Je remercie Manon qu as eu beaucoup de travaille pour faire toutes mes corrections. Gros bisous Manon.
Chapitre 1
Harry était épuisé, il pouvait enfin souffler.
La guerre était terminée, Voldemort avait péri. Sa vie allait enfin pouvoir commencer.
Après la bataille, Ron l’invita au Terrier, mais Harry refusa. Il voulait laisser la famille Weasley se remettre de la perte de Fred et pour le moment, il se sentait encore trop faible pour affronter tout le monde. Il préféra aller chez son parrain au square Grimmaurd qui allait devenir définitivement son manoir. Il recevait régulièrement des hiboux de Ron et d’Hermione et il les invita chez lui.
-Salut mon pote.
-Bonjour Ron. Répondit-il en le serrant amicalement. Bonjour Hermione.
-Bonjour Harry, tu nous as manqué. Dit son amie en le prenant à son tour dans ses bras.
-Alors comment ça se passe tous les deux ? Demanda Harry avec un grand sourire.
-Super bien. Répondit Ron en caressant le doux visage d’Hermione.
-Et toi Harry, comment vas-tu ?
-Ca peut aller, j’ai encore beaucoup de choses à faire.
-Tu as besoin d’un coup de main ? Proposa Ron.
-Et bien, en toute franchise Ron ce que je vais faire ne va pas …
-Et depuis quand on te laisserait faire tous le boulot mon pote, si tu as besoin de nous, nous sommes là ! Affirma Ron. On est une famille Harry.
Harry hésita et puis se lança en regardant son ami droit dans les yeux.
-Venez-vous assoir au salon, je vais vous raconter. Lorsque les trois amis s’assirent au salon, Harry prit une grande inspiration et commença à leur raconter son récit.
-Pardon ? Tu veux dire qu’elle a menti à Voldemort…
-Oui Hermione, Mrs Malfoy a menti devant tous les Mangemorts. Et maintenant je veux être là pour elle. Je veux la sortir d’Azkaban et aussi Malfoy. Finit-il par dire.
-Ok mon pote, je comprends que tu veuilles sortir la mère, mais pourquoi la fouine ? Demanda Ron avec une grimace.
-Parce qu’il ne m’a pas dénoncé devant Bellatrix. Il m’a reconnu Ron et il n’a rien dit. Je crois qu’il n’a pas voulu faire partit des Mangemorts mais il avait tellement de pression avec son père à Azkaban qu’il a été forcé d’accepter. Dans la Tour, il n’a pas voulu tuer Dumbledore. La guerre a fait assez de mal Ron, si je peux au moins les sauver eux…
-Harry, il mérite d’être là-bas et de croupir…
-Non Ron, je suis d’accord avec Harry. Nous devons le sortir de là.
-Ron… ?
-Ça va… vous savez bien que je vous suivrais, faut juste savoir quoi faire maintenant. Harry posa sa main sur l’épaule de son ami avec un grand sourire.
-Merci Ron.
-J’ai entendu que le procès de Draco se faisait demain. Annonça Hermione.
-Oui je l’ai entendu également, j’aimerais y aller et demander la clémence pour lui.
-Le ministre veut leurs morts, je doute qu’il te laisse le sortir de là.
-Je sais Ron, mais je dois au moins essayer. Le procès de sa mère se déroule l’après-midi. Je voudrais assister aux deux.
-Tu crois qu’ils te laisseront entrer ? Demanda doucement Hermione.
-Je suis Harry Potter ! Lança Harry avec un grand sourire. Pour une fois que je veux me servir de ça.
Les trois amis se mirent à rire et à organiser leur plan d’attaque. L’après-midi passa et ils avaient réussi à trouver l’heure exacte des deux jugements. Le lendemain Harry entra dans le Ministère, il ouvrit la porte de l’endroit où se passait le jugement et tous le monde se retourna vers lui quand ils le virent s’avancer. Il marcha droit devant le premier ministre et jeta un coup d’œil vers Malfoy qui se tenait enchainé debout entouré de deux gardes. Son visage était complètement difforme. Il avait sans doute été passé à tabac en prison.
-Monsieur Potter, nous sommes en plein jugement, je ne pense pas…
-Bonjour Mr le ministre. J’aimerais assister à ce jugement et j’aimerais parler au jury.
Le ministre regarda autour de lui et Harry le regarda droit dans les yeux en attendant sa réponse.
-Bien, si personne n’a d’opposition, nous pouvons donc vous autoriser à parler. Nous vous écoutons, mais soyez bref monsieur Potter. Ajouta-t-il mécontent.
Harry expliqua sa demande et dû la formuler plusieurs fois avant que les jurés ne lui accordent toute leur attention.
-Mais nous ne pouvons pas vous accorder…C’est un mangemort, nous ne pouvons pas….
