Bonjour bonjour !!!

Déjà désolées pour le temps d'attente, avec les examens et le boulot, ça devient un peu dur de tout faire, du coup, nos publications seront un peu plus écartées que d'habitude, mais on ne vous abandonne pas :D (puis cela donne un peu plus de suspens)

Ce chapitre relate cette fois ci de Draco et est aussi long que le précédent !

Merci encore pour vos Reviews

Petite dédicace à notre correctrice ~

Coécriture Naokyy/Kendie | Les personnages ne nous appartiennent pas | Correction par Grimm

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La visite d’Harry Potter dans son humble appartement l’avait bouleversé. Oh non, il n’était pas misérable, pleurant et suppliant dans son lit, il était plutôt surpris. Agréablement surpris. Sa visite de sa Némésis l’avait réellement décontenancé, ne s’étant pas attendu à le voir sur son palier et encore moins pour entendre des excuses de sa bouche. A Poudlard, le brun aurait préféré mourir que de lui présenter des excuses, justifiées ou non. Lui aurait été dans le même cas, à vrai dire, il ne l’aurait jamais laissé entrer chez lui, le laisser voir son intimité, ses secrets. Mais aujourd’hui, tout avait changé. Harry Potter n’était plus le même et lui-même avait évolué. Il n’était plus le même homme et sincèrement, il espérait que le survivant l’ai vu.

Sa visite lui avait pourtant sacrément remué les puces, même si elle n’avait duré que quelques minutes et qu’ils s’étaient à peine échangés quelques mots. De quoi auraient-ils pu parler en plus de toute façon ? Draco n’était pas prêt à se confier à lui comme à son mystérieux correspondant, et puis de toute façon, même s’ils n’étaient plus ennemis, ils n’étaient pas non plus amis et ce devait être à Blaise de tenir ce rôle. Ces pensées l’avaient fait soupirer et froncer les sourcils, bien déterminé à retenter sa chance avec son ami.

***

« Blaise, je suis désolé pour tout ce que j’ai fait, j’aurais dû vous prévenir, c’est entièrement de ma faute. Tu me manques. » Avait-il dit précipitamment en frappant une nouvelle fois à la porte de son ami, sans lui laisser le temps d’en placer une. Direct, franc, sincère, tout ce qu’il n’avait jamais été et cela, le métis l’avait bien remarqué. Qui mieux que lui pouvait constater cela ?

« - Euh, je…
- Je t’en supplie, pardonnes-moi » l’avait précipitamment coupé le blond, presque suppliant.

Il avait simplement arrêté de jouer les durs, il était misérable, mais sincère et la distance qu’il avait imposée égoïstement entre lui et son ami le tourmentait. Etrangement… Cela avait marché. Le métis, perplexe, les bras toujours en croix dans l’encadrement de la porte, avait simplement hoché la tête. Il ne lui pardonnait pas, pas encore, mais il acceptait qu’il entre chez eux, histoire qu’ils puissent discuter. Oui, lui aussi paraissait faible, mais il avait toujours apprécié Draco et s’il lui en voulait pour cette longue absence, il avait cogité depuis qu’il était venu il y a quelques jours. Et il était au fond heureux de le voir revenir parmi eux. Il s’écarta alors et le laissa entrer chez eux, Pansy étant au travail.

Draco pénétra dans l’appartement avec un œil curieux, reprenant sa démarche digne et s’avançant dans la grande pièce avec un sourire. C’était simple, chaleureux, et envahi de jouets qui trainaient à droite et à gauche, il failli en écraser un mais d’un mouvement habile, évita l’espèce de voiture qui trônait au milieu du chemin. Le blond entendit Blaise marmonner dans sa barbe et le vit sortir sa baguette pour ranger les jouets dans une énorme malle un peu plus loin. Il ne fallut pourtant pas longtemps pour que le dernier des Malfoy aperçoive une petite tête brune trottiner jusqu’à la malle et l’ouvrir, en sortant immédiatement quelques jouets, qu’elle balança à droite et à gauche. Presque au même endroit que précédemment.  Blaise soupira avec un petit sourire.

