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au 31 Mai 21 :
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Retrouvailles
Par EliH
Harry Potter  -  Romance  -  fr
8 chapitres - Complète - Rating : T+ (16ans et plus) Télécharger en PDF Exporter la fiction
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Chapitre 3

disclaimer: toujours rien à moi, tout à J.K Rowling, à par les gosses.

rating: T je me rappelle pas avoir mis de lemon ^^" désolée! :p

par contre, comme ça peut choquer qu'il y ait un couple gay, passez votre chemin homophobes et tout ce qui va avec!

ps: Je crois bien que c'est bientôt la fin des passages passé/futur. enfin, vous allez en faire une overdose à la fin ^^"

et aussi, je suis contente que vous apprécier, parce que moi, je déteste ce que j'ai écrit -__- c'est niais, maladroit, etc. mais je pense aussi que c'est parce que je l'ai lu, relu et corriger tellement de fois que je n'ai plus envie de le retoucher .__.

je ne sais pas si vous arrivez à comprendre ^^"

Dans tous les cas, je la posterais, parce que je l'ai commencé, et que je ne vais pas la laisser comme ça. Bref, merci de me lire =)

 

*************

 

- Draco… viens par là…

L’interpellé s’approcha du Mage Noir, la tête baissé, en signe de soumission.

- J’ai… quelque chose d’important qui se trouve à Poudlard. Un objet qui m’est très cher… un objet que Potter veut me voler.

- Maître…

- Je veux que tu ailles me le retrouver. File Potter si nécessaire, mais retrouve et récupère cet objet avant lui. Tu seras récompensé.

- Maître… quel est cet objet?

- Un diadème. Retrouve le moi. Vas -y avec Crabbe et Goyle fils.

- Bien Maître.

Draco se recula, disparaissant en transplanant. Il devait trouver ces deux gorilles et prévenir le mieux possible Potter et les sorts anti-transplanages n’allaient pas tarder à disparaître avec l’attaque.

*************

Draco n’avait pas vu l’heure et était resté manger chez Severus après avoir prévenu ses enfants via cheminée. Il passa un agréable moment, parlant de tout et de rien avec son parrain, ce qu’ils faisaient plus ou moins bien depuis la fin de la guerre et que son père avait fini en prison.

Il rentra chez lui vers les coups de deux heures, proposant au vieux professeur de venir un soir pour dîner. Il apprit qu’Harry n’était toujours pas rentré et il soupira. Il devait encore être fourré chez les Weasley. Ne trouvant pas ses enfants dans le salon, il partit à leur recherche, gardant sa promesse de vérifier leurs devoirs, en tête.

Il ouvrit la première porte au rez-de-chaussée, la chambre de Gabriel. Ce dernier avait réclamé plus de tranquillité et avait élu domicile dans la chambre d’ami. Il était en train de rêvasser dans son lit, une pile de manuels et de parchemins non ouverts autour de lui.

- Gabriel, soupira son père. Mais qu’est-ce que tu fais? N’ai-je pas donné un ordre?

- Père, sourit son aîné. T’inquiète pas, j’ai déjà étudié tous les sujets dans ton passé. Et j’ai tout retenu. Je n’ai plus qu’à m’en rappeler. Je trouve que l’éducation est très paresseuse. Le programme des ASPICS est le même qu’il y a vingt ans. Je me trompe?

Draco s’était raidit lorsqu’il avait parlé du passé. Alors il voulait continuer la blague? Ce n’était vraiment plus drôle.

- Il est vrai que le programme change très peu, commença-t-il prudemment. Mais ça ne veut pas dire non plus que tu es exempté de faire tes devoirs comme tout un chacun.

- Mais Père! Puisque je te dis que j’ai déjà réviser tous ces sujets dans ton passé! Je suis même en avance sur les autres!

- Gabriel, cesse tes enfantillages, soupira le plus âgé. Vas faire tes devoirs et arrêtes de parler du passé comme si tu savais tout.

Il ne lui laissa pas le temps de protester encore, il ferma la porte et monta.

La première porte à droite donnait sur la chambre des jumeaux. Étrangement, aucun des deux n’avaient exprimé le désir de faire chambre à part lorsqu’ils étaient arrivés à l’âge de onze ans. Ils avaient assez de chambres pour toute la famille bien sûre, mais ses jumeaux ne voulaient pas se séparer, voir leur espace « salît » par d’autres.