-Ah non ! Je crois être bien placé pour affirmer que Draco Malfoy n’a jamais voulu être Mangemort. Je vous répète qu’il était de notre côté, il n’a rien à faire en prison. Il n’a pas voulu défier Voldemort, qu’auriez-vous fait vous avec un père en prison. Il était sous l’emprise de Voldemort, il ne savait pas faire autrement, mais quand nous étions dans son manoir, il a menti à Bellatrix, il a menti pour me protéger, enfin pour ne pas que je me fasse tuer.
-Ecoutez Mr Potter….
Harry répéta autant de fois qu’il le fallu pour convaincre le jury et le ministre qui faisait une mine complètement ahurie. Après plus d’une heure de tergiversions, ils acceptèrent enfin de le libérer mais sous certaines conditions.
La première ; Draco Malfoy devait utiliser modérément sa baguette.
Deuxièmement ; Draco devait rester sous la surveillance d’Harry Potter pendant un an.
Troisièmement ; Sa fortune ne lui serait remise qu’après cette année passée avec Harry et à condition que celui-ci ait eut un comportement irréprochable.
Apres ses conditions énumérées, ils consentirent à le laisser sortir d’Azkaban. Harry se retourna vers Draco Malfoy qui le regardait toujours droit dans les yeux, enfin du mieux qu’il le pouvait étant donné son visage complètement déformé par les ecchymoses. Il vit les gardes retirer les chaînes qui l’entouraient et Harry s’approcha de lui et le fit transplaner jusqu’au square Grimmaurd.
-Pourquoi as-tu pris la peine de me sortir de là Potter ? Demanda amèrement Draco en se dégagea du bras d’Harry qui l’avait agrippé lors du transplanage.
-J’ai déjà donné mes raisons au Ministère. Et tu seras nettement mieux hors d’Azkaban.
-Parce que tu crois qu’en habitant avec toi pendant un an et à t’avoir derrière moi à me surveiller comme…
-Malfoy, je ne te surveillerais pas. Enfin, je veillerais à ce que tu ne fasses pas de magie noire ou autre mais je te laisserais tranquille.
-Et tu veux quoi en échange, si tu crois que je vais agir comme un elfe de maison Potter, tu peux toujours rêver, je préfère encore crever à Azkaban.
-Malfoy, je veux reprendre une vie normale et j’aimerais que tu en reprennes une aussi. On va retourner à Poudlard dans un mois et demi et je ne serais pas toujours derrière toi comme tu le penses. Et je n’ai pas besoin d’elfe de maison.
-Maitre Malfoy, Maitre Malfoy. Harry vit Kreattur s’approcher de Draco en lui faisant des courbettes.
-Il n’y a que lui comme elfe de maison. Répondit Harry. Et à voir comment il te salut, il va être à tes ordres.
-Maitre, que vous est-il arrivé ? Demanda l’elfe en s’approcha de Draco. C’est vous qui lui avait fait cela…
-Kreattur tait-toi et vas plutôt lui préparer à manger et ensuite tu lui prépareras une chambre.
-Maitre Malfoy va rester ici, ce sera un grand plaisir maitre Malfoy de vous servir. Annonça-t-il avant de transplaner dans la cuisine pour obéir à Harry.
-Qu’est-ce que Kreattur fait chez toi ? Demanda Draco qui s’était radoucit.
-J’ai hérité du manoir à la mort de mon parrain et Kreattur faisait partit de mon héritage.
-Le manoir de mes grands-parents est à toi ? Demanda Draco en reprenant légèrement contenance.
-Oui. On reparlera de tous cela une autre fois Malfoy. J’ai encore des choses à faire. Vas à la cuisine et prends un bon bain ou fais ce que tu veux mais ne quittes pas le manoir. Le ministère m’a autorisé à aller au manoir Malfoy, je te ramènerais des vêtements. Il y a autre chose que tu veux ? Draco secoua la tête. Demande à Kreattur si tu as besoin de quoi que ce soit, de toute évidence, je n’ai pas besoin de lui ordonner de t’obéir. Répondit Harry en transplanant aussitôt.
Harry revint une demi-heure plus tard avec plusieurs valises qui appartenaient à Draco. Il avait tout miniaturisé et mis dans une poche. Il monta à l’étage et frappa à la porte de la chambre que Kreattur avait préparée pour Malfoy.
-Quoi ?
-C’est moi, je peux entrer ?
-Tu es chez toi, non ? Répliqua Draco. Harry ne fit pas attention et entra dans la chambre. Malfoy était allongé sur le lit en se cachant le visage. Harry sortit toutes les valises de Draco et les posa par terre, il leur jeta un sort pour les faire revenir à leur taille initiale.
-Voilà, je ne savais pas quoi prendre, alors j’ai pris toute ta garde-robe. Tu en as des vêtements. Tu pourrais habiller tout un régiment avec ça. Draco leva la tête mais ne dit rien.
