Quelques jours avant noël, Hermione et Ron vinrent frapper à la porte des appartements d’Harry.

-Salut.

-Salut Harry. Alors comment tu vas mon pote ?

-Très bien, encore quelques et ensuite c’est les vacances, alors pourquoi ça n’irai pas ?

-Oui les vacances, tu es sur que ce que tu vas faire sera une bonne idée, enfin de le faire au manoir black ? Demanda Ron peu convaincu.

-Oui Ron, tu verras, ce sera super. Pour une fois que c’est moi qui vais inviter tout le monde et pas l’inverse.

-Oui mais il y aura aussi les Serpentard avec nous cette année.

-Ron, ne commence pas tu veux. Tu sais très bien qu’aucun d’entre eux n’a envie de fêter noël. Déclara Hermione en se levant et en se dirigeant vers le chaudron.

-Ne touche pas Granger ! Ordonna Draco qui venait de rentré dans la pièce et qui la voyais s’approcher du chaudron.

-Qu’es ce que tu fais ? Demanda-t-elle en ouvrant les yeux. Par merlin… C’est ce que je pense ? Dit-elle en sautant dans les bras du Serpentard qui ne savait pas comment réagir.

-Lache-moi Granger !

Harry et Ron était stupéfait, pourquoi Hermione lui sautait-elle au cou.

-Hermione, qu’est-ce que tu fous dans ses bras ? S’énerva Ron en prenant le bras d’Hermione pour qu’elle se détache des bras du Serpentard.

-Mais Ron, tu ne comprends pas ? Dit-elle en lâchant le Serpentard. C’est la potion pour faire sortir mes parents de leur amnésie.

-Quoi ?  Demandèrent en cœur Ron et Harry.

-Ne t’emballe pas Granger…

-Si, mais regarde la couleur, regarde la texture, c’est cette potion, j’en suis certaine.

-Oui, calme toi Granger, c’est bien la potion, mais je ne sais pas encore si elle est parfaite. Il faut encore attendre un ou deux jours. et qui te dis que c'est pour toi que je l'ai faite ?

-Oh merci, merci, merci. Cria Hermione en lui sautant dans les bras une nouvelle fois et en ne faisant pas attention du tout a sa dernière phrase.

-Granger, lâche-moi tu veux ! Ordonna Draco en écartant les bras pour ne pas la toucher.

Ron fou de rage, quitta la pièce en claquant la porte.

Harry qui ne savait pas comment réagir, il regarda la porte ou son meilleur ami venait de sortir.

-Merci Draco, merci. Dit-elle en le lâchant. Oh Harry, tu te rends compte. La potion pour mes parents.

-Oui Hermione.

-Où est Ron ? Demanda-t-elle en le cherchant des yeux.

-Il est partie quand tu t’es jeté au cou pour la deuxième fois de Draco…Malfoy. Répliqua Harry en détournant la tête.

- Mais pourquoi ? Demanda-t-elle peiné.

-Ça s’appelle de la « Jalousie ». Répondit Draco avec un sourire ironique.

-Je vais aller le voir. A toute à l’heure et encore merci Draco. Dit-elle en s’en allant.

-Et arrête de m'appeler par mon prénom Granger !

Harry regarda Draco.

-Pourquoi Malfoy ?

-Pourquoi quoi ? Je te l’ai déjà dit Potter, je ne suis redevable a personne. Elle m’a aidé, je lui rends son aide et on est quitte.

-C’était pour cela les racines de gingembre que tu voulais ? Demanda doucement Harry.

-Parfaitement. Mais je dois avouer que rendre jaloux Weasley est assez à mon gout aussi.

-Tu n’es qu’un salopard Malfoy, tu sais qu’ils sont ensemble…

-Oh mais je blague Potter, ne vas pas t’imaginais autre chose. Granger n’es pas du tout mon style, je croyais que tu l’avais déjà remarqué. Alors arrête ta crise de jalousie.

-Je ne suis pas jaloux, qu’es ce que tu racontes ! Répondit Harry en devenant rouge pivoine. Hermione est ma meilleure amie.

Mais qu’es ce qui lui arrivait, c’est vrai qu’il était jaloux. Il fallait absolument qu’il se sorte ça de la tête.

Vers vingt-deux heures, il prit un bon bain plein de mousse, c’était l’avantage d’avoir les appartements privé de Rogue.

