriver.
- Non Harry, laisse-le donc parler. Moi par contre je n’ai strictement jamais entendu parler de toi. Répondit Draco en le tutoyant automatiquement. Mais c’est vrai que je ne côtoyais que la haute société ! Répliqua Draco sur ton très bref.
Théo se retourna vers Harry et le fixa droit dans les yeux.
-Tu vas le laisser m’insulter?
-C’est toi qui a commencé Théo. Alors je ne me mêlerais pas de vos querelles à deux mornilles. La seul chose qui m’intéresse, c’est le mariage de Ginny, alors ne le gâcher pas ou vous aurez à faire à moi. Maintenant je vous laisse à vos querelles de gamin.
-Attends Chéri, je suis désolé, tu as raison. Mais je suis jaloux quand tu parles…
-Tu devrais lui acheter une laisse et une muselière, j’ai vu ça, il n’y a pas longtemps chez les moldus. Plaisanta Draco, ravi de voir que la situation dérapait.
-Je crois que tes marmots t’appellent ! Lança Théo. Viens mon cœur, allons loin d’ici, j’ai vu des petits fours super délicieux là-bas. Viens, je te montre. Dit-il en laissant seul Draco et en tirant Harry par la manche, mais malgré la distance qui les séparait, Harry entendit la réplique que Draco avait lancé à Théo, il fit mine de ne rien avoir entendu et se laissa entrainer vers les tables du buffet.
Le soir venu, Théo fut appelé en reportage en France, il n’en avait aucune envie mais il dû s’absenter pendant une semaine.
Harry avait repris les cours quand Minerva vint frapper à sa porte.
-Bonjour Minerva, je peux vous aider ?
-Oui Harry.
Harry la fit entrer et ils s’installèrent au salon pour discuter.
-Voilà, le Ministère nous demande de cacher quatre personnes dont deux enfants pendant six mois. Ils doivent témoigner et la personne contre qui ils doivent témoigner est très influente. Nous voulons les mettre à l’abri le temps du procès.
-Minerva, c’est très bien tout ça, mais que puis-je faire pour vous aider ?
-Et bien, comme vous avez pu le constater, il y a eu beaucoup plus d’élèves que d’habitude et nous manquons de place. Je m’étais dit que vous pourriez les accueillir ici le temps que nous trouvions des locaux. J’avais pensé que nous pourrions utiliser votre dressing puisque vous ne l’utilisez pas. La pièce sera assez grande pour être une chambre d’enfant. Si vous acceptez, nous ferons au plus vite pour leur trouver un endroit. A Poudlard, cette personne ne pourra pas les trouver.
Harry n’était pas enchanté de cette situation mais comment pouvait-il refuser alors qu’il avait un grand appartement à lui tout seul.
-Vous savez qu’il n’y a aucun problème Minerva, ils peuvent venir ici sans problème. Ce couple arrive quand ?
-Ce n’est pas un couple Harry, en fait, il s’agit de Draco, de ses enfants et de Narcissa bien entendu. Draco est en instance de divorce et…Oh et puis, il vous expliquera ça lui-même, ils arrivent cet après-midi.
-Draco ?
-Oui, vous avez passé une année ensemble il y a trois ans, alors quelques mois ne devraient pas vous tuer. Termina Minerva en sortant de l’appartement.
-Et merde ! Harry savait qu'il venait de se faire avoir.
Dans le courant de l’après-midi, Harry prépara le dressing, il fit de la place dans sa chambre pour ses vêtements et d’un coup de baguette, il élargit la pièce pour la transformer en chambre.
Il se retourna en entendant du bruit et vit le blond juste derrière lui.
-Salut, j’ai frappé et comme personne ne répondait, je croyais que tu étais en cours.
-Bonjour Draco. Non, je n’ai pas cours cet après-midi.
-J’espère que cette cohabitation ne te dérangera pas. Pour tout t’avouer, moi elle m’enchante.
-Je vais être honnête avec toi Draco, j’ai mis du temps à oublier notre histoire et je suis avec quelqu’un maintenant.
-C’est sérieux avec ce type ?
-Je ne sais pas encore, mais pour le moment je suis avec lui et si ça devait devenir sérieux et bien…
-Ok, nous verrons bien.
-Je te connais et je sais que tu vas manigancer quelque chose, mais avant, j’aimerais que tu penses à moi. J’ai était très malheureux, maintenant j’ai repris ma vie en main et je ne veux plus souffrir, je te demande de garder tes distances. Ordonna Harry.
-Tu sais que nos confrontations m’ont manqué. Déclara Draco pour toute réponse.
-Tu m’aides pour la chambre des enfants ? Demanda Harry pour changer de sujet.
-Tu es obligé de les installer dans le dressing ?