-Tu peux aller voir à l’étage, il y a des chaudrons et tous ce que tu veux pour faire des potions. Tu devrais te soigner, je les aurais bien faites mais tu ne les aurais certainement pas prises.
-Et puis quoi encore, je n’ai pas envie de crever.
-Tu as mangé ? Continua Harry sans faire attention à sa mauvaise humeur.
-Oui, il faut que je te dise aussi quand je vais aux toilettes ?
-Arrête ! Tu ne fais peut être pas attention, mais j’essaye d’être sympa.
-Ah non, je n’avais pas remarqué. Ironisa Draco en lui lançant un regard à la Malfoy.
-Bon je repars, je dois retourner au ministère. As-tu besoin que je te ramène autre chose ? Voyant qu’il ne lui répondait pas Harry sortit de la pièce et au moment où-il allait fermer la porte il entendit Draco.
-La gazette. Harry ne répondit pas et ferma la porte.
L’après-midi passa rapidement, Harry du recommencer exactement la même chose que le matin pour faire sortir de prison la mère de Malfoy qui ne se trouvait pas dans le ministère.
Le ministre s’énerva bien vite en voyant de nouveau Harry.
-Monsieur Potter, vous n’allez pas recommencer ? Demanda le Ministre complètement exaspéré.
Monsieur le Ministre, je suis redevable à Madame Malfoy et je ne la laisserais pas périr sans rien faire. Elle m’a sauvé la vie, devant Voldemort et devant tout les Mangemorts.
-Mais c’est impossible, la famille Malfoy a toujours été du côté de la magie noir.
-Pas pendant la deuxième guerre Monsieur. Je peux vous assurer que Draco et Narcissa Malfoy étaient de notre côté pendant le combat final.
Il regarda les personnes à côté du Ministre et vit qu’ils avaient tous le sourire et il reprit confiance en lui.
-Monsieur le Ministre, ne croyez-vous pas qu’il faut cesser…
-Si je vous accorde sa libération, je vous reverrais pour le jugement du père ?
-Non Monsieur, même si j’ai entendu Lucius Malfoy demander à Voldemort d’arrêter la guerre, je ne me mêlerais pas de son jugement. Il était à Azkaban avant la guerre, il est normal qu’il y retourne pour terminer sa peine.
Après délibération, le Ministre, bien que parfaitement contre, accorda la même libération que Draco à sa mère.
Ils avaient délibéré par vote et tout le conseil avait voté pour sa libération. Malheureusement un problème surgissait, il avait appris qu’elle était hospitalisée à la prison.
Harry parvint à avoir une autorisation pour aller la voir et ce qu’il vit le bouleversa, Mrs Malfoy était méconnaissable, encore pire que son fils.
Elle avait été maltraitée et les Médicomages de la prison ne savaient pas s’ils arriveraient à la sauver.
Harry ne savait pas quoi faire. Au bout de quelques heures, il quitta la prison et se rendit au Terrier pour expliquer la situation à Molly qui lui donnait toujours de bons conseils.
- Que veux-tu entendre Harry ?
-Votre avis Molly. Je ne sais pas quoi faire, vous l’auriez vu. Je sais que vous en voulez à tous les mang…
-Ce n’est pas elle qui a tué Fred ! Je n’ai rien contre elle.
-Qu’est-ce que je dois faire, vous êtes la seule personne à qui je peux parler franchement. Vous êtes ce qui se rapproche le plus d’une mère pour moi, pendant toutes ses années vous avez été là pour moi.
-Et ce sera toujours comme ça Harry.
-Même si c’est à cause de moi que Fred est mort ?
-Ce n’est pas à cause de toi Harry, je ne sais pas où tu as été chercher cette l’idée saugrenue que c’était de ta faute mais n’en crois rien. Mon fils savait pour quoi il se battait et sans vouloir te vexer mon cœur, tu n’es pas le centre du monde. Tu es le seul qui pouvait tuer Voldemort mais tu n’es pas la cause de la guerre et le responsable de tous ces morts. Je t’aime comme mon propre fils et quand je t’ai vu dans les bras d’Hagrid, j’ai ressenti la même chose que… Harry ne la laissa pas terminer sa phrase et la serra dans ses bras et elle répondit immédiatement à cette étreinte.
Molly lui conseilla d’aller voir Pomfresh à l’école pour lui donner de meilleurs conseils, ce qu’il fit immédiatement. Il alla voir le professeur McGonagall et lui expliqua à son tour la situation. Ensemble, ils allèrent voir Pompom.
-Si elle est réellement dans l’état que vous décrivez, elle ne supportera peut être pas le transplanage ou du moins ça la fatiguera encore plus. Elle a besoin de repos, de soins quotidien, je ne peux malheureusement pas aller à la prison mais quand elle ira un peu mieux, je viendrais chez vous pour la soigner du mieux que je le peux Potter.
