Pompom ordonna gentiment à Harry de prendre une nouvelle fois la potion réparatrice pour dormir.
-Harry, ne m’obligez pas à me mettre en colère !
-Cette potion me fait dormir tout le temps et j’ai besoin de réfléchir à la situation. Il n’est que vingt heures. Demain matin, je dois voir le Ministre pour faire sortir Draco de là…
-Je trouve que c’est de la folie de sortir dans votre état, votre jambe n’est pas encore remise correctement et votre visage est toujours plein d’ecchymoses. Il faut laisser agir les potions Harry.
-Je vais bien Pompom, je vais prendre cette potion pour vous faire plaisir mais c’est la dernière fois, je me sens beaucoup mieux. Ma jambe me fait encore souffrir mais je vais bien, je vous assure et ma tête se porte à merveille, j’ai quelques égratignures, c’est tout.
-Vous êtes un sacré phénomène Harry. Vous faisiez tout pour vous bagarrer, je vous avais toutes les semaines à l’infirmerie et là, vous vous sauvez mutuellement. La vie nous réserve souvent des surprises, mais je n’aurais jamais cru qu’un jour je vous aurais vu inquiet pour lui et lui pour vous.
Harry sourit, il savait exactement de quoi elle parlait, c’était la première personne qui osait l’aborder sur ce sujet excepté Hermione et Ron.
Il ne savait pas trop quoi répondre alors il la laissa juste parler.
-Ne vous posez pas de question mon enfant. Dès qu’il sortira, profitez des moments heureux de la vie, car elle ne vous a pas épargné jusqu’à maintenant.
-Merci Pompom.
Elle lui prit la main et y déposa la potion réparatrice.
-Prenez là et demain vous irez le sortir d’Azkaban. Après une bonne nuit de sommeil, je crois que vous serez à peu près sur pied demain.
-Oui, je me sens beaucoup mieux.
-Vous êtes conscient que vous avez à nouveau échappé à la mort Harry ? S’il ne vous avez pas ramené, vous n’auriez pas tenu bien longtemps.
Harry hocha la tête et porta à ses lèvres la potion qu’il avala d’un seul trait.
-Je vous laisse vous reposer. A demain. Dit-elle en quittant la pièce.
Il s’allongea et en quelques minutes la potion fit son effet. Il se sentait léger comme une plume et ses paupières étaient très lourdes. Il savait que sans la potion, il n’aurait pas réussi à trouver le sommeil.
Il entendit quelqu’un l’appeler doucement.
-Eh le balafré…Potter…Harry.
Il ouvrit les yeux et vit une tête blonde mal rasée juste au-dessus de lui.
-Malfoy…
Draco ne répondit pas et le serra dans ses bras à l’étouffer, la seule chose qu’il répétait, c’était…
-Tu es vivant…
Harry le serra à son tour très fort. Ils restèrent quelques instants dans cette position et Draco se détacha au bout de quelques minutes, mais il sentit Harry l’agripper de plus en plus fort.
-Potter ?
Harry tremblait de tout son corps et ne voulait pas le lâcher. Draco sentait son corps se surélever.
-Potter, tu pleures ?
Draco essaya de se détacher pour regarder le Gryffondor et vit des larmes perler ses joues. Harry détourna la tête mais Draco se rapprocha et les sécha avec ses lèvres.
-Je suis désolé…je suis désolé, j’ai voulu te faire sortir plus tôt mais je suis tombé au Ministère et il n’a pas voulu m’écouter. Je …
-La ferme Potter ! Tu n’es en rien responsable de ce qui est arrivé, c’est moi au contraire qui…
Mais Harry ne le laissa pas terminer sa phrase, il l’embrassa avec fougue et Draco, bien que surpris, répondit à ce baiser.
Les deux hommes se calmèrent mais ne se lâchèrent pas, Draco leva la tête pour regarder Harry et plaça une main sur son visage.
-C’était un coup monté, il voulait me faire passer un message et en prime, ils s’en sont pris à toi. A cause de moi, tu aurais pu mourir.
-Je m’en moque, l’important c’est que tu vas bien.
Draco sourit et obligea Harry à le regarder.
-Moi, je ne m’en moque pas.
-Je me suis senti si impuissant.
-Le Ministre veut ma peau, tu m’as déjà sauvé deux fois Potter. C’est grâce à tout ton fan club qui était planté dans son jardin en attendant qu’il me libère. Ils sont restés devant toute la nuit à ce qu’il m’a dit, il était fou furieux. Je ne sais pas ce que tu leur as dit, mais je suis un héros à leurs yeux maintenant.
