Le lendemain matin, Harry était déjà parti quand Draco se leva, celui-ci ne fit pas attention à la chambre du brun. Il n’eut pas beaucoup l’occasion de se poser de questions sur Harry que les enfants se jetèrent sur lui.

-Cadeau…...

-Bonjour, joyeux noël mes bébés.

Les enfants se ruèrent sur leurs cadeaux et déchirèrent le papier d’emballage. Scorpius avait reçu un magnifique ordinateur magique pour enfant et Narly des superbes poupées. Les enfants étaient aux anges.

-Il y a encore des cadeaux mes chéris, regardez ce qu’il y a derrière le sapin.

Draco leur montra les cadeaux qu’Harry leur avait offerts. Scorpius déchira à nouveau le papier cadeau et explosa de joie lorsqu’il découvrit un balai magique pour enfant.

Narly eut plus de délicatesse pour ouvrir son cadeau et découvrit un petit vélo à sa taille. Draco ouvrit grand les yeux et se demanda si c’était une bonne idée de donner cet engin moldu à sa fille. Mais il ne termina pas ses réflexions qu’elle avait déjà trouvé le moyen de grimper dessus. Ne sachant pas trop comment fonctionnait le vélo, la petite avançait en se trainant avec ses pieds.

-Qu’est-ce que c’est ? Demanda Narcissa à Draco.

-C’est un truc moldu, un petit vélo je crois.

-Papa, encore des cadeaux… Annonça Scorpius en sortant quatre autres paquets.

Draco s’approcha et lu les prénoms.

-Ceci est pour toi Scorpius et tiens ma chérie, ça c’est pour toi, maman ceci est pour toi et le dernier est pour moi. Annonça Draco qui avait déjà repéré cet emballage la veille.

Draco et Narcissa attendirent que les enfants terminent de déballer leurs cadeaux, Scorpius avait reçu un garage à voitures, les voitures volaient seules grâce à un sort et le petit adorait ça.

Quant à Narly, elle reçut une maison de poupée avec plein de petites poupées, qu’elle pouvait installer où elle voulait. Les deux enfants étaient aux anges avec leurs cadeaux.

Draco regarda sa mère.

-On devrait peut-être l’attendre avant d’ouvrir ses cadeaux, non ? Demanda Narcissa.

-Non, il avait qu’à se lever, j’attends depuis hier soir d’ouvrir mon cadeau. Dit Draco qui ouvrait déjà son paquet. Il y découvrit un parchemin qu’il ouvrit.

Draco

Il y a quelques mois, nous avons, avec ta mère, décoré le Manoir de ton enfance.

Voici l’acte de propriété de celui-ci, il t’appartient. J’espère qu’il te rappellera plein de bon souvenir et que tu pourras en créer de nouveaux avec les enfants.

J’espère que tu seras heureux dans ton Manoir.

Je te souhaite de passer un joyeux noël, j’aurais aimé être là avec vous pour ouvrir les cadeaux et voir ta tête quand tu as découvert certain jouets moldus mais en général ce sont des cadeaux que les enfants adorent.

Je savais que si je te l’avais dit, tu ne m’aurais pas laissé m’en aller. J’ai besoin de faire des choses pour me sentir bien. Sans cela, je crains que jamais nous ne puissions être heureux.

Si tout vas bien j’espère être rentré pour la rentrée scolaire.

Prends bien soin de toi et des enfants.

Ps : Merci pour cette soirée merveilleuse.

                                                                                                        Je t’aime, Harry

Draco se dirigea vers la chambre du brun et découvrit une chambre totalement vide. Il revint au salon quelques instants plus tard.

-Il est parti.

-Où ?

-Je n’en sais rien Maman. Déclara Draco fou de rage. S’il fait une connerie, je le tue ce con.