-Oui, je ne l’utilise jamais, je n’ai pas ta garde-robe Draco. Alors je crois qu’en agrandissant un peu la pièce, ce sera une charmante chambre d’enfant.
-Harry…C’est très gentil de ta part d’avoir accepté de nous héberger ici quelques mois. Pansy est de plus en plus folle et je vais témoigner contre son père et contre elle, c’est pour cela qu’on nous met sous protection. Ron se charge de notre cas, c’est lui qui viendra me voir régulièrement pour me poser des questions si nécessaire et pour me tenir au courant de l’affaire.
-Ron est au courant ?
-Oui, j’ai été au bureau des Aurors ce matin et c’est lui qui est chargé de l’enquête. Minerva leur a donné ton accord, ils ont préféré le mettre lui sur l’enquête, auquel cas Pansy ferait suivre les Aurors, elle pensera qu’il vient te voir.
-Tu dois avoir de sacrée informations sur eux pour que le Ministère décide de vous mettre à l’abri.
-Oui. Et en olus le divorce a était prononcé aujourd’hui. Je peux témoigner contre Pansy.
-J’en suis heureux pour toi. Bon et si nous nous y mettions parce que je suppose que ta mère va arriver avec les enfants.
-Oui, à ce propos, nous avons besoin de ton accord pour que ma mère puisse venir par le réseau de cheminée. Pour les enfants, c’est le moyen le plus sûr.
-Très bien, je m’occupe de ça.
-Merci, je m’occupe de la chambre de mes enfants.
Malgré le fait qu’Harry l’ait déjà fait, Draco agrandit légèrement la pièce et y plaça deux petits lits de chaque côté de la pièce, un avec des barreaux pour sa fille et un lit d’une personne pour son fils. Il laissa la décoration neutre car sa mère allait arriver avec leurs affaires ce qui allait remplir la pièce.
Une heure plus tard, Ron et Narcissa ramenèrent les enfants.
Harry prit à part son meilleur ami pour avoir une discussion avec lui mais Ron ne pouvait rien lui dire, tout était confidentiel.
-Je suis désolé mon pote. Je suis tenu au secret professionnel, si je te dis quoi que ce soit, je peux être viré sur le champ.
-Je sais Ron, mais je pense que ce n’est pas une bonne solution.
-J’ai essayé de dissuader mon chef et de le mettre ailleurs mais ils n’ont rien voulu entendre. Ils ont dit qu’il serait en sureté avec sa famille ici.
-J’ai mis deux ans pour retrouver un semblant de vie après Draco et maintenant que je commence à aller mieux, il revient et je dois habiter avec lui et sa famille pendant six mois, je vais devenir fou !
-Oui, je sais. Et ce soir, je vais en discuter avec Hermione et crois-moi, elle va me passer un sacré savon. Mais je ne peux rien faire.
Ron était reparti chez lui et Harry se rendit à son bureau pour commencer à travailler, il devait se changer les idées mais Narcissa arriva et le serra dans ses bras.
-Je vous remercie Harry, je suis tellement heureuse d’être à nouveau ici. Nous avons passé des moments merveilleux ensemble.
-Oui, c’est vrai que nous avons passé de bons moments.
-Vous allez voir, mes petits enfants sont très gentils.
-Je n’en doute pas une seule seconde.
-Draco a beaucoup changé vous savez, le fait de vous avoir quitté l’a fait tellement souffrir qu’il a gagné en maturité. Il est plus sensible à ce qui l’entoure. Maintenant il se bat pour nous tous, je suis tellement fière de lui.
-Vous parlez de moi ?
-Oui mon fils. Tu as bien installé les enfants ?
-Oui, ils seront très bien. J’ai rangé les jouets dans une malle et j’ai mis leurs livres sur l’étagère. Je n’ai pas de place pour leurs vêtements.
-Tu peux les mettre dans la salle de bains, je vais faire de la place et retirer les miennes, j’y ai mis une garde-robe et je ne l’utilise pas beaucoup.
-Merci. J’ai voulu aller dans mon ancienne chambre, j’ai vu que tu l’avais pris pour toi.
-Oui, je la trouvais plus spacieuse alors je m’y suis installé. Tu peux prendre mon ancienne chambre et ta mère peut garder celle qu’elle avait avant. Dit-il en regardant Narcissa.
-Nous allons être très bien, ne vous inquiétez pas pour nous Harry.
-Harry, je vais devoir travailler pour mon entreprise que j’ai repris à Blaise, j’ai vu que tu avais rassemblé tous les bureaux alors…
Harry n’attendit pas la fin de sa phrase, d’un coup de baguette il débarrassa un bureau et regarda Draco.