-J’ai fait appel au chicaneur, le père de Luna, je lui ai raconté exactement ce qui c’est passé et il a retranscrit le tout dans son journal. C’est quelqu’un de bien qui ne ment pas, il a inscrit la vérité et Ron a persuadé mon fan club de réunir plein de monde. C’est lui qui les a rassemblés devant chez le Ministre. Hier il était avec eux chez lui.
-Tu veux dire que je lui dois ma sortie ? Oh merde…
Harry sourit enfin et Draco l’embrassa à nouveau.
-Oui, il a agi avec son père et Hermione.
-Le Ministre m’a fait sortir mais à rajouter des conditions ce bâtard.
-Quoi, lesquelles ? S’inquiéta Harry.
-On en discutera tout à l’heure, ma mère n’a pas dû dormir beaucoup, je vais aller la voir pour lui dire que je suis sorti.
-Tu ne l’as pas encore vu ?
-Non, je voulais m’assurer que tu étais bien en vie.
-Tu étais inquiet pour moi ? Demanda Harry, ravi de constater qu’il avait un peu d’importance pour Draco.
-Bien sûr, tu imagines s’il t’était arrivé quelque chose, le Ministre m’aurait certainement mis sous la tutelle de Weasley, berkkk… Dit-il sournoisement.
Harry lui donna un léger coup dans l’estomac.
-Tu m’as manqué Draco. Dit-il en reprenant son sérieux.
-C’est normal, je suis irrésistible.
-Allez, vas voir ta mère au lieu de débiter des conneries, je vais aller voir Ron, car il avait rendez-vous ce matin avec son père et le Ministre pour ta libération.
Draco se releva et l’embrassa avant de sortir de la chambre.
Harry rejoignit ses meilleurs amis et leur raconta le retour de Draco. Il demanda à la directrice s’il ne pouvait pas rester encore la matinée à se reposer car il sentait encore la fatigue. Faux prétexte, il avait plutôt envie de rester avec Draco, ce qui n’échappa pas à la directrice qui lui accorda malgré tout sa matinée.
Il retourna dans sa chambre et retrouva Draco accompagné de sa mère qui avait enfin retrouvé le sourire et qui ne voulait pas lâcher son fils.
-Narcissa, la directrice m’a chargé de vous remettre ce message. Déclara Harry en donnant une feuille à la mère de Draco.
Elle la parcourue immédiatement et souffla en lisant ce qui était inscrit.
-Qu’y a-t-il mère ?
-Minerva me demande de rester à l’infirmerie, car Pompom est partie pour la journée voir sa sœur qui la réclame d’urgence. Je voulais tellement rester avec toi. Et si tu venais avec moi à l’infirmerie ?
-Mère, je vais me reposer, tu sais, je n’ai pas beaucoup dormi ces deux derniers jours et je vais apprécier de retrouver un vrai lit. Je viendrais te rejoindre plus tard si tu veux.
Harry partit dans sa chambre et fit mine de partir, Narcissa sortit quelques minutes plus tard de l’appartement et Harry vérifia que plus personne n’était présent.
Il croyait qu’elle ne partirait jamais, Harry avait eu le temps de se changer pour une tenue plus légère et entra tout doucement dans la chambre de Draco, il le vit allongé en dessous des couvertures. Le Serpentard sursauta quand il sentit deux bras autour de lui et se calma dès qu’il vit le visage d’Harry.
-Tu n’as pas été en cours ?
-Non, j’ai dit à Minerva que je voulais me reposer encore ce matin.
-Quel vilain garçon tu fais. Ricana Draco en se retournant et en faisant face à Harry.
Harry toucha le visage de Draco.
-Tu t’es rasé.
-Tu es très observateur dis-moi. Dit-il en se serrant un peu fort à Harry.
-J’aurais adoré te faire l’amour Potter, mais je suis complètement naze. Je n’ai pas dormi depuis deux jours et…
-Je veux juste te sentir contre moi…Ca fait Poufsouffle ? Demanda Harry avec une petite moue.
-On s’en fout, viens. Répondit Draco en le prenant dans ses bras. Harry posa sa tête sur l’épaule de Draco et sa main se posa d’elle-même sur son torse.
-Tu peux dormir, personne ne te fera de mal Draco.
-Qu’est ce que tu m’as fait Potter… ? Pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur pour toi. J’étais complètement fou, je ne savais pas comment tu te sentais, je me demandais si tu étais toujours en vie, ils ne me répondaient même pas.
-Je sais, c’était pareil pour moi. Je suis venu jusqu’au Ministère mais sans résultat. Ron a dû me ramener ici, j’y ai fait un malaise.