La porte était entrouverte. Il n’eut qu’à toquer légèrement pour les prévenir de sa présence et entra. Et soupira. Encore.

Liam était allongé sur son lit, un magazine dans les mains, écouteurs sur les oreilles tandis que Sinclair lisait un gros roman moldu.

- Et les devoirs alors? S’offusqua le père, debout dans le cadre de la porte.

- Finit, le renseigna Sinclair en tournant une page.

- Déjà? Je veux bien voir ça.

- Sur la table.

Draco soupira. Avec l’âge, ils étaient vraiment moins polis! Pourtant, en lisant leur devoir de métamorphose, il dut avouer que ce n’était pas mauvais. Et les recherches en potions non plus.

- Est-ce que vous vous sentez près pour les contrôles à venir? Demanda Draco en s’installant à côté de Liam, ce qui le fit enlever ses écouteurs.

- Oh ça oui! Lui répondit le jeune homme avec un grand sourire. Il a été trop cool Dumbledore! S’il nous avait effacé la mémoire, on serait encore en train de plancher sur le devoir de sortilège! Mais comme on se rappelle encore des cours qu’on a eu dans ton temps, ça a été rapide!

Draco s’était à nouveau raidit. Merlin, mais c’était pas possible! Qu’ils arrêtent cette farce! Mais il n’ajouta rien, hocha juste de la tête et sortit. Espérant que sa fille ne soit pas comme eux…

Et justement, lorsqu’il entra dans la chambre de sa seule et unique fille, cette dernière était penché sur un parchemin, en train d’écrire. Elle était tellement concentrée qu’elle ne l’avait pas entendu.

- Mes devoirs sont là, lui annonça la jeune fille sans se retourner. Vérifie si tu veux.

Ah non, elle l’avait entendu. Il s’approcha et examina le travail. Même sa dissertation en Histoire de la Magie était parfait!

- Tout le monde va croire que je te fais du favoritisme, grogna Draco. Avec un devoir pareil, tu es sûr d’avoir une bonne note.

- Tu es un bon prof, Père, sourit sa fille en se tournant vers lui.

- Heureusement que tu ne m’as pas parlé du professeurs Binns…

- Qui?

- L’ancien professeur d’Histoire de la magie, c’était un fantôme.

- Ah oui…

Elle n’ajouta rien. Elle avait entendu les jumeaux parlés du passé, et les éclats de voix qu’elle avait perçu en bas l’avait dissuadé de parler justement du vieux fantôme et de son cours soporifique mais qui entrait parfaitement dans la tête.

- Tu as fini ton inspection? Demanda-t-elle à son père.

- Il me reste juste Ethan. Ensuite, j’aurais des copies à corriger.

- Alors vas-y.

- Oui…

Son père lui sourit avant de sortir. Il aimait vraiment sa fille, toujours sage, gentille, attentionnée. Son trésor. Enfin, tous ses enfants étaient ses trésors, mais elle était la plus compréhensive. Mais aussi celle qui lui donnait le plus de difficulté. Elle était aussi une Malefoy avant d’être une Potter! Et comme toutes Malefoy, elle était jolie, belle, magnifique! Et beaucoup de garçons lui faisaient la cour. Oui oui, la cour. Et ça, Draco détestait. Il s’était disputé plusieurs fois avec elle parce qu’il était jaloux et possessif. C’était SA fille à LUI. SON bébé! Elle était bien trop jeune! Elle n’avait que quinze ans!

C’est donc avec des pensées pour sa fille qu’il toqua à la porte de son petit dernier et entra dans sa chambre.

Ethan était de loin le plus intelligent de la fratrie. Gabriel était certes talentueux, Liam espiègle, Eli manipulatrice, Sinclair travailleur, Ethan était intelligent. Et il en était fier.

Après tout, c’était lui qui avait porté le petit dernier!

- J’ai aussi fini mes devoirs, lui annonça Ethan en s’installant sur son lit.

Draco hocha de la tête. Bah tiens, le jeune Serdaigle avait deviné que ses aînés avaient été rapides et efficaces?

Et effectivement, il n’avait rien à dire. Comme toujours d’ailleurs.