« - Eloïz. » dit-il simplement, arrachant un sourire à Draco qui s’avança tranquillement vers l’enfant, s’accroupissant à ses côtés.

Eloïz tourna son regard noir vers lui, penchant doucement la tête en l’observant.

« - Qui ? » Dit-elle en le pointant du doigt et fixant son père, mâchouillant un lapin en peluche plus tellement en forme.
 - Draco, enchanté Eloïz » répondit Draco à la place, lui souriant doucement et tendant la main pour caresser sa tignasse avec tendresse.

Le regard de Blaise à ce moment-là aurait pu être particulièrement hilarant, si quelqu’un avait prit le temps de se tourner vers lui. Mais la tête qu’il tira alors que sa fille se jetait littéralement dans les bras de Draco, le blond la vit et il ne put s’empêcher de rire, amusé et un peu gêné, ne sachant que faire de cette gamine qui s’agrippait à son cou.

« - Je lui avais pourtant dis de ne pas se jeter dans les bras d’inconnus » Marmonna encore une fois Blaise avant d’indiquer le canapé à Draco qui s’y dirigea, tenant l’enfant plus ou moins correctement.

Le métis s’installa dans son fauteuil favori et observa le blond et sa fille blotti dans ses bras. Ils étaient presque adorables ainsi.

« - Désolé…
- Barf, c’est pas grave, elle t’aime bien. Alors ? Où étais-tu, qu’est-ce que tu as fais ? » Commença à l’interroger Blaise, impatient, curieux et un peu accusateur de savoir ses aventures.

Il devait bien avoir une bonne raison pour que le blond ne soit pas revenu depuis six ans. Draco lui sourit, baissant rapidement le regard vers l’enfant avant de le reporter vers Blaise.

« - Eh bien… une fois que la guerre s’est terminée, j’ai eu besoin de partir, pour fuir le ministère déjà c’était une chose, mais aussi les sorciers, ceux qui m’accu… nous accusaient d’être ce qu’on n’est pas. J’ai eu besoin de partir, faire un trait sur tout cela, me reconstruire. Je suis désolé de ne pas t’avoir contacté, j’ai préféré fuir comme un lâche. –Blaise fit une petite moue mais ne répondit rien- La première chose que j’ai faite ? J’ai transplané sur les côtes et j’ai pris un bateau, j’étais passé par le manoir pour récupérer quelques affaires, et j’ai atterri en France. J’ai pas fais grand-chose, j’étais un peu perdu et aventureux de découvrir le monde alors j’ai tranquillement parcouru la France, avançant simplement vers le Sud, découvrant le monde. J’ai travaillé un peu, je dois t’avouer que je n’ai pas utilisé ma baguette bien souvent, transplaner était inutile, je ne connaissais rien, et les personnes qui avaient besoin d’aide étaient plutôt moldues. »

Blaise haussa un sourcil et se leva, continuant de l’écouter alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour prendre deux verres et les remplir de Bièraubeurre, revenant vers Draco pour le lui tendre.

