L’or, l’argent et le cristal. Auteur : haniPyanfar Déclaration : Tout est à J.K.R. … J’enrage … Anciens couples : GW / HP, (beurk ) , Moldue / DM , ( re beurk ! ) , HG / RW ( bon ça, c’est normal ) et quelques autres couples hétéros, sinon comment auraient-ils eu des enfants, je vous le demande … Couple à venir : Draco s’intéresse à Harry mais notre beau brun lui rend-il la pareille ? That is the question . OoOoOoOoOoO Chapitre 3 : Les jumelles … mais non, pas les sœurs Patil … « Tu veux savoir ce qu’a fait Malfoy depuis la fin de la guerre, Harry ? J’ai eu des tuyaux par Lavande Brown, qui travaille au service de l’état civil. -- Oui, bien sûr. Son retour en Angleterre en a surpris plus d’un. ( Moi le premier, pensa-t-il in petto. ) -- Je peux déjà te dire pourquoi personne ne savait où il était parti. Il avait changé de nom. Il disait s’appeler Dray Black, c’est le patronyme de sa mère Narcissa et aussi celui de Sirius. Ce doit être son père qui avait arrangé cela. Tous leurs papiers étaient à ce nom, même l’intitulé de leur compte bancaire. -- Comment le sais-tu ? -- Mais parce que Draco a voulu reprendre son nom véritable en revenant en Angleterre. Il a donc dû faire une déclaration au Ministère de la Magie. Heureusement, il avait fait enregistrer son mariage avec une Moldue Américaine, la naissance de son fils et aussi son divorce sous le double patronyme Malfoy-Black. Sa femme était donc au courant de sa vie antérieure. -- Ah ! Il est divorcé ? Depuis quand ? -- Depuis six ans. Il a vécu chez les Moldus pendant treize ans, tu te rends compte ? Qui aurait imaginé ça de Malfoy si fier de son sang pur ? Et son père était pire ! Enfin, il a eu la chance de ne pas aller à Azkaban comme les autres Mangemorts. -- Lucius Malfoy n’a pas été envoyé en prison parce qu’il s’était joint à nous à la fin de la guerre, quand Voldemort a fait assassiner sa femme Narcissa. Il était espion pour l’Ordre, tu le sais très bien et c’est grâce à lui si nous avons eu les bons renseignements avant la bataille finale. Mais il avait la Marque des Ténèbres et sa fortune a été confisquée comme celle des autres. Il n’avait peut-être pas d’autre choix que d’aller vivre chez les Moldus. Est-ce qu’il avait de la famille en Amérique ? -- Non, mais contrairement à ce que tu crois, il n’était pas ruiné. Il avait pris la précaution de placer une grosse somme d’argent dans une banque moldue et il était actionnaire d’une chaîne de grands magasins américains : Lancaster and Spencer, tout cela sous le nom de Black, bien entendu. Je tiens ces renseignements de Rose Zeller, du département des Comptes. Draco Malfoy a dû lui indiquer l’origine des fonds qui lui ont servi à racheter leur Château. Tu sais qu’il avait été confisqué après la guerre. Il a été vendu à plusieurs reprises mais les nouveaux propriétaires ne restaient jamais longtemps. Les elfes de maison s’y incrustaient, ils refusaient d’être libérés, personne ne réussissait à les expulser et ils faisaient de l’existence des nouveaux venus un véritable enfer. Ils ont accueilli le fils Malfoy comme un héros et se sont mis au travail pour remettre la maison en état. Le pire ou le meilleur si on veut, c’est que maintenant, ils sont libres mais ils sont tous restés au château. Ils sont, paraît-il, enchantés de leur nouveau maître. Ils adorent son fils Jonathan et chantent ses louanges. Il est si gentil, si attentionné envers eux ... D’ailleurs, Xavier et Rosalba ne disent pas autre chose dans leurs lettres. Il y a un nouveau trio d’inséparables à Poudlard. Ta fille en a tout de même voulu à notre fils d’avoir choisi la Maison Serdaigle. Elle est assez exclusive en affection. Elle peut se montrer rancunière. Mais c’est heureusement terminé. Pour en revenir à Lucius Malfoy, il est mort deux ans après la fin de la guerre, quelque temps après le mariage de son fils avec la fille Spencer, l’héritière des grands magasins. Il avait un cancer et personne ne le savait. Je pense que Lucius a arrangé le mariage pour que son fils soit à l’abri du besoin. Cela m’étonne tout de même que Draco Malfoy ait accepté ça. Combien de fois m’a-t-il traitée de Sang de Bourbe ! Je croyais qu’il devait épouser Pansy Parkinson. Mais la guerre a bouleversé tant de choses … » Oh oui ! La guerre avait bouleversé