- Je peux te poser une question? Demanda brusquement le châtain avant que son père ne fasse un pas pour sortir.

- Oui, qu’est-ce qu’il y a?

- Comment vous avez découvert que je faisais des réactions étranges au… lait, miel et café?

Son père grimaça. Ah, c’était un mauvais souvenir.

- Tu peux prendre ces éléments séparément, lui expliqua l’adulte. Il n’y a aucun problème. Mais dès que tu mélanges le lait avec du miel par exemple, tu commences à jouer les maîtres du monde et à faire des bêtises. Un hyperactif comme diraient les moldus. La première fois qu’on t’a fait boire ça, c’était parce que tu étais malade et que ta toux ne se calmait pas. Tu devais bien avoir sept ans. On ne sait pas ce qu’il t’a pris et c’est finalement la fièvre qui t’a fait arrêter le massacre. J’ai prévenu grand père Sev et il a fait une drôle de tête quand on lui a expliqué ce qui s’est passé. Il a parlé d’effet négatif sur ton cerveau et d’éviter le café aussi. Bien sûr, ça a surpris Papa et moi mais Grand Père Sev sait de quoi il parle, alors on lui a fait confiance.

Ethan hocha de la tête silencieux. Le professeur de potions se rappelait donc de ça… il était étrange que son père blond ne se rappelasse pas de sa petite crise dans la Grande Salle et qui avait entraîné l‘exclusion de la Greengrass de sa chambre de préfet...

Draco le laissa donc avec ses réflexions et descendit rejoindre son bureau. Il avait des copies à corriger pour vraiment profiter de ses vacances!

*************

Un bruit sourd, comme une cassure qu’on avait étouffé. Draco leva les yeux, après tout, c’était de là que venait le son. Il avait réussit à trouver ses deux camarades et regardaient à présent la magie du Seigneur des Ténèbres brisée la bulle de protection de Poudlard. Il tremblait. Qui ne tremblerait pas à un moment pareil? Il était un espion, il aidait le camps ennemi, et pourtant, il était là et devait obéir aux ordres.

Un simple ordre et les Mangemorts courraient en hurlant, transplanant au pas de course, se transformant en fumée noirâtre.

Draco transplana avec ses deux camarades à même l’école et dut éviter la ruée d’élèves paniqués. Les attaques commençaient, les sorts de toutes les couleurs voletaient dans le Grand Hall. Des hurlements, des cris, des pleurs, des appels, des rires hystériques, gras, tout y passait. Draco sentait son cœur battre la chamade, la peur lui paralysant doucement les membres. Il allait mourir ce soir. La guerre, ce n’était pas pour lui…

Pourtant, il dut se reprendre. Un Malefoy ne devait pas se sentir faible. Pas alors que Crabbe et Goyle se tenaient près de lui.

- Suivez-moi, lança-t-il de sa voix la plus glaciale et la plus contrôlée.

Ils se firent discret, empruntant des couloirs vides. Après tout, qui était assez idiot pour monter alors que la sortie était en bas?

Pourtant, au détour d’un couloir, Draco arrêta précipitamment la marche et retourna se cacher. Une tête brune conversait avec deux autres têtes. Une rousse et une autre châtain foncée. Faire la causette alors que le château tremblait. Vraiment, c’était bien des Gryffondors! Ils commencèrent à courir et Draco décida qu’il fallait les suivre. À nouveau, il dut s’arrêter précipitamment, sentant les poids lourds des deux autres ex Serpentards dans le dos. Il tenta de se calmer, ne pas s’énerver, ne pas trembler.

Draco vit la belette fille, puis une jeune femme aux cheveux changeant de couleurs ainsi qu’une femme du troisième âge. Cette dernière s’en alla en trottinant, la jeune femme partie avec un petit groupe de combattant et ne resta plus que la rouquine.