-Merci Pompom. Avant de partir, Harry lui demanda quelques ingrédients qui pourraient être utile pour soigner Draco.
Harry fit quelques courses et rentra chez lui, il déposa tout dans la cuisine et monta à l’étage pour donner la gazette à Draco. Il frappa à nouveau à la porte et comme il n’avait pas de réponse, il entra doucement ce qui fit sursauter le Serpentard.
-Tu m’as fait peur bordel.
-Désolé, je ne pensais pas que tu dormais.
-Et le fait que je ne réponde pas, ne t’as pas mis …
-Non. Tiens, je t’ai ramené la gazette. Déclara Harry en regardant Draco. Il s’était douché et avait de toute évidence préparé des potions car ses bleus au visage était bien atténués.
-Quoi, pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda fièrement Draco.
-Je m’aperçois que tu as réussi à te soigner.
-Oui, mais tu n’as pas d’essence de dictame pour…
-Je t’en ai ramené, je suis passé voir Pompom et elle m’en a donné, ainsi que quelques ingrédients que je n’ai pas eu le temps d’aller chercher. Dit-il en lui tendant un paquet que Pompom lui avait donné. Draco tendit le bras et attrapa le sac.
-Elle a mis une potion pour que tu dormes, tu en a certainement besoin.
-Je suis assez grand pour prendre soin de moi Potter. Ne te donne pas tout ce mal. Répondit-il d’un ton hautain.
-Le souper sera prêt dans dix minutes Malfoy.
-Je n’ai pas faim !
-Tu ne peux pas faire un effort ? Merde, je t’ai fait sortir de l’enfer… Je ne te demande pas de me remercier, je veux juste que tu essaies au moins de faire un effort.
-Pourquoi ? Pourquoi tu m’as fait sortir de là ?
-Parce que tu n’as pas dit à Bellatrix que c’était moi. Tu as entendu lorsque j’ai parlé au ministre, je n’ai pas besoin de me répéter Malfoy, tu sais très bien … Oh et puis merde, si tu n’as pas faim reste ici et fait ce que tu veux. Dit-il en quittant la pièce.
-Dix minutes plus tard Harry s’installa à table et commença à manger lorsqu’il vit Draco entrer dans la cuisine, il se leva de table sortit une assiette du placard ainsi que des couverts et les posa sur la table avant de se remettre à sa place et de continuer à manger. Draco prit l’assiette et la plaça à l’autre bout de la table et se servit. Harry n’était pas étonné de sa réaction, il avait toujours été contrariant. Harry pensa à son oncle Vernon qui serait content car personne ne soufflait un seul mot durant ce souper. Harry sourit à cette pensée ce qui n’échappa pas à Draco.
-Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? Harry leva les yeux vers Draco et s’étonna de sa question.
-Quand je vivais chez mon oncle…
-Les moldus ?
-Oui, mon oncle ne supportait pas que l’on parle pendant les repas et le fait que ni toi ni moi ne placions un mot, je me suis souvenu…Enfin je me suis dit qu’il aurait été content pour une fois.
-J’ai entendu dire qu’il …Laisse tomber.
-Qu’il quoi ? Vas jusqu’au bout de ta question ?
-Non, laisse tomber. Je vais me coucher.
-Attends ! Ordonna Harry. Si tu ne veux pas être l’elfe de maison, je ne veux pas l’être non plus. Alors tu m’aides à faire la vaisselle.
-Et puis quoi encore ?
-Ecoute Malfoy.
-Utilise ta baguette, t’es un sorcier non ?
-Je préfère faire la vaisselle à la main.
-Et bien si tu aimes ça, tant mieux alors fais là.
-Non, tu ne t’en tireras pas comme ça. Tu fais la vaisselle avec moi, je ne vais pas me la taper toute seul. Il prit un essuie pour essuyer la vaisselle et le lui lança.
-Tu fais chier.
-Oui je sais, mais c’est comme ça. Je t’ai toujours fait chier jusqu’à maintenant, pourquoi veux-tu que ça change. Draco haussa les épaules et souffla tout en prenant l’essuie. Harry se mit à laver la vaisselle et ne fut pas satisfait du tout du résultat quand il vit comment Malfoy essuyait les verres.
-Tu rigoles Malfoy, tu as vu l’état des verres ?
-Oui et alors ils sont pareilles que tes lunettes. Moche. Harry marqua une pause, sa patience avait des limites et malgré tous ses efforts il commençait à perdre son calme quand Kreattur arriva.
-Kreattur fait la vaisselle et débarrasse la cuisine ! Ordonna Draco. Harry ouvrit la bouche pour protester mais l’elfe avait déjà obéit à Draco en un claquement de doigt.
-Et voilà, je peux aller me coucher maintenant. Dit Draco en regardant fièrement Harry qui était exaspéré. Que lui avait-il pris d’accepter que Malfoy vive avec lui pendant un an, il était certain qu’il craquerait avant. Il entendit un bruit venant du couloir.