Draco fit venir leur hibou et envoya un courrier à Ron, mais il reçut la réponse d’Hermione lui annonçant que Ron allait partir en mission ce matin et qu’elle n’avait aucune nouvelle d’Harry. Ils lui avaient parlé la veille et il ne leur avait rien dit du tout

Mais aussitôt qu’il lut la lettre, Ron, Hermione, Ginny et Blaise étaient arrivés au Manoir Black.

-Draco…

-Weasley, où est-il ?

-Ecoute Malfoy, il ne me dit pas tout et moi je pars en mission dans moins d’une demi-heure. Mentit Ron qui savait très bien où se trouvait son meilleur ami.

-Il t’a laissé un mot ? Demanda Blaise.

-Oui, il dit juste qu’il a des choses à faire et qu’il sera rentré pour la rentrée et il a ajouté « si tout va bien » ! Répondit Draco en frappant sur le mur. Il va faire une connerie, je le sens. Weasley, demande aux Aurors si…

-Je pars en mission Malfoy et si j’ai du nouveau, je te tiens au courant. On ne peut pas le rechercher, il a laissé un mot en disant qu’il partait quelques jours alors ce n’est pas une disparition.

-Tu rigoles Ron !

-Non ma chérie, je ne peux rien faire. Je vais aller travailler. Je t’aime Hermione et ne t’inquiètes pas, je suis certain qu’il va bien. Dit-il avant de transplaner.

Il voulait partir au plus vite, sans quoi Hermione découvrirait qu’il mentait.

 Harry avait trouvé une petite maison isolée, la maison parfaite pour que leur plan aboutisse.

Un aurore avait convoqué Pansy pour discuter de son droit de visite et la fit attendre dans son bureau en laissant bien en évidence un dossier sur lequel était indiqué en grand, « Harry Potter ».

Dans ce dossier, il y avait toute sorte de détails sur Harry et également l’adresse de vacances de celui-ci. Ils étaient certains qu’elle ne résisterait pas et qu’elle regarderait dans ce dossier.

La dernière chose qu’il fallait mettre en place, c’était la surveillance.

Les jours passaient et Harry ne voyait aucune attaque venir, il se demandait vraiment s’il avait eu une bonne idée en mettant ce piège en place.

Ron vint lui donner des nouvelles de Draco et des enfants et Harry décida de lui écrire.

Draco passa les pires jours de sa vie, il en avait connu des jours maudits, mais pour lui, c’était les pires. Il avait cherché partout mais sans résultat, Ron était venu plusieurs fois le voir, une fois pour lui dire qu’il avait reçu un hibou d’Harry et que tout allait bien et l’autre fois, juste pour demander des nouvelles mais Draco l’avait envoyé boulet car il savait qu’il mentait.

L’après-midi du quatrième jour, il reçut un hibou d’Harry.

                                        Draco

J’espère que tout va bien au Manoir Black, j’ai envoyé mon hibou au Manoir Malfoy mais il m’est revenu alors je me suis dit que tu n’y avais pas encore étais. J’espère que le cadeau t’a plu, tu seras en sécurité là-bas.

Vous me manquez, toi et les enfants.

                                                                                                                   Harry

Draco chiffonna la lettre et la jeta dans un coin de la pièce, il était furieux de n’avoir qu’une lettre et de ne pas savoir où Harry se trouvait.

Quant à Harry, il ne dut pas attendre plus longtemps, le soir même Pansy était venu en personne avec ses deux sbires pour l’attaquer.

-Parkinson !

-Qu’est-ce que Harry Potter fait dans un endroit comme celui-là ?

-Si tu n’avais pas manigancé comme tu l’as fait, je serais dans les bras de Draco et n’aurais pas à me retirer pour faire le point. Mais ne t’inquiète pas, Draco est déjà occupé à douter et, te connaissant, il sait que tu as fait quelque chose…

-On a baisé Potter, je dois dire que j’avais réellement envie de vomir, mais quand on est motivée…

-Tu n’es qu’une sale garce. Comment as-tu fait ?