-Il me reste trois mois Potter, les plus longs mois de ma vie et ensuite je pourrais reprendre un semblant de vie.
-Tu es si malheureux chez moi ?
-Chez toi non, mais j’aimerais être libre de pouvoir aller où je veux et quand je veux.
-Je comprends. Et tu m’as dit qu’il a mis de nouvelles conditions pour ta libération ? Demanda Harry.
-Oui, si dans les six prochain mois, il reçoit une plainte aussi minime soit-elle, il m’enferme et là, je n’aurais aucune chance de ressortir avant mon jugement.
-Alors tu devras être sage. Se moqua Harry.
-J’attire les emmerdes comme jamais.
-Oui je sais, moi aussi ça a toujours été comme ça.
-Je suis bien là ! Déclara Draco en fermant les yeux.
-Tu es fatigué, tu devrais dormir. Je peux rester ? Demanda doucement Harry mais Draco ne lui répondit pas, il le serra davantage et Harry comprit qu’il voulait qu’il reste.
Une heure plus tard, Harry n’arrivait toujours pas à dormir, il regarda Draco
Le Serpentard colla son corps encore plus près d’Harry et se mit à bouger,
Harry se laissa aller et il sentit son corps répondre immédiatement.
Draco ouvrit les yeux et tout en continuant à onduler contre le corps du Gryffondor, il laissa glissa ses mains dans le caleçon et posa ses mains sur les fesses d’Harry qui frissonna en sentant ses mains le caresser. Harry plus réservé, plaça ses mains sur le torse de Draco et emprisonna son téton entre ses doigts ce qui fit réagir le Serpentard qui sursauta immédiatement.
Draco déplaça sa main et l’aventura sur l’érection du brun et le prit à pleine main pour amorcer un mouvement de vas et viens.
-Mmmh.
En entendant les doux gémissements d’Harry, Draco continua ses mouvements et avec sa main libre, il entraina une des mains du Gryffondor dans son propre caleçon.
Draco le sentant résister, releva la tête.
-Tu veux qu’on arrête ? Demanda Draco qui n’en avait aucune envie.
Harry lui répondit en lui souriant, il n’était pas à l’aise mais ne voulait pas s’arrêter.
Draco retira sa main ce qui frustra Harry.
-Non …
Mais Draco n’avait aucune intention d’arrêter, il retira son vêtement pour se sentir plus à l’aise et se rapprocha à nouveau du brun.
-Tu veux le garder ? Demanda sournoisement Draco.
Harry secoua la tête tout en retirant son caleçon.
-On ira doucement. Dit calmement Draco en remarquant la gêne d’Harry.
Harry lui sourit de nouveau et se colla à Draco, leurs érections se touchèrent et un frisson parcouru les deux hommes.
Draco reprit le membre en main et continua de le masturber, Harry en fit autant mais n’osait pas regarder Draco.
Draco entendit Harry gémir de plus en plus fort ce qui l’excita davantage, de sa main libre, il força son compagnon à le regarder et l’embrassa fougueusement quand il croisa son regard.
Il ne leur fallut pas plus de temps pour jouir l’un après l’autre dans un gémissement des plus agréables.
-Ça va ? Demanda Draco en regardant le brun.
-Oui. Répondit doucement Harry en se pelotonnant dans les bras du blond. Je n’ai jamais ressenti ça. Avoua Harry dans un souffle.
-Et tu n’as encore rien vu. Tu verras quand on fera l’amour. Susurra le blond dans son oreille.
-Je croyais que tu ne l’avais jamais fait avec un mec ? Se plaignit Harry.
-Non jamais, mais rien qu’en voyant ce que cela me fait de te masturber, j’imagine très bien ce que cela me fera de te pénétrer le balafré. Dit-il en l’embrassant sauvagement dans le cou.
-Aïe, espèce de brute. Ria Harry. Draco…C’est peut être chiant, mais je ne veux pas que l’on aille trop vite. Ce que l’on a fait me plait, mais je ne sais pas si je suis prêt à me faire …enfin…
-Et après on va dire que les Gryffondors sont courageux ! Rien à foutre Potter, moi j’ai envie de toi. Répondit franchement le blond. Y a tant de chose que l’on peut faire en attendant que tu sois prêt. Ironisa sournoisement Draco.
Draco pris la baguette d’Harry et la lui tendit, Harry comprit immédiatement et lança un sort de nettoyage.
Harry se serra plus fort, il était content que Draco ne se fâche pas. Il reposa sa tête contre lui et ferma doucement les yeux.