Il était tranquillement dans son bain, il plongea plusieurs fois dans l’eau pour se mouiller les cheveux. Quand il fut totalement sous l’eau, il senti quelques choses à son pied, ce qui le fit remonter très vite à la surface.

-Oh putain…

Draco avait les mollets dans l’eau et sous le cou de la frayeur, il glissa dans le bain d’Harry et se cogna la tête en reculant. Il se massa la tête.

-Tu t’ès fait mal ? Demanda Harry qui retira la mousse qui était sur sa propre tête.

-As ton avis pauvre con. Qu’es ce que tu foutais complètement dans l’eau ?

-Bein, je me mouiller les cheveux ? Répondit innocemment Harry.

Draco retira la main de sa tête et aperçut qu’il y avait du sang sur sa main.

-Tu saigne Malfoy, bouge pas. Dit-il en se levant, mais en voyant qu’il était totalement nu, il décida de prendre sa baguette et lança un « accio » pour récupérer une serviette propre.

Il s’approcha de Draco et la plaça derrière sa tête.

-Faut mettre ça derrière ta tête Draco. Dit-il en s’approchant doucement.

-C’est de ta faute Potter ! Si je garde une cicatrice, tu vas me le payer !

-Avance un peu que je regarde ce que tu as. Demanda Harry.

Draco s’avança et laissa Harry mouiller la serviette et nettoyer le sang qu’il avait sur la tête.

-Tu as une petite coupure.

-Tu rigole, ça pisse le sang.

Harry souri.

-Tu exagère Malfoy.

-Tu vas me le payer. Non mais c’est vrai ça, pourquoi tu étais dans l’eau.

-Et toi alors, comment tu as fait pour entrer si vite dans le bain.

-Bein j’étais déjà à poil quand je suis entré dans la salle de bain. J’ai vérifié que tu n’étais pas là et voilà. Je te croyais endormi.

-Bein tu as mal vérifié. Se moqua Harry.

-Bon, je te laisse dans ton bain…Dit Draco en se levant élégamment, mais quand il se mit debout, il senti un vertige arriver et Harry le rattrapa.

-Et Malfoy ! Assieds-toi. Dit-il en l’aidant à s’assoir dans l’eau.

Il attendit quelques instants et quand il vit que le visage de Draco redevenait normal, il proposa de l’emmener dans sa chambre.

-Blaise est dans ma chambre, il ne veut pas que les serpentards le voie dans l’état où il est.

-Vous êtes incroyable, vous les serpentards. Ce n’est pas une honte d’être triste d’avoir perdu un être que l’on aime. Tu vas venir dans ma chambre, tu vas t’allonger et quand tu iras mieux, tu retourneras dans le salon. Proposa Harry.

-Je ne suis pas en sucre Potter !

-Ah non, en cristal peut-être ? dit Harry d’un ton ironique.

-Arrête de te foutre de ma gueule Potter.

Harry le laissa râler tranquillement, il se leva doucement et entraina Draco à sa suite. Il ne devait pas le regarder, mais il ne pouvait pas faire autrement. Très rapidement, il prit une serviette et la passa autour de sa taille et fit pareille au serpentard.

-Sa t’excite de regarder un blessé ? Demanda Draco qui l’avait bien regarder aussi.

-Et toi de me mater ? Répondit Harry du tac au tac en faisant assoir Draco sur son lit. Allonge-toi, je vais te chercher quelque chose à boire.

Harry revint quelques minutes après avec un verre d’eau et un peu d’essence de dictame.

-Aie, ça pique… Se plaignit Draco.

Harry essaya de s’appliquer et d’être très délicat mais il trouvait vraiment bizarre qu’il ait si mal, car il avait juste une toute petite coupure au niveau de la nuque.

-Tu devrais sans doute aller voir Pompom…

-Tu crois qu’elle va passer sa vie à me soigner et puis si je vais là-bas, ma mère me verra et va s’inquiété, tu connais les mères, ha bein non tu connais ….enfin, tu vois comment Mrs Weasley réagit. Se reprit Draco en regardant Harry droit dans les yeux.

-Oui. Répondit simplement Harry. Je te laisse, je vais m’habiller dans la salle de bain.