Pour il ne savait quelle raison, cette Weasley l’agaçait par-dessus tout, surtout après le regard qu’elle et Potter s’échangèrent. Une boule lui comprima la poitrine et il grimaça. Ginevra Weasley les quittèrent en douce pendant que Potter faisait le pitre devant un pan de mur. Au bout d’un troisième aller retour, une porte apparue magiquement. Ce qui surprit le blond. Le Trio pénétra dans cette salle secrète et lorsqu’ils disparurent, Malefoy donna l’ordre à ses deux acolytes de le suivre. Il devait trouver un moyen pour prévenir Potter tout en protégeant ces deux-là. Car même s’ils avaient choisit de suivre leurs pères, ils restaient deux camarades de classe qu’il avait appris à connaître au fil des ans. On avait beau être Serpentard, l’entente et le respect allaient de soi dans cette maison! Quoique Draco Malefoy, respecté Vincent Crabbe et Grégory Goyle…

Malefoy retint un rictus amusé avant de pénétrer aussi par la porte, le plus discrètement possible.

La salle était pleine à craquer de bibelots anciens comme récents, ce qui était plutôt surprenant. Cette salle n’était même pas sur les plans du château! Le silence régnait.

Où était donc passé Potter? En s’avançant prudemment, Crabbe crut percevoir un marmonnement. Il entraîna les deux autres et Draco vit enfin le jeune Sauveur du monde Sorcier. Il semblait chercher quelque chose. Sûrement ce que le Mage Noir voulait… soudain, Draco vit Potter se raidir et tendre la main vers un buste en pierre avec une perruque. Il était temps de réagir.

- Pas si vite Potter.

Le brun se retourna vers eux et Draco sentit son cœur se serré. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas vu. Ces cheveux mal coiffés et ces yeux verts… Il avait l’air très fatigué et un peu plus maigre que la dernière fois.

- C’est ma baguette que tu as là, Potter, dit Malefoy, se disant qu’il devait peut-être jouer encore un peu son rôle de méchant pour tromper les deux géants.

- Ce n’est plus la tienne, répliqua Harry, une lueur étrange dans les yeux. Qui t’en a prêter une, Malefoy?

- Ma mère.

- Comment se fait-il que vous ne soyez pas avec Voldemort, tous les trois? S’étonna faussement Harry.

- Cela ne te regarde pas Potter, dit Crabbe.

- Harry?

C’était Ron, Harry eut peur pour son ami, il ne savait pas encore pour les trois Serpentards. Et pour la trahison de Draco. Car si le blond était là, la baguette pointée sur lui, c’était qu’il avait décidé de choisir enfin son camps. Et cette simple constatation lui fit mal. Il semblait bien se porter, remarqua-t-il amèrement.

- Descendo! Hurla Crabbe.

Les piles d’objet commencèrent à vaciller, là où provenait encore la voix de Ron.

- Non! Hurla Harry. Finite!

- Non! Hurla Draco en même temps. Si tout s’écroule, le diadème va être enterré sous les décombres! Et c’est ce que veut le Lord!

- Qu’est-ce que ça peut faire, grogna Crabbe en haussant les épaules. C’est Potter que veut le Seigneur des Ténèbres. Qui va s’intéresser à un di… dieu-dame?

- Potter est venu ici pour le prendre! Ce qui doit signifier que…

Mais il ne put rien rajouter de plus. Des sorts fusaient déjà de l’autre côté et sans le Protego de Goyle, ils auraient été bon pour finir dans les citrouilles.

- Non! Hurlait Draco à Crabbe qui lançait des sortilège de Mort. Ne tue pas Potter!

- Je ne l’ai pas tué! Répliquait le Serpentard. Mais si je le peux, je le ferais, le Seigneur des Ténèbres le veut mort de toute façon! Tu n’as pas à me donner d’ordre!

Draco ne savait que faire. D’un côté, son camps l’attaquait et de l’autre, les deux Serpentards ne voulaient pas l’écouter, trop occupés à répliquer sorts sur sorts.

Et rapidement, ils furent tous les trois désarmés. Le blond se cacha derrière un miroir tandis que les deux Serpentards continuaient à envoyer des jets verts sur les trois Gryffondors cachés derrière les objets abandonnés.

- Stupéfix!

Un grondement puis un bruit de pas qui se fait moins fort.

- Il est quelque part par là! Cria soudain Harry. Hermione, aide moi à le trouver, il faut le détruire le plus vite possible!

- Crétin, intervint Draco en sortant de sa cachette. Il n’est pas tombé là, il est tombé à l’opposé!

- Malefoy, souffla Hermione en l’apercevant grimper sur la petite colline que formait un amas de chaise.