bien des choses … S’il n’était pas resté six mois dans le coma … S’il ne s’était pas réveillé alors que les Malfoy avaient déjà disparu … S’il avait pu témoigner au procès de Lucius … S’il avait pu revoir Draco avant son départ …. Si ... OoOoOoOoOoO Octobre s’achevait. Dans tout Poudlard, on préparait Halloween. Ce jour-là, à l’heure du courrier, on vit arriver une superbe chouette des neiges qui survola les élèves avant de se poser près de Jonathan Malfoy. A l’une de ses pattes était attaché un paquet. Ssss Suiz, occupé à boire du lait dans une soucoupe, prit peur. Les serpents et les chouettes ne s’aiment pas. Il se réfugia vivement sous le tee-shirt de son maître. Mais la chouette se contenta de tendre sa patte à Jonathan. Celui-ci ouvrit le paquet d’une main tremblante. Il y trouva une lettre et la baguette magique qu’il attendait depuis la rentrée. Non pas que sa baguette actuelle soit défectueuse mais elle n’avait rien d’exceptionnel alors que celle de Rosalba faisait des merveilles. La jeune fille surpassait tous les autres élèves dès que le cours nécessitait l’emploi d’une baguette magique. Enfin, elle perdait cet avantage en potions, en astronomie, en histoire de la magie, en soin aux créatures magiques et en étude des Moldus du point de vue sorcier. Là , Xavier et lui étaient de loin les meilleurs. Mais maintenant qu’il avait sa baguette d’aubépine, il espérait rivaliser avec elle dans tous les cours. Il déroula le parchemin joint à la baguette et lut : « Mon cher fils, Ollivander a enfin terminé la fabrication de ta baguette magique. J’espère qu’elle te conviendra. Il te recommande de t’exercer avec elle et de l’habituer à ta main sans permettre à quelqu’un de la toucher avant qu’elle ne t’obéisse parfaitement. Il te signale aussi qu’une autre baguette d’aubépine est à l’école et qu’il ne faut pas mettre ces deux baguettes en conflit. Il dit qu’elles sont jumelles et qu’elles feront exactement le même travail. Surtout, on ne doit pas les obliger à se battre en duel, cela pourrait avoir de graves conséquences. Si tu connais le ou la propriétaire de l’autre baguette, prends tes précautions ou utilise ta baguette première. La chouette qui t’apporte ce courrier t’appartient. Caresse-la et donne lui un nom. Elle t’obéira et portera tous tes messages. Evite tout de même de l’envoyer aux Etats Unis. Ta mère n’apprécierait pas sa venue. Ordonne-lui d’aller dans la volière de l’école. Ne la mets pas en présence de ton serpent. C’est un animal magique, elle ne lui ferait sans doute aucun mal mais son instinct chasseur pourrait se réveiller. La rénovation du château avance bien. Les elfes t’envoient le bonjour. Amuse-toi bien pour Halloween. Je t’embrasse. Ton père qui t’aime. Draco Malfoy. » Si Ron ou Hermione avaient pu lire cette lettre, ils n’en seraient pas revenus. Elle montrait à quel point Draco était attaché à son fils. Le père de Jonathan était à l’opposé du Serpentard froid et orgueilleux d’autrefois. Seul, Harry avait pu deviner la tendresse qui se cachait sous cette apparence dédaigneuse. Une fois, une fois seulement … Plusieurs élèves quittèrent leur place à table et se dirigèrent vers celle des Serpentards. Bien sûr, parmi eux, il y avait Xavier et Rosalba. Jonathan caressa la chouette. Il lui avait déjà choisi un nom : « Ludivine ». Elle s’envola ensuite et tous les yeux se fixèrent sur la baguette magique. L’adolescent la regardait d’un air émerveillé … Sa précieuse baguette d’aubépine … Il l’effleura, la caressa et la prit délicatement dans sa main. Il fit un seul mouvement et les étincelles vertes et argent jaillirent de sa pointe en feux d’artifices. Mêmes les professeurs assis à leur table tournèrent la tête vers lui. Il l’embrassa, la serra sur son cœur. Il avait envie de crier, de danser. Mais il se figea quand la main de Rosalba se tendit vers lui. « Prête-la moi, dit-elle, je veux voir si avec moi les étincelles seront rouges et or. » --Heu … Non, je n’ai pas le droit … Ollivander dit que … Heu … Il ne faut pas … » Il bégayait et les autres le regardaient d’un air surpris. Jonathan ne refusait jamais rien à Rosalba. L’adolescente eut l’air vexée puis tout à coup, elle éclata de rire. « Nous verrons au prochain cours laquelle sera la meilleure ! » Jonathan eut un soupir de