Un petit message de Naokyy pour commencer ce chapitre deux ;)

"Hey !
Voila déjà le chapitre deux, pour les dates de publication on ne sait pas encore, pour l’instant nous avons quelques chapitres d’avance donc il y en aura au moins un par semaine, peut-être plus si vous êtes gentils (huhu).
Le premier chapitre était concentré sur le ptit Harry, le deuxième est sur mon ptit Dray, en espérant qu’il vous plaira !
Disclamer : Toujours pas à nous, même si comme beaucoup, nous aimerions bien !!
Remerciement : A Grimm pour passer derrière nous et récupérer les ptites fautes et les foutres à la poubelle"

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Elle lui était arrivée un matin brumeux. Un matin alors qu’il avait tranquillement ouvert la fenêtre de son hôtel, son regard perdu sur les brumes de Londres. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas mit les pieds ici, perdu entre deux cheminées et portoloins, mais il avait finalement posé bagage après six années de vagabondage. Pourquoi partir pour revenir ? Il ne le savait pas vraiment, fuir était probablement sa plus grande qualité et il aurait pu continuer encore longtemps, peut-être même disparaitre sur une ile. Mais non, il avait fallu qu’il revienne ici, sous l’air pluvieux d’Angleterre.

Il était arrivé la veille et n’avait prévenu personne, il ne l’avait de toute façon pas fait depuis six ans, alors un jour de plus ne changerait rien. Il aurait pu retourner au manoir vide de sa famille, ou bien faire une entrée fracassante chez ces amis qui l’avait ignoré mais il avait préféré revenir incognito, s’installant dans un petit hôtel miteux moldu. Oui, Moldu. Etrange, n’est-ce pas ?  Cela l’était, pour tout ceux qui l’avait connu, que ce soit par le biais de la presse, des rumeurs ou bien personnellement. Il les avait toujours tellement haïs que ça en serait comique de voir la tête de ses proches face à ce lieu. Mais six ans de voyage, à découvrir le monde, les moldus et les trésors simplement humains, changeaient un homme et il ne pouvait nier qu’il avait changé. C’était peut-être pour cela au fond qu’il était revenu ici.

Toujours était-il qu’en cette matinée grise, il n’avait que peu dormi, angoissé par les prochaines heures à venir. Faire un retour par ici ne passerait pas inaperçu. Il avait alors ouvert la fenêtre et s’était simplement installé sur le rebord. C’est à ce moment là qu’elle était arrivée, portée par une grande chouette noire. Elle s’était posée sur ses genoux inexplicablement et, perplexe, il avait observé cette enveloppe sans destinataire.

Il avait hésité, faisant tourner l’enveloppe entre ses doigts de longues secondes avant de finalement l’ouvrir. La personne avait peut-être oublié d’inscrire le destinataire et dans un élan de bonne volonté, il fallait qu’il la lise pour la retransmettre. Ou bien était-ce simplement de la curiosité. Voyez cela comme vous voulez. Il avait alors ouvert l’enveloppe et avait déplié la lettre, parcourant, d’autant plus surpris, les premières lignes de la lettre.

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« LE GRAND RETOUR DE DRACO MALFOY ! LE RETOUR DES TENEBRES SUR LA GRANDE BRETAGNE OU UN MAGE NOIR EN QUETE DE REDITION. Sur place notre reporter Mike Forenson ! »

Il jeta violement le journal sur la table, le visage crispé et la respiration agacé. Ils n’avaient pas attendu, dès l’instant où il avait mit le nez dehors, un journaliste de la gazette l’avait vu et tout était parti. Il s’en était douté, mais le résultat n’était que plus décevant, son ancien rôle de mangemort lui collait à la peau malgré ces six années d’absence. Il soupira avant de jeter un œil à la chouette noire qui empruntait la moitié du perchoir de sa propre chouette. Elle semblait attendre une réponse à cette lettre sans destinataire.

Encore une fois il soupira, observant quelques secondes la chouette puis la lettre qui trônait aussi sur la table avant de s’assoir et d’ouvrir à nouveau l’enveloppe. Il ne savait pas vraiment pourquoi il s’était à son tour saisi d’un papier et d’une plume, fatigué et exaspéré de sa journée et avait commencé à écrire

« Cher Vous,

Je ne sais pas non plus qui vous êtes et je ne sais pas non plus pourquoi je vous réponds. Peut-être parce que je me dis que savoir que votre lettre a été lue peut vous apporter un certain réconfort. Je ne peux prétendre comprendre vos problèmes, je n’ai pas de femme et je ne sais pas si je suis encore considéré comme un proche par mon meilleur ami, et je ne sais pas si je peux vraiment prétendre à être un bon conseiller mais votre lettre montre bien la morosité dans laquelle vous vivez.

Peut-être devriez-vous simplement quitter votre femme et recommencer votre vie ? 

Je comprendrais que vous preniez mal cette réponse, ou que vous regrettiez de l’avoir envoyé, je n’aurais peut-être jamais du y répondre, mais je voulais que vous sachiez que votre solitude apporte un certain réconfort à la mienne.»

Il reposa la plume, lasse et fatigué, avant de la glisser dans une enveloppe. Il y avait six ans, il envoyait ses lettres dans du papier haut de gamme, désormais, il n’écrivait que sur du parchemin normal, dans des enveloppes normales…comme s’il cherchait, inconsciemment à simplement disparaitre, s’arracher cette image de bourgeois qui le collait. Il l’accrocha à la patte de la chouette et l’observa quitter la pièce dans un grand battement d’aile avant de se détourner pour se glisser dans la douche.