- Je ne suis pas un traître, annonça-t-il en voyant le froncement de sourcils du brun. Je ne voulais pas blesser Crabbe et Goyle. Ils doivent être quelque part, il faut faire attention. Crabbe avait encore sa baguette.

Harry grimpa à son tour, derrière Draco qui se crispa un peu.

- Tu n’aurais pas dû venir, murmura le brun en arrivant à sa hauteur. C’est trop dangereux.

- Qu’est-ce que ça peut te faire? Répliqua froidement Malefoy sans le regarder. Je devais suivre les ordres si je voulais garder ma couverture un peu plus longtemps. Et à quoi sert ce bijoux hein? Pourquoi le Lord et toi le voulez à ce point?

- C’est une longue histoire, grogna Harry en étirant la tête à droite et à gauche. Mais il faut absolument le trouver et le détruire. Ça touche directement Voldemort.

- Je l’ai! S’écria le blond en tenant du bout des doigts le diadème perdu de Serdaigle.

- Très bien, soupira Harry avec un léger sourire. Hermione à l’épée pour le détruire. On va redescendre et…

- HARRY!

La jeune femme avait hurlé en bas. Les deux garçons baissèrent le regard sur elle.

Elle était paniquée et pointait quelque chose du doigt. Ils dirigèrent leur regard dans cette direction et se figèrent.

Ron, Goyle et Crabbe revenaient en courant, Ron, poursuivi par les deux Serpentards.

- Tu aimes la chaleur? Grondait Crabbe en courant.

De sa baguette sortait de longues langues de feu qui léchaient tout ce qu’ils touchaient. Et comble de l’horreur, le jeune homme ne semblait pas maîtriser le feu qui ne voulait pas s’arrêter de sortir de sa baguette.

- Courrez!! Hurlait Ron en attrapant la main d’Hermione. Crabbe a jeté un feu magique!

- Aguamenti! Hurla Harry.

Mais cela ne changea rien. L’eau s’évapora et le feu sembla prendre vie.

- Cours abruti! S’écria Draco en prenant le bras d’Harry pour que ce dernier le suive.

Le feu se divisa et prit la forme de nombreuses bêtes sauvages. Serpent, aigle, loup, et ces bêtes carbonisaient tout sur leur passage. Les objets laissés là depuis des années, des siècles, disparaissaient à leur toucher et pendant ce temps, six presque-adultes courraient pour sauver leur vie.

- Là! Cria Hermione en s’arrêtant brusquement.

Il y avait quatre vieux balais. Rapidement, Ron et Hermione se positionnèrent sur un balai et prirent leur envol, suivit de Draco et Harry sur un autre. Crabbe et Goyle firent de même, chacun sur un très ancien modèle.

- La porte! Hurla Draco pour se faire entendre derrière Harry. Vite!

Ils étaient arrivés à presque dis mètres de leur unique issue de sorti lorsque Draco et les trois Gryffondors crurent entendre un hurlement, humain. Draco se retourna et écarquilla les yeux d’horreur. Le balai de Crabbe était en feu. Et ce feu grignotait petit à petit les habits du Serpentard, puis sa peau.

Il perdit le contrôle de son balai et le feu l’engloutit. Goyle poussa un cri déchirant mais c’était trop tard.

- Putain Malefoy! Tiens-toi droit sur le balai! Le morigéna Harry en tentant d’accélérer encore.

- Potter! Merde le diadème!

Le bijou avait glissé se son bras où il l’avait posé pendant sa contemplation morbide de la disparition de Crabbe. Et Harry compris immédiatement la situation, tournant la tête vers l’objet de tant de recherches. Il prit un virage en tête d’épingle, faisant hurler son partenaire et avant que la tiare n’atterrissent dans la gueule d’un bête de feu, le brun réussit à l’attraper, grimaçant de la chaleur qu’elle dégageait.

Il retourna vers la porte. Les trois autres avaient disparu et Draco hurlait dans ses oreilles en le tenant tellement serré qu’il n’appréciait plus du tout l’étreinte.

Un loup de feu le poursuivait, faisant crisper un peu plus les doigts d’Harry sur son balai. Pourvu qu’ils atteignent la sortie…

Il crut distinguer un pan de mur sombre et bifurqua vers elle. C’est quelques secondes plus tard que de l’air frais entrait dans ses poumons.

*************

- Draco?