-Oh, tu crois vraiment que je suis assez idiote pour te le dire ?

-Oui j’avais espéré.

-Je ne suis pas venue pour faire la causette avec toi Potter,  je te hais, tu m’as volé l’homme que j’aime.

-Mais moi aussi je l’aime ! Se défendit Harry.

-Tu n’es qu’une erreur de la nature Potter, deux hommes ne sont pas fait pour s’aimer, c’est contre tout. Tu n’es qu’un monstre et tu as manipulé Draco !

-C’est toi qui parles de manipulation ?

Harry voulut répondre mais vit que les deux hommes se plaçaient derrière lui, il se recula et sortit sa baguette mais Pansy le stupéfia.

En quelques minutes la situation dérapa, Harry bougea la tête car c’était la seule partie de son corps qu'il pouvait bouger, il fit un signe de la tête pour demander à Ron de ne pas agir, ils n’avaient rien de solide contre eux.

Mais très vite, elle lança des doloris pour le faire souffrir, car elle voulait le faire souffrir comme elle, elle souffrait. Harry résistait assez bien au doloris mais trois en même temps, cela devenait difficile.

Après quelques minutes Ron trouva la situation assez conflictuelle et regarda son chef qui sortit sa baguette, ce qui décida Ron à sortir de sa cachette.

Tout se passa très vite, en quelques minutes les sorts s’étaient amplifiés. Les six personnes se battaient et un des hommes lança un sort à Ron et Harry se jeta devant lui pour le protéger.

Pansy voyant qu’elle perdait la partie décida de transplaner et en un « plop » elle quitta la pièce.

Après avoir attrapé les deux hommes, Ron s’agenouilla près d’Harry.

-Harry ?

-Je ne peux…pu…resp…pirer…

-Ron, emmène-le à Sainte Mangouste.

Ron l’emmena immédiatement et laissa son chef emmener les deux hommes.

Ron arriva au Manoir Black l’air complètement abattu et Draco se leva pour le rejoindre.

-Tu as du nouveau ? Demanda Draco impatient.

-Il est à Sainte Mangouste. Annonça Ron.

Draco s’était jeté sur lui et l’avait balancé contre le mur.

-Aieeee, mais tu es malade.

Mais le blond ne répondit pas et transplana immédiatement et rejoignit Hermione dans le couloir de l’hôpital.

-Tu as des nouvelles ? Demanda-t-il en voyant la jeune femme.

-Je sais qu’il est blessé, mais je ne sais rien d’autre.

-Qu’est-ce qu’il a foutu bon sang ! S’écria Draco.

-Il a fait en sorte que Pansy sorte définitivement de ta vie et il a réussi. Elle a perdu la garde de ton fils, tu vas recevoir dès demain un parchemin te désignant comme unique parent ayant sa garde. Répondit Ron qui venait tout juste de transplaner.

-C’est elle qui l’a blessé ?

-Oui, il voulait découvrir la vérité sur Narly et nous lui avons tendu un piège.

-Tu veux dire que tu étais au courant ? Demandèrent en même temps Hermione et Draco.

-Oui mais je suis gardé au secret professionnel, je ne pouvais rien vous dire. J’étais avec lui presque tout le temps. Les seuls moments où vous m’avez vu, un remplaçant est venu pour le protéger.

-Où est Pansy ?

-Elle s’est enfui, mais nous la recherchons et ce n’est qu’une question d’heure pour qu’elle croupisse à Azkaban. Elle lui a lancé des impardonnables et des doloris, heureusement il a réussi à esquiver la plupart du temps.

Le médicomage qui s’occupait d’Harry sortit au même moment pour leur annoncer qu’ils avaient dû le mettre dans un coma de quarante-huit heures pour le soigner.

-Après les quarante-huit heures de coma, vous pouvez nous certifier que sa vie ne sera plus en danger ? Questionna Draco de plus en plus inquiet.