-Voilà, tu as un bureau maintenant, mets-le où tu veux. Lança Harry en s’asseyant sur sa chaise de bureau. J’ai mon ordinateur, si tu as besoin d’y mettre des notes.
-Un ordinateur ? Demanda Narcissa.
-Oui Mère, c’est un appareil moldu qui arrive chez nous, j’en ai un également.
En allant sur connexion intersorcier, je peux travailler à distance sans aucun problème. Il faut juste que le réseau soit installé.
-Il l’est.
-Super. Je pourrais même parler avec Blaise et Ginny, maman.
-Papa…papa, Narly elle m’a pris tous mes jouets, elle veut pas patager. Dit le petit Scorpius en venant se nicher dans les bras de son père.
-Narly…Tu dois partager avec ton frère ma chérie.
-Veux jouer. Se défendit la petite en commençant à pleurer.
-Les enfants, il y a assez de jouets pour partager.
-Moi je veux le nounours et elle veut pas, elle a pris des mains à moi. Se plaignit Scorpius.
-On va demander à parrain qu’il ramène une deuxième peluche, d’accord.
Harry partit dans sa chambre, il ouvrit la malle de sa mère et en sortit un lapin en peluche qui avait certainement dû lui appartenir quand il était petit. Il la ramena au salon et la tendit vers la petite fille.
-Et si je te donnais cette peluche ? Proposa Harry en lui tendant le petit lapin.
La petite fille arrêta de faire la moue et prit tout doucement la peluche et la serra contre elle.
-C’est ma mienne. Lança-t-elle à l’adresse de son frère. Le petit garçon haussa les épaules et prit l’autre peluche qu’il serra encore plus fort.
-Narly, je n’ai rien entendu. Rouspéta gentiment Draco.
-Meçi. Répondit-elle d’une toute petite voix.
Draco regarda Harry et le remercia d’un signe de tête.
-Alors maintenant les enfants, nous allons aller dans la salle de bain, il est tard. Ensuite nous irons manger et vous pourrez jouer encore un peu avant de dormir.
-Oui mamy. Dit le petit garçon en regardant sa grand-mère.
Narcissa emmena ses petits enfants dans la salle de bain.
-Je peux t’aider pour tes cours de demain ? Demanda Draco avec un grand sourire.
Harry ne répondit pas alors Draco s’installa à ses côtés.
-Aller, ça nous rappellera le bon vieux temps, enfin pas si vieux que ça. Potter…
-Malfoy…
-Ce n’est plus Draco ?
-Draco si tu veux. Je trouve que c’est une situation bizarre, j’ai mis du temps pour me sortir de notre histoire, je ne veux pas retomber. J’ai souffert comme jamais et…
-Calme toi, nous pouvons être ami, non ?
-Tu veux dire que tu ne chercheras pas à ce que ça aille plus loin ?
-Juste te rendre à nouveau fou de moi. Dit-il un ton enjoué
-Pardon ?
-Je rigole Harry, je sors juste d’un divorce tu sais alors, je préfère laisser les choses se faire doucement sans provocation.
-Tu crois qu’on peut être ami ? Demanda honnêtement Harry.
-Tu es quelqu’un qui m’es très cher Potter, tu as était là à une période de ma vie et jamais je ne l’oublierais. J’ai des sentiments très profonds pour toi, je ne les renierais jamais. Mais si je décide de me remettre à te draguer maintenant, j’ai peur de tout gâcher et la dernière chose que je voudrais faire, c’est te blesser à nouveau. Pourquoi ne pas avancer sans se poser de questions. Je suis heureux d’être ici avec toi et j’ai envie que l’on passe du temps ensemble. Je ne te demande pas de faire quoi que ce soit, je veux juste être heureux. Je crois que dans quelques jours, quand on aura passé assez de temps ensemble, on recommencera à se prendre la tête, mais ce ne serait plus vraiment nous sinon.
-Ta mère m’as dit que tu as changé, elle a raison.
-Bien sûr que j’ai changé, on m’a arraché ma vie il y a quatre ans et alors que je commençais à vivre, je fais une connerie monumentale et je me suis tout pris sur la gueule. Maintenant, je suis adulte et j’accepte les conneries que j’ai faites. Et je n’ai rien de plus beau que mes enfants dans ma vie, je ne laisserais personne gâcher ça.
-Ca va les garçons ?
-Oui maman, nous parlions avec Harry. Nous parlions du passé.
Quelqu’un les interrompit en frappant à la porte, Harry partit ouvrir et vit un elfe ramener un grand plateau avec leurs repas.
-Madame la directrice m’envoie vous restaurer. Elle vous demande si vous préférez prendre vos repas ici ou dans la grande salle.