Une demi-heure plus tard, il regarda Draco qui dormait toujours. Il se leva doucement, griffonna un mot et sortit de la chambre pour préparer son cours de l’après-midi.
Il était tranquillement en train de donner cours aux premières années quand Draco frappa à la porte.
-Monsieur Potter, j’ai un message pour vous, pourriez-vous venir dans le couloir je vous prie ? Demanda poliment Draco.
Harry laissa les jeunes adolescents quelques minutes seuls et sortit avec Draco, mais à peine avait-il fermé la porte, qu’il se retrouva claqué contre le mur.
-Pourquoi m’as-tu laissé seul dans mon lit Potter ?
-Tu dormais si bien, je n’ai pas eu le cœur de te réveiller et comme tu vois j’avais cours. Le sommeil t’a fait du bien on dirait. Constata Harry en passant sa main dans les cheveux de Draco.
-Tu as bientôt fini ?
-D’ici une petite demi-heure.
-Ok, tu pourrais aller faire un tour avec tes potes après ?
-Pourquoi, tu ne veux pas que je vienne…
-Je dois avoir une discussion avec Blaise, Mère m’a appris que c’était une nouvelle fois lui qui a dit que nous étions au cimetière !
-Il a cru bien faire, tu l’aurais vu quand il a appris que tu étais en prison. Il était dans le même état que la dernière fois, quand il a appris pour sa mère.
-Tu t’occupes de tes amis et moi des miens Potter ! Dit-il sur un ton qui rappelait l’ancien Serpentard.
-Je dois retourner en classe, je viendrais après le souper si cela va à son altesse. Ironisa Harry.
-Ce sera parfait et fais gaffe à ce petit con au deuxième rang, il te regarde d’un peu trop près si tu veux mon avis.
-Jaloux ?
-D’un gamin de douze ans, certainement pas Potter, tu te donnes trop d’importance mon petit Gryffondor. Personne ne pourra te satisfaire après moi. Dit fièrement Draco en se retournant.
Le soir venu, le Ministre fit son apparition à l’école et vint frapper dans leur appartement privé avec la directrice.
Le Ministre entra suivit de Minerva et de Narcissa, Harry était tranquillement assis à son bureau et se leva quand il les vit entrer.
-Que faites-vous ici ? Demanda-t-il à la hâte de peur qu’il ne vienne à nouveau chercher Draco.
-J’ai une discussion à avoir avec vous et monsieur Malfoy ! Répondit amèrement le Ministre, alors qu’il voyait Draco sortir de sa chambre.
Minerva proposa à tout le monde de prendre place au salon afin d’avoir une discussion plus agréable, mais Harry n’avait aucune envie de s’assoir. A la vue du regard que lui jetait la directrice, il prit place sans broncher à ses côtés.
Ils se retournèrent tous, quelqu’un venait de frapper à la porte.
-J’ai également souhaité que Monsieur Weasley m’accompagne et assiste à cette entrevue. Déclara le Ministre en voyant entrer Arthur Weasley.
Le père de Ron entra et prit place sur le canapé tout en tendant au Ministre le parchemin qu’il tenait dans ses mains.
-Voilà, je tiens avant tout à vous dire monsieur Potter, que j’en ai réellement marre de vos agissements. Si je vous vois encore une seule fois outrepasser vos droits à venir au Ministère pour vous immiscer dans quelques procès que ce soit, c’est vous que j’enfermerais pour outrage et harcèlement. Et je ne veux plus que vous entrainiez qui que ce soit du Ministère où ils en payeront également le prix. Dit-il à l’adresse d’Arthur.
-Quoi, mais…
-Je n’ai pas terminé monsieur Potter, je suis venu ici pour régler l’affaire Malfoy, une bonne fois pour toute, alors soit vous m’écoutez sans m’interrompre, soit vous sortez ! Sachez que j’ai le droit de vous interdire de voir Malfoy et je le placerais sous le mandat de quelqu’un d’autre de moins emmerdeur !
-…
Harry voulu commencer à parler mais Draco lui fit signe de la tête de se taire et Harry reprit place aux côtés de la directrice tout en ronchonnant dans ses dents.
-Bien, voilà ! J’ai fait rédiger un nouveau parchemin et celui-ci seras sans appel et ne pourras en aucun cas être modifié. J’espère avoir était assez clair.
*Monsieur Malfoy ne doit plus quitter l’école ou le domicile de monsieur Potter et ce jusqu’au quinze juillet. Date à laquelle, il sera libre de ses faits et gestes.