-Nous ne pourrons nous prononcer que dans quarante-huit heures, je suis sincèrement désolé. Annonça le médicomage.

-Bonjour messieurs, je suis Octavia Ombrage, protection des enfants et je recherche Narly Potter, son père étant dans l'impossibilité de s'uccuper de sa fille, je dois la ramener au foyer pour que l’on prenne soin d’elle.

-Ma fille est chez moi et le restera ! Annonça brutalement Draco.

-Qui êtes-vous ? Demanda Octavia Ombrage

-Calmez-vous ! Ordonna Ron en regardant simultanément Draco et la dame qui venait d’arriver. Je suis l’Auror Weasley, j’ai un parchemin à mon domicile qui certifie que s’il arrive la moindre chose à Harry, c’est Draco Malfoy qui obtient sa garde.

-Je veux voir ce papier immédiatement monsieur Weasley, mais je crains que si le parchemin n’est pas enregistré au Ministère, il n’a aucun effet.

-Il est enregistré auprès des Aurors, c’est mon chef, Kingsley Shacklebolt  qui a validé ce document. Il est au Ministère actuellement et est à la recherche de la personne qui a blessé Harry.

-Je vais de ce pas au Ministère monsieur Weasley, j’aimerais que vous me rejoignez là-bas et que vous me donniez ce document, s’il est réellement approuvé par le chef des Aurors, je laisserais la fille de monsieur Potter à ce monsieur. Déclara Octavia.

-Je reviens ma chérie, je passe par la maison pour prendre le document et je le lui dépose.

Hermione hocha la tête et Ron transplana immédiatement.

-J’ai cru voir Dolores Ombrage.

-Elle porte le même nom, ça doit être sa sœur. Putain, ils vont nous laisser le voir ou quoi ? Ca fait une heure qu’on est là à attendre ! S’impatienta Draco.

-Si vous arrêtez de crier, je vais vous autoriser à entrer quelques minutes, mais vous ne pouvez rester que cinq minutes. Il a besoin de calme, demain vous pourrez sans doute le voir plus longtemps.

L’infirmière entra dans la chambre et s’approcha d’Harry en lui prenant la main.

-Monsieur Potter, vous avez de la visite…

-Retirez votre main ! Ordonna Draco.

-Mais je ne vous permets pas monsieur, monsieur Potter est un héro, il est normal que nous le traitions…

-Oui et bien le héros est avec moi alors si vous le touchez encore une fois, ça ira très mal pour vous, c’est compris ? Et par-dessus le marché, appelez-moi le directeur, je signe n’importe quel papier pour faire sortir Harry d’ici.

-Il est hors de question…

-Allez me chercher votre directeur, espère de cruche. Insista Draco en se plaçant aux côtés d’Harry.

-Harry…Harry…

-Draco, ils ont dit qu’ils l’avaient mis dans le coma, c’est donc impossible qu’il puisse te répondre.

Draco lui caressa le visage, il avait des griffures et des hématomes sur la joue. Une grosse coupure ornait son cou et Draco vit du sang en dessous de sa chemise. Il l’entrouvrit et vit une plaie qui n’avait pas encore était nettoyée.

Hermione prit un flacon sur l’étagère derrière elle et la tendit à Draco qui commença à nettoyer la plaie.

-Puis-je savoir qui vous êtes et j’aimerais que vous cessiez immédiatement de commander mon personnel monsieur. Vous vouliez me voir ? Je suis le guérisseur en chef qui s’occupe de monsieur Potter, Marcus Grinwel.

-Je suis Draco Malfoy, nous aimerions emmener monsieur Potter chez lui où il sera à l’abri de votre personnel beaucoup trop entreprenant à mon gout, ils sont plus occupés à lui lécher les pieds qu’à le soigner. Lança Draco immédiatement.

-Je crains que ce ne soit complètement impossible monsieur Maloy.

-Malfoy !