Draco fit la même chose, il profita de l’absence d’Harry pour partir dans le salon prendre les habits qu’il avait préparé pour la nuit et les mit rapidement. Il regagna la chambre de Potter et se replaça dans le lit.

-Tu t’es changé ? Demanda Harry.

-Oui.

-Tu te sens mieux ?

-Oui, j’ai un peu mal à la tête mais ça va. Je vais rester allonger encore un peu. Potter … ?

- Oui ?

- Euh…Je ne voulais pas, enfin pour ta mère…

-Oui je sais, je n’ai pas de mère !

-Tu sais très bien que je fais des efforts, mais c'est l’habitude de te lancer des vacheries. Je me suis aperçu que nos affrontements…Laissent tomber.

-Non, vas-y continue. Demanda Harry qui c’était radoucit en voyant le Serpentard s’excuser aussi maladroitement. C’était la première fois qu’il le voyait comme ça. En fait, leur cohabitation lui avait appris plein de chose sur Malfoy. Il n’était pas aussi vaniteux qu’il le laissait paraitre, ni aussi méchant.

-Si mon père me voyait, il se retournerait dans sa tombe, je bafouille comme un bébé.

-Non, moi je trouve très gentille de ta part de …

-Un Malfoy, n’es pas gentil Potter !

-Oui, mais toi quand tu rester juste toi, tu l’es. 

-Je ne sais pas comment je dois le prendre ça !

-Je te trouve diffèrent d’avant et ce que je découvre et bien mieux que ce que je pensais de toi avant.

-Je te retourne le compliment, je te croyais plus con que ça. Je comprends maintenant pourquoi tu veux toujours sauver tout le monde.

-Toi, tu veux sauver tes amis, Blaise par exemple. Tu avais quel âge quand tu la connu ?

-Je ne sais plus, nous étions très petit, peut être trois ou cinq ans. Nous avions les mêmes connaissances, nos familles appartenaient toute deux à des familles sang purs.

-En toute honnêté Malfoy, tu crois encore à tout ça ? Les sangs purs, impur…

-Non ! Dit-il en baissant les yeux. Mais je ne peux pas renier tout ce que j’ai appris, Blaise pense comme moi. On a toujours était ensemble, chaque soirée chez les aristocrates, nous étions a deux. Il venait régulièrement en vacances chez moi parce qu’il n’aimait pas les nouveaux maris de sa mère.

-Les nouveaux ? Il y en a eu combien ?

-Je n’ai pas le compte exact, six, sept, je ne sais plus. C’était une très belle femme, elle plaisait beaucoup.

-Elle a jeté ses maris ?

-Non, ils sont tous mort. Ne me regarde pas comme ça. Elle s’est retrouvée veuve à chaque fois.

-Elle les tuer ou quoi ? Demanda Harry en riant.

-Ne rigole pas avec ça devant Blaise. Un jour, il y a quelqu’un qui lui a dit que sa mère était une veuve noir, qu’elle tuer ses maris. Il est devenu fou furieux, je croyais qu’il allait tuer l’homme qui avait osé dénigrer sa mère en racontant ses saloperies.

Harry l’écouta parler  pendant un long moment, mais quand le Serpentard le vit bailler, il cessa de parler et essaya de se lever.

-Il se fait tard, je vais aller me coucher.

Mais en se levant, la tête c’était remis à tourner.

-Ce n’est pas normal, nous devrions aller à l’infirmerie.

-Mais non, arrête de t’inquiéter comme ma mère !

-Alors tu dors ici et je te surveille.

-Tu rigole là j’espère ?

-Non, pas du tout. Soit tu dors ici et je te surveille, soit on va à l’infirmerie.

-Ecoute…

-Ce n’est pas discutable. Dit Harry en levant les couvertures et en s’allongeant dans son lit à côté de Malfoy.

-Tu crois que je vais dormir ici à côté de toi Potter ?

-Oui c’est ce que je crois et si tu continues, je te lance un sort d’immobilisation, comme ça, je serais certain que tu restes ici.

Draco prit rapidement sa baguette et la pointa vers Harry qui sourit.

-Tu crois vraiment que tu vas m’empêcher de lancer un sort ? J’espère que tu n’as pas oublié que tu es limiter dans tes sorts mon petit Serpentard et que le minis…

-La ferme Potter et je te préviens que si tu ronfle, je te mets tes chaussettes dans la bouche. Répliqua le blond qui savait pertinemment qu’Harry plaisanté en parlant du ministre, il l’avait sorti de la prison, ce n’était certainement pas pour le remettre là-bas.