-Harry !
-Ron, je suis à la cuisine.
-Weasley, le traitre à son sang…
-Kreattur tait-toi ! Je suis content de te voir mon pote.
-Je n’ai pas pu venir avant, Hermione a enfin retrouvé ses parents.
-Ah super et elle a réussi à préparer la potion pour leur faire retrouver la mémoire ?
-Non, pas encore. Elle leur a expliqué, mais ils ne la croient pas.
-Elle garde le moral ?
-Oui tu connais Hermione, elle est déjà occupée dans ses livres pour trouver la potion exacte. Et toi mon pote, maman m’a dit que tu étais venue la voir.
-Oui.
-Alors tu pensais vraiment qu’elle t’en voulait pour Fred ? Harry baissa la tête.
-Je n’ai jamais eu d’autre famille que vous et en perdant Fred, j’ai cru vous perdre tous.
-Tu es vraiment un grand malade mon pote. Tu es mon frère, je te l’ai déjà dit. Maintenant tu fais partie de notre famille et tu ne pourras jamais en sortir et en plus Ginny…
-Ron, non s’il te plait. Ginny et moi, on ne sait pas vraiment où on en est tous les deux. On s’aime beaucoup mais on est très proche, peut-être même trop proche pour que ça aille plus loin. J’aime ta sœur Ron, mais pas comme…
-Elle m’a dit la même chose il y a quelques jours, vous devriez parler tous les deux.
-Tu es sérieux, elle t’a vraiment dit ça. Harry souffla un grand coup. Tu ne sais pas le bien que tu me fais Ron.
-Allez, je ne suis pas venu pour parler de ma sœur. Tu lui as dit à la fouine ?
-Non, on s’est pris la tête toute la journée alors je n’ai pas trouvé le moment.
-Tu ne peux t’en prendre qu’à toi mon frère, je t’avais dit que…
-Oui je sais Ron. Allez viens on va boire un verre au salon. Dit-il en tapant amicalement l’épaule de son meilleur ami.
-Tu as des bierraubeurres ?
-Bien sûr. Au moment où les deux amis partirent dans le salon, ils entendirent un énorme bruit venant de l’extérieur. Harry se précipita vers la porte d’entrée et quand il l’ouvrit il découvrit deux gardes qui posaient vulgairement Mrs Malfoy sur le trottoir.
- L’infirmière n’a pas que cela à faire, elle n’est plus en prison alors qu’on la soigne ailleurs. Lança le garde en transplanant avec son compagnon. Harry n’en croyait pas ses yeux, devant lui agonisait la mère de Draco.
-Ron aide moi, vite. Ron aida Harry à transporter Mrs Malfoy au salon et l’allongea sur le canapé. Vas chercher Pompom, dis-lui que j’ai besoin d’elle immédiatement. Vite ! Draco ! Draco vient vite. Cria Harry qui ne savait pas trop quoi faire.
-Mrs Malfoy, ouvrez les yeux. Ça va aller, on va vous soigner… Draco ….
-Qu’est-ce que tu veux Potter, je te l’ai déjà dit je ne suis pas ton elf…
-C’est ta mère bordel, viens m’aider ! Draco combla les derniers mètres qui le séparaient de sa mère et s’agenouilla à ses côtés.
-Mère… Mais qu’est-ce qu’ils t’ont fait Bordel…Mère.
-Kreattur ! L’elfe de maison apparut immédiatement. Vas préparer un lit propre dans la chambre où j’ai mis ses valises, vite. Draco, on va la porter doucement jusqu’à son lit. On va l’allonger, Ron est parti chercher du secours. Annonça Harry à bout de souffle. Mrs Malfoy, je sais que vous avez mal, mais…
-Elle est inconsciente Potter. Annonça Draco en caressant le visage de sa mère. Il le regarda et vit de grosses larmes jaillirent sur son visage.
-La chambre est prête pour ma maitresse. Annonça Kreattur qui apparut dans la pièce. Harry prit les pieds de Mrs Malfoy et Draco la prit en dessous les bras.
-Fais attention Potter !
-Attendez, je viens vous aider. Annonça Ron qui apparut soudain. Pompom prépare du matériel et arrive dans quelques minutes. Ron se plaça au milieu et aida à la porter jusqu’à sa chambre.
-Ils me le paieront Mère, je te jure qu’ils me le paieront.
Pompom était arrivée, elle mit tout en place et fut aidée par Molly Weasley qui était venue aider également. Elle fit sortir tous les garçons de la chambre, même Draco qui ne savait plus comment réagir. Pendant une heure, ils attendirent tous dans le couloir.
-Peux-tu me dire Potter pourquoi ma mère et dans cet état. Hurla Draco en collant Harry sur le mur. Ron se leva et les sépara.