soulagement. Rosalba pouvait être effrayante quand elle se mettait en colère. Elle n’était pas pour rien la fille de Ginny Weasley, spécialiste des sortilèges de chauvefuries ! Heureusement, elle était rarement de mauvaise humeur. OoOoOoOoOoO Ils eurent l’occasion de comparer les performances de leurs baguettes à leur premier cours commun, Sortilèges et Enchantements. Le professeur Flitwick avait pris sa retraite deux ans auparavant et coulait des jours heureux au pays de Nelwins avec sa femme, ses deux enfants et ses nombreux petits enfants. L’un d’eux, Valerius, était justement en troisième année à Serdaigle. Il avait été remplacé par Mrs. Prudence Shelton, une sorcière au doux visage et à la voix agréable, mais très exigeante dans le travail. Les élèves l’aimaient bien car elle distribuait ou enlevait des points aux Maisons avec sévérité mais justice. Ce jour-là, elle demanda aux Griffondors et Serpentards réunis de transformer une plume en feuille et inversement. C’était le début de l’année, on n’utilisait pas encore de petits animaux pour des sortilèges difficiles. Mais elle remarquait déjà les élèves les plus doués. Ainsi Rosalba Potter avait des dons certains pour les sortilèges. Elle s’approcha de la table où l’adolescente s’installait d’habitude en compagnie de Jonathan Malfoy. Ils avaient l’air de faire un concours entre eux et ils parlaient un peu trop fort, dérangeant ainsi les autres élèves. « Plumella Follia », disait Rosalba en faisant un léger mouvement de torsion du poignet. Et sa plume de cygne se transformait en une feuille de platane parfaite. « Folliara Pluma », ajoutait-elle et la feuille redevenait plume de cygne. A côté d’elle, Jonathan prononça les mêmes formules et fit le même geste. La professeur n’attendait pas de lui un grand résultat. Il était bon élève mais réussissait rarement ses sortilèges du premier coup. Or, à sa grande surprise, sa plume de faisan devint aussitôt une feuille de chêne sans défaut et celle-ci se retransforma en plume sans problème. Les deux adolescents se mirent à rire. « Cinq points de moins pour Griffondor et Serpentard, dit-elle. Vous troublez la concentration de vos camarades. » Puis elle s’arrêta près d’eux et ajouta : « C’était trop bruyant mais c’était très bien. Refaites chacun votre exercice. » Un peu calmés par la réprimande, ils recommencèrent les deux sortilèges et les réussirent à la perfection. « Miss Potter, avez-vous apporté une aide quelconque à votre camarade ? Ce travail est individuel. Il appartient à chaque élève de faire ses preuves.. -- Non, professeur, je n’ai pas aidé Jonathan. Mais il a enfin reçu sa nouvelle baguette magique. Il a plus confiance en elle que dans l’autre, alors, il fait des progrès. -- Montrez-la moi », dit-elle en tendant la main. Le jeune adolescent maîtrisait parfaitement sa nouvelle baguette. Il pouvait maintenant la laisser prendre par d’autres. La professeur la saisit sans toucher la pointe et sans la serrer trop fort. Elle était spécialiste en baguettes magiques et savait que celles-ci étaient assez chatouilleuses quand elles étaient entre des mains étrangères. « Bois d’aubépine, dit-elle, c’est rare. Connaissez-vous la composition de son cœur ? -- Non, mon père ne le dit pas dans sa lettre. -- Venez dans mon bureau après le cours. Nous ferons une analyse. Vous l’accompagnerez, Miss Potter. La vôtre aussi est en aubépine. J’aimerais faire une comparaison entre les deux. Cinq points pour Griffondor et Serpentard pour avoir si bien réussi votre exercice. » Mrs. Shelton était sévère mais juste. Elle possédait un appareil qui ressemblait à une petite balance de cuivre, comme celle qui se trouvait dans le grand Hall du Ministère de la Magie et qui servait à identifier les baguettes magiques de chaque sorcier. Un ruban de parchemin indiquait toutes les caractéristiques de la baguette qu’on déposait sur son étroit plateau. Elle commença par analyser celle de Rosalba. « Vingt-cinq centimètres, bois d’aubépine, cœur formé de trois brins entrelacés, un d’or, un d’argent, un de cristal, en service depuis le vingt août deux mille onze », lut-elle sur le petit rouleau de parchemin. Puis elle posa la baguette de Jonathan sur le plateau de l’appareil. Elle découvrit avec surprise exactement les mêmes mesures, mais