Il se plaça sous les couvertures et s’installa confortablement de son côté du lit.

-Et si ça ne vas pas, n’hésite pas à me réveiller.

-Mais oui, si je dois aller au toilette, je te réveille aussi, ne t’inquiète pas maman.

-Bonne nuit, pauvre con ! Répliqua Harry en riant.

-Potter, ils sont rêche tes draps. Ils n’ont pas du te couter chère.

-Tu va piailler encore longtemps ?

-Oui, toute la nuit si j’ai envie. C’est toi qui m’oblige à dormir ici. Je devrais aller me plaindre au ministre oui, tu bande alors que je suis blesser, tu m’oblige à dormir dans ton lit, j’aimerais bien savoir ce qu’il …

-Je ne bander pas du tout en te regardant. J’ai eu froid quand je suis sorti de l’eau, c’est tout. Se justifia Harry.

-Ouais, c’est ça, tu t’enfonces là Potter, c’est nouveau comme réaction, tu ne crois pas ! Répliqua le blond en souriant à son tour. Habituellement quand il fait froid, ce n’est pas l’inverse qui se produit ? Décidément, tu n'es vraiment pas doué pour les mensonges, le balafré.

Harry haussa les épaules et se retourna pour ne plus voir le Serpentard avoir un sourire conquérant sur le visage.

Harry n’arrivait pas à trouver le sommeil et quand il se retourna bers Draco, il vit que le blond ne dormait pas non plus.

-Ça fait longtemps que tu es intéressé par les mecs ? Demanda doucement Draco.

-Non, je ne suis pas ….Commença-t-il de mauvaise foi. Non, pas longtemps.

-J’en conclue que tu n’as pas encore essayé ?

-Non. Répondit franchement Harry. Ça ne te choque pas ? Demanda Harry en le regardant dans les yeux.

-Pourquoi cela me choquerait-il, nos hormones font que l’on aime les deux sexes et alors ?

-Quoi, toi aussi, tu …enfin…

-Fille ou mec, je m’en balance. Oh je sais que je ferais ma vie avec une femme, puisque je veux un enfant et tout et tout, mais à part ça, si je peux m’envoyer en l’air avec quelqu’un qui me plait, fille ou mec n’a pas trop d’importance. Mais ne t’inquiète pas le balafré, je ne fais pas dans le sado maso alors ton petit cul n’a rien à craindre cette nuit.

Le lendemain matin, Harry se réveilla et constata que Draco n’étais plus à côté de lui, il se leva et le trouva dans le salon avec Hermione juste devant la potion. Il les observa quelques minutes et puis se décida à les laisser tranquille et de passer par la salle de bain. Mais que venait faire Hermione ici de ci bonne heure.

Dans la salle de bain, il croisa Blaise qui avait presque terminé.

-Salut.

-Salut. Répondit le Serpentard.

-Tu as mieux dormi ?

-Oui.

-Je t’ai trouvé très bien pour le patronus. Dit Harry qui ne savait pas trop comment engager la conversation.

-Tu n’es pas obliger de me parler Potter, je n’ai pas besoin de ta pitié !

-Je n’ai pas de pitié à te donner Zabini, je sais ce que c’est que de perdre des gens que l’on aime c’est tout. Et ce serais chouette pour Draco que tu viennes passer un moment avec lui au manoir Black. Moi, je suis avec mes amis et lui es toujours tout seul.

-Te fatigue pas, Draco m’a déjà dit que tu avais accepté que je vienne chez toi.

-Ecoute Zabini, je vais te dire exactement ce que j’ai dit à Malfoy il y a quelques mois. La guerre est terminée, tu es un élève, j’en suis un aussi. Il n’y a plus de bon ou de mauvais côté. Je ne te demande pas d’être mon ami, je veux juste qu’on se côtoye le temps que Malfoy reste chez moi. Argumenta Harry.

