Rating T (toujours pas de lemon)
disclaimer: Toujours pas à moi! à part les enfants
ps:Il y a bien un ou deux passages qui m'ont fait un peu grimacé. Pardonnez-moi si à vous aussi ça dérange. mais j'ai trouvé que c'était... utile. je ne sais pas comment le dire -__-
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Draco soupira. Il ne savait pas vraiment pourquoi il se trouvait devant la grille de son lieu de travail. Ni pourquoi Harry lui avait laissé une lettre ce matin, lui demandant de venir. Dans tous les cas, il était là. Il en voulait encore à son mari mais qu’y pouvait-il? Les grilles de l’école s’ouvrirent à son approche, semblant être au courant de sa visite pendant les vacances.
Arrivé devant les Grandes Portes, ces dernières s’ouvrirent aussi et laissèrent place à deux hommes, un grand Noir souriant et un Blanc timide.
- Blaise! Théo! S’exclama Draco en les regardant, stupéfait. Mais qu’est-ce que vous faites là? Et Peter?
- Quelque part dans le château avec tes gosses, lui apprit Blaise en lui faisant une accolade.
- Mais… et vous alors? Tenta à nouveau Draco.
- C’est Harry, lui expliqua doucement Théodore en rebroussant chemin, espérant être suivi par ses deux amis. Il a parlé d’un problème avec toi et qu’il fallait suivre toute une mise en scène spéciale pour que tu ailles mieux.
Alors qu’il allait atteindre la Grande Salle où il espérait trouver un petit déjeuner comme dans sa jeunesse, il sentit que Draco n’était plus derrière lui. Et il avait raison.
Draco se trouvait à quelques mètres de lui, le regard furieux, les poings serrés.
- Dray?
- Malefoy…
Les trois ex Serpentards se tournèrent vers la voix. Harry, Ron et Hermione, tous trois dans des habits gryffondoresques.
- Harry, siffla Draco, les yeux plissés. Vas-tu m’expliquer ce qui se passe?
- Nous allons revivre notre passé, lui expliqua Harry avec un grand sourire. Et comme c’est les vacances pour les enfants, autant en profiter!
- Cette histoire est grotesque, continua Draco, de plus en plus énervé. Je rentre à la maison.
- Oh non Malefoy! Contra Harry en barrant le passage. J’ai eu l’accord de la directrice. Pour une semaine entière. Nous restons ici jusqu’à la rentrée. On peut pas sortir en plus.
- Harry, pourquoi est-ce que tu continus à m’appeler MALEFOY? Cria Draco. C’est quoi ton problème?
- On revit notre passé mon amour, tenta doucement Harry en s’approchant de lui. S’il te plaît chéri, juste une semaine et si ça ne marche pas, oublie cette histoire. J’arrêterai de t’embêter avec ça.
- Et puis ça peut être drôle de redécouvrir le château, avança Blaise, l’air de rien.
- Bon d’accord, soupira Draco après quelques secondes, au plus grand bonheur d’Harry. Mais tu as intérêt à ne plus insister après.
- Oui mon amour! S’écria Harry en l’embrassant à pleine bouche.
- Aah! Mes yeux! S’écrièrent deux voix identiques derrière eux.
- Sinclair! Liam! S’offusqua Hermione avec un sourire.
- Bonjour Père, firent les enfants Potter-Malefoy en s’approchant du blond.
-Vous aussi vous avez décidé de me faire raviver la mémoire? Soupira Draco en acceptant le câlin de sa fille.
- Oui! Répondirent vigoureusement les jumeaux.
- Bon très bien, emmenez-moi faire ce que vous avez à faire…
Les enfants se regardèrent et se dirigèrent vers la Grande Salle. Les adultes suivirent, les ex Gryffondors d’un côté et les Verts et Argents de l’autre, Peter Parkinson se dirigea vers la table de sa maison.
Blaise et Théo emmenèrent leur ami vers leur ancienne table, s’extasiant sur le décor qui n’avait pas changé depuis leur adolescence, alors qu’elle avait vécu nombre de dommages pendant la guerre.
Certains élèves, rares qu’ils étaient, regardaient les adultes avec un air ébahi ou dubitatif. Après tout, que faisaient le Héro de la guerre et ses amis ici?