-Les prisonniers l’ont prit pour cible et j’ai réussi à la faire libérer mais elle ne pouvait pas être transportée. Je l’ai vu cet après-midi et ils m’ont affirmé qu’ils la soigneraient correctement maintenant qu’ils savaient qu’elle était libre et …Saleté de pourriture…
-Ce sont eux qui l’on fait transplaner ? Hurla Draco. Alors qu’ils savaient qu’elle ne le supporterait pas. Mais tu ne comprends pas Potter, ils voulaient qu’elle crève. Pour eux, elle n’est que la femme et la mère d’un Mangemort ! Je vais les tuer ses bâtards…
-Tu ne vas rien faire du tout mon garçon à part te calmer et baisser d’un ton. Ordonna Molly Weasley.
-Vou…
-On se tait, j’ai su mener à la baguette mes cinq fils, alors si tu crois que tu as la moindre chance de m’impressionner mon garçon, tu rêves. Alors tu te calmes, tu respires un bon coup, tu te frottes les yeux et je te laisserais aller voir ta mère qui s’est réveillée et qui te réclame.
-Elle…
-J’ai dit on se calme, ta mère a besoin de calme et si tu rentres comme une furie dans cette chambre, la seule chose que tu réussiras à faire c’est de me mettre en colère et crois-moi mon garçon, tu préfèreras Azkaban ! Affirma Molly en gardant un sérieux impressionnant. Celui qui habituellement peut impressionner qui que ce soit se frotta les yeux et demanda poliment.
-Je peux aller la voir ? Demanda-t-il d’un ton suppliant.
-Tu ne lèves pas le ton, elle a besoin de calme. Tu peux la voir quelques minutes, ensuite Pompom lui donnera une potion pour récupérer.
-Oui, merci. Répondit simplement Draco en regardant Molly dans les yeux. Molly lui ouvrit la porte et regarda les occupants du couloir.
-Pourquoi vous me regardez comme ça tous les deux ?
-C’est la première fois que je vois quelqu’un moucher Malfoy comme tu l’as fait maman. Répondit Ron ahuri.
-Pauvre garçon, il est complètement déboussolé. Comment réagirais-tu Ron si tu me retrouverais dans le même état que la mère de Draco ? Ron regarda sa mère sans répondre, il se mit à la place de Malfoy et comprit ce que sa mère voulait dire. Quelques minutes plus tard, ce fut Draco qui sortit pour rejoindre les Gryffondors et Mrs Weasley.
-Ça va mon garçon ?
-Pompom aimerais que vous alliez l’aider pour lui donner sa potion.
-Très bien mon garçon, j’y vais de suite.
-Ca va Malfoy ? Draco regarda Harry mais ne répondit pas, il partit dans sa chambre et s’écroula sur le lit.
-Qu’est-ce qui lui arrive ? Demanda Harry en regardant Ron.
-J’en sais rien, il ne nous a même pas insulté.
-Les garçons, laissez le tranquille. Il vient juste d’apprendre que son père est mort à Azkaban. Les parents Malfoy ont eu droit au même traitement aujourd’hui.
-Draco aussi, quand j’ai été le chercher au Ministère, il était méconnaissable. Il a avalé des potions et mis de l’essence de dictame sur ses plaies.
-Maman, où vas-tu ? Demanda Ron surpris. Sa mère se retourna vers son fils mais ne dit pas un mot et entra dans la chambre de Draco Malfoy.
- Allez-vous-en. Demanda doucement Draco qui ne voulait voir personne.
-Oui mon garçon, je m’en irais dans quelques minutes.
-Mais vous ne comprenez pas, je vous aie toujours haï jusqu’à aujourd’hui. J’ai toujours traité vos enfants comme des moins que rien, alors laissez-moi tranquille.
-Draco, je sais ce que c’est de perdre son père et ta mère aura besoin de toi.
-Ca fait longtemps que mon père est en prison, alors on a l’habitude de vivre sans lui. Affirma Draco.
-Viens ici mon garçon…
-Je ne suis pas votre garçon ! Mais Molly ne fit pas attention à ce que Draco lui disait, il pouvait bien lui dire toutes les vacheries du monde qu’elle n’y prêterait pas attention. Elle s’approcha de lui et fit ce qu’elle faisait avec chacun de ses enfants quand ils étaient tristes, elle le prit dans ses bras et le serra très fort.
-Je n’ai pas bes…
-Chut…
-Vous êtes des miser….
-Chut…
-Je vous hai…
-Ça va aller mon garçon. Dit Molly qui continua à serrer très fort Draco alors qu’il se débattait pour échapper à ce câlin et ses larmes qui menaçait de couler, mais n’y tenant plus, il laissa évacuer ce qu’il avait bien trop longtemps gardé en lui.