Le blond releva la tête d’une de ses copies et enleva ses lunettes. C’était Harry, quelque part dans la maison. Il tourna ensuite son regard sur la pendule de la pièce.

Quatre heures. Bah tiens. Qu’est-ce qu’il était allé faire pour rentrer aussi tard?

- Je suis là, fit-il quand même calmement.

Des bruits de pas dans les escaliers, un léger toquement à la porte et avant qu’il ne donne la permission de rentrer, son mari échevelé pénétra dans la pièce, rouge, essoufflé, un grand sourire sur les lèvres.

- Bonjour mon chéri! salua Harry en l’embrassant.

- Où étais-tu passé, répondit Draco d’un air détaché.

- Voir Hermione et Ron. Mais Ron a fait un malaise alors on a dû l’accompagner à Sainte Mangouste. Ah et ça, c’est pour toi. Hermione a dit que ça t’aiderait.

Harry lui tendit un vieux carnet. Si c’était Hermione qui lui donnait quelque chose, il pouvait avoir confiance. Mais il leva malgré tout un sourcil surpris lorsqu’il vit le terme de « Journal » sur la première page du carnet. 

- Mais que veux-tu que j’en fasse? Soupira le blond en levant son regard sur son mari, toujours debout, trépignant d’impatience.

- Ce journal qu’Hermione tenait dans le passée va peut-être t’ouvrir les yeux, lui expliqua Harry, impatient. Comme Ron, ça pourrait te rappeler te faire rappeler notre septième année?

- Harry, répliqua Draco d’une voix traînante qu’il n’utilisait plus contre son mari depuis longtemps. Cette idée est toujours aussi grotesque. Je n’ai aucun souvenirs de ce passé dont tu tiens tant à maintenir l’image. Ce n’est plus drôle! Les enfants aussi n’arrêtent pas, mais il est impossible de retourner dans le passé, surtout depuis que tous les retourneurs de temps ont été détruit sous la demande et l’ordre de Dumbledore avant sa mort!

- Justement! S’écria Harry, un peu énervé. S’il a fait ça, c’est pour éviter que d’autres accidents comme celui de nos enfants, n’arrivent! Même si eux ont été invoqué de la manière la plus basique et la plus inimaginable!

- Harry, commença Draco en tentant de se relever.

- Non Draco, l’interrompit le brun en poussant sur ses épaules pour qu’il reste assis. Fais moi plaisir. Lis au moins le journal d’Hermione. Elle m’a autorisé à te le faire lire. Elle sait que c’est important, et puis tu lui fais confiance, non? S’il te plait. Juste ça et après… j’arrête de t’embêter avec cette histoire!

Le blond sembla sonder les pensées de son mari et sentant qu’il avait peur mais était plein d’espoir, il accepta en grognant contre les Gryffondors stupides et bornés.

Harry s’installa sur le bureau, fixant le visage du professeur d’Histoire de la Magie tandis que ce denier l’ignorait et commençait à lire un véritable roman féérique.

*************

Un léger bip bip le fait sortir des limbes de l’inconscience, un blanc éclatant lui fait refermer les fentes d’yeux qu’il a réussi à ouvrir. Il ne peut pas bouger, il est pris au piège dans mille et un tuyau, aiguilles, bandages, plâtres. Il est encore dans le coton, mais il sait qu’il va avoir mal, il ne comprend pas pourquoi des choses si lourdes écrases ses jambes et son bras gauche, ça l‘empêche de bouger. Mais il a compris qu’il est à l’hôpital. Et il ne sait plus pourquoi et depuis combien de temps.

C’est calme. Il est seul. Il a gardé les yeux fermés, ils sont encore trop sensibles.

C’est au bout d’un très long moment, selon lui, qu’on ouvre la porte. Il fait un léger mouvement de la tête, après tout, il commence à ressentir des douleurs partout dans son corps! Des bruits de pas lourd, un bruit de papier plastifié, une odeur de rose et d’orange lui empli le nez. Son cœur bat de plus en plus vite. Il a envie d’ouvrir les yeux pour voir qui est cette personne.

- Bonjour Draco, souffle la voix. Et il se raidit.

Potter.

C’est Potter qui sent aussi bon. C’est aussi Potter qui se trouve devant lui, alors qu’il est allongé dans ce lit l’hôpital.