Les enfants Potter-Malefoy poursuivirent leur chemin vers la table des professeurs, puis passèrent la porte derrière elle.
Minerva McGonagall qui avait suivit la scène sans rien dire se leva, l’air impassible, et sorti un parchemin qu’elle lut d’une voix atone.
- Hier soir, lut-elle sans expression, vous avez dû entendre l’explosion. Elle a été provoquée par des élèves, le rituel a marché, contre toute attente et cinq jeunes gens sont arrivés… du futur. Bien, les présentations vont se faire. Jeunes gens, entrez.
Elle leva les yeux vers la table des Gryffondors, semblant jeter un regard douloureux vers Harry, ce qui surprit Draco.
Puis ses enfants entrèrent, l’air digne, ce qui le fit sourire légèrement. On avait du sang Malefoy dans les veines, ou on en avait pas.
Ils se présentèrent chacun leur tour.
Après le repas, où Draco récupéra le temps perdu et discuta avec ses deux amis, les enfants Potter-Malefoy l’entrainèrent dans les cachots, vers la salle commune des Serpentards.
- Père, hésita Gabriel en s’installant sur le canapé. C’est une question étrange que je vais te poser mais… est-ce toi, ou Papa qui a fait le premier pas?
Draco regarda son fils, déboussolé. Pourquoi cette question? Il le lui avait déjà demandé, plusieurs années auparavant. Et il devait l’avouer, il avait menti.
Heureusement qu’Harry n’était pas au courant.
- Pourquoi me demandes-tu ça? Répondit doucement Draco, plantant ses yeux gris dans les iris verts de son aîné.
- Puisqu’on est ici pour que ta mémoire revienne, intervint Ethan fermement. Autant te dire la vérité: pendant notre séjour dans votre passé, tu as été plus que réticent à accepter Papa comme ton possible futur mari. Et je dois te l’avouer, ça nous a énormément blessé. Donc nous voulions savoir si, après avoir perdu la mémoire, tu avais réellement été celui qui avait fait le premier pas.
C’était une question plutôt personnelle, une histoire qui n’appartenait qu’à Harry et lui.
- En fait, déclara Blaise en voyant en silence s’éterniser, votre papa blond a décidé de devenir espion après avoir revu votre papa brun. Oui Draco, ne me regarde pas comme ça, je le sais pour t’avoir vu pensif plusieurs fois après notre première intervention en tant que Mangemort. Bref, donc nous nous sommes réfugiés, avec l’aide de Severus, dans le QG de l’Ordre. Et on ne sait pas par quel miracle Gryffondoresque votre papa blond a décidé de devenir espion. Draco, je sais que tu étais déjà attiré par Harry, vous n’arrêtiez pas de vous bouffer des yeux, mais vous étiez assez borné pour ne rien remarquer. Donc on peut dire que votre papa blond a fait un premier pas plutôt suicidaire pour se faire remarquer.
- Je n’ai pas fait pas pour me faire remarquer, grinça Draco en rougissant.
- Ça se voit que tu n’étais pas là les jours d’après, sourit Théo, debout devant la cheminée. Harry ressemblait à un lion en cage, toujours stressé, il s’énervait contre ses amis et dès que nous parlions de toi, il se taisait, attendant de découvrir quelque chose à ton sujet.
Draco sentait la fumée sortir de ses oreilles. Il ne savait pas tout cela! Les souvenirs de la guerre lui revenaient flous et Blaise et Théo ne lui avaient jamais parlé de la réaction du brun après son départ. Tout cela était terriblement déroutant.
- Les enfants, tenta-t-il en prenant une profonde inspiration, la vérité, c’est que c’est Papa qui a fait le premier pas après la guerre. Il m’a aidé à me rétablir et on a vécu pendant quelque temps dans cette maison au Square Grimmaurd. C’est là que nous nous sommes rapprochés.
- Alors, hésita Eli en fronçant les sourcils, ce que tu avais dit à Gaby, c’était un mensonge? Vous ne vous êtes pas rapprochés pendant votre dernière année à Poudlard? Et ce n’est pas toi qui a fait le premier pas?
Le silence coupable qui lui répondit la fit se relever et sortir de la Salle commune.
- Super, soupira Liam en s’affalant un peu plus dans le canapé.