Il se mit à pleurer, pleurer de rage, pleurer de tristesse, pleurer de mal… Il ne savait plus trop pour quelles raisons en particulier il pleurait, il y en avait tellement des raisons. Tout ce en quoi il avait cru toute sa vie partait en fumée. Ses croyances partaient elle aussi en fumée…Il avait haï cette famille avec une telle rage et c’est cette même famille qui était là aujourd’hui pour les aider, pour les soigner. Molly le garda de longues minutes dans ses bras et constata que Draco la tenait très fort, il s’accrochait à elle.
-Elle va s’en sortir mon garçon, nous ferons tout pour cela. Elle va s’en sortir, mais elle aura besoin de toi.
-Je ne veux pas la perdre… Supplia Draco.
-On va tous se battre et tu verras, elle va reprendre des forces mais sa plus grande force ce sera toi. Si elle voit que tu te bats pour vivre, elle se battra aussi. Molly sortit une potion de sa poche et la donna à Draco.
-Qu’est-ce que c’est ?
-Une potion pour toi, tu n’as pas du dormir correctement à Azkaban alors tu as besoin de dormir. Avec ça, tu vas dormir et reprendre des forces pour aider ta mère.
-...
-Ne dis rien, tu vas prendre une bonne douche et ensuite tu dors.
-Vous pouvez faire partir ceux qui sont dans le couloir, je n’ai aucune envie qu’ils me voient comme ça.
-Pas de soucis mon garçon, mais tu sais, tu es humain comme nous tous ici et c’est normal que tu sois…
-Madame…
-Oh très bien, je vais les faire déguerpir du couloir. Allez arrête de discuter maintenant !
Draco sourit à travers ses larmes et prit quelques minutes avant de sortir prendre une douche. Il était soulagé de savoir que sa mère était entre de bonne main. Une nouvelle vie allait s’ouvrir pour sa mère et lui, même s'il ne serait réellement libre que dans un an, il réapprendrait à vivre avec sa mère et avec des valeurs que sa mère et lui déciderons.
Harry se réveilla dans la nuit et alla voir Mrs Malfoy dans sa chambre.
-Que faites-vous ici Harry, vous devriez être dans votre lit.
-Je n’arrive plus à dormir Pompom, pourquoi n’iriez-vous pas dormir un peu pendant que je la surveille.
-Ce n’est pas de refus, mais tu me réveilles s’il y a un problème.
-Oui. Répondit-il en posant sa main sur son épaule. Allez-vous coucher, vous n’avez pas arrêté. On vous a préparé une chambre au deuxième.
-Molly devrait venir dans une petite heure. Harry, après tout ce que vous m’avez fait voir tous les deux, jamais je n’aurais cru que vous puissiez être réunit dans un même endroit. Je suis fière de vous Harry.
-Merci Madame.
-Madame, on ne m’appelle plus Pompom… Attention Potter… Harry sourit et l’embrassa sur la joue avant de s’assoir aux côtés de Mrs Malfoy. Il lui parla pendant un long moment, il ne savait pas trop si elle l’entendait mais il disait tous ce qui lui passait par la tête. Il lui parla exclusivement de Draco, qu’il savait qu’ils auraient tous les deux beaucoup de difficultés pour reprendre leur vie.
Il ne savait pas pourquoi il continuait à parler comme il le faisait. Lui si discret et peu bavard habituellement. Harry sursauta quand il sentit une main se poser sur lui. Il leva les yeux et vit la mère de Draco le regarder.
-Merci.
-Mrs Malfoy, vous devez vous reposer. Elle répondit en clignant des yeux et un petit sourire qui disparut de suite de ses lèvres.
-Vous avez mal, vous voulez que j’aille chercher Molly ou…
-Non. Répondit-elle tout doucement. Vous savez pour Lucius ? Osa-t-elle demander.
Harry hocha la tête doucement.
-Je suis désolé Madame, je ne m’entendais pas avec votre mari mais je ne voulais…
-Je sais. Draco m’a dit…que c’est vous…qui…
-Madame, vous devriez vous reposer, vous vous fatiguez.
-…Nous avez sorti de là ! Termina péniblement Mrs Malfoy.
-Oui madame.
-Pourquoi…?
-Parce que sans vous, je ne serais certainement pas ici. C’est moi qui vous remercie Madame.
-Soyez pas trop dur avec…avec mon …fils. Si…Si…s'il m’arrive…qu…chose, dites à mon fils….que je l’aime….
-Ne vous inquiétez pas Madame.
Elle relâcha la main d’Harry et elle ferma les yeux.
-Je suis fatiguée.
-Oui, reposez-vous. Harry se retourna et vit Molly qui entrait dans la chambre.
-Ça va mon chéri ?
-Oui, elle vient de se rendormir.
-Tu devrais aller dormir maintenant mon chéri, il n’est que quatre heures du matin.
-Oui, j’y vais. Molly ?
-Oui ?
-Elle va s’en sortir ?
-Oui mon chéri, le plus dur est passé. Normalement elle devrait s’en sortir.
-Merci.