-Tu sais Potter, tu aurais pu faire plus simple en me disant la vérité. Tu m’aurais dit » Zabini, Malfoy veux que tu viennes chez moi parce qu’il ne veut pas te laisser seul » et je t’aurais dit ce que je vais te dire maintenant. Que tu le veuille ou non, je viendrais avec mon meilleur pote et sache une chose Potter, je ne te laisserais pas faire du mal à Draco. Il est comme un frère pour moi et même si tu as su convaincre Draco de ta bonne foi, moi je n'y crois pas. Si tu raconte quoi que ce soit sur moi, je me ferais un plaisir de leur raconter ta petite enfance merdique dans ton dessous d'escaliers, ils ont eu vachement raison de t'y mettre tes moldus, tu ne mérites rien d'autre.

Harry resta Bea, Draco lui avait raconté son enfance, il lui avait fait confiance et le Serpentard l'avait trahi. Cela lui faisait mal, tellement mal, il avait pourtant cru que les choses c'était améliorer mais non, tout n'était que façade et il c'était fait encore une fois avoir.

Il ressortie quelque minutes plus tard, il essaya de prendre un air calme et détacher mais ce qu'il vit en entrant dans le salon, lui glaça les veines. Hermione était toujours là à parler avec Draco et à le serrer une nouvelle fois dans ces bras.

-Merci Draco. Je ne sais pas comment te remercier.

Draco leva la tête et vit Harry entrer dans la pièce et il fit ce qu’il n’aurait jamais pensait faire un jour, il rendit son étreinte a Hermione.

Harry fulminait en voyant la scène devant lui et Draco était content en voyant le regard du griffondors se durcir.

Il aimait voir cet homme en colère, il aimait l’affronter en toute circonstance.

Hermione se détacha de lui et pris la fiole contenant la potion qui était enfin terminer.

Elle vit Harry et l’embrassa tendrement, celui-ci se laissa faire.

-Je vous rejoins dès que j'aurais enfin remis ma vie en ordre. dit-elle en quittant la pièce.

Harry sortit une petite valise et y mit quelques affaires à l'intérieur et déclara d'un ton ferme.

-On part dans 10 minutes !

- Qu'es ce qui t'arrive Potter, ça ne te plait pas que je câline ta copine ?

-Hermione est avec Ron au cas où tu l'aurais oublié Malfoy !

-La jalousie ne te va pas du tout ! Ironisa Draco qui jubiler dans son fond intérieur.

-Je ne m'embêterais plus à discuter avec toi Malfoy. Reste dans ton coin et moi, je resterais dans le mien. Maintenant, j'ai compris, j'ai mis le temps mais j'ai compris. Lança Harry plein d'amertume.

Draco sentait qu'il n'était pas comme d'habitude et pour la première fois, il sentie une drôle de sensation en lui.

-Potter, je t'avais vu, je l'ai fait exprès, je savais que tu aurais réagi en nous voyant enlacer, mais j'étais loin de m'imaginer à ce point-là. Si tu es si amoureux d'elle, pourquoi ne le lui dis-tu pas. Dit Draco en commençant à s'énerve.

-Tu es boucher en plus Malfoy, Hermione est comme une petite sœur, je ne suis pas jaloux, juste dégouter parce que j'ai vraiment cru que tu avais changé mais je me suis aperçu que je me faisais des idées. Tu ne changeras jamais, tu resteras toujours le crétin que tu étais avant !

-Mais pour qui tu te prends Potter, tu crois vraiment que je vais te laisser m'insulter...

-Que se passe-t-il ici. Demanda Narcissa Malfoy en entrant dans les appartements. On vous entend dans tout Poudlard.

-C'est Potter qui pette un câble parce que  j'ai pris sa copine dans mes bras.

-Je t'ai dit Malfoy...

-Ca suffit tous les deux, vous sembliez bien vous entendre pourtant. Nous règlerons ca au manoir, pour le moment vous devriez vous préparer.

-Je suis prêt mère, je vais voir Blaise.

Narcissa s'approcha d'Harry qui n'arriver pas à se calmer.

- Puis-je savoir ce qui vous met dans cet état Harry ? Demanda Narcissa sur un ton vraiment calme ce que fit se radoucir Harry.

-Je sus navrer Narcissa, je n'aurais pas dû me mettre en colère, mais j'ai découvert que je m’étais trompé sur votre fils, il ne changera jamais. Je me suis bien fait avoir.

- Je ne sais pas ce qui c'est passer entre vous deux Harry, mais même si quelque chose a pu vous montrer le contraire, mon fils à changer, nous avons tous changer, surtout avec les évènements que nous avons vécu.