- Bravo Père, rajouta Sinclair en imitant son frère.
- Je ne pouvais pas savoir qu’elle réagirait de la sorte, gémit lamentablement Draco.
- Vas la chercher alors, suggéra Ethan avec un sourire narquois.
Le père fautif soupira et se leva, sans remarquer les grands sourires de ses fils.
- Vous voulez qu’il se rappelle certaines choses en rejouant certaines scènes? Ricana Blaise.
Gabriel se figea. Mais comment…
- Ne vous inquiétez pas, sourit doucement Théo en regardant son propre filleul grimacé. On ne lui dira rien.
- Mais comment…, tenta Ethan, l’air abasourdit.
- On a retrouvé la mémoire? Répondit Blaise avec un sourire doux. À la mort de Pansy.
Peter se figea. Parler de sa mère le rendait toujours mal à l’aise. La pitié que les inconnus ressentaient envers lui le faisait grimacer, et la douleur qu’il percevait chez Blaise, Théo et Draco, faisait se serrer son cœur. Mais Ethan était là, et il lui prit la main, dans un geste protecteur et réconfortant, geste qu’il avait depuis qu’ils étaient tout petit.
Il lui fit un faible sourire, pendant que Blaise poursuivait son explication.
- Pansy savait déjà que vous seriez amener à aller dans le futur, expliqua Blaise, le regard plongé dans ses souvenirs. À la naissance d’Ethan, elle s’est rappelée de tout, disait-elle. Le fait de vous voir tous les cinq réunis, même en bas âge, lui a rappelé son passé. D’ailleurs, quand elle avait pris Ethan, elle avait dit quelque chose comme: « Toi, tu seras à Serdaigle. » Ça avait fait rire vos pères d’ailleurs…
Le silence reprit sa place, lourde de tristesse, de souvenirs.
- Quand nous sommes rentrés, continua malgré tout Blaise avec un faible sourire, elle nous a presque hurlé dessus pour qu’on se rappelle de choses et d’autres, elle nous a traité d’aveugle, elle nous a parlé de vous dans notre passé, de vous qui essayiez de réunir vos deux pères, mais on ne l’a pas cru…
Le dernier mot qu’il prononça fut noyé dans un sanglot. Se rappeler de la jeune femme leur était douloureux. Surtout pour les hommes qu’ils étaient à présent, avoir perdu une amie aussi précieuse, alors qu’ils avaient tous survécus à la guerre.
- C’est après l’accident de Pansy qu’on s’est rappelé de tout, continua Théo en frottant doucement le dos du grand Noir. Ça nous a rappelé que vous nous aviez parlé de son accident lorsque nous étions en septième année. Ça nous a fait un choc et on a eu du mal à se pardonner d’avoir oublié un détail pareil. Si on avait recouvré la mémoire plus tôt, Pansy serait encore là, Peter… ta mère serait encore là…
Peter Parkinson regardait les deux hommes qui l’élevaient depuis qu’il était tout petit, le regarder douloureusement. Ils se sentaient coupables. Cela se voyait. Il ne savait quoi dire. L’ambiance bonne enfant avait définitivement disparu et il n’avait qu’une envie, oublié cette culpabilité. Sa mère, il ne s’en rappelait que très peu. Et même si elle lui manquait par moment, il savait qu’il pouvait compter sur ses deux meilleurs amis, les deux hommes qui, malgré leur travail surchargé, continuait à le distraire et l’élever comme s’il était vraiment leur fils.
Il décida de lâcher la main d’Ethan et de s’approcher de ses deux « Papas ». Car oui, même s’ils n’étaient pas en couple, ni attirer par leur propre sexe, Peter les considérait comme les parents qu’il n’avait jamais eu.
- Vous êtes idiots, grimaça-t-il en les tapant chacun sur une épaule. Maman vous aurait frappé encore plus fort que moi si elle avait été là, pour vous punir de votre bêtise. Vous n’avez pas à vous en vouloir… sincèrement, je suis très heureux d’être avec vous et puis… me suis-je déjà mis à vous rejeter?
Blaise étouffa un hoquet et serra le jeune homme dans ses bras.
- Tu vas mouiller mon t-shirt! Protesta Peter, faussement scandalisé.