*Monsieur Malfoy aura l’obligeance de refreiner toute envie d’utiliser une baguette. Seuls les sorts ou utilisation à but scolaire seront autorisés.
*Monsieur Malfoy ne devra présenter aucune charge d’accusation quelle qu’elle soit durant les six mois à venir, auquel cas, sa libération pourras être réétudié.
*Tout écarts à ce règlement donnera droit aux Aurors du Ministère, d’emmener monsieur Malfoy et monsieur Potter qui est responsable des actes de monsieur Malfoy. Etant donné que monsieur Potter a le devoir de veiller à ce que les règles soient respectées, toute infraction de la part de monsieur Malfoy sera sous la responsabilité de monsieur Potter.
-Quoi, vous ne pouvez pas faire ça ! Hurla Draco pour montrer son mécontentement.
-J’ai le droit de faire ce qui me plait monsieur Malfoy, alors si vous ne voulez pas que Potter soit jugé, vous appliquerez mes règles à la lettre ! Ordonna brusquement le Ministre. Puisqu’il s’est chargé de votre libération, qu’il se ne plaigne pas des conséquences !
Après une petite pause où Harry essaya de calmer Draco, le Ministre reprit la parole.
- J’ai chargé Monsieur Weasley de venir chaque semaine superviser l’utilisation de la magie de monsieur Malfoy. Termina le Ministre.
Harry s’approcha du Ministre mais Minerva s’interposa entre eux pour éviter un affrontement qu’il regretterait sans doute après.
-Encore une toute petite chose et je tiens à préciser que je ne suis pas d’accord avec ce qui va suivre, mais que la loi étant ce qu’elle est, je l’applique malgré mes réticences.
Le Ministre sortit un deuxième parchemin et le tendit à Narcissa.
-Votre procès est passé en appel et aux vues de votre bonne conduite, le Ministère décide de vous rendre votre semi-liberté jusqu’au quinze juillet où là, elle sera définitive. Vous pouvais désormais utiliser votre magie à bonne escient. Si un écart se fait durant cette période, votre procès sera également réétudié ! Vous avez le droit de vivre normalement, de transplaner en toute légalité, mais toute utilisation de magie noire sera considéré comme un abandon de votre liberté. Déclara le Ministre en quittant la pièce et faisant un signe à Weasley père de le suivre.
Draco ne fit plus attention au Ministre et serra sa mère dans ses bras.
-Tu es libre maman, tu es libre. Déclara-t-il en la serrant très fort dans ses bras.
-Oui, enfin ! Et tu verras, dans quelques mois, ce sera ton tour mon fils.
Minerva approcha d’Harry.
-Il fallait se douter qu’il essaierait de vous atteindre Harry.
-Oui, je m’en doutais un peu.
-Je ne ferais rien madame qui entravera les règles qu’il m’a fixé. Affirma Draco en regardant la directrice. Il reste deux mois et demi et je me tiendrais à carreau, Potter ne risque rien.
-Ce n’est pas vous qui me faites peur Draco, c’est plutôt l’acharnement du Ministre. Il est bien connu que quand il a quelqu’un en grippe, il fait tout pour lui causer des ennuis.
-Ne vous en faites pas pour ça, je vais m’en charger et il ne restera plus longtemps Ministre de la Magie. Affirma Draco avec son sourire de Serpentard.
-Draco…
-Ne t’inquiètes pas Mère, s’il croit que je vais me laisser faire, il se met le …
-Je te pris de rester poli Draco !
Draco regarda Harry qui le dévisageait à son tour.
-Dans trois mois, il ne sera plus au pouvoir, foi de Malfoy !
Les jours passaient et Draco mettait en place son plan d’attaque.
-Je ne pourrais pas Draco.
-Si tu le peux et tu le feras ! Tu me dois bien ça Blaise.
Blaise baissa la tête.
-Tu vas prendre rendez-vous à Gringotts et tu vas suspendre toutes donations aux œuvres et aux actions qui dépendent du Ministère. Je veux qu’ils viennent te manger dans la main et que tu puisses ordonner le renvoi de ce connard.
-Mais personne ne me prendra au sérieux Draco.
-Toi peut-être, mais ton argent et ton pouvoir, ils le prendront au sérieux, crois-moi sur parole Blaise.
Blaise se fit convaincre par son meilleur ami et Draco mit un mois et demi à lui donner confiance en lui et lorsqu’il était enfin prêt, il prit rendez-vous avec ses actionnaires. Draco l’avait tellement bien conditionné qu’il avait mis tous les hommes d’affaires dans sa poche. En quelques jours, il était devenu un homme respecté de tous et avait nommé à sa tête Draco Malfoy.
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