« - Merci. Je n’ai pas fais attention au temps ou bien au passé, j’avançais simplement au jour le jour. Le bien le mal, Voldemort, tout cela ne m’importait plus, je voulais juste partir toujours plus loin et découvrir. Tu savais que les moldus récoltaient leurs pommes de terre à la main ? C’est incroyable non ? Après la France, je suis descendu dans les pays du Maghreb –j’ai même réussi à bronzer- ces gens-là sont incroyables, même les sorciers sont envoûtants, et les moldus fabriquent de ces trucs ! Je t’en ramènerai un jour. Je suis allé en Egypte, voir les pyramides, puis j’ai dérivé à Jérusalem devant le mur des lamentations, puis la Russie, l’Inde, la Chine, la Corée, le Japon. J’ai travaillé tout du long, découvert énormément sur les populations, les moldus. Ils étaient si loin des problèmes de l’Angleterre, si paisibles…. J’ai réussi à trouver assez d’argent pour partir aux USA ensuite, j’y suis resté un moment avant de descendre au Mexique, puis Cuba, le Brésil, le Chili. Je suis ensuite allé au Costa Rica pour prendre l’avion jusqu’ici.
- L’avion ?! Blaise s’étrangla avec sa boisson, ayant écouté le blond parler avec une certaine attention, sa fille s’étant depuis longtemps endormie. Draco racontait tout cela avec beaucoup de passion et à en voir le plaisir qu’il avait eu d’ainsi voyager, il se demandait pourquoi il était revenu. Draco rigola et hocha la tête.
- Oui, l’avion, et je suis revenu…. C’était incroyable Blaise, je n’ai pas vu le temps passer, les pays, les gens, les couleurs défilaient sous mes yeux avec émerveillement. Tu ne me croiras probablement pas si je te dis que je n’ai quasiment pas utilisé la magie mais c’est la stricte vérité, je n’en ai pas eu besoin. Et aujourd’hui encore, je ne l’utilise presque plus, uniquement pour transplaner, lorsque je n’ai pas le temps ou l’envie que l’on me voit. »

Blaise haussa un sourcil avant de finir sa boisson la déposant rapidement. Il était surpris, c’était indéniable, que Draco lui avoue cela, mais les circonstances rendaient la chose compréhensible et c’était plutôt avec stupéfaction qu’il se rendait compte à quel point le blond avait changé. Sa manière d’être, de parler, ses yeux qui pétillaient alors qu’il évoquait un pays, la magie. Il avait changé, mais il était toujours le même au fond, il n’avait fait que faire sortir ce côté de lui qu’il gardait secrètement lors de la guerre, et lui le savait mieux que quiconque.

« - Pourquoi es-tu rentré alors ? Non pas que je n’en sois pas ravi, et je t’en veux toujours pour ne pas avoir donné de nouvelle, mais il y a bien quelque chose qui t’as motivé à rentrer ?
- Hm oui … il y a bien quelque chose mais…- Draco eut un regard un peu gêné, le détournant un instant de son ami pour soupirer- Bon je pensais pas te le dire aussi tôt mais, j’ai rencontré quelqu’un au Costa Rica…un homme. »

Blaise ne dit rien, se contentant d’hausser un sourcil encore plus surpris. En plus d’aimer les moldus, Draco était homosexuel…. Il ne répondit rien malgré la surprise évidente, le choc de ne plus reconnaitre son ami le frappant au visage avec une petite satisfaction, il avait changé, mais dans le bon sens. Draco continua.

« - Il s’appelle Ezio, je l’ai rencontré dans un bar à Samara, on a sympathisé rapidement, on a vite accroché, enfin je te passe les détails.
- Oui merci.
- Enfin bon, on est sorti ensemble quatre mois avant qu’il ne rentre en Italie pour retrouver ses amis et sa famille. Il était comme moi, il avait quitté son pays pour fuir tout cela et on s’est bien trouvé. Je ne sais pas si je l’aimais, probablement, mais il m’a convaincu que j’étais resté trop longtemps loin de vous…et puis six ans que je tournais autour du globe, j’ai eu envie de rentrer, d’avoir un chez moi, et puis me racheter, je sais que j’ai changé et je compte bien le montrer…. »

Il soupira et bu une gorgée de bièraubeurre qu’il n’avait pas commencé, reprenant son souffle, il avait terminé là son histoire, certes il en aurait tellement à raconter pour chaque jour de son épopée, mais il en avait suffisamment dit pour l’après-midi. Il sourit à son ami qui se ressaisissait un peu, surpris par le récit du jeune homme.