- On dirait Draco dans sa jeunesse, ricana tendrement Théo en prenant à son tour le jeune homme dans une étreinte douce.
- On parle de moi? Demanda une voix traînante et pompeuse derrière eux.
- Merlin, gémit Blaise avec un grand sourire, le retour de Malefoy!
Eli s’installa entre ses frères jumeaux et murmura un « mission accompli » qui fit sourire tous les Potter-Malefoy.
Draco Potter-Malefoy était sorti de son ancienne salle commune en soupirant profondément. Il savait être le criminel qui avait peiné sa fille par son mensonge. Eli avait beau être à Serpentard, elle détestait les mensonges… Il regarda dans le couloir, s’attendant à trouver sa fille recroquevillée dans un coin, le fixant de ses yeux gris. Mais non. Il n’y avait personne. Alors ses pas le dirigèrent instinctivement vers les étages, vers l’extérieur.
Il continuait à maudire son très cher mari aux idées stupides. Retourner à Poudlard pour se rappeler le bon temps. Non mais et puis quoi encore? Et puis comment avait- il pu avoir l’autorisation de la directrice pour séjourner une semaine entière ici? Avec tout ce beau monde? Il avait dû la menacer à coup de baguette et de secrets honteux. Ça ne pouvait être que ça. Le regard que Mc Gonagall avait lancé à Harry en était la preuve!
L’air parfumée du parc le fit sortir de ses pensées. Ses pas l’avaient emmené vers l’extérieur, sans qu’il ne s’en rende compte et ses yeux scannaient inconsciemment les environs du lac lorsqu’il remarqua l’éclat des cheveux blonds de sa fille.
Un vague sentiment de nostalgie le prit à la gorge pendant qu’il s’avançait vers le saule pleureur et s‘installa ni trop près ni trop loin de sa fille.
Il lui tendit un mouchoir marqué des initiaux D.P.M. Parce qu’il avait perdu son précieux mouchoir marqué de ses initiaux D.M, il avait décidé d’en refaire un pour lui et pour tous les membres de sa chère famille.
Son action fit rire Eli qui posa doucement sa tête sur son épaule large pendant qu’il murmurait un faible « désolé ».
Et pendant que Draco se sentait étrangement pris dans un autre temps, quelqu’un les observait d’une fenêtre, un grand sourire tendre aux lèvres.
Harry Potter-Malefoy, à nouveau Harry Potter pour une petite semaine, s’éloigna de la vitre et reprit le chemin de son ancienne salle commune, le cœur rempli de souvenirs.
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- Bien, d’ici une dizaine de minutes, vous faites sortir votre père et lui dit d’aller vers la Grande Salle, parce que…
- Parce que l’un de nous voulait lui demander quelque chose, soupira Eli. Oui on sait Papa, on a compris!
Harry grimaça. Il était extrêmement stressé. Cette scène, il la redoutait. Il aurait trop l’impression de trahir son mari et ses engagements, mais c’était pour son bien! Alors il le ferait.
- Alors je vais aller à la rencontre de ce Poufsouffle, soupira-t-il en sortant de la salle de classe où il s‘était enfermé avec ses enfants.
- Et n’oublie pas! S’écria Liam avec un grand sourire sadique aux lèvres. Le mec s’appelle Sébastian! Pas Robert ou Sylvain! Sébastian!
- Je ne suis pas stupide, jeune homme, le gronda Harry en levant la main en signe d’adieu.
- Tu as pourtant déjà fait l’erreur avant, murmura Sinclair, faisant éclater de rire son jumeau.
Gabriel et Eli retournèrent dans la salle commune des Verts et Argent tandis que les jumeaux se dirigeaient vers la Grande Salle où ils avaient laissé quelques manuels pour faire croire une quelconque difficulté dans une quelconque matière à résoudre.
Comme prévu, le jeune Poufsouffle attendant au milieu du couloir, un bout de parchemin dans les mains qu’il triturait avec force.
- C’est toi, Sylvain? Sourit Harry en le faisant sursauter de sa présence.
- Sé… Sébastian, Monsieur Potter, bégaya le Poufsouffle avec une grimace.
- Excuse-moi, continua le brun en se fustigeant intérieurement. Alors? Est-ce que tu t’en sors dans tes études?