-Malfoy, monsieur Potter a besoin de soin et il…

-Ma mère est médicomage et elle s’occupera de lui. Elle est meilleure que tous les abrutis que vous employez.

-Et puis-je savoir qui est votre mère ? Demanda Marcus en relevant le menton.

-Moi ! Répondit Narcissa en entrant dans la chambre. Au cas où vous l’auriez oublié monsieur Grinwel, je suis médicomage !

L’homme se retourna et fit face à la femme qui venait d’entrer.

-Narcissa Black ! Dit l’homme sous le choc de la voir devant lui.

-Malfoy, Narcissa Black Malfoy. Précisa Draco.

-Cela fait bien longtemps Narcissa. Déclara L’homme qui ne fit pas attention à ce que Draco venait de dire.

-Oui, nous ne nous sommes plus revus après l’obtention de nos diplômes. Précisa Narcissa.

-Tu es resplendissante.

-Non mais, je ne vous permets pas de draguer ma mère, pauvre abruti. Vous êtes ici pour…

-Calme toi mon fils, je suis certaine que Monsieur Grinwel ne voulait pas se montrer... inconvenant.

-Non bien sûr, toutes mes excuses monsieur Malfoy, mais j’ai connu votre mère il y a bien longtemps et c’est un réel plaisir de la revoir.

-Draco, veux tu t’occuper des affaires d’Harry, je vais m’occuper des détails avec monsieur…

-Marcus. Je t’en prie, nous allons aller dans mon bureau pour régler les formalités. Déclara l’homme en laissant passer Narcissa devant lui.

-Non mais, tu l’as regardé ce con ! Dit-il à l’adresse d’Hermione. Il fait du gringue à ma mère.

-Oui, elle lui plait, c’est indéniable. Ne fait pas cette tête Draco, vois le bon côté des choses, elle aura plus facilement le papier de sortie pour Harry. Déclara Hermione en voyant le regard noir de Draco.

Il leur fallu une heure pour pouvoir emmener Harry à l’école Poudlard. Narcissa avait préféré l’emmener à l’école, c’était plus pratique pour le soigner. Et au cas où il lui manquerait quelque chose, Pompom était là.

Ginny et Blaise arrivèrent avec les enfants ainsi que tous leurs nouveaux jouets. Les enfants partirent immédiatement jouer dans leur chambre.

- Comment va-t-il ? Demanda Ginny qui était très inquiète.

-Ils l’ont mis dans le coma mais ma mère veux l’en sortir au plus vite, elle n’aime pas cette méthode et préfère le savoir conscient.

-Ah, je vous trouve enfin, ça fait quinze minutes que je vous cherche. Annonça Ron qui venait d’arriver.

-Tu nous as bien laissé cinq jours à nous morfondre parce qu’on n’avait pas de nouvelles d’Harry. Répondit Hermione du tac au tac.

-Je ne pouvais pas te le dire Mione.

-La belle excuse, c’est mon meilleur ami, j’avais le droit de savoir.

-Ils m’ont fait faire le serment inviolable, je ne pouvais pas divulguer quoi que ce soit à qui que ce soit. Malfoy, tu devrais venir, j’ai des choses à vous apprendre.

-Parce que maintenant, tu veux parler ?

-C’est au sujet de Pansy…

-Ils l’ont arrêté ? Demanda subitement Draco.

-Elle a voulu sortir son père d’Azkaban et quand le garde a répliqué, enfin…elle et son père sont morts. Les gardes n’ont pas pu faire autrement, ils leur jetaient des sorts et c’étaient soit eux, soit les gardes. Précisa Ron.

-Mort ? Tous les deux ?

Draco fut choqué par cette nouvelle, il ne voulait plus de Pansy dans sa vie mais de là à la voir morte…

-Harry va le prendre très mal… Commença Ron en fermant les yeux.

-Pourquoi ? Demanda brutalement Draco en sortant de son état de choc.