-Ici ! Répondit à la hâte Draco parce qu’il n’avait aucune envie que quiconque ne sache qu’il était ici.
L’elfe du château entra et fit apparaitre d’un claquement de doigt une table et trois chaises, ainsi que deux chaises hautes pour enfant. Il disposa ensuite d’un nouveau claquement de doigt, la table. Une fois tout installé, il déposa en milieu de table des cloches où se trouvaient la nourriture.
-Quand vous aurez terminé, il vous suffira de m’appeler et je viendrais. Annonça l’elfe.
-Attend. L’arrêta Harry. Comment t’appelles-tu ?
-Je m’appelle Winky, monsieur Potter.
-Tu étais ami avec Dobby, je pense.
-Vous connaissiez Dobby, monsieur ?
-Oui Winky et appelle moi Harry. Dobby était l’un de mes meilleurs amis, je l’aimais beaucoup.
-Ami, Dobby m’a dit que ses amis étaient gentils avec lui.
-Tout comme il l’était avec nous. Je te remercie Winky, je suis ravi d’avoir fait ta connaissance.
-Tout le plaisir est pour moi Monsieur.
-Harry, je m’appelle Harry.
L’elfe du château fit un signe de tête et disparu dans un plop.
Les enfants étaient tranquillement endormit et Narcissa lisait un livre dans son lit. Harry était sur le tapis du salon et relisait les cours qu’il allait donner le lendemain.
-Tu ne changeras donc jamais Potter, il y a un fauteuil pour s’assoir.
-Je n’ai aucune envie de changer, je suis bien près du feu. Les enfants dorment ?
-Oui, merci encore pour la peluche, nous n’avons pas eu le temps d’emporter toutes nos affaires.
-Maintenant que nous sommes seuls, tu pourrais m’expliquer ?
-Expliquer quoi ?
-Des Aurors qui mettent un ancien Mangemort sous protection …
-Je sais des choses à propos de la famille Parkinson qui pourrait mener son père droit en prison et pour longtemps cette fois, Pansy n’y échappera pas non plus. Si je témoigne, j’obtiens la garde de mes enfants et une tranquillité absolue.
-Toi qui étais si mal vu par le Ministère…
-Plus depuis que j’ai eu tous tes fans à mes côtés Potter. Répliqua le blond en souriant.Tout en en continuant mes études, j’ai repris la société de Blaise et je suis un homme d’affaire très respecté maintenant. Blaise m’a d’abord nommé directeur et on a discrédité le Ministre Stickers et ils ont mis à la place Eldritch Diggory, mais ça tu dois le savoir.
-Oui, j’ai une autre question, je sais que ça ne me regarde pas mais…comment as-tu pu coucher avec elle, après tout ce qu’elle t’a fait, ce qu’elle nous a fait…
-La dernière fois où j’ai fait l’amour avec Pansy, c’était quand elle est tombée enceinte de mon fils. Annonça froidement Draco.
-Mais Narly…
-Je suis le père de Narly et je ne laisserais personne me la prendre. Ce n'est pas ma fille légitime, elle n’est peut-être pas de mon sang, mais c’est la sœur de mon fils et je me suis occupé d’elle depuis le jour de sa naissance. Je ne sais pas pourquoi, mais elle est arrivée triomphante pour m’annoncer sa grossesse et puis quand elle a accouché, elle n’a même pas eu un regard pour elle. C’est ma mère et moi qui nous sommes occupés d’elle.
Harry était abasourdi par ce qu’il venait d’apprendre.
-Je l’aime autant que Scorpius, elle est mon enfant, elle n’a que moi au monde.
-Je t’en ai tellement voulu et pourtant je savais que…enfin…J’ai bu beaucoup pour oublier, j’ai couché à gauche et à droite, je ne me souvenais même plus avec qui tellement j’étais ivre. Je voulais tellement t’oublier et je lisais et relisait tes lettres en boucles et puis un jour j’ai compris que ce n’était pas la bonne solution et tu as arrêté de m’écrire au même moment. Je t’aimais tellement mais je me faisais du mal et je faisais du mal à ceux que j’aimais. Alors, j’ai arrêté de me saouler et j’ai bossé dur, deux fois plus dur, je suis passé sous-directeur de Poudlard.
-Si j’ai arrêté de t’écrire, c’est parce que Blaise m’a dit que tu gardais toutes mes lettres à côté de toi. J’avais tellement envie de t’écrire mais je me disais qu’il valait mieux que tu m’oublies. Je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aimais toi Harry, jamais. Dit-il en le fixant dans les yeux. J’espère qu’un jour tu pourras me pardonner.
Et sans trop savoir pourquoi, Harry le serra très fort dans ses bras, l’ancien Serpentard ne put pas faire autrement que de le serrer à son tour.
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