- Merci, très bien Monsieur Potter, répondit très vite Sébastian en dévorant le corps du Survivant.
- C’est une bonne chose.
Le silence s’installa entre eux. Harry ne savait pas quoi dire. Après tout, qu’y avait-il à dire? Ce jeune homme ne l’intéressait pas et il voyait bien qu’il faisait beaucoup d’effet à cause de sa maudite célébrité.
- Vous avez tué le plus grand mage Noir de nous les temps, déclara le Poufsouffle en le regardant, les yeux brillants.
- Euh… oui…
- Comment avez-vous fait? Vous avez dû vous battre comme si votre vie en dépendait! Un combat à mort? Est-ce que vous avez vu votre vie défilée devant vos yeux quand vous avez cru que vous alliez mourir? Est-ce que…
- Tiens tiens tiens, le coupa une voix froide et traînante. Mais qu’est-ce que je vois là… Monsieur Potter-Malefoy qui fait du gringue à un pauvre élève de Poufsouffle?
Harry, qui s’était collé au mur pendant que le jeune garçon le harcelait de questions étranges sur la Grande Bataille, se sentit soulagé de voir son mari devant lui, certes droit comme un piquet, les yeux lançant des éclairs.
- Draco, souffla Harry avec un sourire.
- Dégage, intima le blond au Poufsouffle qui ne demanda même pas son reste. Et toi, sale Pédophile, continua-t-il en pointant un doigt accusateur sur la poitrine de son mari. Comment oses-tu draguer un Poufsouffle? Un garçon pareil?
- Mais…
- Pas de mais! Déjà, ta technique de drague est toujours aussi mauvaise, mais en plus, tu dragues alors que tu es marié! En aurais-tu déjà assez de moi? TU m’as juré fidélité devant un dieu dont je ne crois pas l’existence, TU as décidé de me protéger de la société sorcière d’après-guerre, TU as voulu des enfants avec moi et maintenant, TU vas voir ailleurs? Avec un gamin moche et boutonneux? Mais ça va pas la tête?!
Harry grimaça. Si ça, ce n’était pas une scène de ménage, il mettait son balai de compet’ au grenier!
- Père?
Les deux hommes tournèrent la tête vers la voix. C’était Ethan. Avec Peter.
- Les garçons, souffla Harry avec un sourire soulagé.
- Vous ne vous embrassiez quand même pas dans le couloir j’espère! S’exclama Ethan, la mine dégoûté pendant que Peter riait sous cape.
- Et puis quoi encore, rétorqua Draco en lâchant sa prise sur le brun. Je n’embrasse pas les pédophiles! Je vais voir les jumeaux, à tout à l’heure Ethan, Peter.
Les deux garçons saluèrent le blond et tournèrent leur regard sur l’ex Gryffondor.
- Pédophile? Demanda Ethan, suspicieux.
- C’est ton père, soupira Harry en passant une main dans ses cheveux. Ne cherche pas.
L’après midi passa donc paisiblement même si le comportement justifié d’Harry avait installé un froid entre le blond et lui.
Les Serpentards s’occupèrent comme ils purent, racontant des anecdotes sur leurs métiers respectifs, sur leur vie sentimentale tandis que les ex Gryffondors faisaient le tour du château, s’émerveillant face à tant de souvenirs qu’ils avaient partagé pendant leur jeunesse.
Quant aux enfants, ces derniers organisaient les prochaines « attaques » pour faire revenir la mémoire de leur père adoré.
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- Où voulez-vous que je dorme?
- Dans ton ancienne chambre de préfet en chef!
Gabriel avait lancé cette idée parce que, après tout, cette chambre avait appartenu à son père avant lui. Et aussi parce que cette chambre avait connu bon nombre d’évènement dans la vie d’élève de son père pour qu’elle ne soit pas écartée.
- Mais… et toi? Hésita Draco en regardant le bagage que ses jumeaux transportaient dans ladite chambre.
- Ne t’inquiète pas, sourit Gabriel. C’est les vacances alors il y a de la place partout.
Il poussa ensuite son père dans sa chambre et soupira. Faites qu’il ne salisse pas trop sa chambre, il en ferait des cauchemars…
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Voilà! des réminescences par-ci par-là
A la semaine prochaine
EliH |