la date était le trente et un octobre, le jour où la chouette Ludivine avait apporté le paquet au jeune sorcier. Elle fut stupéfaite. Les deux baguettes étaient identiques, elles étaient exceptionnelles et le fait de les trouver ensemble à Poudlard, propriétés de deux enfants étrangers l’un à l’autre, était de probabilité quasiment nulle. Les Malfoy et les Potter n’avaient aucun lien de parenté, ni du côté paternel, ni du côté maternel. Les adolescents avaient vécu loin l’un de l’autre ces dernières années mais Jonathan précisa que son père connaissait bien Harry Potter puisqu’ils étudiaient à Poudlard ensemble et qu’ils étaient dans le même camp à la fin de la guerre. Rosalba ajouta d’un air un peu gêné que son père et Draco Malfoy n’étaient pas très … amis dans leur jeunesse. En fait, autrefois, les Griffondors détestaient les Serpentards et réciproquement. Elle avait entendu sa tante Hermione et son oncle Ron raconter en riant les farces qu’ils se faisaient mutuellement. Mais son père ne lui en avait jamais parlé. Mrs. Shelton était très intriguée mais les adolescents ne savaient rien de plus. Elle décida de leur expliquer pourquoi cette histoire de baguettes semblables l’intéressait tant. « Les trois brins entrelacés sont très rares, dit-elle. Ils sont fabriqués par les Gobelins et il faut du temps pour les forger. Cela explique pourquoi vous avez dû attendre votre baguette si longtemps, précisa-t-elle pour Jonathan Mais ce qui est important, c’est leur signification. Ils sont le symbole de l’amitié, de l’amour, d’un grand attachement entre deux personnes, par exemple entre vous et votre père, jeune Malfoy. Vous dites que votre baguette vous a choisie chez Ollivander, Miss Potter. Là, le lien ne s’explique pas. C’est peut-être juste un hasard, une chose en relation avec votre famille. Je ne peux vous en apprendre davantage. Prenez garde cependant. Les baguettes de cette nature sont sensibles aux sentiments des personnes qui les entourent. Une haine trop forte les ferait exploser. Une atmosphère d’amour au contraire les stimule. Heureusement, Griffondors et Serpentards ne sont plus ennemis comme autrefois. Vous pouvez donc utiliser vos baguettes sans crainte. » En sortant du bureau de Mrs. Shelton, Jonathan et Rosalba se regardèrent avec étonnement. Bizarre tout de même, cette histoire de baguettes jumelles. ! La professeur était encore plus étonnée qu’eux. Elle n’avait pas tout révélé aux deux adolescents. Le fait le plus étrange était que les baguettes de ce genre n’étaient pas destinées à des enfants. C’étaient des baguettes de prestige, pas des outils de travail. Elles s’échangeaient entre adultes, le plus souvent à l’occasion de fiançailles ou de mariage. Elles étaient magiques mais en plus, elles étaient des gages d’amour. Mrs. Shelton pouvait comprendre que Mr. Malfoy aime beaucoup son fils mais elle trouvait cela un peu excessif. Et la petite Potter, pour quelle raison avait-elle été choisie par sa baguette ? 0o0o0o0o0 Draco Malfoy et Harry Potter s’étaient rencontrés par hasard au Ministère de la Magie. Ils s’étaient retrouvés devant le même ascenseur. Harry allait au niveau sept, au Département des Sports et Draco au niveau quatre, au Service de contrôle des Créatures Magiques. Ils pensèrent exactement la même chose. « C’est lui ! Quelle chance ! Je suis si heureux de le revoir ! Si j’osais … » Ils avaient attendu ensemble devant la grille dorée l’arrivée de l’ascenseur au bruit de ferraille. « Il a l’air en pleine forme … » Ils s’étaient salués courtoisement, Draco avait souri … « Merlin ! Qu’il est beau ! » C’était le milieu de l’après-midi, ils étaient seuls dans la cabine, hormis quelques avions de papier portant des notes de service d’un étage à l’autre. Quand l’ascenseur s’était arrêté au niveau sept, une main avait retenu la grille avant qu’elle ne se referme. « J’ai fini dans une demi-heure, ça te dirait de prendre un verre ? Il y a un bar et un salon de thé au niveau un. Si tu as le temps bien sûr … » « S’il accepte, je mettrai dix gallions dans la Fontaine de la Fraternité … » Une légère hésitation, une seconde de silence et puis … « D’accord ! je te rejoins en haut dès que j’ai terminé … » « Merlin, Morgane et tous les autres, merci ! Je n’oublierai pas ma promesse.» … |