- Ça fait une semaine pile que tu es dans le coma, monologue Harry en s’installant sur une chaise en soupirant. Une semaine aussi que la guerre est terminée et que Voldemort est mort. Les médicomages ont pourtant dit que tu devais te réveiller quand tes blessures seraient guéris. Pourtant, tu n’as plus aucun bobo visibles sur ton corps, j’ai vérifié.

Comment ça Potter a vérifié? Il a fait quoi à son corps pendant qu’il était dans le coma, hein? La guerre est terminé? Ah oui, il revoie quelques bribes d’images derrière ses paupières. Des élèves qui courent, des Mangemorts qui se battent contre les professeurs et les Aurors, des géants, des loups-garous, des explosions, des morts, les sorts verts et rouges…

- Je te le répètes tous les jours depuis une semaine, continue Harry, mais tu as échappé à Azkaban à cause de ton état. Tous les membres de l’Ordre vont témoigner pour toi lors de ton procès. Moi y compris. Les Aurors te laissent tranquilles parce que Kingsley l’a ordonné et je dois t’avouer que même si je suis le Vainqueur, on m’écoute pas plus que ça quand je dis que tu n’es pas un Mangemort à la solde des forces du Mal.

Le brun se tut quelques minutes, les plongeant tous deux dans un silence paisible, Draco, digérant ce qu’il apprenait maintenant.

- Je te dis tout ça pour te réconforter, grogne Harry en se levant. Alors pourquoi tu ne te réveilles toujours pas, hein? Tu es un Malefoy, non? Où est le Draco Malefoy que je connais et qui me sortait sans arrêt que les « Malefoy sont les lus forts »? Pourquoi tu n’as pas le courage de sortir de ce putain de coma et m’affronter? Je veux revoir tes yeux… même si tu m’insultes, qu’importe, réveilles-toi…

Draco est surpris, par on ne savait quelle raison, le petit Balafré pétait une durite et maintenant, il lui tenait la main! Il la tenait dans ses mains trop chaudes et rugueuses, et il était en train de passer SA main sur SA joue de Survivant! Mais il était fou!

Alors il tenta de récupérer sa main, la retirer de cette étreinte trop douce et trop irréel, mais il était trop faible. Alors il ne réussit qu’à refermer se doigts sur les mains du brun.

- Draco? Demanda Harry, d’une voix un peu forte. Tu es réveillé? Merlin, Draco? Médicomage! Vite! Il est réveillé!

Le blessé grimaça. Il l’avait relâché trop vite! Sa main avait mal maintenant!

Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir et bientôt, sa chambre fut envahie par un Potter frétillant, un médicomage et deux infirmières.

Le blond avait eu le courage de soulever un peu ses yeux et le brun se jeta presque sur lui, lui soutirant un gémissant de douleur, envelopper de ce délicieux parfum de rose et d‘orange.

- Monsieur Potter, s’il vous plaît, le réprimanda gentiment le médicomage. Il vient de se réveiller, laisser moi l’ausculter et lui expliquer ce qu’il fait emplâtrer sur un lit à Sainte Mangouste. 

Emplâtrer? Qu’est-ce que ça voulait dire?

- Monsieur Malefoy, annonça professionnellement le médicomage, sans un regard pour lui. Vous avez reçu un sort de magie très noir, qui nous a empêché de vous guérir avec des potions et des sorts de guérison. Une forme d’intolérance à la magie qui aurait risquer de vous tuer. Bien sûr, grâce à monsieur Snape, nous avons réussi à contrer le sort mais nous avons dû vous guérir à la manière moldue. Plâtre, bandages, etc. ce qui signifie que la guérison de vos membres brisés va prendre du temps. Et que la rééducation sera pénible. Cela devrait prendre quelques mois pour que votre corps guérisse soi-même.

- Quoi? Coassa Draco en écarquillant péniblement les yeux.

- Nous avons failli vous tuez en lançant un simple sort de stérilisation sur vos blessures et les soigner, nous n’avons eu d’autre choix qu’utilisez les moyens moldus mis à notre disposition. Bien, si cela ne dérange pas monsieur Potter, nous allons vous ausculter.

Harry hocha de la tête et s’éloigna.

- Monsieur Potter, intervint de nouveau le médicomage avec un sourire crispé. Seul à seul je vous prie.