-Ce n'est rien, ne vous en fait pas pour ça, nous avons l'habitude votre fils et moi ne sommes jamais d'accord sur rien. Je vais chercher le reste de mes affaires. Annonça froidement Harry en voyant les deux Serpentard entrer dans le salon avec leurs affaires.

Harry avait fait les courses pour préparer le repas, il commença à s'atteler dans la cuisine quand Draco entra dans la pièce. Il ne c'était pas reparler depuis la veille.

-Je peux faire quelque chose ? Demanda poliment Draco.

-Tu sais cuisiner ?

-Je peux essayer. Potter, il y a quelques mois, tu m'as demandé de mettre de cote mes griefs pour cohabiter, cette fois, c'est moi qui te le demande. Je laisserais Granger tranquille, mais tu n'avais vraiment aucune raison d'en douter.

-Ce n'est pas à cause d'Hermione que je me suis fâché.

-Alors pourquoi ?

-Je n'ai pas envie d'en parler pour le moment. J'ai beaucoup de travail et je n'ai pas le temps de me disputer.

-Alors dis-moi ce que je peux faire pour t'aider.

-ok, tu peux prendre le saumon et le couper en morceau...

Harry expliqua à Draco comment préparer l'apéro a la façon moldu. Dans les premiers temps, il afficha un air boudeur mais en voyant la tête d'Harry, il fit un effort et exécuta les taches qu'il lui avait demandées.

Contrairement à ce qu'il aurait pensé, c'était agréable de cuisiner, il n'avait jamais eu l'idée d'essayer avant car les elfes étaient nombreux aux manoirs.

Quand il eut terminé la cuisson des apéros, il ne put s'empêcher d'y gouter.

-C'est délicieux.

Harry fit un sourire.

-Oui mais c n'est pas pour manger maintenant ou alors il faudra tout recommencer.

- Je n'ai plus de saumon.

- Tu peux faire la même chose mais avec des lardons. C'est très bon aussi.

-Comment as-tu appris tout ça ?

- Dans les livres, tu pourras dire à ton pote que j'ai juste appris dans les livres ! Lança Harry un peu trop brutalement.

Draco inspira profondément.

-C'est donc ça, c'est parce que j'ai dit des choses à Blaise que tu es furax ?

-Pourquoi as-tu eu besoin de lui raconter ma vie, c'est personnel. Tu sais que très peu de personne le savais.

-Tu ne parles jamais à Weasley de ma vie peut être.

-Pas des choses personnel, non je ne lui ai pas raconter.

Draco se passa la main dans les cheveux et se mit devant Harry tout en le regardant dans les yeux.

-On parler de toi et je lui ai dit que tu n'avais pas eu l'enfance que tout le monde raconter. J'ai juste voulu...oh et puis merde, je n'ai pas à me justifier. Tu étais obligé d'écouter aux portes ?

-Pour ta gouverne, je n'ai pas écouté aux portes, c'est ton pote qui m’a lancé en pleine figure que mes moldus ont bien eu raison de me traiter de la sorte. Que je ne mériter pas mieux que mon dessous d'escalier ! Répliqua Harry en se remettant à sa cuisine.

-Il a fait quoi ?

Harry retira le tablier qu'il avait mis pour cuisiner.

-Tout le monde va arriver, je vais me préparer. Et quelques minutes plus tard, il quitta la pièce en laissant Draco la bouche ouverte de stupéfaction.

Quand Harry descendit pour mettre la table, il fut agréablement surpris de voir que Narcissa était déjà occuper à la préparer.

-C'est superbe.

-Ho, je ne vous avez pas entendu, j'ai pris l'initiative de préparer la table, j'espère que cela ne vous dérange pas. Je m’ennuyer un peu alors …

-Non, vous avez bien fait, mais ou avez-vous trouvé toute cette déco ? Demanda Harry qui était agréablement surpris par le résultat.

-Ce sont nos affaires que vous avez mis au grenier. Je n'avais pas encore eu le temps de m'occuper de toutes nos affaires.

-C'est vraiment très beau.

-Ravie que cela vous plaise, peut être souhaiterez-vous faire la fête après le repas, alors ne vous vexés pas mais mon fils et moi ne resterons pas.

-Non, je comprends et il n’y a pas de fête de prévue. Répondit Harry en lui souriant. Juste un repas.