« - Eh bien… tu aurais pu donner des nouvelles, mais je suis content que tu en reviennes plus fort, tu as du être le plus touché par cette guerre avec Potter.
- Potter ?
- Harry, ton ennemi…tu sais, Poudlard ?
- … Je sais qui est Harry Potter, mais comment va-t-il ? Blaise haussa un nouveau sourcil surpris avant d’hausser les épaules.
- Marié à Ginny Weasley comme on s’y attendait, mais des rumeurs courent à leurs sujets, il semblerait que leur mariage ne se passe pas si bien que ça… Tu connais Pansy, elle adore les potins alors j’en fais les frais tous les soirs.
- Ça se passe mal ? » Répéta t-il un peu pensivement.

La conversation sur Harry Potter ne continua pas plus loin, à vrai dire elle dériva bien vite sur Blaise et Eloïz, et l’homme invita son ami à passer l’après-midi avec eux. La journée se passa bien, presque comme un rêve qu’il n’aurait jamais espéré voir se réaliser. Draco discuta longtemps avec son ami. Il découvrit ainsi qu’il était devenu chef dans son propre restaurant en association avec Théodore Nott, ce dernier s’occupait de la journée et Blaise du soir, expliquant pourquoi il était là à chaque fois qu’il était venu. Pansy, elle, était devenue esthéticienne, tant pour moldus que sorciers et cela surpris Draco qui la croyait aussi bornée, si ce n’est plus, que lui à Poudlard. Mais les gens changeaient et il en était la preuve évidente. Contrairement à Weasley et Potter, Pansy et Blaise avaient mit du temps à se retrouver, se consoler de la perte de Draco, se rassurer et finir ensembles. Ils avaient découverts des points communs et une maturité grandissante qui les avaient séduits chez l’un et l’autre et ils avaient fini par sortir ensemble. Rien ne s’était précipité, hanté par l’ombre du blond disparu, et Draco s’en voulu pour cela. Mais ils avaient fini par vivre ensemble, se marier et avoir cette petite tête brune qui ne l’avait quitté que tard dans l’après-midi. Eloïz avait trois ans et était déjà une enfant adorable, un regard de biche et on lui pardonnait tout. Blaise avait marmonné lorsqu’ils avaient engagé cette conversation-là, priant pour que sa fille ne devienne pas superficielle, avec la volonté de se faire entretenir. Mais au fond, c’était la crainte de tous les pères et cela avait fait rire Draco,  il garderait de toute façon un œil sur elle.

Quand le blond vit Pansy revenir vers dix-huit heures, embrassant son mari et sa fille, il ne put qu’être attendri par cette vision familiale qu’il ne connaissait pas, fier d’eux, de leur chaleur et leur amour. Ils étaient la preuve parfaite que des mages noirs pouvaient se racheter et vivre tout à fait normalement, loin des sorts interdits et de l’obscurité.

Il était resté quelques minutes de plus avec eux avant que Blaise ne parte pour le restaurant, accompagné de Draco dans les escaliers. Pansy avait rigolé et lui avait souri, avisant Eloïz résolument accrochée au pantalon de Draco.

 « - On sait chez qui l’amener en cas de besoin » avait-elle dit avant qu’il ne parte, déposant un baiser sur sa joue avec affection « Reviens vite. »

***

C’était donc satisfait que Draco était rentré chez lui, un sourire heureux sur le visage et un cœur léger. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, et il allait encore mieux maintenant qu’il voyait la pauvre Jacynth devant sa fenêtre. Il lui ouvrit rapidement, la consola de son attente avec quelques graines, de l’eau et une multitude de caresses et attrapa la lettre pour la lire. Impatient, il s’installa rapidement à sa table sans même ôter son manteau et attrapa un parchemin et une plume.

L’impression qu’eut Draco en lisant la lettre fut étrange mais il n’en tint pas compte, les mots de l’homme sonnait à ses oreilles comme un doux souvenir, celui de la matinée qui lui semblait déjà bien loin. Il n’y fit pourtant pas attention, les chances pour que son interlocuteur soit Harry Potter étaient infimes, même si les rumeurs s’attaquaient au couple qu’il formait avec Ginny.