Le brun hésita, lança un regard vers Draco, inquiet puis hocha de nouveau la tête et sorti.

- Guérir un Mangemort, grommela le médicomage. On aura tout vu.

Draco écarquilla encore plus les yeux. Et son cœur se serra. Alors on l’étiquetait dans ce bord-là? Alors qu’il avait protégé du mieux qu’il pouvait le Survivant pendant la Grand Bataille? Alors qu’il se prenait un sort de magie noir en poussant Harry de sa trajectoire? Pour qu’il gagne?

Pourtant, le médicomage l’examina sérieusement, ce qui l’étonna encore plus.

L’homme inscrivit quelques mots sur son parchemin et sorti avec les infirmières. Le brun pénétra à nouveau dans la chambre et s’installa sur sa chaise.

- Ça va? Demanda finalement le visiteur après un silence pesant.

- Qu’est-ce que tu fais là, Potter? Murmura faiblement Draco en se sentant très fatigué d’un coup.

- Venu te voir, hésita Harry. J’attends ton réveil depuis une semaine.

- Pourquoi?

- Discuter peut-être, savoir pourquoi tu as changé de camps, juste te voir aussi.

Le silence lui répondit. Ils n’avaient pas l’habitude. Ils s’étaient détesté sept longues années. Avaient été dans le même camps durant plus d’une année, mais ne s’étaient jamais rapproché après le baiser. Après tout, Harry était en cavale dans toute l’Angleterre et Draco était dans la tanière du loup.

- Content de te voir à nouveau parmi nous, sourit tristement Harry en se levant.

Le blond hocha de la tête, sans le regarder vraiment. Et il sursauta violemment, le faisant gémir de douleur. Potter l’avait embrassé sur le front! Mais il était fou!

Mais avant qu’il ne sorte une réplique acide, le brun était parti.

*************

Harry se réveilla lorsque le bruit d’un claquement de livre le surprit. Il s’était endormi sur les genoux de Draco. Car pendant la première demi-heure, le blond avait remarqué que la tête de son mari dodelinait dangereusement sur ses épaules. Il avait alors changé de place et l’avait invité à se poser près de lui.

L’ex Gryffondor frotta ses yeux et interrogea le blond, des yeux.

- Hermione avait beaucoup d’imagination, lâcha Draco en déposant ses lunettes sur l’accoudoir.

- Pardon?

- Elle a beaucoup d’imagination, répéta-t-il en caressant les cheveux du brun. Tu lui as demandé d’écrire ça quand?

- Draco…

- C’est vrai quoi, cette histoire d’âme sœur, les enfants qui arrivent grâce à un rituel tout bête, c’est vraiment amusant. Surtout que la découverte de notre lien s’est fait après la guerre, pendant une soirée de discussion.

- Draco, arrête… tu ne vois pas que ce que tu tiens date d’il y a des années? Ce n’est pas une blague. Ça s’est réellement passé. Hermione s’est rappelée de tout dès le lendemain en ouvrant son journal. Ron a fait un malaise aujourd’hui en lisant ce journal, il se rappelle de tout! Que veux tu comme preuve? Pendant la guerre, et même après, Hermione nous a soutenu, elle a calmé Ron, tu te rappelles? Elle s’était mise de ton côté quand on s’était séparé par ma faute! Parce qu’elle savait que tu n’étais pas aussi insensible! Draco, rien ne te viens à l’esprit? Rien du tout? Pas une seule image?

- Harry, rien ne se passe, rien du tout. Aucun souvenir, aucun mal de crâne si ce n’est celui que tu m’imposes avec des bêtises!

Le brun se releva, raide. Il était agacé. Vraiment. Draco ne voulait rien admettre, le journal n’avait eu aucun effet sur lui. Comment était-ce possible? Il fallait un élément déclencheur. Mais quoi? Il sortit finalement, sans un regard pour celui qu’il aimait, pour celui qui partageait son cœur et sa vie depuis des années.

 

**************

Voilà! j'espère que ça vous a un minimum plu. J'ai parlé un peu de l'odeur d'Harry. alors on peu peut-être faire un lien avec "Noel" quand Draco sniff Harry héhé. que dire d'autre... Rien.

à la prochaine!

EliH

 

 

 
 
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