-Allez hop au dodo. Ordonna gentiment Molly. Harry sortit de la chambre sans un bruit et jeta un coup d’œil à la chambre de Malfoy. Il s’avança vers celle-ci et y pénétra doucement. Il le fit une nouvelle fois sursauter ce qui mit Malfoy de très mauvaise humeur.
-Bordel, t’es con ou quoi ?
-La ferme Malfoy, tu vas réveiller tout le monde.
-Potter, si tu voulais me torturer, fallait me laisser à Azkaban !
-J’ai veillé sur ta mère et elle s’est réveillée quelques minutes. Draco se releva soudain et s’assit sur son lit en allumant la lumière.
-Et maintenant, elle est encore réveillée ?
-Non, Molly vient juste de lui donner sa potion et doit être rendormi maintenant. Draco souffla un instant avant d’oser demander.
-Après tous ce que je t’ai fait, pourquoi tu nous as sorti de là ? Demanda Draco. Contrairement à d’habitude, sa voix n’était pas haineuse ou hautaine. Harry s’assit sur le bord du lit.
-Quand Voldemort m’a lancé l’Avada Kedavra, je me suis étalé comme une crêpe. J’ai était assommé pendant un bon moment, tout comme lui d’ailleurs. Quand il a reprit ses esprits, tout le monde a voulu le relever sauf ta mère qui est venu me voir. Elle s’est abaissée, à poser une main sur ma poitrine et a senti mon cœur battre. Voldemort lui a demandé si j’étais mort et elle m’a parlé. Elle m’a demandé si tu étais vivant, j’ai hoché la tête… elle s’est relevé et à déclaré à tous les Mangemorts, Voldemort y comprit, que j’étais mort. Elle était certaine que personne ne vérifierait et elle m’a permit de reprendre des forces pour le combat final. Sans elle, je ne serais sans doute pas ici ce soir.
-Pourquoi …Pourquoi elle a fait ça ? Demanda Draco étonné.
-Je crois que tu as ta réponse Malfoy. Pourquoi n’as-tu pas dit à ta tante que c’était moi qui était devant toi dans ton manoir. Tu m’avais reconnu et ne me dit pas le contraire. Pourquoi n’as-tu pas voulu tuer Dumbledore dans la Tour. Je t’ai vu Draco, tu n’en avais aucune envie. Je pense que ta mère a réalisé comme toi qu’elle avait sans doute fait de mauvais choix.
-Tu m’as vu dans la Tour ?
-Oui, j’étais là. Dumbledore savais que tu allais venir et m’a demandé de me cacher. Le professeur Rogue et lui avait programmé sa mort.
-Pardon ?
-Ton cher parrain n’était pas du côté de Voldemort. C’était l’homme le plus courageux que je n’ai jamais connu. Dumbledore avait programmé sa mort avec lui car il ne voulait pas te détruire. Il savait que Rogue avait déjà tué mais que toi non.
- Comment sais-tu tout ça ? S’étonna Draco.
-Parce qu’avant que Rogue ne meurt, il m’a laissé une pensine. Une pensine où j’ai vu tout ses souvenirs.
-Tu crois que les Mangemorts ont voulu se venger en nous tabassant. C’est à cause de nous que mon père est mort ?
Harry s'approcha un peu plus de Draco.
-Dégage Potter, j’ai envie de rester seul.
-Non. Ton père aussi a voulu arrêter la guerre.
-Quoi ? Demanda Draco en relevant la tête.
-Je crois que ce n’était peut-être pas pour les mêmes raisons que toi ou ta mère, mais il l’a demandé à Voldemort. Draco leva les yeux vers Harry en attendant une explication.
-Ton père a toujours eu peur de Voldemort, mais quand il n’a plus eu de nouvelles de toi…Il lui a demandé d’arrêter, je l’ai entendu Malfoy.
-Toi qui sais tout, tu crois que ma mère…
-Molly a dit qu’elle allait s’en tirer. Ta mère est une femme forte Malfoy, c’est une Black.
-C’est une Malfoy !
Harry sourit et hocha la tête même s’il n’était pas très convaincu.
-Tu sais que c’est la première conversation que l’on a, depuis huit ans que l’on se connait.
-Ca fait moins de huit ans Potter. Et c’est de ta faute si on n’en a jamais eu.
-Ma faute ? Et je peux savoir ce que j’ai fait ?
-Tu as choisi le miser…Weasley.
-Tu rigoles, tu veux parler de la première fois où l’on s’est vu ?
-Oui.
Harry n'en revenait pas. Mais Draco ne le laissa pas continuer cette conversation, il dévia le sujet.
-C’est une sacrée femme sa mère. Mrs Weasley. Je les ai toujours rabaissés, traité de moins que rien et ils sont là pour ma mère. Elle a un de ces caractères, elle mène tout son petit monde à la baguette.
-Elle est géniale, c’est la seule famille que j’ai.
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