« Cher vous,

Je pense qu’au moment où vous recevrez cette lettre vous aurez déjà parlé à votre ami et j’espère sincèrement que tout s’est bien passé. Excusez mon enthousiasme si votre entrevue s’est mal déroulée, mais j’ai, de mon côté, réussi à parler à mon ami. Nous avons réglé les problèmes et j’ai enfin pu rencontrer sa petite fille. Elle est adorable et attaché à moi, je n’ai pas l’habitude, mais elle est vraiment mignonne.

Je suis soulagé que tout aille mieux entre nous, j’avais peur mais quelqu’un m’a redonné le courage et l’envie d’aller me battre pour le récupérer. Un Griffondor que voulez-vous.

Le grand amour, j’espère que vous le trouverez et que vous vivrez une vie infiniment meilleure que celle que vous avez là, et que vous n’aurez plus besoin de moi pour épancher vos problèmes. Loin de moi l’idée d’espérer que nos échanges s’arrêtent, ils me font un bien fou, mais j’espère que s’ils s’arrêtent, c’est que vous aurez trouvé l’amour et le bonheur. C’est terriblement niais je l’admets, mais la vérité, non ? Comme dit, la plus grande vérité qu'on puisse apprendre un jour est qu'il suffit d'aimer et de l'être en retour (oui ceci est tiré d’un film Américain, moldu).

Je suis terriblement niais, probablement l’euphorie du moment, excusez-moi.

Je ne sais pas si je pourrais dire que j’ai vraiment aimé, mais j’ai eu quelqu’un dans ma vie au cours de mes voyages.

Dans quel domaine… j’ai bien une réponse mais je doute qu’elle vous convienne et je n’ai pas vraiment envie d’en faire mon métier, alors je vais être plus sérieux. Je ne suis pas doué dans grand-chose, ou plutôt, je suis doué dans beaucoup, je voyage, je lis, mais je n’ai pas de réelle passion, je me suis contenté de vivre au jour le jour ses dernières années, je n’ai pas de préférence… peut-être pour les moldus ? Je les aime beaucoup, ce qui n’était pas le cas avant, croyez-moi. »

Il se stoppa et retira finalement son manteau, détendant son poignet douloureux d’écrire si rapidement.

« Qu’aimez-vous faire alors ? Et quel métier faites-vous, si cela n’est pas indiscret. Quant au sorcier...et bien j’en suis un, mais je n’utilise plus tellement la magie, j’aime prendre le temps de faire les choses par moi-même.

Bonne soirée à vous, en espérant que votre entrevue avec votre ami s’est bien passée, dans chaque cas, je serais heureux de partager votre joie ou étancher votre peine.

Ps : Pour nous voir. »

Il se releva finalement, s’étirant de tout son long, et donna la lettre à Jacynth. Il fallait croire qu’il savait y faire avec les animaux et les enfants. Une fois que la chouette noire eut filé, il alla prendre une douche, satisfait de sa journée, prévoyant déjà celle du lendemain. Demain, il irait dans le Londres moldu. Il aimait bien son appart mais il avait envie d’en acheter un totalement, il faudrait donc qu’il passe à la banque avant et puis… même s’il disait qu’il n’utilisait plus la magie, il aimait encore parcourir le chemin de Traverse. Sortant donc de sa douche, une serviette sur les hanches, Draco sursauta en voyant une nouvelle chouette dans son salon, inconnue.

Perplexe, il se saisit de la lettre et parcourut les quelques mots avec surprise. Son regard dériva vers le tas de lettres sur la table et il fronça les sourcils apposant la nouvelle lettre d’Harry et une ancienne de son correspondant côte à côte. Il se figea et se recula, s’affalant rapidement dans son canapé, le visage entre les mains.

Son correspondant n’était autre qu’Harry Potter.