-Il n’a pas réussi à apprendre comment elle avait fait pour Narly et il espérait qu’on puisse l’interroger quand on l’aurait arrêté. Je crois que nous ne saurons jamais la vérité.

-J’en ai rien à foutre de la vérité Weasley, ce que je veux moi, c’est que ton abruti de copain se réveille pour que je le tue. Répliqua Draco en partant voir dans la chambre ce qui se passait.

Sa mère lui fit signe de ne faire aucun bruit et Draco s’approcha et prit la main d’Harry.

Il voyait sa mère et Pompom s’activer à préparer diverses potions et dès qu’elles eurent terminé, elles le laissèrent seul avec Harry quelques instants.

Il lui caressa le visage et vit le brun bouger légèrement.

-Harry …

Harry ouvrit doucement une paupière mais n’arrivait pas à la garder ouverte.

-Je suis heureux que tu te réveilles, je voulais juste te dire que je t’aime espèce d’abruti de connard de merde ! Répliqua Draco en l’embrassant sur la bouche alors que des larmes coulaient sur son visage.

Harry essaya à nouveau d’ouvrir les yeux.

-Je…je voulais…

-Je sais ce que tu voulais, mais à choisir entre une vie sans savoir ou une vie sans toi, mon choix est fait. L’interrompit le blond.

Draco passa sa main sur le visage du brun.

-Je suis désolé d’avoir été aussi con, je sais qu’elle a du faire quelque chose pour que ça arrive. Ne me refait plus jamais ça le balafré. Dit-il en l’embrassant une nouvelle fois.

-Je t’aime. Dit Harry à moitié dans les vapes et Draco vit des larmes s’écouler sur le visage du brun.

-Moi aussi je t’aime. Déclara Draco en voyant le brun refermer les yeux. Repose-toi. Ordonna doucement Draco en séchant les larmes de l’homme qu’il aimait en les embrassant.

Draco se leva et partit voir Narcissa pour lui dire qu’elle avait réussi à le réveiller.

Ron leur expliqua comment ils avaient organisé leur coup et Draco comprit qu’Harry avait fait ça pour que Draco ne se sente plus menacé par elle, il voulait que les enfants vivent en paix, il aurait été jusqu’à donner sa propre vie pour ça.

Le soir venu, Narly et Scorpius vinrent tous les deux faire un bisou à Harry qui dormait toujours. Mais Draco voulait absolument qu’ils viennent l’embrasser, si le brun les sentait, il irait plus vite mieux, enfin, c’est ce qu’espérait Draco.

Draco ne se résigna pas à regagner sa chambre, il s’allongea à côté d’Harry et s’endormit en serrant l’homme qu’il aimait.

Il se réveilla en entendant du bruit à côté de lui, sa mère commençait à examiner Harry et sourit à son fils quand elle le vit se réveiller.

-Bonjour mon chéri.

-Bonjour maman, quelle heure est-il ?

-Six heures, il est encore tôt mais sa potion ne fait plus effet alors, il faut que je la lui fasse prendre.

Draco approcha son visage du brun et lui souffla doucement dans le cou.

- Eh beau brun, réveille-toi. Harry…Allez, un peu de courage.

Il vit le brun bouger et Narcissa laissa son fils le réveiller tout doucement.

-Enfin, tu te réveilles. Il est l’heure de prendre ta potion.

-Je suis obligé ? Demanda Harry en faisant des grimaces.

-Oui. Ordre du médicomage.

- On lui dira pas si je ne la prends pas. Répondit Harry.

-C’est moi le médicomage Harry ! Annonça fièrement Narcissa.

-Ah ! Répondit Harry en sachant qu’il n’y louperait pas.

-Ils l’ont arrêté ? Demanda Harry apres avoir pris la potion.

-On ne risque plus rien, tout est terminé maintenant. Répondit Draco pour le rassurer.

Harry sourit et prit sa potion sans rechigner.